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Nom latin : Ambrosia artemisiifolia L.*, peut se rencontrer sous Ambrosia artemisiaefolia L., synonymes Ambrosia artemisiifolia L. var. diversifolia Piper, Ambrosia absynthifolia Michx., Ambrosia elatior L., Ambrosia elatior L. var. artemisiifolia (L.) Farw., Ambrosia glandulosa Scheele, Ambrosia heterophylla Muhl. ex Willd., Ambrosia longistylus Nutt, Ambrosia media Rydb., Ambrosia paniculata Michx., Iva monophylla Walter, Ambrosia elata Salisb est un nom illégal. famille : Asteraceae (Compositae). catégorie : annuelle, herbacée, monoïque, très envahissante, au pollen allergène, aux racines pivotantes et chevelues. port : touffe buissonnante, ramifiée à tiges cannelées duveteuses, contenant un suc amer toxique, d'un vert franc teinté de magenta ou rouge pourpre. feuillage : caduc, aromatique lorsqu'on le froisse, oscillant entre le parfum du géranium et ceux qui connaissent celui de l'armoise, vert clair et poilu sur les deux faces, parfois confondue avec celui de l'Artemisia vulgaris. Des feuilles de 4 à 10 cm, opposées puis alternes, de forme triangulaire-ovale, composées de segments largement découpés et dentés. floraison : du milieu de l'été, courant juillet à septembre. Les fleurs mâles, en étroits épis composés de petits capitules de 3 à 5 mm, de 10 à 15 fleurs, inclinées vers le bas qui font penser à de mini choux-fleurs, ce sont elles, qui à maturité, libèrent massivement du pollen. Les femelles solitaire ou par deux sont axillaires à la base des épis, elles se caractérisent par 2 fins stigmates filamenteux, voire photo ci-contre inflorescence jaunie car sujette à une invasion d'acariens, fleurs femelles en haut à gauche, capitule mâle en bas à droite. couleur : jaune verdâtre à jaune pâle lorsqu'elle est en pleine floraison. fruits : septembre à novembre, akènes épineux, à 5 ou 6 épines crochues, contenant une seule graine de 4 à 5 mm, des graines qui ont la capacité, de conserver leur propriété germinative durant une bonne quarantaine d'années. pollen : grain de pollen sphérique 20 µm à trois sillons (type pollinique : tricolporé) et pores, grain épineux sur l'ensemble de la surface, épines triangulaires. Un pied d'ambroisie peut disséminer entre 3 000 graines et 2,5 milliards de grains de pollens en une seule journée, qui peuvent être transportés sur plusieurs centaines de kilomètres. croissance : trop rapide. hauteur : 0.30 à 1,50 m pour un étalement de 0.80 à 1 m. sol : hélas indifférent. En terrain riche, elle va buissonner, en terrain sec, elle a un port plus dressé, étroit, chétif mais bien présent. emplacement : soleil, mi-ombre, ombre. multiplication : en semis spontanés jusqu'à 2 m de distance, levée courant mai. Les semences peuvent demeurer dans le sol en dormance dans le sol entre 7 et 10 ans et se réveiller lorsque l'on chamboule le sol. zone : 4-10, U-K Hardiness H4, USDA zones origine : Amérique du Nord, quasiment présente dans tous les États, surtout dans les zones rurales des États de l'Est et dans le Midwest ainsi qu'au au Canada jusqu'à 1 000 m d'altitude. Introduite en Europe, pour la première fois, dans le courant du XVIIIe siècle pour être cultivée à titre expérimentale dans quelques jardins botaniques dont elle aurait pu s'en échapper en catimini ...; mais, la petite histoire, raconte qu'elle aurait été introduite par mégarde en 1863, mélangée à des semences de trèfle rouge Trifolium rubens. En France, sa naturalisation a été constaté en 1930 et ce n'est qu'en 1960, que l'on a commencé à la considérée comme une peste, un fléau, elle c'est largement disséminée en Europe présente en Angleterre, Allemagne, Autriche orientale, Hongrie, Yougoslavie, Italie, Belgique, Hollande et au Danemark, en plaine et basse altitude jusqu'à 8 00 m , sur les talus le long des chemins et des routes, dans les friches et les jachères, dans les grands chantiers routiers et ferrées, les cultures (céréales, colzas, maïs, sorgho et tournesol) et le long des berges des cours d'eau, et de là s'introduit sournoisement dans les jardins où il est fréquent qu'ignorant ses dangereuses propriétés, on la laisse vivre en paix. En France, présence massive dans la région Rhône-Alpes, dans la vallée du Rhône le vent se charge de les véhiculer dans tous les départements de la région, jusqu'en Savoie remontant jusqu'en Suisse où elle commence à s'implanter. En 2004, l'INRA à mené une enquête auprès des agriculteurs et des