Styrax officinalis - Aliboufier
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    Nom commun : Styrax, Styrax officinale, Aliboufier, nommé par les anglophones 'Snowdrop bush', en espagnol 'El estoraque, Bálsamo', en chinois 'Anxíxiäng shü' ( benjoin.
    Nom latin : Styrax officinalis L.*, pas de synonyme, variante orthographique Styrax officinarum Crantz*
    famille : Styracaceae.
    catégorie : arbuste.
    port : souvent buissonnant, très ramifié. Les jeunes tiges sont pubescentes. écorce lisse d'un brun grisâtre qui s'écaille en vieillissant.
    feuillage : caduc duveteuses sur le revers. Feuilles alternes (6-8 cm), ovales ou obovales, apex pointu, nervure centrale fortement marquée et plus claire.
    floraison : du printemps à l'été, courant mai - juin, parfumée, visitée par de nombreux insectes, les abeilles, les bourdons, certaines espèces de papillons, comme le machaon, le sphinx, ainsi que le syrphe ( syrphid flies) une mouche rayée comme la guêpe.
    Petites fleurs bisexuées axillaires, en clochettes pendantes (1, 2 à 1,5 cm) réunies en bouquets terminaux. Corolle à 5 lobes, nombreuses anthères jaunes, calice à 5 lobes.
    couleur : blanc pur.
    fruits :en été courant juillet-août, petites drupes ovoïdes, charnues d'un blanc-verdâtre virant au vert puis au jaune, contenant une graine brune, lisse et très dure.
    croissance : moyen.
    hauteur : 5 - 7 m (15 - 22ft) pour un étalement de 5 m (15ft) .
    plantation : au printemps, ou à l'automne.
    multiplication : pa semis profond à l'automne après scarification et stratification à froid durant 3 mois, sans oublier de les faire tremper au moins 24 h dans de l'eau avant de semer ou plus facile par boutures à talon de tiges aoûtées.
    sol : frais et humide, il est adapté au calcaire.
    emplacement : soleil ou mi-ombre à l'abri des vents froids et des gelées printanières.
    zone : 7 - 9, U-K hardiness H4, USDA zones 7-9, tolère jusqu'à -10 °C (14°F).
    origine : sud de l'Asie (Inde, Sumatra), sud de l'Europe méridionale jusqu'en Grèce et au Moyen-Orient, notamment au Liban, souvent présent sur les pentes rocheuses et sèches. En Italie, c'est une espèce protégée.
    On peut le découvrir dans le Var, en zone calcaire, dans la vallée du Gapeau près de Toulon, ainsi qu'au jardin Thuret à Antibes.
    Il existe 2 sous-espèces californienne que l'on trouve au nord de la Californie.
    entretien : pour une taille éventuelle, il fleurit sur le bois de l'année précédente.
    NB :son nom Styrax vient du grec 'sturax' désignant déjà le genre, qui est nommé en arabe 'assthirak'; son nom commun 'aliboufier' est d'origine provençale, que l'on attribue à Nicolas Fabri de Peiresc un savant, paysagiste provençal (1580-1637) qui fut l'un des premiers à cultiver le benjoin dans son jardin botanique, commune de Belgentier, au nord d'Hyères dans la vallée du Gapeau.
    Introduit en Europe vers 1563, on attribue sa découverte à Garcia da Orta (1499-1568) médecin, naturaliste portugais qui fuyant l'Inquisition, qui passe à partir de 1534, le reste de sa vie en Indes, à étudier la flore et leurs propriétés médicinales.
    Il a 2 taxons Styrax officinalis var. californicus (Torr.) Rehd*, Styrax officinalis subsp. redivivus (Torr.) Thorne, qui tous les deux sont rares et sont protégés en Californie.
    Ce genre comprend 180 espèces d'arbustes et d'arbres persistants ou caducs originaires des Amériques du Nord et du Sud, du nord du Mexique, de l'est et sud-est de l'Asie, dont 32 sont endémiques à la Chine, une seule présente en Europe. L'examen au microscope a permis de constater que certaines espèces ont sur le revers des feuilles des poils étoilés.
    Parmi les cultivars citons :
    - Styrax officinalis var. californicum qui se différencie par un feuillage nettement plus lisse.
    Propriétés et utilisations :
    Lorsque l'on pratique des incisions sur le tronc, il s'écoule des gouttes blanches de styrax liquide qui s'épaissit progressivement au contact de l'air ; cette précieuse résine est nommée le styrax en larmes. Ce baume est riche en acide benzoïque. La résine de benjoin est vendue sous forme de petits morceaux, voir bas de page.
    John Miers -Contributions to botany vol 1 (1851)
    Le 'Baume styrax' ou 'Benjoin', a des propriétés antiseptiques, cicatrisantes et expectorantes. Il était autrefois utilisé, en usage externe, pour traiter l'asthme, la toux et les enrouements.
    Les Arabes, l'appelaient 'luban jawi' ( trad: 'mettent en fureur Java'). Les Européens comprirent 'benjawi' qui devint 'benjoin', les Chinois le nomme 'Anxíxiäng, Baihualang, Zhuobelloxiang dans la croyance populaire, guérit les chagrins d'amour et dans la médecine traditionnelle chinoise il est dit qu'il pénètre dans les méridiens du cœur, du foie et de la rate, il favorise la circulation sanguine, élimine les toxines, prescrit en association avec du miel pour atténuer rapidement les douleurs abdominales, soigner la dysenterie et l'hémorragie post-partum, prescrit pour les troubles cardiaques, lors des accidents vasculaires cérébraux et les convulsions enfantines.
    En Inde, ce parfum est sacré, il est dédié à Brahma-Shiva-Vishnu, en Malaisie il est utilisé (encens) durant les cérémonies, pour éloigner les diables durant la récolte du riz.
    Il est utilisé en parfumerie surtout comme fixateur, son odeur apporte une note sucrée, légèrement vanillée et balsamique que l'on retrouve dans certains parfums tels que : 'Cuir de Russie' de Chanel, 'Shalimar' de Guerlain, c'est d'ailleurs Jacques Guerlain qui le premier en 1920 l'utilise comme fixateur. Il entre également dans la fabrication du 'Papier d'Arménie' depuis 1855 et pour l'hygiène buccale dans l'Eau de Botot créée en 1755 par Edme François Julien Botot (1735) qui pratique l'art du dentiste, pour soigner la dentition et l'haleine du Roi Louis XV, consulter son étonnante biographie, rédigéepar Thierry Debussy, publiée dans l'Information Dentaire n°35 du 14 octobre 2020.
    Autre espèce présente dans l'Encyclopédie :
    - Styrax japonica Siebold & Zuccarini, originaire du Japon, centre et sud de la Chine et Corée. Au Japon, les drupes sont consommées crues, consulter sa fiche.

