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 Nom commun : Bruyère commune, Bruyère vulgaire, Bruyère callune, Brande, Callune, Béruée, Fausse bruyère, Gosse brande, Péterolle, Bucane, nommée par les anglophones 'Common heath, Common Heather, Biercol, Scots heather, Scotch heather, Red-heath, Ling', en norvégien 'Rosslyng', en russe 'Veresk'.Nom latin : Calluna vulgaris ( L. ) Hull (anciennement Erica vulgaris L.*, et 22 synonymes retenus, Calluna atlantica semble., Calluna erica DC.*, Calluna beleziae Rouy, Calluna ciliaris Schur, Calluna elegantissima Sennen, Calluna genuina Ducommun, Calluna sagittifolia Gris, Erica confuse Gand., Erica herbacea Georgi, Erica lutescens K.Koch, Erica nana K.Koch, Erica prostrata K.Koch, Erica reginae K.Koch, Erica sagittifolia Stokes, Erica vulgaris var. Alba Weston, Ericoides vulgaris (L.) Merino. Est illégitime Erica ciliaris Huds., Erica glabra Gilib. quant à lui est invalide, consulter les autres synonymes sous forme: var., f. et subsp sur The Plant List. famille : Ericaceae. catégorie : arbrisseau ou sous-arbrisseau, rameux, acidiphile, xérophile et héliophile rameux à souche ligneuse, à l'écorce d'un brun rougeâtre, pouvant vivre une bonne quinzaine d'années en symbiose avec des champignons mycorhiziens* développant des mycorhizes sur son système racinaire qui améliorer la structure du sol, en développant des hyphes mycéliens qui permettent des échanges bénéfiques d'eau et de nutriments. feuillage : persistant, vert moyen à vert olive, virant à l'automne au brun, brun violacé. Sur des tiges tortueuses et incurvées, des feuilles opposées, linéaires, écailleuses de ± 3 mm x 0,5 mm, imbriquées sur 4 rangs, et de courts rameaux glabres ou pubescents. port : étalé, dressé, très ramifié, plus ou moins rampant. floraison : longue de l'été au début de l'automne (juillet à septembre/octobre), pollinifère et nectarifère, fort visitée par les abeilles. Denses grappes de petites fleurs hermaphrodites, en forme de clochette de ± 3 mm, à corolle à 4 pétales libres et 8 étamines libres et 1 style, dans un calice scarieux à 4 sépales libres, oblongs, pourvu de bractéoles, court pédicelle. couleur : rose pâle à rose plus soutenu, rose violacé, rouge à purpurin, rarement blanche, bractéoles vertes, lavées de violet, aux anthères orange. fruits : de minuscules capsules sphériques, déhiscentes à 4 loges velues, contenant peu de graines ou carrément, rien qu'une seule graine, par loge. Les graines ont besoin d'une température élevée pour initier la germination. croissance : moyenne. hauteur : ± 0.30-0.60 m. plantation : vers la fin de l'été, début de l'automne, pour qu'elle s'installe avant l'hiver ; si nécessaire, selon la nature du sol, avant de planter, prévoir au fond du trou, du sable ou une couche de graviers, pour assurer un bon drainage, et limiter un excès d'humidité au niveau racinaire. multiplication : par division en automne, par bouturage en été de pointe de tiges herbacées ou par marcottage. sol : rocailleux ( basaltes, granites, grès et micaschistes), sablonneux, siliceux, elle n'aime pas le calcaire, car elle est calcifuge. Sa préférence va au sol acide (sable, tourbe et granite), léger, riche en humus, une terre de bruyère au pH acide ou neutre. emplacement : soleil, mi-ombre, ombre lumineuse, a besoin d'au moins 6 heures d'ensoleillement pour fleurir. zone : 4/5 - 9, U-K hardiness H7, USDA zones 4a-9b, tolère aisément -20°C, une fois installée, parfaitement adaptée aux vents, aux embruns et à la sécheresse. origine : landes, matorral et maquis arides, pelouses et pâturages, friches, lisières et bois sablonneux, secs, coteaux, marais, tourbières du nord de l'Europe occidentale, serait présent jusqu'en Sibérie, hors pourtour méditerranéen en excepté au Maroc, dans la péninsule tingitane en zone montagneuse dans le Rif et dans le matorral