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Nom latin : Camellia japonica L.* (1753), synonymes retenus, Camellia bonnardii Berl. ex Lem., Camellia bononicana Anon, Camellia fimbriata P.B.Mead, Camellia florida Salisb. , Camellia hayaoi Yanagita ex Kusaka (1956), Camellia hozanensis (Hayata) Hayata, Camellia imbricata P.B.Mead, Camellia imperialis Van Houtte, Camellia incarnata P.B.Mead, Camellia kaempferia Reboul, Camellia maeleniana Scheidw., Camellia marginata Hally ex J.Dix, Camellia nakaii(Hayata) Hayata, Camellia mutabilis Paxton, Camellia planipetala Lem., Camellia planipetala Lem., Camellia tsubakki Crantz , Camellia tuckiana Anon., Camellia sylvestris Berl., Camellia wabiske (Makino) Kitam.n Thea camellia Hoffmanns.n Thea hozanensis Hayata, Thea nakaii Hayata et 41 autres sous la forme var. famille : Theaceae. catégorie : arbuste aux fortes racines et enracinement profond. feuillage : persistant, vert sombre, coriace, vernissé sur le dessus, revers plus pâle et glauque. De grande feuilles elliptiques de 10 à 12,5 cm de long. floraison : de la fin de l'hiver, en décembre pour les varéiés précoces, jusqu'au début du printemps, nectarifère, visitée par les abeilles et par les bourdons couleur : rouge dans leur aire naturelle pour les hybrides divers ton de rose ou blanc. fruits : des capsules ligneuses à 5 loges contenant des graines globuleuses. croissance : lente. hauteur : 6 à 8/9 m, adulte vers 20 ans. plantation : à l'automne, d'octobre à novembre pour les sujets en motte, pour les autres jusqu'au printemps, courant mars-avril, en prenant soin à ne pas enterrer le collet. N'oubliez pas avant la plantation de faire tremper le pot ou la motte et avant de le planter de vérifier si les racines ne sont pas trop emmêlées, un chignonage entrainerait une mauvaise reprise. multiplication : par semis de graines fraîches après avoir respecter une période de dormance au froid, puis faire tremper environ 36 h avant de semer dans un substrat acide et ensuite beaucoup de patience car la première floraison à lieu entre 3 et 8 ans. Les graines ont une durée germinative assez courte. par bouturage de tiges aoûtées durant l'été ou à la Sainte Catherine, beaucoup plus long par marcottage et surtout par greffage en approche sur des pieds âgés au moins de 2 ans. sol : acide, léger, humifère, toujours frais mais surtout bien drainant, afin d'éviter le pourrissement des racines. Il ne supporte pas le calcaire, la terre de bruyère est parfaite mais elle n'est pas obligatoire (pH entre 5,5 à 7). Durant l'hiver recouvrir le pied d'un bon lit de feuilles. emplacement : mi-ombre, ombre légère (une ombre totale inhibera la floraison), à l'abri des vents et des gelées qui peuvent, comme la neige, endommager les boutons floraux et bien choisir son emplacement, car son enracinement est profond et ses racines sont fortes. zone : 6-10, U-K hardiness H5, USDA zones 7a-9b. Il tolère entre -15 à -20°C. Il affectionne un climat doux et humide de type océanique, il n'aime pas les atmosphères sèches. origine : du sud du Japon, dans l'île de Honshu, dans l'archipel des Ryükyü, sur l'île d'Okinawa, au nord de la Chine, ainsi qu'en Corée et dans l'île de Taïwan (ex. Formose) avec deux sous-espèces macrocarpa et rusticana. Introduit en Chine, dans le sud ainsi qu'au Vietnam, en Inde et à l'est de l'Inde, dans l'État de l'Assam, dans les îles de l'archipel Juan Fernández s entretien : juste supprimer les fleurs fanées. La taille n'est vraiment pas nécessaire, sauf, pour une