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![]() Nom latin : Begonia aconitifolia A. De Candolle*, synonymes retenus, Begonia faureana Garnier (1895), Begonia faureana var. argentea Linden, Begonia faureana var. metallica Rodigas, Begonia sceptrum Hort* ex Rodigas., est non valide Begonia kimusiana C.Chev. famille : Begoniaceae. catégorie : vivace arborescente, bambousiforme. feuillage : persistant, vert foncé maculé de taches blanches ou blanc rosé au revers pourpré. Feuilles à 7 segments bipennés aux lobes lancéolés, marge en dents de scie. port : dressé, ramifié, légèrement évasé. couleur : blanc pur étamines jaune d'or, suivant le cultivar peut être rose. croissance : assez lente. hauteur : 1,20 à 1,50 m et plus. plantation : à l'extérieur sous climat doux au printemps en choisissant bien son emplacement, autrement le rempotage s'effectue au printemps. multiplication : mai-juin, se bouture très facilement prendre un morceau de tige avec un noeud, planter dans un mélange sablonneux. sol : mélange à base de terreau de feuille, terre de bruyère. emplacement : à l'intérieur emplacement lumineux, à l'extérieur mi-ombre il lui faut environ 6 h d'ensoleillement pour fleurir). zone : 11, U-K hardiness H1b, USDA zones 10a-11, température idéale entre 14 et 26°C. origine : Brésil. entretien : arroser régulièrement sans excés (risque de pourrissement des racines), laisser le substrat sécher entre deux arrosages. Durant la période de croissance, effectuer un apport d'engrais pour plantes fleuries, toutes les 2 semaines durant la période de croissance (printemps-automne), et les réduire en hiver. Supprimer les fleurs fanées et tailler les tiges trop dégarnies et fines. maladies et ravageurs : un dépôt blanchâtre sur les feuilles, indique il est sujet à l'oïdium Erysiphe polyphaga (powdery mildew) ), et au début du printemps, à la pourriture grise, Botrytis cinerea (grey moulds) lorsque la température ambiante est trop humide, enlever les parties atteintes et traiter avec un fongicide. Un brunissement des feuilles sur leur extrémité est un signe de sécheresse ambiante. Si les feuilles pourrissent ou virent au jaune, c'est un excès d'eau ou un écart brusque de température. Le jaunissement du feuillage peut-être aussi un signe de manque de lumière ou sécheresse du substrat. Il est convoité par les escargots (snails), les limaces (slugs)et les perce-oreilles (earwigs) et comme le cyclamen, il peut être sujet à de minuscules acariens verts, les tarsonèmes Phytonemus pallidus (strawberry mite)et aux charançons (vine weevil). NB : le genre Begonia a été dédié par l'explorateur botaniste Charles Plumier (1646-1704) à Michel Bégon de la Picardière (1638-1710), conseiller et administrateur du Roi, qui fût successivement Trésorier de la Marine, Commissaire au Havre-de-Grâce, Intendant de Rochefort sur mer (1688) auparavant intendant des Isles d'Amérique (1682), ils se rencontrèrent sur île de Saint-Domingue - République d'Haïti), lors de sa troisième expédition (1695) aux Antilles, pour certains auteurs Plumier l'aurait plus plutôt dédié, à l'épouse de ce dernier, Jeanne-élisabeth de Beauharnois, dont il se serait épris. aconitifolia, à feuilles d'Aconit et son synonyme faureana est dédié à l'instituteur, botaniste français Alphonse Faure (1865–1958), les collections composants son herbier constitué en collaboration avec Marie Douillard, Dubois,Ernest Germain Le Grand a été récupéré suite à un appel téléphonique au Conservatoire botanique national de Brest : Lundi 5 février 2015, une habitante de PlougastelDaoulas (Finistère) appelle de toute urgence le Conservatoire botanique national de Brest (CBN de Brest) pour savoir si celui-ci serait intéressé par un herbier récupéré in extremis deux ans auparavant à la déchetterie communale, lire la suite de cet étonnant sauvetage, publié dans Penn ar Bed no 226, novembre 2016 par Claire Laroche & Vanessa Sellin, format pdf. Le premier bégonia Begonia gracilis H.B. & K., fut découvert au Mexique par Francisco Hernandez en 1651. Ce genre en 2019 comprend plus de 1528 espèces connues, originaires des régions tropicales et sub-tropicales, 150 espèces en Afrique, plus de 600 espèces en Amérique centrale et Amérique du Sud et plus de 600 espèces en Asie dont 173 espèces en Chine, 141 d'entre elles y sont endémiques et l'on continu à en découvrirà travers le monde. Max Garnier dans le 42 volume de l'Illustration botanique le décrit en 1895 sous le nom de Begonia faureana : Superbe espèce à feuillage très décoratif, ample, élégamment découpé et d'une richesse de coloris exceptionnelle; le fond vert est nuancé de brun bronzé le long des veines et orné de points et de dessins d'un blanc argenté. (Représenté par trois variétés plus ou moins foncées). Parmi les cultivars, citons : Vers 1926, de nombreux croisements ont été effectués entre lui et un fort célèbre hybride à fleurs rouges Begonia /i> 'Lucerna' (1892, obtention Wettstein - Suisse) donnant naissance à une lignée de Bégonias bambousiformes de type 'Superba'. Begonia 'Irène Nuss', environ 0.70 à 1.50m à feuillage vert foncé pourpré revers pourpre à gros bouquets de fleurs pendantes dégradé de rose. Begonia 'Sophie Cécile', environ 0.70 à 0.80m à feuillage vert foncé maculé de blanc argenté revers pourpre à fleurs rose. Il est aussi à l'origine de nombreux autres croisements. Nouvelle espèce découverte au Tibet en 2010 : - Begonia pseudoheydei YM Shui & WH Chen., Pseudo Bégonia de Heyde, Faux Bégonia de Heyde, consulter sa fiche. Autres espèces présentes dans l'Encyclopédie : - Begonia maculata Raddi, appelé Bégonia maculé, Bégonia des amoureux, un hybride bambusiforme, consulter sa fiche. - Begonia masoniana Irmscher ex Ziesenhenne, communément appelé Bégonia Croix de fer, consulter sa fiche. - Begonia x tuberhybrida , Begonia tubéreux hybride, consulter la fiche. Annotations : *A. De Candolle, botaniste et docteur en médecin suisse Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes. En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle) initié par ce dernier en 1824. Abréviation botanique officielle DC. *Garnier, Max Garnier (1895-1918). *Hort., abréviation de la nomenclature botanique qui vient du latin 'hortulanorum' qui signifie des jardiniers, qui désigne un horticulteur inconnu. *Linden il s'agit de l'explorateur, horticulteur luxembourgeois Jean Jules Linden (1817 -1898), à qui l'on doit, l'introduction des plantes exotiques et des orchidées en Europe, un site lui est consacré à découvrir en fr., angl. , esp. & nl. natacha mauric © 21/08/2005 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de LettresConformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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