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![]() Nom latin : Leonotis leonurus (L.) R. Br.*, synonyme Phlomis leonurus L.*, Leonurus grandiflorus Moench* , Leonurus superbus Medik.*, Leonotis leonurus var. albiflora Benth.*, Leonurus africanus Mill., Hemisodon leonurus (L.) Raf., Phlomis leonurus L., et illégitime Phlomis speciosa Salisb. famille : Lamiaceae. catégorie : vivace arbustive ou arbuste à souche ligneuse et aux tiges anguleuses. port : dressé, compact, à cime arrondie et plus étalée en fin de saison, voir photo du bas. feuillage : caduc ou semi-persistant selon climat, aromatique, rugueux, d'un vert avocat virant au jaune beurre, pubescent sur le revers, surtout le long des nervures, marge crénelée vers la pointe. De longues et étroites feuilles opposées, lancéolées et aigües. floraison : longue de la fin du printemps à l'automne ( de juin/juillet à fin septembre selon climat), nectarifère visitée par le souimanga malachite Nectarinia famosa, des abeilles et des papillons. Le long des tiges, verticilles de fleurs velues, sessiles, à longue corolle tubulaire bilabiée (celle du bas est plus courte à 3 lobes), court calice pubescent à 8 à 10 dents crénelées et mucronées. Inflorescences marcescentes. couleur : orange entre l'abricot et le citrouille à poils oranges. fruit : 4 nucules dans le calice, contenant chacune des graines noires. croissance : rapide. hauteur : 1 à 3 m pour un étalement de 080 m à 1.50 m et plus. plantation : de préférence au printemps ou à l'automne, selon climat et latitude. Compter 1 plant au m². En région froide, elle peut être déplantée avant l'hiver, pour être replantée à chaque printemps ou la cultiver, dans des potées, que l'on rentre l'hiver. multiplication : par semis au printemps, prélèvement de racines au printemps, boutures à l'étouffée en fin de printemps. Ne pas oublier de pincer, les tiges régulièrement pour favoriser, la ramification et maintenir un port compact. sol : indifférent, riche et bien drainé. culture en pot : prévoir un mélange de terre, compost et sable avec un lit de gravier ou perlite au fond du pot pour préserver les racines de l'humidité, arrosez souvent en veillant à laisser sécher le substrat entre deux arrosages et durant la période de croissance effectuer un apport d'engrais pour plantes à fleurs. emplacement : plein soleil, à l'abri des vents forts et desséchants pour préserver feuillage et floraison. zone : 9-11, U-K hardiness H2, USDA zones 8a-11, tolère aisément -5 °C, des températures avoisinants les -12 °C. Il redémarre aisément de souche après avoir subi les outrages des gelées, adapté aux embruns. origine : dans les prairies, sur les versants rocailleux et en lisières de bois en Afrique du Sud, dans la province du Cap, à l'extrémité de la péninsule, vers le Cap de Bonne Espérance, une réserve naturelle depuis 1938, rattachée en 1998, au parc national de la Montagne de la Table (autrefois parc national de la péninsule du Cap), présent aussi au KwaZoulou-Natal et à l'est du Transvaal, consulter la carte. Naturalisé dans de nombreux pays, notamment au sud des États-Unis et dans les Caraïbes. entretien : rabattre les tiges après la floraison, protéger la souche avec un bon paillis, rabattre légèrement en fin d'hiver ou tout début du printemps pour favoriser une reprise touffue. Les tiges florales sont d'excellentes fleurs coupées, à cueillir le matin, il faut carrément supprimer le feuillage qui a tendance à flétrir rapidement, idem, pour le toupet terminal. Penser à écraser les tiges lorsqu'elles sont ligneuses, pour les conserver longtemps dans de l'eau. maladies et ravageurs : sous serre, lorsque l'atmosphère est trop sèche, il peut être sujet aux aleurodes (glasshouse whitefly) et aux araignées rouges (red spiders). Il est dédaigné par les cervidés. NB : son nom Leonotis vient du grec 'leon' qui désigne le lion et de 'otis, otos' qui désigne l'oreille, faisant allusion à la ressemblance de la crinière du lion. Son nom spécifique, leonurus (écrit parfois leonorus) est, l'ancien nom du genre, donné par Tournefort* qui signifie queue de lion, en grec 'oura' désigne la queue, faisant référence aux verticilles arqués. Les anglophones le nomment 'Wild dagga', le nom de dagga, est celui donné au chanvre indien Cannabis sativa qui était déjà introduit, cultivé et consommé au pays des Caffres (Cafres). Ce genre qui comprenait 62 noms répertoriés, après la révision de mars 2012, ne comprend plus que 9 espèces ayant 52 autres noms pour synonymes, majoritairement pour un taxon intraspécifique. Des espèces de vivaces arbustives, de sous-arbrisseaux, d'arbustes ou petit, arbre, originaires de l'Afrique australe tropicale. Dans les jardins méridionaux, les jardins secs ou ceux sous climat océanique, les Leonotis ont leur place, dans les rocailles, en sujet isolé ou en massif de quelques pieds, également