Commelina tuberosa - Comméline tubéreuse
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    Nom commun : Comméline tubéreuse localement nommée Rosilla de México, selon la localités " Cañita, Cielo azul, Clavelillo, Gallito, Hierba del pollo, Jicamilla, Pico de pollo, Platanillo, Quesadillas, Texcocana, Zaca-matlalín, Zoyalxíchitl, Coapatli, Matlalitzic et Matlalxíchitl" dans la langue náhuatl 'Yoyolxíchitl', par les anglophones 'Dayflower, Birdbille Dayflower, Blue spiderwort, Tuberous rooted Commelina', en allemand 'Knollige Commeline, Tagblumen', cliquer sur la photo pour en voir 4 autres prises, début septembre.
    Nom latin : Commelina tuberosa L.*, synonymes retenus après révision Commelina loddigesii Steud.*, Commelina parviflora Rchb.*, Commelina tuberosa var. inflata M.Martens 1 Galeotti, Commelina tuberosa var. nana M.Martens 1 Galeotti, Allosperma tuberosa (L.) Raf., Erxlebia fusiformis Medik., sont illégitimes Commelina tuberosa Lour. et Commelina undulata Lodd.
    N'est plus considéré comme un de ses synonymes Commelina coelestis Willd.
    famille : Commelinaceae, sous-famille Commelinoideae.
    catégorie : vivace herbacée, aux épaisses racines tubéreuses, fusiformes, marron clair, à tiges cylindriques, cassantes, pourvues vers la base de quelques rameaux axillaires poilus.
    port : touffe semi-érigée, étalée, rampante et tapissante.
    feuillage : persistant ou caduc, suivant climat, vert clair, brillant, gaines membraneuses, veinées à reflets violets. Au niveau des noeuds saillants, feuilles alternes de 10 à 15 cm x 2.5 à 4 cm, engainant la tige, lancéolées à oblongues-lancéolées, pubescentes à la base des gaines.
    floraison : éphémère de la fin du printemps à l'automne, courant juin à octobre selon climat, et plus. Dans son milieu d'origine, de juillet jusqu'en octobre.
    Fleur hermaphrodite de 2,5 cm, qui ne dure que quelques heures, nectarifère et pollinifère, visitée, entre autres, par les abeilles, les colibris et par les papillons et bien d'autres insectes.
    A l'aisselle des feuilles, sur de fines et courtes tiges bractées naviculaires en forme de spathe, ombelle de 4 à 6 fleurs à corolle de 3 pétales semi-circulaires, à marge ondulée, 3 sépales de forme différente, oblongs ou elliptiques, 6 étamines dont 3 plus longues, 3 plus courtes et fertiles et 1 plus long style filiforme.
    couleur : bleu gentiane plus ou moins soutenu à bleu profond irisé, rarement blanc, étamines, 3 courtes anthères oblongues d'un beau jaune citron, 3 longs filaments bleus.
    croissance : rapide.
    fruits : capsules triloculaires à 2 valves déhiscentes, qui éclatent, lorsqu'elles sont sèches, contenant chacune 4 graines elliptiques, rugueuses, d'un noir grisâtre, pourvues d'un hile.
    hauteur : 0,20 - 0,80 m à 0, 60 m et plus pour son étalement.
    plantation : selon climat, au printemps, à l'automne ou toute l'année, dans les régions, aux hivers plus froids, enterrer plus profondément les tubercules, entre 10 et 12 cm, au lieu de 5 à 6 cm, compter 8 à 9 plants au m².
    multiplication : par prélèvement de tubercules, par semis à chaud entre 13 et 18 °C. Compter entre 4 et 5 semaines pour la levée, par division au début du printemps, et courant mars, par boutures de tiges pourvues au moins d'un bourgeon, par marcottage de tiges, dans un substrat sablonneux ou dans de l'eau.
    sol : acide, neutre, alcalin, sablonneux ou limoneux, frais à humide, riche en matières organiques.
    emplacement : mi-ombre ou soleil.
    zone : 8-11, U-K hardiness H3, USDA zones 7a - 10b,tolère jusqu'à environ -10 °C, si les racines sont protégées du gel, par un épais paillis.
    origine : au Mexique entre 1 900 et 3 200 m, dans les plaines et prairies mésophiles, inondables, dans les broussailles et fourrés xérophytes, dans les forêts de chênes, de pins ou dans les forêts mixtes, présente également au sud de la Basse-Californie et au Salvador, introduite et naturalisée aux États-Unis, où elle a tendance à coloniser et à affecter les cultures de céréales, de haricots, de luzerne, maïs, et de pommes de terre.
