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Nom latin : Alchornea davidii Franch*, un seul synonyme retenu Acalypha silvestrii Pamp.* (1910), est illégitime Acalypha giraldii Pax ex Diels. et son homonyme est illégal Acalypha giraldii Pamp. famille : Euphorbiaceae. catégorie : arbuste ou petit arbre dioïque drageonnant à l'écorce irrégulièrement boursouflée de fines stries longitudinales d'un brun rougeâtre, ponctué de lenticelles, plus claires. port : dressé, rectiligne peu ramifié. feuilles : caduc, très coloré à l'automne, virant au jaune et rouge, fortement nervurées, leur donnant un aspect gaufré, marge en dents de scie. Courant mars-avril, les jeunes feuilles poilues au débourrage sont d'un rose vif, passant progressivement, vers le mois de mai, au rose crème saumoné, vert pâle puis vert, aux nervures framboisées, pétiole de la même couleur légèrement tomenteux, comme les nouvelles pousses des tiges. De grandes feuilles acuminées sont larges-ovales, en forme de coeur, de 15 à 20 cm. floraison : avant et pendant la feuillaison assez insignifiante. Pour les mâles, alternes sur le tronc, grappes bombées comme une pomme de pin, de nombreuses petites fleurs apétales, étoilées de 3-4 mm. couleur : pour les fleurs mâles, 8 étamines disposées en forme d'étoile récurvé, d'un blanc crémeux à blanc jaunâtre, aux anthères bifides, un peu plus jaune, les boutons floraux sont globuleux d'un rouge brillant, les pédoncules, d'un vert rougeâtre. Les fleurs femelles de 5-6 mm sont composées de 5 courts sépales triangulaires et juste 3 longs styles filiformes frisés, d'un rouge cramoisi photos © Maru-chan. fruits : des capsules pubescentes ovoïdes trilobées de 10 à 12 mm, contenant de petites graines brunâtres. croissance : moyenne. hauteur : 2,5 à 4 m, pour un étalement similaire vers l'âge de 5-6 ans. plantation : selon climat, au printemps ou à l'automne, les horticulteurs hollandais recommandent, pour les petits jardins et les haies, d'utiliser des barrières anti-rhizomes. multiplication : par semis ou par prélèvement de drageons à l'automne. sol :indifférent alcalin, acide ou neutre, riche en humus, humide et frais, mais bien drainé. emplacement : soleil léger, mi- ombre à l'abri des vents froids et des gelées printanières. zone de rusticité : 7 - 9, U-K hardiness H=5, USDA zone 6b-9a, tolère sur de courtes périodes jusqu'à -25 °C, une fois installée, supporte des périodes de sécheresse. origine : du sud-est et sud-ouest de la Chine, jusqu'à 2000 m, dans les provinces au nord-est du Yunnan, Séchouan, Guizhou, nord du Guangxi, nord-est du Guangdong, Hunan, Fujian, Jiangxi, Hubei, Henan, Zhejiang, Jiangsu et Shanxi, consulter la carte. entretien : ne pas oublier de l'arroser, les deux premières années après la plantation, prévoir un bon paillage, pour conserver le sol humide et frais. Son port rectiligne, ne nécessite pas vraiment d'élagage, juste à la fin de l'hiver ou au début du printemps, retirer les rameaux endommagés et ceux qui se croisent. maladies et ravageurs : exempt de maladies et parasites pour l'instant. NB : son nom Alchornea Alchorne est dédié en 1788, à l'antiquaire, naturaliste et collecteur londonien Stanesby Alchorne (1721- 1800), en charge du Jardin du gouverneur (Praefectus Horti) au Jardin botanique de Chelsea jusqu'en 1772, par la suite, il est devenu maître de la monnaie (Assay Master) à la Monnaie royale (Royal Mint of London), il a entrepris de rassembler, une importante bibliothèque ,initiée avec les premiers livres imprimés, vendue à plusieurs reprises, aujourd'hui elle est conservée à la John Rylands University Library de Manchester et son nom spécifique davidii de David, dédié au Père Armand David*. Cet Alchorne de David, a sa place dans les parcs et les jardins, en sujet isolé ou groupés, dans les pelouses, sur des talus et le long des allées, pour confectionner des haies. Il entre aussi dans la composition de massifs et de mixed-borders, ou tout simplement dans des potées, pour illuminer au printemps, balcons, patios et terrasses. Aux Pays-Bas, il est utilisé pour végétaliser les talus le long des routes et des autoroutes. Ce genre comprenait 167 noms d'espèces connues, après révision, seulement 52 noms ont été acceptés et 113 espèces ont été retenues, comme étant juste des synonymes, 11 autres sont invalides et 2 autres demeurent en 2020 non résolus. Des espèces d'arbustes de sous-étages ou petits arbres persistants ou caducs, originaires des marécages et des forêts des zones tropicales et subtropicales de l'Afrique, de l'Australie et des îles du Pacifique, de l'Asie du Sud et de l'Amérique latine. Propriétés et utilisations : Plusieurs espèces asiatiques, sont utilisées dans la médecine chinoise, pour leurs propriétés anticancéreuses, antifongiques et antimicrobiennes.