    Quelques autres espèces :
    - Styrax argenteus C. Presl, Aliboufier argenté, nommé par les anglophones 'Silvery snowbell', originaire des maquis et des forêts de feuillus, du Mexique (de l'état de Guerrero jusqu'au Panama) et de l'Amérique Centrale (Costa Rica, Guatemala, Belize, Honduras, Nicaragua et le Salvador), nommé localement 'Capulín, Capulín resina, Hoja de jabón' 5 à 6 m peut avoisiner 10 à 15 m de haut dans son milieu naturel, de forme pyramidale, de grandes feuilles (±14 cm) acuminées lancéolées, luisantes, pubescent sur le revers, floraison de novembre à février, grappes blanches nectarifères, donnant un excellent miel. Son bois est un substitut au benjoin et sa résine (storax) est utilisée, comme encens, comme d'ailleurs, son écorce qui sert aussi pour empoisonner les poissons. Entre dans la composition de parfum. Un petit arbre employé pour la restauration des écosystèmes en zones de montagne.

    - Styrax americana Lam., synonymes Styrax pulverulentus Michx, Styrax americanus var. pulverulentus (Michx.) Perkins ex Rehd., nommé American snowbell, Mock-orange, originaire du sud-est des États-Unis de la Floride à l'Ohio dans les plaines boisées inondables et les marécages en zones sablonneuse ou tourbeuse, arbuste de 3 à 5 m de haut, sur des rameaux pubescents, feuilles elliptiques à obovales de ± 10 cm x 5 cm, floraison en grappes de 2 à 5 fleurs blanches parfumées, zones 4b-8a.
    Introduit en Angleterre vers 1765 sous forme de graines adressées par John Baltram avec d'autres espèces nord-américaines par l'intermédiaire de son ami le botaniste anglais Peter Collinson, fils d'un marchand de tissus de laine londonien dans les fameuses Bartram's Boxes.
    Planche botanique de comparaison entre Styrax americanus, grandifolius, redivivus croquis dans Flora of North America.

