Ginkgo biloba  - Arbre aux quarante écus
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    J.Reynaud © Université Lyon1
    Nom commun : Arbre aux quarante écus, Arbre aux mille écus, Ginkgo bilobé que l'on trouve ortographié dans des ouvrages anciens Ginkyo, mot qui correspondrait plus exactement à l'idéogramme chinois 'Shuïguö, yïn guö', qui désigne un fruit, nommé par les anglophones 'Ginkgo, Maidenhair tree', en allemand 'Maidenhair baum', en espagnol 'árbol de culantrillo', en portuguais 'nogueira-do-japão, árvore-avenca', en chinois 'Yínxìng shû luò', en japonais 'Ichö'
    Nom latin : Ginkgo biloba L.*, synonymes Salisburia adiantifolia Sm.*, Pterophyllus salisburgiensis J.Nelson
    famille : Ginkgoaceae.
    catégorie : arbre d'une grande longévité pouvant être millénaire, on rapporte qu'en Chine, le plus vieux représentant, aurait plus de 3 500 ans.
    Un arbre dioïque, peu ramifié, à l'écorce d'un gris pâle, presque lisse, parcourue de légères fissures superficielles qui, avec les ans, devient rugueuse, écailleuse et profondément crevassée, et d'un marron gris, son système racinaire est pivotant.
    port : pour les jeunes sujets, la forme est conique avec une ramure oblique, dirigée vers le haut, chez les sujets plus âgés, la forme est plus ovée, les rameaux latéraux sont légèrement retombants.
    feuillage : caduc, au limbe plissé par les nombreuses nervures, marge ondulée et irrégulièrement crénelée, vert clair puis vert sombre, au revers plus clair virant progressivement au jaune et vert puis, au jaune d'or à l'automne, formant, lorsqu'il est âgé, un somptueux tapis d'un beau jaune doré, brillant, comme un écu, puis d'un rouille orangé avant de se dessécher.
    Des bouquets de feuilles flabelliformes (en forme d'éventail), formant un angle plat de 5 à 9 cm de large x 3.5 à 5 cm de haut, au bout d'un long et grêle pétiole de 3 à 7 cm de long, leur permettant d'osciller sous le vent.
    Les petits bourgeons femelles sont coniques et pointus, les mâles sont gros et arrondis.
    floraison : au printemps courant avril-mai. A l'extrémité des rameaux latéraux, les inflorescences mâles forment un bouquet de chaton, qui portent de nombreuses étamines à deux anthères, qui produisent énormément de pollen, les femelles sont axillaires et longuement pédonculées, à l'aisselle de bractées squamiformes, qui sont généralement par deux, dont l'une avorte presque tout le temps.
    fruits : uniquement sur les pieds femelles, ce sont des ovules nus, ronds, à pédoncule de 2 à 3 cm, réunis en bouquet, comme les cerises qui parviennent à maturité à l'automne.
    Un ovule pruineux qui contient, une chambre pollinique, en partie haute, qui laisse perler à l'extérieur une goutte, qui est prête à capter, le pollen dispersé par le vent, les parties charnues toxiques, sont des réserves pour nourrir l'ovule, elles dégagent une odeur fétide, qui est due, à la présence d'acide butyrique, une odeur qui fait penser à celle du cérumen*. Attention, cette substance, peut, chez certaines personnes, produire des réactions dermatologiques allergiques.
    Il faut généralement 20 ans pour qu'un ginkgo porte ces quelques premiers fruits blancs puis jaune à maturité, vers l'âge de 40 ans, la fructification sera plus abondante. Les sujets femelles, obtenus par greffage, portent des fruits au bout de 3 ou 4 ans.
    couleur : jaune pâle pour les chatons mâles.
    croissance : les premières années, la croissance est assez rapide de 1 à 6 ans, puis, elle devient vraiment lente, assez désespérante pour ceux qui le plantent dans leur grand jardin.
    hauteur : 30 à 40 m avec un tronc de 4 m de diamètre.
    multiplication : en été par boutures de branches latérales au bois tendre, qui donneront, des arbres nettement moins beaux, par semis, il faut impérativement, auparavant, durant un bon mois, conserver les ovules à une température de 2°C, une période de dormance, qui va favoriser ensuite, la germination, mais tous les ovules, ne sont pas fécondés, il faut aussi, les scarifier avant de les semer dans du sable, attention, les plantules ont une racine pivotante qui est longue, il est judicieux de prévoir des godets profonds. Une humidité excessive risque de privilégier le pourrissement des ovules.
