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![]() Nom latin : Bignonia capreolata L.*, 8 synonymes retenus, Bignonia capreolata f. lutea Heineke (1982), Anisostichus capreolata (L.) Bureau* (1864), Anisostichus durior Hill (1770), Doxantha capreolata Miers.* (1863) famille : Bignoniaceae. catégorie : liane grimpante à souche ligneuse, à l'écorce d'un brun grisâtre, se fendillant avec les ans, aux tiges sarmenteuses. port : étalé, dense. croissance : rapide. feuillage : persistant, coriace, brillant, vert foncé, virant lorsqu'il fait froid au violet bronze, virant au jaune pâle, lors de son renouvellement. De grandes feuilles opposées de 7 à 12 cm, ovales à lancéolées, à nervures fortement marquées et rougeâtres, avec une vrille par paire de feuilles. floraison : du printemps à l'été, courant avril-juillet et plus, selon le climat. Parfumée, diffusant une odeur proche de celle du café, nectarifère, visitée entre autres par les abeilles*, les bourdons, les colibris et les papillons. Nombreuses fleurs axillaires à corolle tubulaire en forme de trompette à 5 lobes, avec attachées à la base, 4 étamines courbes, dont 2 plus courtes que les 2 autres, avec une cinquième stérile et sans anthère et un style filiforme aussi long que la partie tubulaire. couleur : rouge orangé et jaune cuivré avec la gorge jaune ou rouge-orangé. Selon le cultivar, les boutons floraux peuvent être d'un rouge orangé. fruits : à la fin de l'été, longues gousses aplaties de 10 à 20 cm, brunes à maturité, contenant de nombreuses graines ailées. hauteur : 10 à 20 m de long. plantation : au printemps ou à l'automne sous climat approprié. multiplication : par semis au printemps ou semis de graines fraîches à la fin de l'été ou au début de l'automne, et par bouturage de tiges aoûtées ou par prélèvement de portions de racine. sol : indifférent, surtout bien drainé. emplacement : soleil, adossé à un mur abrité des vents froids. Une exposition à l'ombre partielle est possible, mais la floraison sera moindre. zone : 7-10, U-K Hardiness H4, USDA zone 7b-9b. Tolère de courtes périodes de gel entre -10 et - 12°C, parfaitement adapté à la sécheresse, indice* : 5 - jusqu'à 5 mois sans eau. origine : sud-est des États-Unis (Arkansas, Caroline du Sud et du Nord, Floride, Géorgie, Illinois, Kentucky, Missouri, Tennessee et Virginie), consulter la carte. Signalée par Étienne Ventenat, cultivée en 1803 au Jardin de la Malmaison*. entretien : juste la guider au départ pour qu'elle s'accroche, les premières années et protéger le pied avant l'hiver. maladies et parasites : son nectar attire les pucerons (aphids) que viennent traire les fourmis pour récolter, le miellat visqueux et sucré qu'ils excrètent après avoir sucé la sève de la bignone. Il suffit de laisser-faire ou de prendre des photos. NB : son nom Bignonia lui a été donné par Tournefort*, en souvenir de Jean-Paul Bignon (1662-1743), abbé de Saint-Quentin, prédicateur et maître des cérémonies des ordres du roi Louis XIV. Un érudit qui exerçait la fonction de bibliothécaire du roi et l'ami de Tournefort*. De 1706 à 1714, il préside le journal des Savants, nommé membre honoraire de l'Académie des sciences. En 1693, il est élu membre de l'Académie française et son nom spécifique, capreolata vient du verbe latin, 'capreolare' se cabrer, et 'capreolus' désigne le chevreuil et 'capra' la chèvre, faisant référence à ses vrilles et ventouses qui lui permettent de s'agripper toute seule. Ce genre comprend 31 espèces grimpantes majoritairement originaires des Amériques. Cette bignone à vrilles, a sa place dans les jardins secs pour couvrir un mur ou recouvrir une pergola, une tonnelle, un treillage. Il est préférable d'éviter les grillages qui risquent de fléchir à la longue, sous son poids. Propriétés et utilisations : Dans la pharmacopée amérindienne, elle était réputée pour soigner les maux de tête, les oedèmes, les rhumatismes