Dombeya wallichii   - Dombeya de Wallich
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    Dombeya wallichii Nom commun : Dombey de Wallich , localement en Inde nommé 'Domrupani' et par les anglophones 'Pink ball Dombeya, Tropical pink snowball, Pink Snowball', cliquer sur les photos pour en découvrir d'autres
    Nom latin : Dombeya wallichii (Lindl.) K.Schum.*, synonymes Dombeya penduliflora (DC.) M.Gómez, Assonia wallichii (Lindl.) Kuntze, Astrapaea penduliflora K.Schum.*, Astrapaea wallichii Lindl. Gunnera.
    famille : Malvaceae dans certaines flores Dombeyaceae ou Sterculiaceae.
    catégorie : arbuste à petit arbre à pubescence étoilée.
    port : dressé compact à couronne arrondie, ramure retombante, voir photo.
    feuilles : semi-persistant ou caduc, vert soutenu, rugueux à marge irrégulièrement dentée, portant des poils stellés. Des feuilles alternes, acuminés et cordées, pétiole de 2 à 5 cm.
    floraison : diffusant une odeur de caramel, durant plus d'un mois, en hiver, selon latitude de décembre à février, nectarifère, mellifère et visitée par les abeilles, les colibris et par certaines espèces de papillons notamment en Amérique centrale, le superbe morpho bleu Morpho peleide (Common morpho).
    A l'aisselle des feuilles supérieures, au bout d'un pédoncule de ± 20 cm, hérissé de quelques poils glanduleux, une ombelle globuleuse et pendante de 12 à 15 cm.
    Des fleurs bisexuées à 5 pétales obovales, asymétriques, soudés à la base, couronne d'étamines et de 5 staminodes alternés sur 2 rangs soudés à leur base, un style à 5 stigmates récurvés demeurant en place dans un calice poilu à 5 sépales triangulaires qui se retroussent lors de l'épanouissement et au-dessus un calicule poilu. L'ombelle aux boutons veloutés et la fructification à facettes à l'aspect d'une anone.
    couleur : rose changeant jusqu'à la fanaison, étamines et anthères d'un rose plus pâle, calice d'un vert chartreux.
    fruits : regroupées autour du style, des petites capsules poilues, à déhiscence tardive, contenant des graines brunâtres d'une durée germinative courte ne dépassant pas 3 mois.
    croissance : rapide.
    hauteur : 5 à 8 m (16 to 26 ft) pour un étalement supérieur.
    plantation :sous climat doux, au printemps ou à l'automne, en situation abrité des vents dessèchants et en évitant un exposition trop chaude en été qui peut brûler le feuillage.
    multiplication : principalement par marcottage, par bouturage à l'étouffée de tiges semi-ligneuses, courant mars ou par semis à chaud (22 à 25 °C), de graines fraîches, dans un substrat sablonneux, il est conseillé de faire tremper les graines durant 24 h dans de l'eau chaude, compter pour la levée entre 3 et 4 semaines.
    sol : indifférent, léger, riche en humus, frais, humide, mais bien drainé, une préférence légèrement acide ou neutre. Peut se cultiver dans des potées que l'on rentre l'hiver en serre froide à 10 °C.
    culture en pot : un mélange légèrement acide ou alcalin (pH 6,1-7,8), enrichi avec un engrais organique ou du compost ; arroser régulièrement en prenant soin de laisser sécher le substrat entre 2 arrosages, effectuer un apport d'engrais durant la période de croissance.
    emplacement : soleil léger, une préférence pour la mi-ombre lumineuse, a besoin d'au moins 6 heures d'ensoleillement pour fleurir, à l'abri des vents froids et desséchants qui peuvent abîmer la marge et le limbe des feuilles.
    zone de rusticité : 9b - 11, U-K hardiness H=1b, USDA zone 9b-11, minima -5 °C, à cultiver ailleurs, dans de grandes potées, à rentrer sous abri durant l'hiver; une fois installé, il ne tolère pas de longue période de sécheresse, sensible au stress hydrique.
    origine : de l'est de Madagascar, au climat équatorial humide*, vers 499 m d'altitude, dans la province d'Antsiranana, région de Sava et dans la province de Toamasina près d'Atsinanana, dans 4 à 5 stations, c'est une espèce en danger critique d'extinction et aussi dans la partie orientale des îles Mascareignes*, consulter la carte.
    En Europe, ce sont des graines en provenance de l'île Maurice ou de l'Inde selon le collecteur, qui ont été introduites, au Royaume-Uni en 1820 et ce n'est qu'entre 1912 et 1920, qu'il apparaît sur les bords du lac Majeur, aux Jardins d'Isola Bella et dans quelques jardins de la riviera italienne ainsi que des tentatives d'acclimatation sur le littoral niçois et sur la riviera française entre Menton et l'Estérel, en compagnie d'autres espèces exotiques dans les arboretums privés, soulevant après-guerre le problème que ces espèces exotiques supplantaient les espèces indigènes.
    Dombeya feuilles
    Mauricio Mercadante©
    Depuis 1800, le Dombeya est largement introduit, comme espèce ornementale, se naturalisant au fil du temps, dans les jardins au climat approprié en Europe et à partir de 1919 en Amérique du Nord, Amérique centrale et dans les Caraïbes, en Asie, notamment en Inde, au Pakistan, aux Philippines, Singapour et Thaïlande ainsi qu'en Océanie. Depuis 2008, sur l'île de Cuba, il est considérer comme étant une espèce invasive.