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    En Europe, introduite dans un jardin botanique du nord de l'Allemagne, puis cultivée à Londres, en 1732, par le Dr.Sherrard à Eltham.
    entretien : pincer régulièrement pour étoffer. Pour les tiges trop dégarnies, les recourbées doucement, car les tiges sont cassantes, pour qu'elles se marcottent ou carrément les rabattre.
    Profiter en, pour effectuer des boutures, le développement des racines a lieu au niveau des noeuds.
    Dans les régions aux hivers rigoureux, prévoir un arrachage des racines tubéreuses, les conserver au sec et au frais, comme les bulbeuses, sous climat doux, à l'approche de l'hiver, juste recouvrir avec un épais tas de feuilles.
    maladies et ravageurs : exempt de maladies et de ravageurs pour l'instant.
    culture en pot : choisir un substrat composé à parts égal de terres, de terreau de feuilles et de sable. Durant la période de croissance, effectuer une ou deux fois par mois, un apport d'engrais pour plantes à fleurs.
    NB : son nom Commelina lui a été donné par Charles Plumier*, qui dédie le genre à deux botanistes suédois, Caspar Commelin (1667-1731) et Johann Commelin (1629-1692).
    Ce genre comprenait 509 noms d'espèces référencés, après révision, seulement 215 d'entre eux ont été retenus et 261 autres, sont considérés comme étant juste des synonymes.
    Toutes des espèces d'annuelles ou de vivaces, originaires des régions tropicales et subtropicales du globe, dont huit présentes en Chine, 9 espèces et 19 taxons au Mexique, dont 3 nouvelles espèces, qui ont été découvertes, dans le centre du Mexique, dans la région de Bajio en 2009, qui sont sans intérêt ornemental Dans bien des cas, elles sont majoritairement, considérées comme étant des adventices.
    Cette Comméline tubéreuse a sa place au jardin dans les bordures, à l'avant des massifs et des mixed borders, en couvre-sol sur les talus ou tout simplement dans des vasques ou des potées pour fleurir longuement balcons, patios et terrasses.
    Propriétés et utilisations :
    Certaines espèces sont fréquemment utilisées dans les pharmacopées traditionnelles asiatiques et sud-américaines.
    Cette Comméline tubéreuse contient des pigments, de la commélinine et de la flavocomméline, qui lui donnent cette couleur bleue. Ses racines tubéreuses sont riches en amidon, elles sont comestibles, cuites et dans la médecine traditionnelle, la Comméline est réputée pour sa propriété hémostatique.
    Quelques autres espèces :
    - Commelina africana L., originaire d'Afrique du Sud, se rencontre en zone tropicale en Côte d'Ivoire, au Rwanda, Swaziland et Zimbabwe, peut atteindre 1 m de haut, floraison à 2 larges pétales jaunes.
    - Commelina albescens Hassk., synonymes Commelina multicaulis Hochst. ex CBClarke, Commelina schimperiana Hochst. ex CBClarke, originaire d'Afrique du Sud, se rencontre au Transvaal à fleur blanche à 2 pétales, voir planche dans 'Les plantes à fleurs d'Afrique du Sud' volume 9, par IB Pole Evans publié en 1929, consultable en ligne chez archive.org contributed by Bibliothèques de l'Institut national sud-africain de la biodiversité.
    - Commelina benghalensis L, synonyme Commelina cavaleriei H. Léveillé., à floraison d'un mauve lilas, présente en Afrique et en Asie, largement distribuée dans 19 provinces chinoises et Taïwan où elle est nommée 'Fan bao cao', utilisée comme plante fourragère, mais dans les zones de cultures vivrières (manioc et riz), elle est considérée comme une adventice trop envahissante. Dans certaines pharmacopées traditionnelles, le jus des tiges est employé comme antiseptique pour traiter les plaies.
    - Commelina coelestris Willd., synonyme Commelina tuberosa L., se rencontre en Amérique Centrale, utilisée dans les pharmacopées traditionnelles sud-américaines, chez les Indiens Nahuatl son nom est 'mâtlâlitztic' mot qui fait référence à la couleur bleue, elle est prescrite pour soigner les hématomes et stopper les hémorragies. La fleur est d'un bleu violet, voir photo 3.
    - Commelina condensata C.B.Clarke, se rencontre en Afrique en zone tropicale, considérée comme une adventice trop envahissante dans les cultures.
    - Commelina cyanea R.Br., présente en Nouvelle-Calédonie et en Australie, dans l'île de Norfolk, aux feuilles lancéolées et des fleurs d'un bleu pâle.