    Plus couramment et plus rapide par greffage en écussonnage du printemps à l'automne.
    plantation : c’est, franchement, un arbre à réserver aux parcs et aux grands jardins que pourront contempler les arrières-petits-enfants, des amateurs, qui peuvent l'introduire dans leur jardin.
    sol : léger, frais, surtout bien drainé, à tendance calcaire, qu'il apprécie, il ne supporte pas les sols acides, salins-alcalins et ceux qui sont trop lourds et trop humides. Un gourmand auquel il faudrait faire un apport d'engrais organique courant février.
    emplacement : soleil.
    zone : 3-9, U-K hardiness H6, USDA zones 3-9, parfaitement adapté à la pollution atmosphérique et il tolère bien les embruns. Une fois installé, il supporte bien la sécheresse, mais elle ralentit sa croissance.
    origine : Chine méridionale, tempérée et subtropicale jusqu'à 1 100 m, dans les forêts de feuillus, au nord-ouest de la province du Zhejiang, sur le mont Tianmu, Tianmushan qui est une réserve naturelle reconnue en 1996 par l'UNESCO comme réserve de biosphère, elle est située à 230 km, au sud-ouest de Shanghai et largement cultivé dans les autres provinces.
    En Chine, il existe encore des Ginkgos sauvages, dans la basse vallée du Yang Tsen Kiang*, qui poussent dans loess jaune. Il existe un ginkgo millénaire, de plus de 1400 ans, de 30 m de haut, d'une circonférence de 7 m, et l'ombre de sa canopée, couvrirait 400 m², il se trouve près de la ville de Xi'an, qui était depuis l'Antiquité, la capitale de treize dynasties d'empereurs, il aurait été planté par Li Shimin, l'empereur Tang Taizong de la Dynastie Tang (598–649 ap. JC), lors de la construction du temple Guanyin, situé à 30 km de Xi'an, dans le village de Luohandong. Chaque année, ses feuilles commencent à jaunir début novembre et tombent au sol de la mi-novembre à la fin novembre en le tapissant d'or, du 28 octobre au 10 décembre 2017, de 8 h à 17 h, seulement 400 personnes sur réservation peuvent l'admirer. Pour le découvrir en photos, dans Images écrire 'Ancient Guanyin Temple' et cliquer sur les différentes propositions d'images en haut de page.
    entretien : ne pas oublier de l'arroser les deux premières années, après la plantation, supprimer les rameaux secs et le laisser vivre sa vie, sans toucher à sa faible ramification, c'est d'ailleurs un excellent sujet pour être traité en bonzaï. En Chine, l'hiver le tronc est protégé du froid par un bon paillage et le tronc est protégé.
    Sa première description vers 1690, faites par le médecin allemand Engelbert Kaempfer, n'aura éveillé l'intérêt des botanistes et scientifiques, qu'après la seconde guerre mondiale, lorsqu'on le découvre, bien après le bombardement atomique de Hiroshima, le 6 août 1945*.
    maladies et ravageurs : exempt de parasites, aucune maladie signalée.
    NB : il serait apparu il y a plus de 270 millions d'années, présent à l'époque des premiers dinosaures (40 millions d'années), un fossile vivant*, unique représentant, d'un genre totalement disparu, qui n'a pas évolué depuis cette époque.
    Son nom Ginkgo ne se prononce pas comme le gin (alcool), mais comme le verbe geindre, l'idéogramme chinois est yinxing, qui se prononce yin tsio, yin désigne la couleur argent et xing, est le nom donné à l'abricot et son nom spécifique biloba bilobé fait référence à ses feuilles qui pour certaines d'entre elles ont deux lobes.