    - Styrax benzoin  Dryander, c'est un nom non résolu depuis 2012 qui a pour synonyme Benzoin officinale Hayne, Benzoina vera Raf., Cyrta dealbata Miers, Styrax subnivea Merr. et Chun, originaire d'Asie, appelé Benjoin de Sumatra.
    - Styrax burchellii  Perkins, plus connu sous le nom deStyrax sieberi Perkins, synonyme de Styrax pearcei var. bolivianus Perkins, originaire du sud-est de la Bolivie dans les basses terres andines, appelées yungas (terres tièdes) entre 500 et 2 000 m.

    - Styrax calvescens  Perkins, originaire de l'est et sud-est de la Chine dans les vallées, en lisière des forêts dans les fourrés sur les versants entre 500 et 1.200 m, dans les provinces limitrophes, à l'est au Zhejiang, au Jiangxi, Hunan, Hubei et l'Henan, découvert en 1907, petit arbre de 5 à 15 m au tronc étroit avoisinant 15 cm, écorce gris foncé, sur des rameaux pubescents des feuilles alternes, elliptiques-obovales de ± 8 x 4 cm revers tomenteux , floraison en grappes de nombreuses fleurs blanches en mai-juin, qui se différencie de bien des autres espèces par de courtes étamines qui sont plus courtes que la corolle et des petits fruits ovoïdes pubescents. Nommé en chinois 'Hui Ye Xi Xiang' qui signifie benjoin feuille grise. Localement l'huile contenue dans les graines est extraite pour être utilisée dans la fabrication de savons, dans la composition de peintures et lubrifiants. A découvrir en Espagne, au Jardin Botanique d'Iyurraran dans le Parc naturel de Pagoeta - Iturraran, Gipuzkoa, Espagne ou sur Flickr.Il peut être confondu avec Styrax dasyanthus Perk., dont il se différencie par l'abondance de poils gris sur le revers des feuilles.

    - Styrax confusus  Hemsl., 1906, aurait pour synonyme Styrax philadelphoides Perkins, mais il n'y en a pas dans la flore de Chine, endémique au centre-est et au sud-est de la Chine, dans les provinces limitrophes de l'Anhui, Zhejiang, Jiangsu, Fujian, Jiangxi, Guangdong, Guangxi, Guizhou, Séchouan, Hunan et l'Hubei, où il est nommé 'Sai Shan mei', petit arbuste de 3 à 8 m, aux feuilles coriaces oblongues-elliptiques avec des poils étoilés, clairsemés, d'environ 14 X 7 cm, de petites fleurs de 2 cm à floraison précoce courant avril s'étalent suivant le climat jusqu'en octobre et des fruits beaucoup plus petits. Il existe localement 3 sous-espèces.

    - Styrax ferrugineus Nees & Mart, 8 synonymes retenus dont Strigilia ferruginea (Nees & C. Martius) Miers, originaire des basses terres entre 500 et 15 00 m, dans les savanes et lisières de forêts semi-caduque, en zone limitrophe entre la Bolivie, le nord du Brésil et le Paraguay, petit arbre persistant de 7 à 14 m à l'écorce profondément crevasses rappelant le tronc d'un chêne-liège, aux feuilles obovales luisantes revers pubescent plus pâle, en abondance des grappes pendantes d'une dizaine de fleurs blanches parfumées aux lobes étroits recurvés, croissance lente, petit arbre au port évasé, arrondi à découvrir au Jardin Botanique de Brasília et dans Flickr.

    - Styrax grandifolius Ait., décrit en 1789 par le botaniste anglais William Aiton, endémique au sud-est des États-Unis, dans les forêts mixtes du sud de la Virginie, jusqu'en Floride et depuis le Texas, Floride, les Carolines, Ohio, Indiana, Illinois et Missouri dans le Piémont, nommé 'Bigleaf Snowbell', 5 m, un caduc aux feuilles obovales de 12-14 cm x 10 cm, pubescentes sur le revers, floraison blanche au début de l'été, en grappes d'une vingtaine de fleurs pendantes.
    Il est souvent confondu avec Styrax americanus qui produit moins de fleurs, c'est dans certains états une espèce menacée à cause de l'exploitation forestière et il est peu présent dans les jardins, car il fuit le soleil, c'est une essence de sous-bois sensible au gel et à la sécheresse.