tangérois, puis sur les versants broussailleux des Hauts Plateaux méridionaux au Maroc septentrional, également en Asie Mineure tempérée. Présente en France dans le Massif central et les Cévennes entretien : faucher les sommités après la floraison, pour préparer la floraison de l'année prochaine, prévoir un paillage d'écorce, pour maintenir le substrat au frais. Lors de taille sévère des tiges, il est recommandé de laisser des feuilles pour lui assurer une repousse. Pour les cv penser à l'arroser par temps sec, surtout lorsqu'elle est cultivée dans des potées maladies et parasites : exempt de ravageurs, sous climat chaud et humide, peut être sujette à la la pourriture grise (botrytis, grey moulds) et pourridié (root rot). Cette callune est la plante d'hôte des larves et chenilles de plusieurs espèces de papillons, comme le petit Paon de nuit, Saturnia pavonia (Emperor), la zygène de la Petite coronille nommée à tort 'Zygène de la bruyère' Zygaena fausta (Chalk Burnet) ou le joli bleu-violet, Azurée de l'Ajonc Plebejus argus (Cilver-studded blue). NB : son nom Calluna, vient du grec 'callunein' qui signifie balayer. Pour différencier la Calluna de l'Erica, c'est assez facile, chez la première, le calice est plus long que la corolle et il est de la même couleur pour l'espèce type, ce qui n'est pas le cas, pour certaines nouvelles variétés Sud-africaines. Depuis 1976, elle, la Rosslyng, en norvégien, a été élue fleur nationale de la Norvège, suite à un sondage, lors d'une célèbre émission de la NRK (radiodiffuseur public norvégien, car aux yeux des promeneurs, elle est omniprésente en zones côtières et montagneuses, précédemment en 1935, les botanistes avaient choisi le Saxifrage cotylédon Saxifraga cotyledon qui porte le nom de Bergfrue, c'est-à-dire la Dame de la montagne, car c'est sa principale aire de répartition, alors qu'elle est rare en Suède, et c'est l'emblème du comté de Møre og Romsdal, situé le long de la mer Baltique au centre-ouest du pays. Ce genre comprenait 19 noms d'espèces référencés, après la révision de mars 2013, il n'a été retenu qu'une seule et unique espèce ayant 18 autres noms pour synonymes. Largement introduite et naturalisée sur tous les continents et en terres australes et antarctiques, dans l'archipel de Crozet et dans l'archipel subantarctiques des Malouines (Falkland). Elle figure maintenant sur la liste des espèces envahissantes en Afrique du Sud, à l'extrême pointe de la province du Cap, Nouvelle-Zélande, au centre de l'île du nord, dans le parc national de Tongariro, où elle représente, une menace majeure, pour les plantes indigènes et rares, lutte biologique par défoliation, avec, depuis les années 1990, l'introduction du coléoptère de la bruyère Lochmaea suturalis (Heather beetle). En Australie, il a été mis en place, une lutte de prévention, pour limiter sa propagation, avec un contrôle et une quarantaine pour toutes les graines achetées en ligne, ainsi qu'à l’extrême nord-est des États-Unis, Maine, Vermont, l'état de New-York, Rhode Island, Massachusetts, au Michigan et Wisconsin et dans la province canadienne de l'Ontario et à l'est du Québec, au Québec maritime, le Bas-Saint-Laurent, sur le versant nord du fleuve Saint-Laurent, en Côte-Nord, en Gaspésie et dans les îles de la Madeleine, elles seraient issues de graines importées accidentellement dans les eaux de ballast des navires, il y a de cela des décennies, et lors des naufrages des navires en provenance d'Europe, car les matelas embarqués, à bord des navires étaient bourrés de bruyère d'Europe, c'est pour cela qu'on la retrouve implantée jusqu'en Sibérie. Une bruyère ornementale qui a sa place dans de nombreux jardins, en couvre-sol, sur les talus, dans les rocailles, les bordures, les petits massifs, notamment au pied des arbres et des arbustes, dans nos cimetières et à l'intérieur de nos maisons à l'automne.