    entretien : il requiert une attention particulière pour l'arrosage après la plantation, par la suite, il doit être régulier en période estivale et les années de sécheresse, car un temps trop sec peut provoquer la chute du feuillage et avoir une incidence sur la floraison. La taille, si nécessaire, s'effectue après la floraison. Apport d'engrais organique au printemps.
    maladies et ravageurs : exempt de maladie pour l'instant, sujet aux pucerons (aphids), aux cochenilles à carapace (scales) et les feuilles et les fleurs peuvent subir les assauts du vorace scarabée japonais Popillia japonica (Japanese beetle) ou d'autres espèces de coléoptères gloutons (beetles) qui habituellement dévorer feuilles et fleurs des hydrangées.
    NB : c'est le botaniste-taxonomiste espagnol Antonio José Cavanilles (1745-1804), qui en fait la première description en 1786, son nom Dombeya a été donné par L'Héritier en 1784*, est dédié au médecin français Joseph Dombey (1742-1794), qui étudie la médecine à Montpellier, devient docteur en médecine en juillet 1767. Botaniste du Roi, naturaliste, ethnographe, qui sur le conseil de Joseph de Jussieu et de Nicolas de Condorcet, est mandaté par le Ministre Turgot pour participer à bord du Péruvien 'El Peruano', à l'expédition espagnole de Hipólito Ruiz Lopez (1754-1815), pharmacien-botaniste castillan, spécialiste des plantes médicinales, responsable de l'expédition scientifique afin d'établir un monopole pharmaceutique sur les plantes sud-américaines, explorant les provinces côtières du Pérou puis du Chili entre avril 1777 et 1788 avec sous ses ordres le botaniste extremadurien José Antonio Pavón y Jiménez (1754-1844), les dessinateurs José Brunete et Isidoro Gálvez et Joseph Dombey. En 1778 depuis Lima, Dombey adresse des correspondances sur l'usage des pommes de terre chez les Péruviens et sur le salpêtre naturel du Pérou. Citation du Journal Général de France de 1786 :
    "Son herbier, composé de deux ou trois mille plantes, en renferme plus des deux tiers absolument ignorées. Ses mines de métaux précieux sont d'une richesse rare. Ses insectes sont de la plus belle conservation", la part attribuée aux français* est conservée au Muséum d'histoire naturelle, ses manuscrits et sa correspondance sont rassemblés dans la Collection des Manuscrits de la Bibliothèque du Muséum de Paris.
    Lire Joseph Dombey, un botaniste au Pérou et au Chili, chez Persée, article de Catherine Lang, dans la Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, année 1988, 35-2 pp. 262-274. Il est le fondateur de l'ethnographie péruvienne, mais il se fait doubler par les botanistes espagnoles sur la publication de la flore péruvienne et sur la quinine.
    Son nom spécifique wallichii de Wallich, est dédié au chirurgien danois Nathaniel Wallich*.
    le Dombeya a sa place dans les jardins au climat doux, en sujet isolé ou entrer dans la composition de massif arbustif lorsqu'il est taillé, ou juste durant quelques années, dans des potées, pour égayer hors saison, les balcons, patios et terrasses à l'abri du vent.
    Vous pouvez le découvrir en fleurs, vers la fin décembre aux Îles Canaries, au nord-ouest de Tenerife, à Icod de los Vinos, célèbre pour son dragonnier.
    Ce genre après la révision de 2012 sur 495 noms d'espèces connues ne comprend plus que 221 noms d'espèces et 241 autres noms considérés juste comme étant des synonymes et 33 autres noms demeurent toujours non résolus en 2022, 4 sont illégitimes, les consulter sur The PlantList.
    Des arbustes ou petits arbres cultivés pour leurs grappes arrondies de fleurs exquises souvent parfumées qui pendent généralement sous les feuilles, originaires de Madagascar, où une nouvelle espèce a été décrite en 2010, une vingtaine de l'Afrique et des Mascareignes (14), dont à la Réunion 12 espèces et 4 sous-espèces en milieu mégatherme humide (+20° C à +40° C) où ils sont nommés 'Mahot', 4 d'entre eux sont également sur l'île Maurice et 2 sont endémiques à Rodrigues, dont l"un des deux est xérophyle.
    Propriétés et utilisations :
    Ce Dombeya de Wallich a des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoire, prescrit dans les pharmacopées traditionneles pour traiter les troubles gastriques.
    Dombeya cayeuxii
    Forest & Kim Starr ©
    Parmi les cultivars, citons :
    - Dombeya cayeuxii E. André, Dombeya x cayeuxii, une ancienne obtention portugaise de 1895, issue de croisement entre Dombeya wallichii et le blanc Dombeya burgessiae au jardin botanique de Lisbonne par le botaniste français Henri Cayeux* de 6 à 7 m, floraison hivernale de novembre à janvier au parfum de caramel, des pompons d'environ 15 cm, sensible au gel tolère juste 5 °C. Vous pouvez le découvrir en fleurs à Kew début février. Cliquer sur sa photo pour le découvrir sur toutes les coutures dans l'île d'Hawaï, Garden of Kula, Maui, floraison d'octobre à février, photo ci-contre cliquer dessus pour en découvrir d'autres.