mise en forme (comme le buis ou l'if) ou pour rajeunir un vieux sujet, elle sera effectuée, après la floraison. Pour l'été, effectuer un paillage de protection (feuilles, écorce, paille,..), pour conserver une certaine fraîcheur au sol et vérifier fréquemment celle-ci. culture en pot : rempotage tous les deux ans, au printemps, après la floraison, effectuer un arrosage régulier et modéré pour maintenir le substrat humide en veillant à ne pas laisser stagner de l'eau dans les dessous de pot. Rempotage tous les deux ans, il n'aime pas être déplacé. Il vaut mieux choisir son camélia, lorsqu'il est en fleur, afin de pouvoir choisir la bonne couleur et éviter les erreurs d'étiquetage. S'utilise en fleurs coupées, en prenant la précaution de les cueillir encore en boutons à peine ouverts et de fendre les tiges sur environ 4 à 5 cm en évitant de les mettre au soleil ou dans une pièce surchauffée. NB : le genre Camellia décrit par Engelbert Kaempfer* en 1712, est dédié par Linné en 1735 au jésuite botaniste Camellus, de son vrai nom, Gjorgje Josef Kamel (1661-1706), un missionnaire morave, qui passa sa vie, à étudier et collecter, la flore des îles Philippines et celle de la Chine, d'où selon certains, il aurait rapporté en Europe, des graines.
En France, en 1806, c'est le Nantais Abraham Ferdinand Fabre qui le premier entrepris de le cultiver et de l'acclimater, à partir de semis anglais, avant de le produire et de l'hybrider au Jardin des Plantes. C'est ainsi que démarre une grande collection riche de 250 000 pieds dès 1856, un jardin qui deviendra le Conservatoire national du Camélia. L'impératrice Joséphine de Beauharnais lança la mode du camélia dans les jardins de Malmaison en 1779, en l'épinglant auparavant à ses décolletés, ceintures, boutonnières, puis sur ses chapeaux. En 1867, il fut aussi choisi par Alcibiade Le Blanc comme emblème de son ordre 'Les Chevaliers du camélia blanc', ordre pour préserver la suprématie blanche et lutter contre les carpetbaggers. Le genre comprendrait environ 300 espèces d'arbustes ou d'arbres persistants, tous originaires des zones tempérées de l'Asie du Sud-Est, dans une aire qui s'étend depuis l'est de l'Himalaya (nord-est de l'Inde, Bhoutan et au Népal), Malaisie, Philippines, Indonésie, sud du Japon et Corée du Sud et les états de la péninsule indochinoise ( ex-Indochine) Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Vietnam et la Chine où 97 espèces sont présentes dont 74 y sont endémiques. Il existe entre 2.500 et 3.000 taxons issus de croisements entre Camellia japonica et Camellia sasanqua mais aussi avec les moins connus du public Camellia fraterna, Camellia granthamiana, Camellia pittardii et Camellia saluenensis. Propriétés et utilisations : Des graines est extraite une huile riche en acides oléique et linoléique, une huile, qui au Japon, est réputée, pour ses propriétés hydratantes, utilisée pour les soins capillaires. Elle entre aussi, dans la composition de produits cosmétiques, de shampoings, de savons, et de lotions pour le corps. De ses feuilles est obtenue une huile de camélia qui n'est pas toxique, mais qui est non consommable, une huile ayant une légère teneur en paraffine extrêmement pure qui la rend hydrophobe extrêmement résistante aux acides, par exemple à la sueur des mains, utilisée par les japonais dans l'industrie cosmétique et comme huile de protection contre la corrosion, pour nettoyer, affûter et pour graisser la plupart des outils qui est également commercialisée en Europe, pour