    Le nom d'Arbre aux quarante écus, fait référence, à l'achat de 5 plants de ginkgo, en 1788, auprès d'un botaniste anglais par le botaniste montpelliérain M de Pétigny, pour un montant de 25 guinées*, ce qui correspond au paiement exorbitant de 4 écus d'or pour chaque plant.
    Le premier spécimen d'Europe a été planté, en 1730, au jardin botanique d’Utrecht, l'Oude Hortus, fondé en 1723, qui est l'un des plus anciens jardins universitaires des Pays-Bas, qui est à découvrir avec ses anciennes serres, en plein coeur de la ville.
    C'est un arbre sacré planté au cours des siècles près des temples pagodes par les moines bouddhistes et taoïstes.
    En 1830, à Montpellier, on donne à Antoine Gouan, des rameaux femelles prélevés sur le plus vieux sujet femelle d'Europe, chez le collectionneur Monsieur Gaussen (Bourdigny -Suisse), en 1832, Raffeneau-Delile, greffe des rameaux femelles sur le ginkgo mâle du jardin botanique, puis, sur celui du jardin du Carré du Roy, en 1835, a lieu la première fructification, les années suivantes, des rameaux sont envoyés, aux autres jardins botaniques de l'Europe.
    Le plus vieux sujet mâle en France, a été planté à Montpellier, en 1778, au Jardin botanique par Antoine Gouan, un don de Sir Charles Banks*, il subsiste aujourd'hui la marcotte effectuée en 1795.
    Au Royaume-Uni, celui qui se trouve au Botanical Garden de Kew, est l'un des arbres, les plus anciens, planté en 1762, trois ans après la création du jardin, pour l'admirer, il suffit de se diriger vers "The Hive", la ruche. Lire l'article : "Ginkgo biloba : The tree that outlived the dinosaurs", publié par kew.org.
    Vous pouvez en découvrir à Paris, un spécimen historique, planté en 1811 (selon sa plaque) au Jardin des Plantes, dans le 5e arrondissement, il serait issu d'une bouture de celui de Montpellier.
    En Corée du Sud, dans le district de Namdong-gu, qui est, un district municipal d'Incheon, se trouvent 2 ginkgos de plus de 500 ans, plantés en 1519, à l’Université Sungkyungkwan, sous l'un d'entre eux Confucius (551 av. J-C. - 479 av. J-C.) aurait enseigné à ses disciples, sa philosophie et ses doctrines. Dans l'île de Taïwan, il existe une forêt dans le comté de Nantou, sur la montagne Dalun, entre 1 300 et 1 600 m des forêts de ginkgos âgés de plus de 60 ans, sur environ 80 hectares et c'est la plus grande d'en Asie du Sud-Est.
    L'un d'entre eux à une hauteur de 21 m et son tronc a une circonférence de plus de 7.30 m.
    Les premiers sujets introduits en Amérique se trouvent à Philadelphie, plantés en 1784.
    Depuis les années 1975, en Chine, Corée du Sud, Japon, États-Unis et en France, dans la région bordelaise, des plantations ont été créées, afin de récolter le feuillage pour les laboratoires pharmaceutiques.
    Parmi les cultivars, citons :
    - Ginkgo biloba 'Autumn Gold', un sujet mâle, recherché pour son brillant feuillage à l'automne et pour sa croissance rapide.
    - Ginkgo biloba 'Dongtinghuang', obtention chinoise, cultivée pour la grosseur de graines ovoïdes.
    ‘Fairmont’, un sujet mâle, au port dressé, de forme ovale à pyramidale.
    - Ginkgo biloba 'Fastigiata', sujet mâle, au port fastigié.
    - Ginkgo biloba ‘Laciniata’, la marge des feuilles est profondément divisées.
    - Ginkgo biloba 'Mayfield', sujet mâle, au port fastigié.
    - Ginkgo biloba 'Pendula', sujet mâle, aux branches pendantes.
    - Ginkgo biloba 'Princeton Sentry', un sujet mâle, au port étroit, fastigié à couronne conique, recherché pour les espaces restreints, avoisinant 19 m de haut.
    - Ginkgo biloba ‘Santa Cruz’, au port en forme de parapluie.