    - Dombeya burgessiae 'Pink Form', nommé 'Pink wild pear', une obtention nord-américaine à floraison d'avril à août d'un rose indien, blanc en coeur, USDA zones 9b-11, tolère -6°C (20° F), commercialisé en Californie.
    - Dombeya burgessiae 'Seminole', commercialisé aussi sous Dombeya 'Seminole', une obtention de 1973, entre D. burgessiae dont il garde l'aspect et son cultivar 'Rosemound' (1965) pour sa floraison, par la USDA ARS Subtropical Horticultural Research Station, de Miami qu'il nomme 'Tropical Rose Hydrangea', forme buissonnante de 2 à 2, 50 m, mais plus large 2 à 3 m, des feuilles palmées à 5 lobes, floraison d'un rose indien soutenu de début décembre à mars, sol légèrement acide ou alcalin (pH 6,1-7,8). USDA zone 10a-11.
    Il peut être aperçu au jardin botanique du Val Rahmeh à Menton, il est présent au Fairchild Tropical Botanic Garden de Miami, début janvier au Japon, au Jardin botanique de Kyoto, à la Queen Sirikit Memorial Botanical Garden, à Chiang Mai, en Thaïlande.
    - Dombeya 'Pink Cloud', une obtention de 1973 de l'USDA AR de Miami, à floraison rose tendre, étamines blanches, en ombelles lâches.
    Une obtention qui est très populaire dans les régions subtropicales et les jardins de l'Afrique australe, ainsi qu'en Nouvelle-Zélande où il est nommé 'Cape Wedding Flower' en fleurs à l'automne, c'est-à-dire de mars à juin ( 15 °C), à Auckland il fleuri en avril-mai, il y côtoie le Dombeya cacuminum qui se distingue avec sa floraison écarlate.
    Quelques autres espèces :
    - Dombeya blattiolens Frappier ex Cordemoy, synonymes Dombeya perrottetii Arènes, Dombeya frappierana une espèce rare et protégée, endémique aux Mascareignes, présente à la Réunion, des ombelles d'une dizaines de fleurs roses et des sépales blancs, des feuilles cordiformes acuminées, se distingue par des inflorescences dressées, voir photo de David Caron © Université de la Réunion.