dans les massifs, à l'arrière-plan des mixed borders. Ailleurs, il peut être cultivé dans des potées pour fleurir balcons, patios et terrasses. Parmi les variétés et les cultivars, citons : - Leonotis leonurus 'Snow Tiger', Snow Tiger Lion's Ear, une obtention de Derick Pitman à Sacramento en Californie, qui est réputé pour ses hybrides d'Impatiens. Vivace de moins de 1 m, floraison tardive, vers la fin octobre, d'un blanc rosé, la lèvre du bas est maculée d'orange foncé. - Leonotis leonurus var. albiflora Benth., d'un blanc rosé. - Leonotis leonurus 'Golden Velvet', plus trapu, mais sa floraison est plus longue avec des fleurs plus veloutées, les poils sont hirsutes, d'un orange jaune, couleur de la chair de la clémentine. Des fleurs d'un blanc crème velouté (couleur d'une glace à la vanille), la lèvre inférieure est couleur melon pâle, la base tubulaire est lavée de la même couleur, de loin, il offre une couleur coquille d'oeuf rosé qui est vraiment superbe. - Leonotis ocymifolia 'Velvet Sands', une hybridation spontanée, trouvée dans les dunes, a une excellente résistance à la sécheresse, évidemment, présente des verticilles ovoïdes de longues fleurs d'un blanc crème, cuisse de nymphe. - Leonotis leonurus 'White Lion', sa floraison fort veloutée est donnée pour être blanche, je dirai une très pâle chair de melon vert d'Espagne, Piel de sapo. Propriétés et utilisations : Le Leonotis leonurus est vénéré par les Hottentots et Bochemans, qu'ils nomment 'dacha' ou 'dagga', planter près des habitations, pour éloigner les serpents. ![]() Dans la pharmacopée traditionnelle Zoulou, Sotho et Xhosa, son feuillage est réputé pour ses propriétés antibactériennes, antalgiques, anti-inflammatoires, anti-oxydantes, antivirales, antiparasitaires, et antifongiques, euphorisantes, relaxantes, sédatives, purgatives et vermifuges. Les feuilles ou les racines sont réputées en usage externe pour traiter les morsures de serpent, soulager les piqûres d'insectes, les crampes musculaires, les démangeaisons cutanées, les furoncles, eczémas et autres maladies cutanées et les hémorroïdes. En décoction, les feuilles et les racines séchées sont prescrites pour traiter, soulager les maux de tête et les migraines, l'asthme, les bronchites, les rhumes et calmer la toux, réputées aussi traiter l'hypertension artérielle, troubles cardiaques, l'hépatite virale et le diabète serait confirmé par des études cliniques pour le diabète de type 2. Des études sur des extraits de ce feuillage ont confirmé ses propriétés anti-inflammatoires et hypoglycémiques, cardiovasculaires et antidiabétiques, il y aurait aussi des applications dans le traitement des dysfonctionnements menstruelles, l'hémorragie utérienne et la dysménorrhée. Ses fleurs, comme d'autres espèces du genre, contiennent de la léonurine, un alcaloïde, sont régulièrement fumées par les autochtones et consommées sous forme d'infusion au goût amer. En 2017, En Afrique du Sud, à l'Université métropolitaine Nelson Mandela, a été menée, une étude par Onyebuchi Collins Ukwuoma, sur l'activité antimicrobienne de plantes sélectionnées et de leurs préparations combinées contre les pathogènes responsables d'infections respiratoires. Dans les conclusions, il a été noté : " L'infection bactérienne du système respiratoire est l'une des principales causes de décès dans la population mondiale, tuant plus de quatre millions de personnes chaque année. Le traitement des infections respiratoires repose généralement sur l'administration d'antibiotiques. L'émergence d'agents pathogènes multirésistants a conduit à la recherche d'agents thérapeutiques plus efficaces, en particulier à partir de plantes médicinales, car il a été démontré que des composés issus de plantes possèdent un certain potentiel thérapeutique. Le but de cette étude est de déterminer l'activité antimicrobienne de trois plantes, Tetradenia riparia (Faux patchouli, ex Coleus aromaticus), Leonotis leonurus et la Sauge d'Afrique à fleurs jaunes Salvia africana-lutea et l'activité de leurs différentes préparations combinées contre 27 agents pathogènes habituellement associés aux affections respiratoires. Les résultats obtenus dans cette étude valident l'utilisation traditionnelle de ces plantes et de leurs associations pour le traitement des affections respiratoires." Autre espèce présente dans l'Encyclopédie : - Leonotis nepetifolia (L.) R. Br., consulter sa fiche. Autres espèces retenues : - Leonotis decadonta Gürke, un seul synonyme Leonotis decadonta var. carie, originaire du sud de l'Afrique tropicale, présente au Malawi, dans la région du Massif Mulanje et au Rwanda, un arbuste ou petit arbre de 1.50 à ±7 m, aux feuilles ovales-lancéolées et une floraison poilue, orange, en verticille de 3 à 5 rangs, voir l'herbier de Kew Garden. - Leonotis goetzei Gürke, pas de synonyme retenu, endémique à la