et prescrite lors des épidémies de diphtérie. Parmi les cultivars, citons : En résumé, les contributions apportées par Franchet à nos connaissances sur la flore asiatique sont importantes. On en jugera par ce seul fait. Le nombre des espèces chinoises actuellement connues se rapproche de 7 000, si elles ne dépassent pas ce chiffre ; or, plus de 1 200 espèces nouvelles de la Chine ont été décrites par Franchet. On lui doit, la connaissance de près du cinquième de la flore de Chine. Il a décrit neuf nouveaux genres : Souliea (Ranunculacées), Dipoma, (Crucifères), Delavaya (Sapindacées), Dactylea (Ombellifères), Nouelia (Composées), Omphalogramma (Primulacées), Schistocaryum (Boraginacées), Nomocharis (Liliacées) et Fargesia (Graminées). Abréviation botanique officielle Franch. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnaeus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine puis, la botanique, jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. *Malmaison, jardin de l'impératrice Joséphine, qui avait souhaité, y faire figurer toutes les nouveautés et plantes les plus rares, présentes sur le sol de France qui sont référencées dans l'ouvrage du botaniste français Étienne Pierre Ventenat (1757-1808), dédié au Jardin de Malmaison, en deux volumes illustrés par Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), qui sont consultables à la BHLibrary. *Miers, abréviation botanique officielle pour le botaniste britannique, ingénieur des mines John Miers (1780-1879), qui en 1819 part en Amérique du Sud pour exploiter une mine en Argentine vers Mendoza, capitale de la province de Mendoza. En 1825, il accepte, à Buenos Aires, de superviser l'intégralité de la fabrication des premiers pesos argentins en cuivre, mais en 1838, après la résiliation de son contrat, il décide de rejoindre l'Angleterre. Entre-temps, en 1826, il relate son séjour dans Travels in Chile and La Plata, including accounts respecting the geography, geology, statistics, government, finances, agriculture, manners, and customs, and the mining operations in Chile ; collected during a residence of several years in these countries, en 2 volumes toujours réédités, l'édition de 1826, est consultable en ligne sur archive.org. La même année, le botaniste John Lindley (1799-1865) lui dédie, dans la famille des Alliacées, le genre Miersia. Il devient un membre de la Royal Society en 1843. *Tournefort, médecin, botaniste aixois Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708), qui constitue un célèbre herbier comprenant les flores dauphinoise, savoyarde, parisienne et montpelliéraine. Il fixe, définitivement, le genre Aphyllanthes, et il est, l'initiateur du premier système de classification des fleurs, sur leurs caractères constants, qui a été repris par la suite par Carl Linné. Conseiller du Roy, en 1683, il est nommé professeur de botanique au Jardin du Roy, c'est aujourd'hui le Jardin des plantes. En 1691, il devient académicien, pensionnaire de l'Académie Royale des sciences, puis en 1696, docteur de la faculté de médecine de Paris. En 1700, à la demande de Louis XIV, il entreprend un voyage de deux ans, aux pays du Levant, qu'il relate en deux volumes publiés en 1717, sous le titre "Relation d'un Voyage du Levant fait par ordre du Roy" (contenant, l'histoire ancienne et moderne de plusieurs isles de l'archipel, de Constantinople, des côtes de la mer Noire, de l'Arménie, de la Géorgie, des frontières de Perse et de l'Asie Mineure), au cours de ce séjour, afin de ne plus dépendre de l'Orient, il s'intéresse aux drogues, aux préparations médicinales et aux plantes d'où, on les tire, que l'on retrouve dans l'Histoire abrégée des drogues simples. On lui doit l'acclimatation des Térébinthacées. natacha mauric © 24.03.2006 ® Jardin! L'Encyclopédie ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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