    - Commelina dianthifolia Delile., origine Amérique centrale (Mexique), se rencontre aussi au sud-ouest des États-Unis (Arizona, Colorado, Nouveau-Mexique, Texas), appelée 'Dayflower'. De longues et étroites feuilles de 15 à 30 cm Ø 60 cm, des fleurs d'un bleu gentiane, zones de rusticité 7-10.
    FarOutFlora © Flickr Pro
    - Commelina diffusa Burm.f., originaire de l'Asie, présente dans les provinces du sud-est de la Chine, où elle est nommée 'Jie jie cao', utilisée dans certaines pharmacopées traditionnelles pour traiter les plaies et les problèmes de peau comme l'eczéma, se distingue, par une floraison bleu tirant sur le turquoise.
    - Commelina erecta L., synonyme Commelina elegans Kunth., originaire d'Amérique du Sud, 40 à 60 cm, elle est utilisée dans les pharmacopées traditionnelles en Amérique du Sud (Nahuatl), pour soigner, les problèmes de conjonctivites (fleurs) et la plante entière pour traiter le rachitisme.
    - Commelina forskalaei Vahl, se rencontre en Afrique Sahélienne, au Tchad et au Niger, fleur d'un bleu clair à 2 pétales bien visibles, utilisée localement comme plante fourragère.
    - Commelina leiocarpa Benth, se rencontre en Amérique du Sud, fleur à 2 pétales bleu pâle sur des tiges pourprées.
    - Commelina nudiflora L., présente en Afrique, fleur à 2 pétales d'un bleu pâle.
    - Commelina obliqua Vahl, originaire du Bhoutan, Cambodge, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Népal, Sikkim, Thaïlande et Vietnam, présente en Chine, dans les provinces du Fujian, Guangdong, Guangxi, sud-ouest du Guizhou, sud de l'Hunan, sud-ouest de Jiangxi, sud-ouest du Séchouan, sud-est du Xizang, Yunnan et Taïwan, où elle est nommée 'Da bao ya zhi cao', floraison blanche.
    - Commelina pallida Willd., utilisée dans les pharmacopées traditionnelles en Amérique du Sud.
    - Commelina suffruticosa Blume, originaire du Bangladesh, Inde, Indonésie, Thaïlande et en Chine, dans la province de l'Hunan, où elle est nommée 'Dà yè yä zhi cäo', offre une floraison blanche.
    - Commelina sylvatica De Wild., se rencontre en Amérique du Sud.
    - Commelina texcocana Matudo, se rencontre en Amérique du Sud.
    - Commelina vulgaris DC., 16 synonymes retenus dont, Commelina communis L., Commelina coreana H.Lév., Commelina willdenowii Kunth, originaire d'Asie, Chine où elle est nommée 'Yà zhi cäo', présente au Japon et en Corée, vivace de 0,40 à 0,60 m, aux fleurs d'un bleu gentiane s'ouvrant entre 5 et 6 h du matin et se fanant vers midi.
    Une plante rare au Japon, cultivée comme plante tinctoriale depuis plus de 300 ans, aux alentours de Kusatsu, dans la préfecture de Shiga. C'est d'ailleurs, depuis 1981, la fleur emblématique de cette station thermale de Kusatsu, située dans la région de Gunma au nord-ouest de Tokyo.
    Les fleurs nommées 'Oboushibana, Aohana' contiennent un pigment la delphinidine monoglucoside qui sert de base pour la confection d'un papier traditionnel bleu connu sous le nom de Aobagami (papier fleur bleue, papier Aohana), datant de l'ère Edo (1765), il est fabriqué en pressant juste les pétales des fleurs appelés Sagi (hérons) qui sont cueillies tous les matins et sans pollen, elles sont passées dans un tamis, appelé toshi, pour supprimer toutes les impuretés qui peuvent introduire des tons jaunes dans le liquide pigmentaire, qui est ensuite appliqué en plusieurs couches au pinceau sur le recto et verso de feuilles 34 x 25 cm de papier Mino à base de soja. Ces feuilles de pigment d'environ 300 gr sont ainsi vendues à un prix élevé et livrées à des détaillants de teinture, des tisserands et des maîtres artisans de la teinture et de l'écriture manuscrite Yuzen et des impressions d'estampes Ukiyo-e, initiées à l'ère Edo*.
    Pour l'employer, en coupe quelques centimètres de ce papier, dans une coupelle, sur lesquelles on verse quelques gouttes d'eau avant d'utiliser la teinture. Le premier document écrit avec cette encre, se nomme Kagefusa, il a été réalisé en 1638.