protéger les couteaux de cuisine, ils emploient l'huile du Camellia sinensis. Depuis la nuit des temps, elle y est utilisée pour adoucir et protéger les cheveux et la peau. En Chine, 4 espèces sont couramment utilisées comme huile alimentaire ou comme combustible et les cendres sont utilisées pour le mordançage de la teinture pourpre. Il existe entre 2.500 et 3.000 taxons issus de croisement entre des Camellia japonica. Choisir son camélia, lorsqu'il est en fleurs, afin de pouvoir sélectionner la bonne couleur, et éviter ainsi les mauvaises surprises suite à des erreurs d'étiquetage. Les fleurs du camélia s'utilise en fleurs coupées, il faut prendre la précaution, de les cueillir, encore en boutons à peine ouvert, puis fendre les tiges sur environ 3 à 4 cm et marteler légèrement la tige sur quelques centimètres et les mettre, dans une eau non calcaire, surtout éviter de mettre le vase au soleil ou dans une pièce surchauffée. Parmi la longue liste de cultivars, citons: - Camellia japonica 'Adolphe Audusson' : une variété qui remonte au 19 ème siécle, aux grandes fleurs semi-doubles d'un rouge soutenu aux étamines réunies en bouquet bien visible, sujet de 1.50 à 2 m au port érigé, feuillage vert sombre. - Camellia japonica 'Angela Cocchi' : une variété italienne très ancienne aux fleurs anémoniformes ou semi-doubles de taille moyenne blanche veinées, striées, tachetées de rose foncé à rouge carmin (certains diront rose tacheté de blanc) à la floraison assez tardive (mars à mai) , sujet de 1.20 à 2 m, au port dressé. - Camellia japonica 'Alba Plena ': à grandes (10cm fleurs doubles imbriquées blanches - Camellia japonica "Ave Maria", environ 1,50 m de haut, feuillage vert foncé marge légèrement dentelée. - Camellia japonica 'Benikarako', grandes fleurs doubles d'un rose soutenu. - Camellia japonica 'Blood of China', (1928), 1.20 à 2.40 m, port buissonnant, floraison du rouge foncé au rouge saumoné, grandes fleurs semi-doubles à poéniformes, couronne de pétales avec en coeur une masse compacte de pétales froissés entremêlés de pétaloïdes (des étamines partiellement transformées) et d'étamines jaunes bien visibles. - Camellia japonica "Bokuhan" syn. "Tinsie", ancienne obtention japonaise à floraison bicolore courant janvier-mars. fleurs anemoniformes simples rouge cerise en coeur pétaloïdes chiffonnées blanc et rouge. - Camellia japonica 'Brushfield's Yellow', port colonnaire, compact, de grandes fleurs anémoniformes, aux pétales externes, blanc cassé, coeur dense, composé de pétaloïdes jaunes pâles. - Camellia japonica 'Duchesse de Caze', une variété très ancienne à grandes fleurs peoniformes rose pâle veiné de rose plus soutenu et à marge blanche, sujet de 1.50 à 2 m au port assez compact et au feuillage vert sombre. - Camellia japonica 'Elegans', créé en 1830, par Chandler* & Booth's*, issu de semis à partir de graines de l'ancien 'Waratah' aux fleurs anémoniformes, fleurs semi-doubles d'un rose vif très clair. - Camellia japonica 'Elegans Supreme' créé en 1960, à partir de 'Elegans' à grandes fleurs anémoniformes d'un rose soutenu à rouge clair, à la floraison précoce, port compact, feuillage assez large, floraison hivernale de décembre à mars en fleurs semi-doubles, imbriquées d'un rose nacré. - Camellia japonica 'Chandleri ' à fleurs de taille moyenne d'un rouge vif anémoniformes - Camellia japonica 'Chandleri Elegans', une variété anglaise très ancienne, aux fleurs anémoniformes d'un rouge assez clair, la partie centrale est tachetée de blanc sa