- Alchornea cordifolia (Schumach. &Thonn.) Müller.Arg., synonymes retenus, Alchornea cordata Benth., Cacoucia cordifolia (Schumach. & Thonn.) Walp., Schousboea cordifolia Schumach. & Thonn., nommé par les anglophones 'Christmas bush', originaire de l'Afrique, réputé pour ses propriétés médicinales, dans les pharmacopées traditionnelles, feuilles, fruits, écorce et racines, sont prescrites pour traiter de nombreux symptômes et maladies. - Alchornea floribunda Müller Arg., n'a pas de synonyme retenu, est connu sous le nom de Niando ou Ilandu, pour son écorce, aux propriétés médicinales, originaire de l'Afrique, un article du Docteur Raymond-Hamet lui est dédié, consultable en ligne chez Persée, publié dans le Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée de 1952, pages 427 à 442. Annotations : *David, missionnaire lazariste, naturaliste français Jean-Pierre Armand David (1826-1900), qui fut l'un 4 missionnaires collecteurs, avec l'Abbé Delavay, G.Farges et J.A. Soulié, qui firent parvenir tout au long de leur mission à Adrien Franchet*, de nouvelles espèces et lui a été dédié, un genre Davidia, qu'il a découvert à l'ouest du Séchouan, et bien d'autres espèces sous la forme armandii, armandiana, armandianus, davidii, davidiana, davidianus. En 2018, dans le 6e arrondissement de Paris, a été réaménagé par la ville, un fort calme et caché, jardin de 500 m² : le Jardin du Père-Armand-David, situé au : 90 Rue du Cherche-Midi, qui appartient depuis 1817 à la Congrégation de la Mission des Lazaristes. *Franch., abréviation botanique pour le botaniste et taxonomiste français Adrien René Franchet (1834-1900), nommé en 1881, Directeur du laboratoire de phanérogamie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, qui rassemble plus de 3797 nouvelles espèces en provenance de la Chine et du Japon, adressées par les 4 missionnaires collecteurs, le Père Armand David, par le missionnaire jésuite Jean-Marie Delavay dans la province du Yunnan, par Guillaume Farges et J.A. Soulié, qui donnèrent ces publications 'Plantae Davidianae ex Sinarum imperio', G. Masson, Paris, (1884-1888), Plantae delavayanae (1890) et 'Plantas Yunnanenses' (Bourloton - 1886). En résumé, les contributions apportées par Franchet à nos connaissances, sur la flore asiatique, sont très grandes. On en jugera par ce seul fait. Le nombre des espèces chinoises actuellement connues, se rapproche de 7000, si elles ne dépassent pas ce chiffre; or plus de 1200 espèces nouvelles de la Chine ont été décrites par Franchet : on lui doit la connaissance de près du cinquième de la flore de Chine. Il a décrit neuf nouveaux genres : Souliea (Ranunculacées), Dipoma, (Crucifères), Delavaya (Sapindacées), Dactylea (Ombellifères), Nouelia (Composées), Omphalogramma (Primulacées), Schistocaryum (Boraginacées), Nomocharis (Liliacées) et Fargesia (Graminées). *1884, publié par Franchet, Adrien René dans Plantae Davidianae ex Sinarum Imperio, conservé aux archives du Museum d'Histoire Naturelle de Paris *Pamp., abréviation botanique pour le botaniste, ptéridologue et mycologue italien Renato Pampanini (1875-1949), il fait ses études en Suisse, à son retour, il est nommé conservateur de l'herbier de l'Italie centrale au musée botanique de Florence, jusqu'en 1933. Par la suite, il est nommé professeur de botanique à Cagliari, en Sardaigne, membre de la Société botanique italienne. Il a publié 'Nuovo Giornale Botanico Italiano' et ses travaux seront publiés, ultérieurement, dans la Flora del Cadore de 1958; son herbier riche de 5 566 spécimens a été intégré à celui conservé à Florence. natacha mauric © 20/11/2020 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.//-->  |
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