organismes agricoles qui a permis d'établir une carte de répartition, attestant sa présence en Rhône-Alpes (repérée dans les Hautes-Alpes aussi), Puy de Dôme, Allier, Saône-et-Loire, dans la vallées de la Loire, en Bourgogne, Nièvre quelques stations signalées en Bretagne, Vosges, Alsace et dans la Manche. L'ambroisie à feuilles d'armoise est une espèce envahissante préjudiciable à l'homme, responsable de la diminution de la biodiversité avec immanquablement la disparition d'espèces autochtones, elle fait l'objet d'arrêtés de destruction. En novembre 2008, l'INRA a organisé « un colloque destiné aux différents acteurs de la lutte contre l'ambroisie, pour initier la coordination des services impliqués, aux niveaux régional, national et européen, afin d'améliorer l'efficacité des méthodes de lutte mises en oeuvre, en s'appuyant sur les connaissances scientifiques les plus récentes et les expériences dans le domaine de la lutte contre cette plante" ( source : INRA). éradication de l'ambroisie : La meilleure méthode préconisée est l'arrachage du plant, dès son apparition ou si possible, avant la floraison. Puis pour la supplanter, au printemps suivant, faire un semis d'un couvre-sol, de type ray-grass ou trèfle. Durant la floraison, il faut impérativement porter un masque, de type masque à poussières pour se protéger du pollen et impérativement porter gants et manches longues, car le contact répété avec l'ambroisie peu provoquer des irritations dermiques; lorsqu'elle est en fleurs, la forte concentration pollinique peut favoriser et déclencher une allergie à l'ambroisie. La tonte ! pas vraiment géniale, car il faut y revenir plusieurs fois pour être sâre d'éradiquer les nouvelles pousses et les tiges coupées peuvent alors ramifier en toute tranquillité, le fauchage semble être plus efficace et ce avant la floraison; l'usage d'herbicide est déconseillé, car les résultat,s sont assez aléatoires et peuvent à la longue développer une résistance. En mai 2014, lors d'un colloque, consacré aux espèces exotiques envahissantes à Montpellier, il a été signalé, qu'un insecte Ophraella communa était à présent utilisé en Chine pour lutter contre ce fléau. Accidentellement introduit en Europe, il pourrait réduire les populations d’Ambroisie', à suivre. NB : son nom Ambrosia signifie en grec 'exhaler une odeur ' et son nom spécifique artemisiifolia signifie à feuilles d'armoise. Elle est particulièrement problématique pour certaines cultures agricoles comme celles du maïs, du soja et celle du tournesol, génèrant des pertes significatives pour la biodiversité. Ce genre comprend 62 espèces de vivaces, annuelles ou sous-arbrisseaux et presque autant de sous-espèces, originaires des zones tempérées et subtropicales des Amériques dont 22 de l'Amérique du Nord, certaines d'entyre elles,ont été introduites en Europe. Propriétés et utilisations : Le pollen dispersé et véhiculé par le vent, génère chaque année chez les personnes allergiques, des réactions allergiques au niveau des yeux et des voies respiratoires, pouvant déclencher larmoiement, conjonctivite, rhinite, rhino conjonctivite, asthme, sinusite, laryngite et trachéite, démangeaisons, eczéma ou urticaire et ce à tout moment et à tout âge. A savoir, l'immunothérapie linguale semble être sans danger et efficace sur la rhino-conjonctivite et sans effets secondaires sévères. Consulter notre dossier : Nos arbres, leur pollen et les allergies, les réseau d'alerte français, européens et ceux de l'Amérique du Nord et vous pouvez y configurer, vos alertes polliniques. Pour plus d'information, consulter le site www.ambroisie.info et vidéo comment reconnaître l'Ambroisie à feuilles d'armoise YouTube. Dans la pharmacopée amérindienne, l'ambroisie est réputée pour ses propriétés émollientes et antiparasitaires, utilisée en usage externes, pour traiter certaines piqûres d'insectes et maladies de peau et pour soigner les saignements de nez. Une décoction était faite avec les racines, pour être prescrite, pour traiter les troubles menstruels et comme puissant vermifuge. Quelques autres espèces du genre : Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, la médecine, durant une année, à partir de 1741, puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. natacha mauric © 10/10/2009 ® Jardin ! L'Encyclopédie -natacha mauric©10/10/2009- ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin ! 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