Elle a inspiré de grands poètes tels qu'Apollinaire : L'Adieu J'ai cueilli ce brin de bruyère, L’automne est morte souviens-t’en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi que je t’attends Guillaume Apollinaire*, Alcools, 1903 Propriétés et utilisations : En Écosse, où elle a été introduite par l'homme, la tradition veut que toute nouvelle mariée ait dans son bouquet un brin de cette bruyère en guise de porte-bonheur, car selon une légende écossaise, c'est une plante magique et l'on raconte que si une jeune fille trouvait un brin à fleurs blanches, elle se mariait dans l’année. Les feuilles et les fleurs servaient dans certaines régions à aromatiser les thés et les bières, d'ailleurs, il se raconte qu'en Écosse depuis 2 000 av. J.-C., une confrérie est la gardienne de l'ancienne recette gaélique de la "Leann Fraoch", une bière de bruyère ( Fraoch Heather Ale) une bière ambrée légère avec un arôme floral et tourbé, fabriquée avec de jeunes pousses de bruyère mélangées à du houblon, du blé et de l'orge maltés, du gingembre et des feuilles résineuses du myrte des marais (Bogmyrtle) qui dégage lorsqu'elles sont broyées dégagent un arôme résineux. Les mêmes sommités, qui ont des propriétés diurétique et dépurative, sont utilisés en tisane ou décoction pour traiter les infections rénales et urinaires et les bains soulagent les rhumatismes. Autrefois, elle était employée comme combustible pour chauffer le four avec des bourrées (petits fagots de petits rameaux), dans certaines régions, pour confectionner le chaume des toitures, mais ce n'est pas celle que l'on nomme brémale ou brésmale et bruyère à balais qui est le nom de l'Erica et comme fourrage très apprécié par les caprins. Les sommités florales donnent une teinture verte ou jaune suivant la préparation. Une idée de plantation : associer différentes variétés ayant des feuillages de teintes différentes et des floraisons décalées. Parmi les 700 variétés proposées, citons : Plus de la moitié d'entre elles, sont des callunes sud-africaines, trapues, tapissantes, entre 15 et 25 cm de haut, sans fructification, quelques noms à retrouver dans les jardineries et chez les fleuristes, où en recherchant sur la toile avec leur nom. Au Canada, celles qui y sont commercialisées sont, à de rares exceptions, cultivées en Californie, à réserver pour être cultivées à l'intérieur. - Calluna 'Alba Plena', floraison blanche double. - Calluna 'Alison Yates', vigoureux, feuillage argenté, floraison blanche. - Calluna vulgaris 'Allegro', une obtention néerlandaise de 1977, de l'obtenteur P. Bakhuyzen & Zon à Boskoop (sud des Pays-Bas), environ 50 cm, port dressé, compact, au feuillage ver foncé, une floraison d'arrière-saison vers la mi-août, jusqu'au début octobre, rose violacé, carminé, sur des tiges rouges en cime. Primée par la RHS* avec The Award of Merit Garden (AGM). - Calluna 'Andrew Proudley’, trapu ne dépassant pas 15 cm, feuillage mordoré rougissant sous le froid, d'août à septembre, abondante floraison d'un rose lilas soutenu. - Calluna 'Barbara Fleur', floraison rouge. - Calluna 'Beoley Gold', floraison blanche, vers la fin de l'été. - Calluna 'Blazeaway', feuillage rouge en hiver, floraison violette. - Calluna 'Boskoop', feuillage bronze, orange en hiver, floraison rose en fin d'été. - Calluna 'Elsie Purnell', feuillage gris-vert à reflets argentés, floraison rose pâle, double en clochettes globuleuses. - Calluna vulgaris ' Firefly', port étalé, 35 à 40 cm, feuillage mordoré, puis orangé à l'automne, virant au rouge en hiver, floraison assez courte, de la fin août jusqu'au début septembre, d'un rose indien soutenu, sur de courts épis bien fournis. - Calluna 'Foxie Nana', feuillage vert vif, floraison violette. - Calluna ‘Golden Carpet’, une ancienne obtention britannique de 996 de John F. Letts (Surrey) ne dépassant pas 10 