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Nom latin : Calendula officinalis L.*, synonyme Caltha officinalis (L.) Moench.* famille : Asteraceae. catégorie : annuelle herbacée comestible aux tiges anguleuses et cassantes. port : dressé, ramifié, évasé et étalé. feuillage : caduc ou persistant selon climat, vert acide à vert franc, glanduleux, aromatique et velouté. Des feuilles basales, spatulées, les autres assez larges, oblongues à lancéolées, avec une base engainante, cordiforme, celles du haut sont nettement plus petites. floraison : du printemps jusqu'aux gelées selon climat, de la fin mai-début juin jusqu'en septembre et plus. des capitules de 2 à 7 cm, solitaires ou en racèmes simples ou doubles, composés en coeur de fleurons tubuleux qui sont hermaphrodites et cernés de ligules. Des capitules se refermant en fin de journée et s'ouvrant aux alentours de 9 h du matin. couleur : jaune crème, jaune d'or, jaune orangé et divers tons d'orange, les fleurons sont pourprés. croissance : rapide. fruits : un anneaux d'akènes épineux, recourbés, en forme de croissant de lune, qui se propagent en s'accrochant aux vêtements, au pelage ou au plumage (épizoochore). hauteur : 0,30 à 0,60 m et plus, selon la variété. plantation : au printemps, tous les 30 à 40 cm, en choisissant bien l'emplacement, car sa racine est pivotante. Les transplantations des semis ne doivent pas être trop tardives. multiplication : abondant semis spontané, semis en place en poquets, au début du printemps, courant mars-avril, ou sous climat doux à la fin de l'été, d'août à septembre, afin d'avoir une floraison printanière. Ailleurs, semis à chaud à la fin de l'hiver, compter pour la levée entre 14 et 21 jours. sol : tolère la plupart des sols avec une prédilection pour les sols argilo-calcaires. emplacement : soleil, mi-ombre ou ombre lumineuse, mais là, la floraison est possible, mais le port sera plus incliné et rampant. zone : 3-11, U-K hardiness H5, USDA zones 6–9b. origine : dans les friches et lieux incultes du pourtour du bassin méditerranéen, présent dans toute l'Europe ainsi qu'au Royaume-Uni. entretien : supprimer les fleurs fanées pour favoriser la floraison. maladies et ravageurs : sous climat trop humide, il peut être sujet à l'oïdium (powdery mildews) et subir les assauts des pucerons (aphids) en attendant la venue des syrphes ceinturés, voir sa fiche et des photos sur le site du mnhn. NB : son nom Calendula vient du latin 'calendae' qui désigne les calendes, ce sont les premiers jours de chaque mois faisant allusion à sa longue floraison, quasiment tout au long de l'année et, son nom spécifique officinalis, officinale pour nous indiquer qu'il a des propriétés médicinales. Son nom de souci vient du latin 'solsequi' qui signifie qui suit le soleil, car le capitule est calé sur le parcours de ce dernier entre 9 h et 15 h où il commence à se refermer. En somme, c'est à la fois l'horloge du jardinier et son baromètre, parce qu'à l'approche du mauvais temps, il se referme aussi. Le genre comprend une vingtaine d'espèces herbacées, annuelles ou vivaces, originaires du pourtour du bassin méditerranéen et de l'ensemble des îles composant la Macaronésie, depuis les Canaries jusqu'au Cap-Vert, dont 5 espèces sont présentes en Europe. Le Calendula arvensis L., ou le souci des champs, nommé par les anglophones 'Field Marigold', se rencontre dans le sud de la France, il est de plus petite taille, d'environ 30 cm, avec une floraison dans plusieurs tons de jaune et d'orange. Le souci des jardins et ses cultivars sont parfaits pour être plantés au jardin dans les bordures et les plates-bandes, les massifs, les rocailles, ou simplement dans des potées ou jardinières, sans oublier de l'introduire aussi au potager comme auxiliaires de culture, pour y éloigner les nuisibles, car ce souci attire les syrphes ceinturés Episyrphus balteatus reconnaissables à leur tunique de guêpe et à leur vol stationnaire, dont les larves se délectent des pucerons (aphids). L'autorisation d'introduction dans le cadre d'une lutte biologique a été accordée par l'Anses en avril 2023. Parmi les nombreux cultivars, citons : Les cultivars du groupe 'Pacific' sont à capitules simples, ceux du groupe 'Kablouna', gros capitule double très plat, le centre de fleurons est plus grand et les 'Pacific Beauty' sont doubles. Le comestible souci s'utilise aussi en fleurs coupées, attention, lorsque vous le manipulez, il peut chez certaines personnes provoquer des dermatites de contact. Ce Calendula dans son ensemble est riche en pigments, caroténoïdes, flavonoïdes, saponines, stérol, acide salicylique, résine et huile essentielle dans les ligules qui contiennent des caroténoïdes, des coumarines et des polysaccharides. Il a des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques, antiseptiques, cicatrisantes, cholérétiques et spasmolytiques, hypotensives et vasodilatatrices ; c'est pour toutes ces propriétés, qu'il trouva sa place dans les jardins dès le XIIe siècle. Les tiges et les sommités fleuries, sont utilisées dans l'industrie pharmaceutique et cosmétologique pour les pigments, l'acide salicylique et son huile essentielle qui est antiseptique et antiparasitaire entre dans la composition de crèmes, de