floraison est printanière (mars-avril), sujet de 0.80 à 1.20vm au port retombant. - Camellia japonica 'Comte de Gomer': aux fleurs imbriquées ou poeniformes d'un rose pâle strié de rose à rouge clair floraison assez tardive, sujet de petite taille environ 0.80 à 1.20m au port arrondi et au feuillage vert clair. - Camellia japonica 'C. M. Hovey', une ancienne variété, créée en 1853, au port dressé, à fleurs doubles, imbriquées, de taille moyenne, à floraison tardive, d'un rouge soutenu. Camellia japonica 'Désir ': environ 1,50m de haut, floraison hivernale de février à avril, fleurs doubles denses imbriquées d'un rose pâle nacré au centre plus foncé vers l'extérieur, boutons floraux rose vif, tolère aisément des températures avoisinants -14°C. - Camellia japonica 'Guilio Nuccio', une obtention britannique de 1955, sujet adulte de 2 m à 2.50 m, des fleurs semi-doubles poeniformes de grande taille pétales chiffonnés en coeur, d'un rouge corail aux étamines bien visibles en couronne, floraison de mars à mai. Primé à plusieurs reprises par la RHS. - Camellia japonica 'Happy Holidays ' à grandes fleurs doubles rose bonbon, - Camellia japonica 'Hawaï', de grosses fleurs poeniformes, rose pâle et blanc à bord dentelé, sujet de petite taille entre 0.80 à 1.20 m, au port évasé et légèrement retombant. - Camellia japonica 'Kenny' aux fleurs semi-doubles poeniformes d'un rose vif à floraison assez tardive, sujet de 1.20 à 1.50 m au port érigé. - Camellia japonica 'Laura Walker' à fleurs semi-doubles à anémoniformes d'un rose soutenu à rouge clair, floraison assez précoce de février à avril. - Camellia japonica 'Lulu Belle', obtention des USA 1960, longue floraison de novembre à avril, de grandes fleurs peoniformes blanches de 10 à 13 cm, chiffonnées en coeur, étamines jeune d'or bien visibles, donnant un aspect jaune en coeur. - Camellia japonica 'Madame Henri Cormerais', une ancienne variété, française, à grandes fleurs peoniformes blanches, les étamines sont visibles. - Camellia japonica 'Madame Martin Cachet', de 120 à 1.50 m au port arrondi et au feuillage vert moyen, aux fleurs poeniformes, rose assez vif, assez précoce, mais très florifère. - Camellia japonica 'Margherita Coleoni', aux fleurs imbriquées, de taille moyenne d'un très beau rouge foncé à l'aspect velouté, floraison assez tardive, sujet de 1.50 à 2 m au port érigé, au feuillage vert sombre franchement ovale. - Camellia japonica 'Nishiki Kirin', 1.20 à 1.50 m adulte, floraison de décembre à février, fleurs semi-doubles en coupe ouverte, d'un rose soutenu, irrégulièrement marbré, griffé de rose pâle.
Camellia japonica 'Nuccio's Jewel', se distingue par un feuillage mat, une floraison printanière de mars à mai en fleurs poeniformes d'un rose saumoné griffé d'un onglet d'un rose amarante à rose anglais. - Camellia japonica 'Paolina Guichardini' : aux fleurs imbriquées d'un rose assez vif veiné de rose carmin, sujet très florifère de 1.20 à 1.50m au port érigé, au feuillage vert sombre. - Camellia japonica 'Princesse Clotilde' : une variété italienne très ancienne aux fleurs imbriquées ou semi-doubles de petite taille rose pâle veiné de rouge carmin, sujet de 0.80 à 1.20m. Idéal pour une culture en pot. - Camellia japonica 'Roger Hall' obtention australienne de 1979, port érigé, à grandes fleurs imbriquées rouge, ce serait la star. - Camellia japonica 'Spring Forme', moyennement vigoureux, très florifère, grandes fleurs imbriquées d'un rose soutenu courant octobre-novembre. - Camellia japonica 'Tom