cm, port étalé de 20 à 30 cm, tapissant et ébouriffé, au feuillage anisé tirant sur l'orangé, puis sous l'effet du froid, virant vers le rouge, floraison d'arrière-saison, courant septembre à octobre, d'un rose soutenu. - Calluna 'Golden Father', feuillage doré et rouge en hiver, floraison violette. - Calluna 'Gold Haze', feuillage jaune, floraison blanche, zone 9. - Calluna 'HE Beale', floraison rose, double, à l'automne. - Calluna 'Hillbrook orange', feuillage jaune en été et orange à l'automne puis rouge lorsqu'il fait froid, floraison violette. - Calluna 'Kerstin', feuillage gris-violet en hiver et jaune et rouge au printemps, floraison violette. - Calluna vulgaris 'Mazurka', 40 à 50 cm, feuillage vert foncé, abondante floraison d'août à septembre d'un rose cramoisi sur de longs épis. - Calluna vulgaris 'Red Pimpernel' (Mouron Rouge) 20 cm de haut, feuillage d'un vert foncé, floraison tardive de la fin août jusqu'en novembre, rose framboisé à rose cramoisi. -Calluna vulgaris 'Robert Chapman', 20 cm de haut, au feuillage jaune à vert chartreux, virant progressivement à l'orangé, rougissant sous le froid, floraison d'août jusqu'en octobre, d'un rose assez pâle. - Calluna vulgaris 'Silver Knight', environ 50 cm, port dressé, compacte, au feuillage gris argenté, virant au bronze, pourpre en hiver, d'août à octobre, floraison rose pâle, en longs épis. - Calluna 'Silver Queen', feuillage argent, floraison d'un violet pâle. - Calluna vulgaris 'Sir John Charrington', de 25 à 50 cm, feuillage anisé, mordoré, rougissant sous l'effet du froid Floraison de la fin de l'été jusqu'à l'automne, dans un rose framboisé pour la clochette et un calice, d'un rose flashi. - Calluna 'Sunset', 20 cm, au port dressé et étalé au ras du sol, feuillage mordoré et orange, d'août à octobre, une floraison grêle d'un rose lilas, zone 9. - Calluna 'Tib', 30 à 40 cm, se distingue par son port dressé, son feuillage vert moyen, floraison de juillet jusqu'en septembre d'un rose cramoisi un peu flashi sur des épis doubles. - Calluna 'Yvette Gold', une sélection canadienne d'Yves Dubé, pépinière Les Farfadets à Saint-Jean-Port-Joli, issue d'une découverte sous les embruns, le long de la côte acadienne, au Nouveau-Brunswick. - Calluna 'White Lawn', zone 9 rampant, feuillage d'un vert vif avec une floraison blanche.
Annotations : *Apollinaire, célèbre poète et écrivain français Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky (1880-1918), dit Guillaume Apollinaire, sa vie, son histoire et son oeuvre Ici. En 1984, l'adieu a été interprété au Théâtre des Champs-Élysées par Léo Ferré. Découvrir dans la Réserve des livres rares, le Manuscrit des premières épreuves corrigées du recueil, sur lesquelles Apollinaire a rajouté le poème « Zone » fin 1912 ; 68 feuillets autographes ou imprimés portant ajouts et corrections. Il rassemble les textes de 38 poèmes d'Alcools (sur les 71 qui composent le recueil), consultable à la BnF et L'adieu annotés. Découvrir dans la Réserve des livres rares, le Manuscrit des premières épreuves corrigées du recueil, sur lesquelles Apollinaire a rajouté le poème « Zone » fin 1912. 68 feuillets autographes ou imprimés portant ajouts et corrections. Il rassemble les textes de 38 poèmes d'Alcools (sur les 71 qui composent le recueil), consultable à la BnF et L'adieu annotés. *champignons mycorhiziens leur présence dans le sol développe des mycorhizes sur le système racinaire qui améliorent la structure du sol, en développant des hyphes mycéliens qui permettent des échanges bénéfiques d'eau et de nutriments. Favorisant les défenses naturelles, augmentant la résistance au stress causé par la sécheresse, la salinité ou la présence de métaux lourds, la résistance à l'érosion des sols tout en réduisant la compactation, accroît la réserve en carbone du sol et améliorer la capacité de rétention d'eau et réduit les pertes de nutriments et augmenter leur recyclage, procurant des substances nutritives aux bactéries et microbes bénéfiques présents dans le sol. Lire La symbiose mycorhizienne : Une association entre les plantes et les champignons de Jean Garbaye, consultable partiellement dans Google Livres. *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes. En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle), initié par ce dernier en 1824. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, nommé Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède, et à partir de 1741, il enseigne à l'université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772. Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *Sud-africaines, d'autres noms à découvrir qui sont majoritairement de petites tailles, entre 15 et 25 cm, au feuillage anisé ou mordoré, à retrouver dans les jardineries et chez nos fleuristes : Calluna ‘Anton’, ‘Arran Gold’, ‘Asterix’, ‘Dart’s Flamboyant’, ‘Dart’s Hedgehog’, ‘Dirry’, ‘Glendoick Silver’, ‘Glenlivet’, ‘Jan Dekker’, ‘Kynance’, ‘Lyndon Proudley’, ‘Marleen’, ‘Minima’, ‘Mrs Ronald Gray’, ‘Mullach Mor’, ‘Mullardoch’, ‘Mullion’, ‘Nana Compacta’, ‘Oiseval’, ‘Red Favorite’, ‘Red Pimpernel’, ‘Ruth Sparkes’, ‘Silver Stream’, ‘Sister Anne’, ‘Spitfire’, ‘Tenius’, Winter Chocolate'. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide, chaque année, les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin. La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de James Veitch, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. *Toussaint, dans l’Église catholique, la Toussaint, est la célébration de tous les saints et des prières pour la commémoration des fidèles défunts, vont se joindre, se jumeler, la Toussaint et le jour des morts, le 1er et le 2 novembre, pour ne faire qu’un dans la tête et le cœur des croyants. Le 2 novembre est une journée de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint. Une journée pour les chrétiens d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ, et c'est l'occasion pour un grand nombre de personnes de se rendre dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe. La Toussaint vu le jour, avant le Xe siècle, célébrée, le 1er novembre, par l’Église catholique latine, en l’honneur de tous les saints, connus et inconnus, ainsi que la foule, innombrable, de celles et ceux qui ont été de vivants et lumineux témoins, du Christ. La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre, jour de la Toussaint, la veille de la Commémoration des fidèles défunts. Dès le IVème siècle, l’Église syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV (de 608 à 615) transformait à Rome un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à Marie et à tous les saints (Basilique Sainte-Marie au milieu des Martyrs), le 13 mai 610. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Église locale les fêtait à des dates différentes jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre par le pape Grégoire IV et à sa requête, le troisième fils de Charlemagne, Louis le Pieux (778-840), instaure cette célébration dans tout l'empire carolingien en promulguant un décret. Dans l’Église byzantine, l'une des premières Églises chrétiennes, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints. Le texte des Béatitudes, l’Évangile de Jésus Christe selon saint Matthieu (5, 1-12a), lu durant la messe de la Toussaint. « Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait : « Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux ! Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés ! Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde ! Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! » (Matthieu 5, 1-12a) Source Église catholique de France. natacha mauric© 29.02.2000 ® Jardin ! 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