    - Dombeya burgessiae Gerrard ex Harv., (1852) synonymes Dombeya mastersii Hook.f., Dombeya platypoda K.Schum., Dombeya dawei Sprague, originaire des forêts et savanes de l'Afrique australe, présent du Kenya, Natal, Tanzanie et Zimbabwe, jusqu'à 2400 m. Introduit et cultivé en Nouvelle-Calédonie, petit arbuste de 4 à 8 m à l'écorce brune, aux rameaux pubescents à poils étoilés, des feuilles ovales à marge irrégulièrement dentée, au revers tomenteux, à stipules lancéolées. Floraison blanche à blanc rosé avec une macule plus foncé en coeur ; dans son mileu naturel courant avril–juillet, en corymbe axillaire de 10 à 21 cm, fructification en minuscules capsules ovoïdes contenant des graines rugueuses d'un brun noirâtre, voir photo sur Flickr.
    Il est possible de le découvrir courant janvier, au jardin botanique de Barcelone et vers la mi-août, début septembre au Jardin botanique Royal de Sidney et ceux de Tamborine Mountain au Queensland, en Australie, en Floride à la mi-décembre au Fairchild Tropical Botanic Garden, de Miami, à défaut photo ci-dessous.
    Son bois brun clair plus foncé en coeur, est utilisé localement dans la construction et pour confectionner des arcs, des manches d'outils, divers ustensiles et le petit bois comme combustible, tandis que la fibre sert à confectionner des cordages, son miel au grain très fin lorsqu'il cristallise est recherché.
    Dans les pharmacopées traditionnelles africaines, les racines sont prescrites sous forme d'infusion pour traiter les douleurs gastriques et soulager les maux d’estomac et l'infusion de feuilles pour soigner la lèpre, elles sont aussi réduites sous forme de pâte pour être utilisée en cataplasme à appliquer sur les plaies lépreuses, car elles contiennent des substances qui ont des propriétés anti-inflammatoires et faiblement antibactérienne. Contenant également des bufadiénolides qui auraient des propriétés anticancéreuses prometteuses.