Tanzanie, voir l'herbier de Kew Garden. - Leonotis grandis Iwarsson & Y.B.Harv., pas de synonyme retenu, endémique aux prairies sèches du sud de la Tanzanie, du nord-est de la Zambie et du Malawi, une espèce menacée, dans son habitat naturel, un arbuste de 2 à 5 m, aux feuilles lancéolées à elliptiques. - Leonotis intermedia (Burm. f.) Iwarsson, c'est maintenant, juste un synonyme de Leonotis ocymifolia var. raineriana (Vis.) Iwarsson qui est un taxon infraspécifique ayant 33 synonymes, consultable sur The Plant List synonyme de Leonotis intermedia Lindl. Localement nommé Munca, présent dans l'est de l'Afrique, notamment en Éthiopie, un arbrisseau d'environ 2 m, floraison en verticille ovoïde de couleur citrouille, de la fin de l'été à l'automne, c'est aussi une plante médicinale. - Leonotis grandis Iwarsson & YBHarv., pas de synonyme - Leonotis myricifolia Iwarsson & YBHarv., pas de synonyme retenu, originaire de l'est de l'Afrique tropicale, présent du sud-ouest de la Tanzanie jusqu'à l'est de la Zambie, floraison orange, en verticilles pubescents, voir photo, dans Flickr. - Leonotis myrothamnifolia IWarsson & YB Harv., pas de synonyme retenu. - Leonotis ocymifolia (Burm. f.) Iwarsson, synonymes Leonotis capensis Raf., Leonotis dubia E. Mey., Phlomis ocymifolia Burm.f. et 10 autres consultable sur The Plant List ; Le Léonotis à feuilles de basilic, présent de l'Afrique de l'Est à l'Afrique du Sud, au Natal, vivace ou arbrisseau de 1 à 2,50 m , son feuillage est plus ovale à marge crénelée, en verticille globuleux, floraison couleur chair de melon de la fin de l'été au début de l'hiver, selon climat, l'aspect des fleurs est plus hirsute, c'est aussi une plante médicinale importante dans la pharmacopée locale. - Leonotis pole-evansii Hutch. (1946), pas de synonyme retenu, endémique au nord et en centre de la Zambie, voir herbier de Kew Garden. - Leonotis tuberosa Hoffmanns., le Léonotis tubéreux, nom qui demeure toujours non résolu, à ce jour. Annotations : *Benth., abréviation botanique pour le nom du botaniste britannique George Bentham (1800-1884) qui vécut en Languedoc-Roussillon avant d'y devenir propriétaire du Domaine de Restinclières à Prades-le-Lez. Il fut à l'origine de la réalisation de nombreuses flores, dont la première concernant les plantes de la région de Hongkong, 'Flora Hongkongensis' (1861), et 'Flora Australiensis' (édition en 7 volumes de 1863-à 1878). En 1826, il fait éditer à Paris, le catalogue des plantes indigènes des Pyrénées et du Bas Languedoc, collectées par son père lors de leur séjour à Montauban puis Montpellier. *R.Br., abréviation botanique pour le chirurgien, botaniste, naturaliste écossais Robert Brown (1773 - 1858), l'un des plus célèbres du Royaume-Uni, spécialiste de la description et de la classification des végétaux, il s'intéresse à l'étude des pollens. *L, abréviation botanique pour le botaniste naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnaeus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *Medik., abréviation botanique pour le médecin, botaniste allemand Friedrich Kasimir Medikus (1736-1808), fut directeur des jardins de Schwetzingen et de Mannheim, on lui doit de nombreux travaux sur les Apocynées, Asclépiadées et Malvacées et sur les champignons. Il fait paraître en 1771, l'Index plantarum Horti electoralis Manhemiensis', en 1786 'Theodora speciosa ein neues Pflanzengeschlecht' Bnf, puis entre autre 'Philosophische Botanik mit kritischen Bemerkungen' (Botanique philosophique avec des remarques critiques) édité en allemand (1789 -Mannheim), consultable à la Bnf et pour finir, en 1800, un essai sur la culture des végétaux exotiques, qui renferme, en outre, un catalogue de tous ses travaux. *Moench., abréviation botanique, pour le botaniste allemand Conrad Moench (1744-1805), durant toute sa vie, il enseigne à l'Université protestante de Marbourg (Hesse-Allemagne), il est en total désaccord avec Linné à propos de la classification des plantes. On lui doit des ouvrages sur la systématique. Un petit genre de 3 espèces, présentes au sud de l'Europe, lui est dédié, Moenchia (Caryophyllaceae) par un autre opposant à Linné, le médecin botaniste allemand F.K. Medicus (1736-1808), ainsi qu'à une douzaine d'espèces spécifiques sous la forme moenchii, moenchia, moenchiana. *Phlomide queue de lion, citée dans la Flore bordelaise : ou, Tableau des plantes qui croissent naturellement aux environs de Bordeaux, …' par Jean-François Laterrade 1892. *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui, dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, le botaniste britannique Thomas Nuttall lui dédie dans les Astéracées un genre de chicorée Rafinesquia. natacha mauric © 15/09/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie - natacha mauric© 15/09/2000 Jardin ! 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