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Nom latin : Paeonia tenuifolia L.* (1759), 19 synonymes retenus, parmi lesquels Paeonia hybrida Pall*, Paeonia laciniata Pall. (1788), Paeonia carthalinica Ketsk. (1959), Paeonia lithophila Kotov (1956), dont 13 synonymes sous la forme : var (8), subsp (1) et f (4). famille : Paeoniaceae. catégorie : vivace herbacée d'une longue durée de vie, aux bourgeons rouges. port : buissonnant dense, arrondi, ramifié, étalé. croissance : moyenne à lente. feuillage : caduc, vert clair à vert jade. Feuilles alternes, composées à folioles linéaires et filiformes, très découpées. floraison : du début du printemps au milieu de l'automne (avril-mai à septembre), selon le climat, pour une durée au moins de 6 semaines et chaque fleur s'épanouit durant approximativement une dizaine de jours, c'est la première du genre à fleurir. En partie terminale, fleur solitaire de 3 à 8 cm (jusqu'à 10 pour les cv.) , en coupe à 5 ou 8 pétales convexes, imbriqués. couleur : rouge cramoisi, large pompon évasé d'étamines à filet jaune d'or. fruits : 2 à 3 follicules de de 2 cm, déhiscentes et poilues contenant quelques petites graines noires de plus ou moins 5 mm. hauteur : 0.30 à 0.70 m environ pour un étalement identique. plantation : au printemps ou à l'automne (de septembre à mars) en prenant soin de recouvrir à peine les bourgeons. multiplication : par semis peu évident, après stratification à froid, semis sous serre chaude entre 20 et 22°C, patienter au moins trois mois. La plupart du temps par par division à l'automne ou au printemps, en veillant à ce que chaque éclat comporte 3 à 4 yeux et des racines. sol : riche en humus, profond, humide et frais, mais bien drainé, acide, neutre ou alcalin, accepte le calcaire. emplacement : soleil ou mi-ombre. zone : 3-8 à l'abri des vents violents, U-K Hardiness H6, USDA zones 3b-9a. Tolère aisément -15°C. origine : sud-est de l'Europe centrale, dans les steppes du nord du Caucase, la péninsule balkanique (présente en Arménie, Crimée, Bulgarie, Hongrie et Roumanie), en Russie occidentale et méridionale jusqu'au sud-ouest de la Sibérie. Elle fait partie de la liste rouge des espèces en voie de disparition. entretien : supprimer au fure et à mesure les fleurs fanées. Il faut juste savoir qu'elle entre en dormance assez tôt, durant les grosses chaleurs de l'été, son feuillage peut dépérir, la rabattre à la fin de l'été. Puis, à l'automne, prendre le soin de lui apporter d'une bonne pelletée de fumier ou de compost. maladies et parasites : les boutons floraux peuvent être sujets à la rouille botrytis (rust), provoquant leur pourrissement. Par temps chaud et humide, le feuillage et les tiges peuvent être tachetées ou maculées de rouge avant de se dessécher, c'est la maladie des taches foliaires de la pivoine (Peony leaf blotch disease), les symptômes sont dus à un champignon, le Cladosporyum paeonia. Mais elle n'est pas convoitée par les limaces (slugs), les escargots (snails) et les cervidés l'ignorent. illustration : planche dans Choix des plus belles fleurs, prises dans différentes familles du règne végétal et de quelques branches des plus beaux fruits ... Dédié à LL. AA. RR. les princesses Louise et Marie d'Orléans, par P.J Redouté (1833). NB : son nom Paeonia en grec 'païonia' désigne une plante médicinale à racines tubéreuses, faisant référence aux propriétés médicinales de la pivoine officinale, mot venant de 'Paeôn' qui était le Dieu guérisseur de l'Olympe et 'païonios' désigne des chants solennels en l'honneur des Dieux (péans) ou du Dieu guérisseur qui à la demande de Leto, déesse de la fertilité avait trouvé sur le Mont Olympe, la plante aux racines efficaces contre les douleurs pendant le travail de l'accouchement. Son maître Asclépios (dieu de la médecine) apprenant la chose, devient fou de jalousie et veut le tuer. Zeus succombant à la requête de Leto, le transforme en pivoine, pour le sauver. Ce même nom Péon est aussi donné à Apollon. S Son nom spécifique tenuifolia vient de 'tenuis' qui signifie mince ou grêle et 'folia' qui désigne la feuille.