    - Styrax hemsleyanus  Diels, un synonyme retenu Styrax hemsleyanus var. griseus Rehder, Styrax de Hemsley, introduit en 1900 en en Grande-Bretagne par Ernest H. Wilson* pour Veitch* and Sons, par originaire du sud-ouest de la Chine dans les provinces limitrophes du Guizhou, Séchouan, Shaanxi jusqu'à 900 m, petit arbre de 7 à 12 m , aux feuilles coriaces de 10 à 12 × 4 à 6 cm, oblongues à ovales-oblongues, au revers gris-brun légèrement pubescent à poils étoilés, offre de longues grappes de 10 à 15 cm d'une dizaine de fleurs blanches parfumées, commercialisés par quelques pépinières français et britanniques, zones 6a-9, U-K hardiness H5, USDA zones 5a-9b.

    - Styrax hookeri  C. B. Clarke, endémique à la région de l'Himalaya (nord-est de l'Inde au Darjeeling, Bhoutan, est du Népal, Sikkim, est du Tibet).
    - Styrax kotoensis  Hayata, nom utilisé dans les flores du Japon, de Taïwan et des Philippines, pour Styrax grandiflorus Griff, nommé Benjoin Lanyu, Jasmin sauvage Lanyu en chinois 'làn yü änxixiïng'.
    - Styrax obassia  Siebold & Zuccarini, originaire d'Asie (Japon, Chine, Corée), jusqu'à 1400 m, de 6 à 15 m de haut, de grandes feuilles ( 20 cm), lisses, elliptiques, au revers couvert de poils, devenant jaune en automne, floraison parfumée, blanche en juin en grappes pendantes; zones 6-9.

    - Styrax paralleloneurus Perkins (nom non résolu), 2 synonymes, Styrax siamensis Rordorf, Styrax sumatranus J. J.Sm., originaire de Sumatra, Malaisie, Laos province du Luang Prapong et Thaïlande, appelé Baume de Sumatra, en malais 'Yuan Kamyan' et au Laos, le baume est extrait sur des arbres de 6 ans; c'est celui-ci qui est utilisé dans la parfumerie et cosmétique français.

    - Styrax portoricensis  Krug & Urban, endémique au nord-est de l'île de Porto Rico dans la sierra de Luquillon où il est nommé ' Palo de jazmin' (bâton de jasmin), c'est une espèce protégée, qui est en voie d'extinction car il ne reste qu'un seul spécimen conu dans la forêt.

    - Styrax serrulata  Roxb, pas de synonyme retenu, originaire d'Asie du sud-est (est du Népal, Bhoutan, Sikkim, est du Tibet ainsi qu'au nord-est de l'Inde, au Laos, en Malaisie, et en Chine au sud du Yunnan et sud du Guangdon, petit arbre persistant qui avoisine 12 m, feuilles coriaces, oblongues lancéolées et luisantes, racèmes de 10 cm de courtes petites fleurs de moins d'1.5 cm, floraison blanche courant mars-mai selon région.

    - Styrax shiraianus Makino, originaire d'Asie (Japon et Corée du Sud) jusqu'à 1.500 m, entre 3 - 8 m de haut, floraison en juin dans son pays d'origine.

    - Styrax texanus Cory, est sybonyle de Styrax platanifolius subsp. texanus (Cory) P.W. Fritsch, ses États-Unis, endémique au Texas (plateau d'Edwards dans les comtés d'Edwards, Kinney, Real et Val Verde dans les bassins des rivières Nueces et Devils, un arbuste caduc de 3 à 6 m de haut, à l'écorce grisâtre, des feuilles presque rondes au revers couvert de poils blancs, grappe de 3 à 5 fleurs pendantes blanches à 5 pétales une espèce protégée, car elle est en voie d'extinction.
    Sont aussi présents 3 sous espèces endémiques 'hairy sycamore-leaf snowbell' Styrax platanifolius ssp. stellatus et Young's Snowbell Styrax platanifolius ssp. Youngiae et le Styrax à feuilles de Sycomore sycamore-leaf snowbell Styrax platanifolius ssp. platanifolius.

    - Styrax tonkinensis (Pierre) Craib. ex Hartwich., synonyme Styrax macrothyrsus Perkins ou Benjoin du Laos, originaire du nord du Laos, du Vietnam, de la Chine et de l'Inde, 12 à 15 m de haut, feuilles pubescentes, allongées, ovoïdes, floraison en grappes terminales, fruits ovoïdes.
    Sa résine est appelée Baume du Siam, il est considéré à travers le monde comme étant la meilleure qualité, il a des propriétés antiseptiques, purifiantes, aromatiques (encens). Nombreuses préparations pharmaceutiques, destinées pour des inhalations, contiennent des extraits hydroalcooliques de benjoin. Il produit un benjoin assez semblable à celui de Sumatra.