    Dombeya burgessiae
    Shunichi Takahashi©
    - Dombeya cacuminum Hochr. (1926), pas de synonyme retenu, originaire de Madagascar, nommé par les anglophones 'Strawberry Snowball Tree', en Australie, c'est le 'Winter's Joy tree', une espèce menacée dans son habitat, de 2 à 4 m, dans son milieu forestier, il avoisine les 15 m, au port dressé, son feuillage dégagerait une mauvaise odeur (à vérifier), floraison en corymbes pendantes d'un rouge écarlate courant juin-juillet, tolère –2 °C.
    Vous pouvez le découvrir à Madère, au jardin botanique de Funchal et dans les jardins de Palheiro, en fleurs de la fin janvier à la mi-février, au jardin botanique de Sydney, se trouve un spécimen de 8 m, qui est en fleurs fin juillet, début août et également au Mount Coot-tha botanic garden de Brisbane, plus près de chez nous, il est présent dans les serres du jardin du Conservatoire Botanique National de Brest.

    - Dombeya gautieri Dorr & Skema sp. nov., une espèce décrite en août 2010, à feuilles de chêne, floraison blanche, consulter la parution.

    - Dombeya spectabilis Bojer, il était endémique à Madagascar, présent sur l'île Maurice, introduit au jardin de Singapour dès 1912, cultivé en Nouvelle-Calédonie, environ 5 m, de grandes feuilles poilus sur les 2 faces, donnant au revers, un aspect grisargenté, floraison entre octobre et mars rose pâle tirant sur le blanc en coeur, des ombelles de quelques fleurs assez lâches. La fibre de l'écorce était autrefois utilisée pour confectionner des textiles tissés et des cordages ; photo David Caron © Université de la Réunion.

    Annotations :
    *1784, Charles Louis L'Héritier de Brutelle l'a cité page 34 dans "Stirpes novae, aut minus cognitae, quas descriptionibus et iconibus ", Descriptions et icônes nouvelles ou moins connues, publiée en novembre 1784, ouvrage consultable en ligne à la BHLibrary, celui conservé à la BnF, microfilm de 2007 est illisible et signalé
    *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles.
    Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes.
    En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle) initié par ce dernier en 1824.

    *Cayeux, ingénieur horticole français Henri Cayeux (1869-1963) il est un des plus grands obtenteurs horticoles français du 20 ème siècle. De 1892 jusqu’en 1909, en charge du jardin botanique de l’école polytechnique de Lisbonne, puis jusqu’en 1935, il est le responsable des parcs et jardins de la ville du Havre. Il rénover les parcs et jardins, tout en y réalisant de nouveaux jardins.
    Tout au long de sa carrière, il crée plus de 200 variétés horticoles de plantes diverses, parmi lesquelles figure un dombeya et des hortensias parmi lesquels, en 1927, le célèbre Hydrangea macrophylla ‘Merveille’.

    *équatorial humide, se distingue avec 2 saisons des pluies, la première a lieu de décembre à avril et la seconde de juin jusqu'en août, c'est le climat que l'on rencontre sur la côte Est de Madagascar. L'hiver s'étend d'avril à octobre, il correspond à la saison sèche et l'été est la saison humide de novembre jusqu'en mars, la saison des cyclones s'échelonne de janvier à mars, éviter de s'y rendre de décembre à mars finalement. Le climat est différent dans les Hautes Terres, et sur la côte Ouest, la région la plus sèche, avec de faibles pluies de décembre à mars.

    Dombeya cacuminum 5 août à Sydney
    Tony Rood©
    *français, ce fut la première des grandes expéditions botaniques du 18e siècle à des fins médicinales pour l'Espagne, à la recherche de plantes à acclimater en Europe : 3 000 plantes séchées, un grand nombre de plantes vivantes, dont 2 500 livres botaniques grandeur nature et enluminés, déposés au Jardin Botanique et au Cabinet d'Histoire Naturelle de Madrid, qui donnèrent la publication avant Josef Dombey des ouvrages de Quinologie (1792), de Ruiz, suivi du Supplément à la Quinologie (1801), par Ruiz et Pavón qui concurrençaient les travaux sur la quinine du 'grand Mutis', le médecin espagnol du corps et des âmes José Celestino Bruno Mutis y Bosio (1732-1808) qui avait mené une expédition à la Nouvelle-Grenade.

    Lire l'article L'Espagne, apothicaire de l'Europe. L'exploitation médico-commerciale des ressources végétales américaines à la fin du 18e siècle, chez Persée par Jean-Pierre Clément et Raúl Rodríguez Nozal publié dans le Bulletin hispanique, année 1996 98-1 pp. 137-159.

    *Kuntze, abréviation botanique pour le botaniste allemand Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907) qui voyage à travers le monde collectant des milliers d'espèces, il est le grand réformateur de la nomenclature botanique 'Nomenclaturae botanicae codex brevis maturus, sensu codicis emendati aux Lois de la nomenclature botanique de Paris de 1867 ; Linguis internationalibus: anglica, gallica, germanica quoad nomina latina, édité en 1903.