lotions dermatologiques, pour traiter brûlures et gerçures, ecchymoses, ulcères, d'huiles de soins, et celle de shampoing éclaircissant. Les pharmacopées traditionnelles le prescrivaient en infusion ou tisane pour traiter les troubles de la vésicule, l'hépatite, les troubles digestifs, les dysménorrhées, les amygdalites, les irritations de la peau, engelures, piqures d'insectes, brûlures, durillons et verrues et certaines les candidoses. En cuisine, depuis la nuit des temps, pour ses qualités nutritives, les jeunes feuilles, les ligules et les boutons floraux, tous comestibles entre dans la composition de salades, et comme arôme, il entre dans les soupes, les ragoûts, le beurre, les fromages, en mélange dans les thés ou les tisanes aussi pour colorer les aliments en jaune orangé, et bien des fois, ses ligules séchées sont vendues en lieu et place du vrai safran, d'où son nom de faux safran. Nos grands-mères préparaient de l'huile de souci par macération au soleil de fleurs séchées à l'ombre. Une huile ayant la réputation d'être hydratante, adoucissante, décongestionne et cicatrisante. Un hachis de fleurs fraîches posé en cataplasme sur une brûlure et pour soigner les piqûres d'insectes, les morsures, les cors et les durillons. Pour nettoyer la peau, elles préparaient tout simplement une compresse trempée dans une infusion et pour soigner aussi les irritations de peau, les abcès et furoncles, les eczémas et traiter aussi les conjonctivites et d'autres infections ophtalmiques. En homéopathie, prescrite en usage interne et externe, sous forme de teinture mère, ou de poudre associée à du kaolin pour traiter l'érythème fessier et les escarres. C'est peut-être pour l'ensemble de ses propriétés que dans le langage des fleurs, le souci symbolise le chagrin. C'est dans les années 60, que l'on a commencé à s'intéresser discrètement aux fleurs comestibles, puis dans les années 1978, de nombreux ouvrages de recettes aux fleurs sont apparus, beaucoup n'utilisant les fleurs qu'au dernier moment pour apporter une touche aromatique de couleurs. Dans la cuisine des fleurs, publiée par Jacqueline Jourdan et Pierre Nolot, collection Le Berger Vert. Berger Levrault éditions (1978), ils proposent une recette* un peu plus intéressante de filet de merlan aux fleurs de souci ou d'acacia, recette figurant dans les Annotations. Annotations : *L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l ’espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de la publication d'une Flora lapponica et le récit de son Voyage en Laponie, édité en 1738. La traduction en français a été rééditée en 2002, éditions de la Différence. En 1738, il exerce la médecine durant trois ans, puis il l'enseigne durant une année à l'Université d'Uppsala, et par la suite jusqu'en 1772, il y enseigne la botanique. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque, contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *Moench., abréviation botanique, pour le botaniste allemand Conrad Moench (1744-1805), durant toute sa vie, il enseigne à l'Université protestante de Marbourg (Hesse- Allemagne), il est en total désaccord avec Linné à propos de la classification des plantes. On lui doit des ouvrages sur la systématique. Un petit genre de 3 espèces présentes au sud de l'Europe, lui est dédié, Moenchia (Caryophyllaceae), par un autre opposant à Linné, le médecin botaniste allemand F.K. Medicus (1736-1808), ainsi qu'à une douzaine d'espèces spécifiques sous la forme moenchii, moenchia, moenchiana. *Recette, filets de merlan aux fleurs de souci ou d'acacia : cuisson 45 à 50 minutes. Ingrédients : 8 filets de merlan 50 g de beurre - 9 œufs 1 petit verre d'eau-de-vie, le jus d'une demi-orange, des râpures de zeste d'orange, 1 grosse poignée de mie de pain trempée dans du lait, 50 g de pétales de fleurs de souci, sel et poivre. "Éplucher les soucis, ne garder que la partie colorée du pétale. Mettre les filets de merlan à mariner avec l'eau-de-vie, le 1/3 du jus d'orange, sel, poivre, pendant 2 heures. Retourner souvent. Mettre les fleurs de souci dans une passoire et mouiller à l'eau bouillante. Laisser égoutter. Faire tremper la mie de pain dans du lait, essorer, saler et poivrer. Ajouter les 3/4 des pétales hachés, un jaune d'oeuf, mélanger. Battre 2 blancs d'oeuf en neige. Battre les oeufs restants en omelette, saler, poivrer, incorporer les blancs en neige. En faire 2 omelettes semblables, cuites très baveuses dans le beurre, dans une poêle. Beurrer largement un plat à four de la grandeur, si possible, des omelettes ; y poser une des deux omelettes. Sortir les filets de la macération. Disposer la farce de mie de pain dessus avec un dé de beurre au centre, et rouler les filets autour. Conserver un peu de farce. Poser les filets roulés sur la première omelette. Remplir les vides avec le reste de la farce. Disperser quelques dés de beurre et le reste des pétales puis, recouvrir avec la seconde omelette. Bien tasser et cuire à four chaud, 35 à 40 minutes. Asperger de jus d'orange juste avant de servir." Pas d'avis, jamais testée. natacha mauric © 17/05/2009 ® Jardin! L'Encyclopédie ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin! 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