Knudsen' : aux fleurs peoniformes ou semi-doubles d'un beau rouge velouté, sujet de 1.00 à 1.50 m, au port érigé et au feuillage vert sombre. Quelques autres espèces : - Camellia chekiangoleosa Hu*, originaire du sud-est de la Chine, en altitude, dans les provinces de lHunan, Jiangxi, Zhejiang et Fujian au feuillage vert foncé aux petites fleurs simples aux pétales qui se chevauchent en coupe d'environ 8 cm, d'un rouge tirant sur un framboisé clair, à la floraison précoce de février à mars, son huile est utilisée en cosmétologie. - Camellia chrysantha (Hu) Tuyama, synonyme Camellia nitidissima Chang & Ye., originaire de Chine et du Vietnam à l'éclatante floraison jaune poussin en fleurs simples à 5 pétales qui se chevauchent gros bouquet d'étamines jaune orangé, utilisée pour croisements avec reticulata × saluenensis pour obtenir 'Suzanne Withers'. - Camellia drupifera Lour.*, originaire de l' Himalaya présent en Birmanie et en Chine. Son huile est utilisée en cosmétologie. - Camellia forrestii Cohen-Stuart, synonyme de Thea forrestii Diels, originaire de Chine et du Vietnam, au jeune feuillage rouge au printemps, et des petites fleurs simples à quelques pétales d'un blanc pur. - Camellia fraterna Hance, synonymes de Thea fraterna (Hance) Kuntze, Theopsis fraterna (Hance) Nakai, originaire de l'est de la Chine; entre 300 et 1 000 m d'altitude, dans les provinces de l'Anhui, Fujian, Hénan, sud du Jiangsu, Jiangxi et Zhejiang, arbuste de 1 à 4 m de haut, feuillage oblong-elliptique ( 4 à 8 cm x + ou - 3 cm) à la floraison en février-mars d'un blanc pur en petites fleurs simples d'environ 4 cm, à 5 - 6 pétales, réputé pour être utilisé dans les hybridations. - Camellia granthamiana Sealy, originaire de Hong Kong, une découverte tardive courant 1955, réputée pour être utilisée dans de nombreuses hybridations. ![]() - Camellia kissi Wall donné pour synonyme de Camellia drupifera, originaire du sud de la Chine et du nord-est de l'Inde. - Camellia lutchuensis T. Itô et Matsum., découvert en 1899, en japonais Himesazanka, en chinois nommé 'Tàiwän liàn ruï chà' (Thé Rui de Taiwan), endémique à l'archipel des îles Ryükyu et au nord des îles d'Okinawa, présent à Hong-Kong ainsi qu'au sud de la Chine, au sud de la province autonome du Guangxi, arbuste de 2 à 6 m, dans son milieu naturel, aux jeunes rameaux rougeâtres et pubescents, feuilles presque elliptiques, jeunes, elles sont d'un rouge cuivré, avec une abondante floraison de novembre à février est la plus parfumée du genre, bien différente du parfum du camélia sasanque, une note verte semblable à une jacinthe, des boutons floraux ovoïdes pointus lavé de rose soutenu, petites fleurs simples d'environ 3cm de diamètre à 5 à 6 pétales d'un blanc pur à l'intérieur, revers lavé de rose, sépales framboisés, à l'origine des variétés parfumées comme 'Hime no Kaori', 'Hana no Uta', 'Harukaze'et 'Fragrant Pink'. Photo sur la fiche du camélia sasanque. - Camellia oleifera Abel, originaire du sud et sud-est de la Chine et du nord de l'Inde feuillage vert sombre à floraison automnale en fleurs simples à 5-6 pétales à marge à deux lobes, cultivé dans les provinces de l'Hunan et Jiangxi pour ses graines très riche en acide oléique (88%) qui donne une huile de table et de cuisson comparable à l'huile d'olive, utilisée aussi comme combustible et dans la pharmacopée traditionnelle prescrite pour traiter les plaies. Depuis quelques années cultivé dans le sud-est des États-Unis pour son huile. - Camellia pitardii Cohen-Stuart, synonyme