    - Ginkgo biloba 'Tremonia' un sujet mâle au port en colonne étroite et plus petit. Sur les formes femelles, il faut se souvenir, que les fruits tombés au sol sentent mauvais en pourrissant, voir ceux qui sont présents au jardin botanique de Montpellier.
    Arty822 © Flickr en septembre au Japon
    - Ginkgo biloba 'Variegata’, au feuillage panaché.
    - Ginkgo biloba cv. 'Xiaofoshou' .
    - Ginkgo biloba cv. 'Yaweiyxining'.
    Propriétés et utilisations :
    Son bois clair, à grain très fin, faiblement veiné, est imputrescible et ignifuge, a toujours servi, depuis la nuit des temps, à la confection des autels et des temples du culte bouddhiste, et à la fabrication des différents ustensiles utilisés dans la cérémonie du thé, de bouliers, de pièces de jeux d'échecs.
    Son utilisation en Europe, est déconseillée aux diabétiques, aux enfants, aux femmes enceintes et aux hémophiles, elle augmente le risque de saignement et chez certaines personnes peut induire des effets secondaires, comme des maux de tête, des maux d'estomac et des réactions dermatologiques allergiques.
    Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise et asiatique, l'amande est utilisée pour traiter les incontinences et le feuillage y est réputée, pour traiter les affections respiratoires comme l'asthme et la toux. Sous forme de cataplasme, les feuilles étaient réputées traiter les engelures, lavées, puis conservées dans de l'alcool, la préparation est appliquée sur les ecchymoses et les ulcères et elles servent à confectionner un pesticide.
    Les flavonoïdes contenus dans les feuilles, bisflavones (kaempférol), hétérosides de flavones et flavonols, ont une activité antioxydante par capture des radicaux libres au niveau rétinien, mais aussi cérébral.
    Ils ralentissent le vieillissement de la rétine et diminuent les troubles liés à la sénescence. Ils ont un effet sur les troubles de l'équilibre en agissant sur la neurotransmission sensorielle.
    Régule la perméabilité capillaire, un vasodilatateur qui améliore la mémoire, l'humeur par stimulation de la synthèse de dopamine.
    Utilisé en phlébologie pour ses actions bénéfiques, dans les insuffisances artérielles périphériques, un veinotonique ayant une action sur la paroi endothéliale, il permet d'économiser la vitamine C et remplace la vitamine P.
    Les fruits contiennent, eux aussi, entre-autre des flavonoïdes, de l'acide ginkgo et de l'acide tannique, ils sont utilisés pour traiter des symptômes tels que la toux, l'asthme et des étourdissements. Le goût de cette 'amande' rappelle un peu, celui de la pomme de terre et/ou celui du pignon de pin.
    En Chine, au Japon et peut-être en Corée, les amandes des ovules, sont très recherchées pour être consommées grillées, au Japon les 'Pa-Kewo' remplacent les pistaches, et traditionnellement, la coutume veut, qu'elles soient offertes, lors de la cérémonie du mariage, où elles sont teintées en rouge : 'Hsi-Huo'.
    A consommer avec modération, car elles pourraient être toxiques pour certaines personnes.
    Et durant des siècles au Japon, les ovules écrasés et broyés entraient dans la fabrication d'un savon astringent et les racines utilisées comme remède contre la leucorrhée.
    Oeuvre littéraire :
    Johann Wolfgang Goethe écrit en 1815, un poème, dans lequel il considère la belle feuille bilobée du Ginkgo, comme un symbole de l’harmonie et de l’amour, le Yin et le Yang naturels, dont voici la traduction du germaniste français Henri Lichtenberger (1864-1941).
    Extrait du recueil de poèmes ' West-östlicher Divan', Le divan oriental-occidental dans le Livre de Souleika, rédigé à la suite d'une brève relation amoureuse avec la jeune comédienne autrichienne Marianne von Willemer, l'épouse d'un de ses amis, le banquier Johann Jakob Willemer lors d'une cure aux Thermes Aukammtal de Wiesbaden (Hesse) l'une des plus anciennes villes thermales d'Europe.
       "La feuille de cet arbre, qui, de l’Orient,
        Est confiée à mon jardin,
       Offre un sens caché
       Qui charme l’initié.