    - Styrax wuyuanensis  S. M. Hwang, originaire d'Asie (est de la Chine, provinces de l'Anhui et Zhejiang) en altitude vers 2.000 m, 1, 5- 3 m de haut. Il est commercialisé par des pépiniéristes landais pour embellir et parfumer au mois de mai, les petits jardins au sol sans trop de calcaire et à l'abri des vents.

    - Styrax zhejiangensis  S. M. Hwang & L. L. Yu, découvert en 1983, à l'est de la Chine, dans les fourrés sur les berges du X'ian, dans la province du Zhejiang, dans la région de Jiande. Nommé en chinois 'Zhe jiang an xi xiang' (Benjoin du Zhejiang)
    Un arbuste buissonnant ne dépassant pas 2 m à l'écorce d'un gris brunâtre, feuilles de 8 x 5 cm ovale-oblongues, légèrement poilu sur le revers le long des nervures ; se distingue des autres par ses fleurs blanches à corolle à 8 pétales ovales disposés par 4 sur 2 rangs en quinconce et des étamines plus courtes que la corolle.

    Annotations :
    *Crantz., abréviation botanique pour le médecin obstétricien-botaniste autrichien Heinrich Johann Nepomuk von Crantz (1722-1799), on lui doit de nombreux ouvrages en médecine et sur l'hygiène et des ouvrages en botanique 'Classis cruciformium emendata cum figuris aeneis in necessarium instit. rei herbariae supplementum' (Leipzig-Kraus - 1769), flore sur la famille des Crucifères, consultable en ligne.

    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnaeus, médecin à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. En 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède.

    *Rehd., abréviation botanique pour Alfred Rehder (1863 - 1949) est un botaniste horticulteur américain d’origine allemande qui se rend aux États-Unis en 1898, pour étudier la dendrologie, et découvrir l'arboriculture et viticulture américaine pour le compte d'une revue allemande Deutsche Gärtner-Zeitung de Ludwig Möller et le gouvernement de son pays, en même temps il travaille comme ouvrier agricole pour Charles Sprague à l'Arboretum d'Arnold, ce dernier rapidement le fait participer à la Bibliographie Bradley sur les ligneuses, il collabore à la rédaction de Plantae Wilsoniae d'Ernest Wilson sur les collections chinoises avant de devenir le conservateur de l'Herbier de l'Arboretum.
    Il passe une grande partie de sa retraite à achever son immense ouvrage publié en 1949 Bibliography of Cultivated Trees and Shrubs Hardy in the Cooler Temperate Regions of the Northern Hemisphere.
    Un genre Rehderodendron (Styracaceae) lui est dédié.

    *Veitch., horticulteur-explorateur écossais John Gould Veitch (1839- 1870), qui recueille des espèces à travers le monde pour le compte des célébrissimes pépinières James Veitch & Sons (1808) d'Exeter- comté du Devon au sud-ouest de l'Angleterre qui les acclimatent avant de les diffuser par la suite dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe. L'établissement a été racheté en 1969 par St. Bridget Nurseries. Lire 'The House of Veitch', publiée en 2002 par la RHS*, toujours commercialisé.

    *Ernest H.Wilson, jardinier collecteur anglais Ernest Henry Wilson (1876 – 1930) surnommé le Chinois, jardinier à Kew Garden qui entre 1899 et 1919 effectue plusieurs séjours en Chine comme collecteur, expressément mandaté par les célèbres pépinières Veitch & Sons (Exeter- Angleterre), de là diffusé par la suite dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe. Abréviation botanique Wils.
    En 1906, il effectue un nouveau voyage en Chine, en compagnie du botaniste américain Charles Sprague Sargent (1841-1927), fondateur de l'Arboretum Arnold de Boston (Massachusetts), c'est ainsi que courant 1907, les deux premiers 'Paperbark Maple' Acer griseum y furent introduits.
    En collaboration avec le botaniste américain Alfred Rehder (1863 - 1949) il publie en 3 volumes de 1913 à 1917 'Plantae Wilsoniae' sur les collections chinoises avant que Rehder ne devienne le conservateur de l'Herbier de l'Arboretum d'Arnold de Boston. Les 3 volumes sont consultables à la BHLibrary.
    natacha mauric© 11/06//2003 ® Jardin ! L'Encyclopédie
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