    Depuis l'avènement des colorants chimiques et la diminution du nombre de personnes portant le traditionnel kimono, sa culture a fortement diminué et des 500 cultivateurs référencés au 19 e siècle. Il n'en existait plus qu'une dizaine dans les années 1990-93 et aujourd'hui, sa culture et sa technique ancestrale de production est en voie de disparition.
    Le groupe de recherche du professeur Isao Fujimori de la Faculté des sciences pharmaceutiques de l'Université pharmaceutique d'Osaka a découvert divers composants nutritionnels qui sont utilisés dans la confection de produits. Les feuilles et les tiges contiennent des substances qui inhibent la dégradation du sucre dans l'intestin, réduisant l'absorption du sucre et supprime l'augmentation de la glycémie, d'ailleurs ces feuilles sont consommées en salade en début de repas. Il a également constaté que ses composants avaient des incidences sur l'obésité testée sur des souris, lire l'article sur Elsevier "Anti-obesity effects of Asian dayflower, Commelina communis, in mice with high-fat diet-induced obesity and in 3T3-L1 cells" par Shiori Nagaia, Eri Wakaia, Makio Shibanob, Ko Fujimoria en date du 12.02.2016.
    Depuis des siècles, elle est prescrite dans les pharmacopées traditionnelles, ses feuilles et ses jeunes pousses y sont réputées pour leurs propriétés diurétique, anti-inflammatoire, fébrifuge, prescrites pour traiter les diarrhées et la jaunisse et le suc, pour soigner les yeux. Il existe une variété à fleurs blanches Commelina communis for. albiflora Makino.

    Annotations :
    *Edo, la période Edo va de 1603 à 1867, Edo est le nom d'un hameau perdu dans la plaine de Mussashi appartenant à une famille de guerriers du même nom qui y fit construire un château, autour duquel se développe une agglomération, c'est le Shogunat des Tokugawa qui ferme le Japon, aux influences étrangères, les Européens sont expulsés et le christianisme est réprimé, lorsque l'ère Tokugawa s'achève, Edo est rebaptisée Tokyo, consulter cette période sur herodote.net.
    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. En 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'.

    *Plumier, le révérend père marseillais Charles Plumier (1646-1704), membre de l'Ordre des Minimes, élève de Joseph Pitton de Tournefort. Conformément à la mode qu'il instaure de donner le nom de personnes célèbres (botanistes, naturalistes, explorateurs...) à un genre, l'un d'entre eux, d'ailleurs, lui a été dédié Plumeriea.
    Il participe à plusieurs expéditions aux Antilles françaises en 1689, puis, entre 1693 et 1695, en Amérique Centrale, au cours desquels, il découvre de nombreuses espèces dont le genreBegonia qu'il dédie à Michel Begon, intendant des Galères à Marseille, au retour de ses voyages, il est nommé botaniste du Roi. On lui doit l'un des premiers herbiers de la Provence et du Languedoc.

    *Rchb.f., abréviation botanique pour le botaniste, orchidologue allemand Heinrich Gustav Reichenbach (1823-1889), disciple et ami de John Lindley, il écrit sa thèse sur le pollen des orchidées, édité en 1852 sous le titre 'De pollinis Orchidearum genesi ac structura et de Orchideis in artem ac systema redigendis. Commentatio quam ex auctoritate amplissimi philosophorum ordinis die mensis julii decimo hora decima MDCCCLII illustris ictorum ordinis concessu in auditorio juridico pro venia docendi impetranda publice defendet (F. Hofmeister, Leipzig, 1852). En collaboration avec l'orchidologue allemand Friedrich Kraenzlin (spécialiste des orchidées d'Afrique du Sud) 'Xenia Orchidacea. Beiträge zur Kenntniss der Orchideen' (Xenia Orchidacea. Contributions à la connaissance des orchidées), en 3 volumes édités à Leipzig de 1858 à 1900, le volume 1 est consultable en ligne à la B.H.L.
    Sa bibliothèque et son herbier ont été légués au Muséum de Vienne, selon ses instructions, il n'a été consultable qu'en 1914, 25 ans après sa mort, certainement pour couper l'herbe sous les pieds à la concurrence britannique.

    *Steud., abréviation botanique pour le médecin, botaniste allemand Ernst Gottlieb von Steudel (1783-1856), auteur de nombreux ouvrages, dont 'Nomenclator botanicus' en 2 volumes, édités entre 1821 et 1824.
    Deux genres lui ont été dédiés, Steudelia, dans la famille des Molluginaceae et Steudelella chez les Poaceae et 47 espèces sous la forme steudelii, steudeliana, steudelianus et steudelianum.
    nmauric © 10/10/2003 ® Jardin! L'Encyclopédie
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