        Est-ce un être vivant,
        Qui s’est scindé en lui-même,
       Sont-ils deux qui se choisissent,
        Si bien qu’on les prend pour un seul ?

        Pour répondre à ces questions,
        Je crois avoir la vraie manière :
        Ne sens-tu pas, à mes chants,
        Que je suis à la fois un et double ? "
    Le livre de Souleika, première édition en 1819 fait partie d'un cycle de douze livres de poèmes, il y évoque les amours de Hatem et Souleïka ( lui et Marianne) où l'on découvre, à travers les différents recueils, sa sagesse philosophique et religieuse, ses relations avec le pouvoir, ses sentences morales et ses connaissances scientifiques, et un chapitre sur la Théorie des couleurs.
    Le divan d'Orient et d'Occident a été entrepris en 1914 suite à la découverte de la traduction dans sa langue du recueil de poésies persanes, le Diwân de Hafiz, poète et philosophe Hâfez de Chiraz, Khâjé Hâfez Shirâzi (1310-1380), une oeuvre toujours éditée.
    illustration japonaise : ci-contre un rameau de ginkgo dans un ouvrage datant de la période Edo, cliquer dessus pour voir le grand format NDL Digital Collections, the National Diet Library of Japan.
    Ndl-Japan, livre illustré période Edo*

    Annotations :
    *Banks, éminent botaniste, explorateur naturaliste britannique Sir Joseph Banks (1743-1820), qui participe entre 1768 et 1771, à l'expédition menée par James Cook (1728-1779) sur l'Endeavour à travers le Pacifique, avec la découverte de la Nouvelle-Zélande, expédition dont il fut l'un des rares survivants. Manuscrit du Journal of H.M.S. Endeavour, 1768-1771, est consultable en ligne NL of Australia.
    Dès son retour à Kew, il est chargé par le roi George III du réaménagement de Kew Gardens, instigateur de nombreuses campagnes de collectes de plantes exotiques (ornementales et vivrières) à travers le monde, il donnera à ce jardin botanique sa notoriété internationale, instaurant la préservation des espèces par des échanges avec d'autres jardins botaniques. Dans le courant de 1773, il est nommé président de la Royal Horticultural Society. Un genre originaire de l'Australie, dans l'ordre des Proteaceae, lui a été dédié ainsi que l'archipel des Banks (archipel de Vanuatu - Pacifique).
    *cérumen, substance naturelle cireuse jaunâtre sécrétée dans la portion du conduit auditif externe qui protège les oreilles des hommes et des mammifères des agressions externes (poussières, insectes, champignons et bactéries), c'est le nom donné à la cire d'oreille.
    *fossile vivant, il existe d'autres plantes fossiles (nommées scientifiques espèces relictes), telles que les fougères de la période carbonifère, soit, 320 millions d'années, les Araucaria, Dicksonia les Cycadacées et les Zamiacées, sans oublier, celui que l'on nomme le fossile vivant, le Metasequoia glyptostroboides et le Koymaki, pin du Japon Sciadopitys verticillata. Des fossiles de figues datant du Crétacé (70 millions d'années), ont été trouvés au Montana, dans l'État de l'Utah, des feuilles et fruits de Sycomore datant de l'Oligocène (37 millions d'années), des pommes de pin datant du Paléocène (65 à 23 millions d'années).
    *guinées, la guinée est une pièce de monnaie britannique en or, qui eu cours de 1663 jusqu'en 1813, dont la valeur équivaut de nos jours à 1.17 et 1.56 €, autrefois, 21 shillings, cet or était exploité à cet effet en Guinée.
    *L. Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linneaus, médecin, botaniste-naturaliste suédois à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivie d'un parution 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède.
    *6 août 1945 bombardement atomique américain, suite, au refus du Japon d'accepter le 26 juillet, une reddition sans condition, qui sera suivi le 9 août par celui de Nagasaki. Le 2 septembre 1945 a lieu la signature des actes de capitulation du Japon, mettant fin à la Seconde Guerre mondiale, qui avait débuté le 1er septembre 1939, par l'invasion allemande de la Pologne. Une guerre qui implique la plupart des nations du monde, contre les pays de l'Axe, Allemagne nazie, Italie fasciste et l'Empire japonais qui vient conclure le 27 septembre 1940, un pacte tripartite reconnaissant l'hégémonie allemande sur une grande partie de l'Europe continentale, celle de l'Italie sur la Méditerranée et celle du Japon sur l'Asie orientale et le Pacifique.