    *Lindl., abréviation botanique pour le botaniste britannique John Lindley (1799-1865) Il fut l'un des premiers à occuper une chaire de botanique à l'Université de Londres et de Cambridge, l'assistant de Bank's, nommé en 1822 secrétaire de la Royal Society of Horticultur.
    Spécialiste des orchidées et de leur hybridation, on lui doit les descriptions des 77 espèces découvertes par Thomas L. Mitchell lors de ses 3 expéditions en Australie orientale vers 1838 et par la suite celles découvertes en Australie occidentale par Drummond et Molloy. En 1838, son intervention a permis de sauver Kew garden de la destruction.
    Entre temps de 1815 à 1824, en collaboration avec le botaniste archéologue britannique John Bellenden Ker Gawler (1764 - 1842) il fait paraître une revue illustrée 'Botanical Register'.

    *Mascareignes, l'archipel des Mascareignes est constitué par 3 îles principales : l'île Maurice, La Réunion et Rodrigues, situé dans l'Océan Indien, face au Mozambique, liste des espèces de Dombeya endémiques aux Mascareignes consulter.

    *K.Schum., abréviation botanique pour le botaniste allemand Karl Moritz Schumann (1851-1904) de 1880 à 1894, il est le conservateur du Botanisches Museum de Berlin-Dahlem, fondateur en 1892, de la Société allemande des cactus, auteur d'iconographie sur les Cactées, François Gagnepain lui dédie le genre Schumannianthus, Schumanniophyton , Schumannia dédiés par Hermann Harms et par Otto Kuntze et des espèces dédiées sous la forme schumannii, schumanniana, schumannianus.

    *Wallich, chirurgien danois Nathaniel Wallich (1786-1854), qui travaille au Bengale pour le compte de la Compagnie des Indes orientales. Sur place, il s'intéresse à la flore de l'Inde, par la suite, à partir de 1811, sa santé fragile fait qu'il passe 3 ans sur l'île Maurice au climat plus tempéré.
    En 1814, il est nommé surintendant du Muséum de Calcutta et 3 ans plus tard il est nommé surintendant du Jardin botanique de la East India Company, puis en charge de celui de Singapour.
    Tout au long de sa carrière, il offre des spécimens aux collecteurs et se charge de l'acheminement des collectes vers l'Angleterre, en innovant des techniques pour les conserver durant les longs mois de transport, les graines sont stockées dans de la cassonade qui les conservent parfaitement. En 1847, il rentre en Angleterre pour y passer sa retraite.
    Durant sa vie, il échange une longue correspondance avec Charles Darwin et Sir Joseph Banks. Un genre de palmier poussant en Inde et en Birmanie, lui a été dédié Wallichia et des centaines d'espèces, dédiées sous les formes wallichii, wallichiana, wallichianus; abréviation botanique officiel Wall. Ses oeuvres voir dans les Annotations.
    L'herbier de la Compagnie des Indes orientales, plus connu sous le nom de 'Wallich Herbarium' est le plus grand herbier séparé de Kew.
    ses découvertes et descriptions ont été intégrées à "Flora Indica, or, Descriptions of Indian plants" par William Roxburgh, éditée en 6 volumes, par l'éditeur scientifique William Carey à la Mission Press entre 1820 et 1824, consultanle à la BHLibrary.
    'Tentamen florae Napalensis illustratae : consisting of botanical descriptions and lithographic figures of select Nipal plants' édité à Serampore aux presses de la Mission en 1824-1826, consultable à la BHL.
    'Plantae Asiaticae rariores; or, descriptions and figures of a select number of unpublished east indian plants, by Nathaniel Wallich, illustré par Vishnu Prasad.. à Londres par Treuttel et Würtz en 1830.
    'Descriptions of some rare and curious plants édité à Calcutta par Medical and Physical Society of Calcutta en 1834.
    'Notes on the drugs called Mishme Teeta and Pucha Pat ; Notes on Cassia lanceolata (Senna) édité à Madras en 1837.
    natacha mauric © 26/04/2022 ® Jardin! L'Encyclopédie
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