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Nom latin : Ceanothus thyrsiflorus Eschsch.* a pour synonymes retenus par The Plantlist, Ceanothus thyrsiflorus var. repens McMinn*, Ceanothus thyrsiflorus var. thyrsiflorus, Ceanothus thyrsiflorus var. chandleri Jeps., Ceanothus elegans Lem., Forrestia thyrsoides Raf. famille : Rhamnaceae. catégorie : arbrisseau d'une durée de vie ne dépassant pas les 25 à 35 ans. port : rampant, tapissant ou semi-prostré, dense. feuillage : persistant, coriace, vert franc à vert foncé brillant sur le dessus, fortement nervuré lui donnant un aspect gaufré, au revers plus clair et duveteux. Des petites feuilles alternes, obovales à marge festonnée et ondulée. floraison : sur le bois de l'année, abondante au printemps, courant mai-juin durant plus d'un mois, délicatement parfumée, une légère odeur de miel, nectarifère et pollinifère, visitée par les abeilles, les bourdons, les colibris et par certaines espèces de papillons. Petites fleurs à 5 pétales et 5 étamines, réunies en thyrses denses et compacts. Il peut y avoir une remontée en été si une taille des fleurs fanées est effectuée après la floraison. couleur : bleu foncé, bleu clair, plus rarement presque blanc nommé localement 'Snow Flurry'. fruits : en été des capsules à trois locules enchâssés dans un calice à 5 parties filiformes, contenant des graines ovoïdes de plus ou moins 2 mm. Des fruits qui sont consommés par les passereaux, notamment les mésanges et les pinsons. croissance : moyenne. hauteur : 0,40 m à 2 m. plantation : à l'automne ou au printemps en lui laissant suffisamment de place pour son développement, au minimum 1.20 m. Il est recommandé de bien choisir son emplacement, car son système racinaire est fragile et il n'apprécie pas les transplantations, parce qu'il comporte des nodosités dans lesquelles se développent des bactéries qui se multiplient et fixent l'azote, et les plantes avoisinantes récupèrent les composés azotés qui sont produits dans ces nodules ; il a été constaté que des espèces vivent ainsi en symbiose avec eux. multiplication : par boutures à talon à chaud de tiges aoûtées, mises dans un substrat pour bouturage et imprégnées d'hormone de bouturage. Compter entre 4 et 6 semaines pour l'enracinement et par marcottage, il fleurit dès la deuxième année. Aussi, mais plus rarement par semis après stratification à froid et scarification et aussi, sol : tous, sans calcaire, surtout bien drainé. emplacement : soleil à l'abri des vents froids, adossé à un mur. zone : 8-9, U-K hardiness H4, USDA zones 8a-10b. Sensible aux gelées printanières, redémarre de souche. Une fois implanté, tolère assez bien la sécheresse et il a une excellente résistance à la pollution atmosphérique et il est parfaitement adapté aux embruns. origine : endémique à la Californie, dans le comté de Santa Barbara, le long de la côte sur les versants des collines de 'Santa Ynez Mountains' jusque dans l'État de l'Oregon. Introduit en Europe vers 1837. entretien : ne pas oublier de l'arroser après la plantation. Peu d’entretien, juste supprimer le bois mort. Taille éventuelle de mise en forme après floraison. maladies et parasites : en sol ou en présence d'une eau trop calcaire, il est sujet à la chlorose (chlorosis), sensible à la cochenille à coque (scale insects) ou aux cochenilles virgules Lepidosaphes ulmi* (mussel scale). NB : son nom Ceanothus vient du grec 'keanôthos', mot qu'utilisait Théophraste pour des plantes bien différentes, comme une espèce de chardon, choix faisant certainement allusion à la forme de leur inflorescence en thyrse, son nom spécifique thyrsiflorus, fait référence aux fleurs en thyrses. Ce Céanothe a sa place dans les jardins en bord de mer comme couvre-sol sur les talus, dans les rocailles en massif isolé. Dans son habitat, il sert d'abri et de garde-manger pour les oiseaux. Ce genre, sur 200 noms référencés après révision en 2012, ne comprend plus que 62 espèces et 98 synonymes. Des espèces d'arbustes ou d'arbrisseaux majoritairement persistants, dont 44 d'entre eux sont originaires des chaparrals californiens, de l'ouest du Nevada et du sud-ouest de l'Oregon, 2 de Floride et 51 espèces de l'ouest de l'Amérique du Nord, 4 de l'est américain et les espèces caduques comme Ceanothus americanus, herbaceus, integerrimus, ovatus, parvifolius, sangineus sont originaires du sud du Québec, de la Nouvelle-Angleterre et de l'Ontario, consulter la carte. Les céanothes ne tolèrent généralement pas l'ombre, dans leur milieu naturel ils commencent à s'éteindre progressivement avec la croissance de la canopée arbustive et celle des conifères avoisinants, dans ces zones là les graines ne germent pas. Comme les autres espèces du genre, il figure parmi les plantes résistantes au feu* et plantes ignifuges qui peuvent être plantées pour former des barrières coupe-feu*, qui en lieu et place des résineux limiteront ou retarderont considérablement la propagation des flammes aux structures des bâtiments et espaces boisés lors des incendies ravageurs de Californie. lire : 'The role of the genus Ceanothus in western forest ecosystems' par Annabelle E. Jaramillo, Kermit Cromack et Sharon Rose, édité en 1985 de U.S. Department of Agriculture, Forest Service - publication of General Technical Report (GTR) consultable en ligne. Parmi les sous-espèces et les cultivars, citons : *barrière coupe-feu, traditionnellement dans les pays méditerranéens, les gens avaient l'habitude de réaliser des murs de pierres et de planter certaines espèces pour former des barrières coupe-feu ou des murs végétaux coupe-feu, aux abords des habitations et des cultures, comme les agaves, cactus, figuier de Barbarie, amandiers, chênes liège, l'épine du Christ et Jujubier Ziziphus), margousiers (Melia et oliviers, qui limitent le développement des graminées sous leur couvert, limitant ainsi l'avancée et propagation au ras du sol par les feux de paille et ailleurs des plantes qui sont régénérées par le feu comme les cistes ou des plantes ignifugées comme certaines Atriplex. *Eschsch., abréviation botanique pour le naturaliste-entomologiste, professeur de zoologie estonien Johann Friedrich von Eschscholtz (1793-1831) qui entre 1815 et 1824 participe à l'expédition russe de Otto Von Kotzebue à bord de la Rurik, dans le Pacifique, sur les côtes californiennes, et à l'expédition sur les îles du Pacifique, on lui doit un Atlas zoologique. Le genre Eschscholzia lui est dédié. *Lepidosaphes ulmi, c'est la cochenille virgule (Mussel scale) que l'on rencontre bien souvent sur les pommiers, consulter sa fiche sur Ephytia de l'INRAE. *McMinn, abréviation botanique pour le botaniste, dendrologue et horticulteur californien Howard Earnest McMinn (1891-1963), il enseigne la botanique à Oakland au Mills College (Université privée), il est l'auteur de nombreux articles et d'ouvrages de référence sur la végétation des côtes du Pacifique californien dont 'An illustrated manual of California shrubs', publié en de 1939 à San Francisco. natacha mauric © 20.008.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie natacha mauric©20/08/2000 - ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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