    *Sm., abréviation botanique pour le médecin-botaniste britannique Sir James Edward Smith (1759-1828), le co-fondateur et président de la société linnéenne de Londres en 1788 après avoir fait l'acquisition de l'intégralité de la bibliothèque (plus de 3000 ouvrages) et des collections de Linné en 1784, refusée par Sir Joseph Banks.
    Il est l'auteur d'ouvrages sur la flore britannique dont Flora Britannica et The English Flora publiée de 1824 à 1828 et participe à la rédaction d'articles dans la Rees's Cyclopaedia initiéé en 1728 sous le nom de Cyclopaedia of Ephraim Chambers, réédité par par Abraham Rees en 1778 a découvrir les éditions sur Cyclopaedia. Des espèces lui ont été dédiées sous la forme smithii, smithiana, smithianus.
    *Yang Tsen Kiang, le Yang-Tsé-Kiang, Yangtsé ou encore Yangzi Jiang, fleuve chinois de plus de 6 000 km, qui est le troisième plus long fleuve au monde, arrivant après l’Amazone de plus de 7 025 kilomètres de long et les 6 700 kilomètres du Nil, qui prend sa source au Tibet, dans les monts Tanggula pour terminer sa course en mer de Chine orientale, à l'est de la Chine, au nord de la ville de Shanghai.
    Un fleuve au cours tumultueux, alimenté tout au long de son parcours par 700 affluents et son bassin hydrographique est de 1,8 million de km², dans la province de l'Hubei, a été achevé en 2009, après 17 années de travaux, le barrage hydraulique des Trois-Gorges, le plus grand au monde de 3035 m de largeur et 185 m de haut, permettant aux navires de fort tonnage de remonter jusqu'à la ville de Chongqing, située à son confluent avec la rivière Jialing, dans la province du Séchouan.
    Les nouveaux projets d'aménagement mettent en danger sa biodiversité unique au monde et risque de perturber ses écosystèmes naturels, abritant des espèces emblématiques, dans ses zones humides, qui sont fertilisées par des crues saisonnières, lire l'action pour préserver les eaux du Yang-Tsé, sur le WWF.
    Il est recommandé à ceux qui veulent effectuer des croisières de les prévoir entre avril et octobre.
    Nommé le Fleuve Bleu par les Jésuites du vicariat apostolique du Kan-sou (Gansu, au Tibet), lorsque au 16 e siècle, ils le découvrent dans l'Empire du Milieu, c'est probablement en opposition au fleuve jaune, l'Huang Hé, anciennement Hoang-Ho ; ce sont les cinq premiers jésuites français envoyés en 1685, par Louis XIV : Jean de Fontaney, Joachim Bouvet, Loi 's Le Comte, Jean-François Gerbillon et Claude de Visdelou, qui ont marqué le commencement de la célèbre mission des Jésuites de la compagnie de Jésus, en Chine.
    C'est au cours de la 61e année du règne de l'Empereur Yao (2255 av. J.-C.) qu'une grande inondation causée par le débordement des eaux du Houang Ho qui se réunirent à celles du Houai et du Kiang et dévastèrent le pays, Yao fut chargé de l'oeuvre d'endiguement du Fleuve Jaune. En huit ou neuf ans, qu'il aurait parcouru les neuf provinces ou tcheou qui composaient l'Empire, et terminé ses travaux, selon Mercius, penseur chinois confucéen.
    Pour la petite histoire, en 1932, le Yangtsé, ou Fleuve Bleu, est devenu, du 29° au 33° de latitude, la frontière entre la nouvelle province du Sikang (Xikang) et le Thibet (Tibet) indépendant (1912 à 1951), par le traité de Kangto, l'accès au Thibet chinois, s'effectue soit par la vallée du Fleuve Bleu, soit par le Yunnan et le Kientchang.
    natacha mauric © 27.06.2001 ® Jardin L'Encyclopédie
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