Dans le bouddhisme, on la rencontre dans les temples, aux côtés des fleurs de lotus, car selon une légende, ses pousses fleuries auraient poussé dans les empreintes des pas du jeune Bouddha et elles sont considérées comme étant sacrées. Ce genre comprend d'innombrables cultivars et seulement 33 espèces botaniques d'arbustes (espèces chinoises), de vivaces herbacées et de vivaces arbustives originaires majoritairement de l'Eurasie en zone tempérée (18 de l'Asie, dont 10 endémiques à la Chine et 21 présentent dans l'ex union soviétique (Caucase, Asie centrale et Sibérie) et que deux espèces du nord-ouest des États-Unis (Paeonia brownii Douglas ex Hooker et Paeonia californica Torrey & A. Gray), certaines d'entre elles sont carrément menacées et en voie de disparition. Cette Pivoine à feuilles de fougère s' utilise dans les massifs, mixed borders, comme dans l'est de l'Europe, en d'éphémères bordures ou haies basses, rappelant un peu celles qu'ils confectionnent avec Kochia scoparia ou simplement dans des potées. Il existe d'autres pivoines chinoises aux feuillages finement découpés comme Paeonia emodi Wallich ex Royle. et Paeonia veitchii Lynch. Parmi les cultivars citons : Comme toutes les autres espèces du genre Paeonia, c'est une plante toxique, mais traditionnellement, dans la pharmacopée chinoise, les racines de Paeonia lactiflora (Bai shao yao) sont utilisées pour leurs propriétés hémostatiques, calmantes et diurétiques et celles de la Paeonia suffruticosa, connu sous le nom de 'Mu Dan Pi', pour leurs propriétés anti-inflammatoires et dépuratives. Toutes les deux y sont réputées depuis des siècles pour traiter l'hypertension, l'aménorrhée et les métrorragies, les crises d'asthme, les éruptions et les ulcérations cutanées comme l'eczéma. Dans l'abécédaire, consulter les cinq autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations :
Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Ill enseigne à l'université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et de 'Species plantarum'. *Pall., abréviation botanique pour le naturaliste, botaniste allemand, Peter Simon Pallas (1741-1811) qui se rend à Saint-Pétersbourg en 1767 où il est nommé professeur à l'Académie royale des sciences de Saint-Pétersbourg, par Catherine II de Russie. Lire Pallas, voyageur et naturaliste chez Persée. *P.J.Redouté, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), illustrateur botanique ardennais qui s'installe à Paris comme peintre-décorateur chez son frère ainé, il se rend régulièrement au Jardin du Roi pour y travailler la peinture florale c'est là qu'il rencontre, un magistrat du roi passionné de botanique L'Héritier de Broutelle, qui en fait son assistant, illustrant des ouvrages de botanique, comme l'encyclopédie botanique de Lamarck, nommé en 1788 dessinateur de la Reine Marie-Antoinette, puis celui de l'Académie des Sciences et pour finir en 1804 peintre officiel de l'Impératrice Joséphine. Le plus connu d'entre eux est son ouvrage sur les Roses en 3 volumes, Paris, Didot, 1817-1824, toujours réédité, des gravures et des lithographies sont à découvrir au Musée communal Pierre Joseph Redouté - 6870 Saint-Hubert. *Salisb., abréviation botanique pour le botaniste britannique Richard Anthony Salisbury (né; Markham) (1761-1829), un homme ayant eu un passé financier peu scrupuleux, qui fut un farouche opposant à la nomenclature de Linné, et fut boudé par un bon nombre de ses contemporains, rejeté; par ses confrères botanistes lorsqu'ils découvrirent qu'il s'était approprié l'oeuvre d'un autre botaniste. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide, chaque année, les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin. La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de l'horticulteur-explorateur, écossais, James Veitch, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. natacha mauric © 22/03/2006 ® Jardin ! L'Encyclopédie -- natacha mauric©22/03/2006- ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin ! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou lexploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin ! L'Encyclopédie ![]() |
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