de Thea pitardii Rehder, originaire du sud de la Chine, en altitude dans la province du Yunnan, arbre de 10 à 20 m de haut au feuillage à marge dentelée d'un vert franc aux nervures d'un vert jaune, à petites fleurs simples pouvant être blanche, blanc veiné de rose, utilisé dans l'hybridation ainsi que ses 6 sous-espèces, cultivé localement pour son huile. - Camellia reticulata Lindl., originaire du sud de la Chine floraison de janvier à mai en grandes fleurs simples de couleur rose, il a rendu célèbre parmi les botanistes et amateurs de camélia la ville de Kunming (province du Yunnan) qui s'est spécialisée dans la production de belles variétés à grosses fleurs de + ou - 15 cm, à très longue floraison de novembre à mai, son huile est utilisée en cosmétologie. Introduit par Robert Fortune vers 1820. - Camellia saluenensisStapf. ex Bean, originaire de Formose et du sud-ouest de la Chine, dans la province du Yunnan et dans la province autonome du Guizhou. Une floraison printanière rose en fleurs simples, utilisé pour des croisements avec japonica pour donner entre autres Camellia × williamsii. - Camellia sasanqua Thunb., originaire du Japon et des îles Ryükyü. - Camellia sinensis L., originaire d'Asie du Sud-Est, depuis la Chine jusqu'en Inde. Feuillage vert sombre brillant, floraison de l'automne à l'hiver en petites fleurs simples d'un blanc pur avec un énorme bouquet d'étamine jaune pâle, croissance très lente, en 10 ans, compter environ 2 m. - Camellia transnokensis Hay. , originaire de l'île de Taïwan. - Camellia tsai, originaire de Birmanie, de l'ouest de la Chine et nord du Vietnam, pouvant atteindre 10 m de haut, dans son milieu naturel, semi-persistant au feuillage étroit vert moyen, avec un revers plus pâle et une marge irrégulièrement dentelée. Une floraison au début du printemps, d'un blanc pur nacré en petites fleurs simples à 5 pétales arrondis à peine refendu se chevauchant, avec un grand bouquet d'étamines au filet blanc , aux anthères, d'un beau jaune d'or, pouvant être parfois, de couleur blanche. Consulter le registre international du Camélia, en anglais iflora.cn. Annotations :
Auteur d'une Monographie du genre "Camellia" et traité complet sur sa culture, sa description et sa classification, 1840 deuxième édition, consultable et téléchargeable à la BnF-Gallica et Iconographie du genre Camellia; ou, Description et figures des camellia les plus beaux et les plus rares : peints d'après nature dans les serres et sous la direction de M. l'abbé Berlèse, 1841. *Arbre de salive Tsubaki, Jabu-tsubaki = camélia sauvage, selon Philipp Franz von Siebold, liste des noms japonais et noms chinois en dialecte japonais, page 161, dans Flora Japonica*, sive, Plantae quas in Imperio Japonico collegit, descripsit, ex parte in ipsis locis pingendas curavit Dr. Ph. Fr. de Siebold, édition de 1870, consultable en ligne à la bibliothèque de l'Université de Kyoto. *Booth's William Beattie Booth (1804-1874)expert internationale sur les camélias. *Chandler Alfred Chandler (1804-1896) pépiniériste à Vauxhall, un renommé spécialiste de l'hybridation des camélias depuis 1806. *Fortune, le botaniste anglais, Robert Fortune (1812-1880), qui effectue plusieurs longs séjours en Chine pour le compte de la compagnie des Indes orientales à la recherche des thés et pour tenter en même temps de découvrir les techniques de fabrication. Il est à l'origine de l'introduction en Europe de nombreuses espèces extrême-orientales, découvertes que l'on trouve citées dans ses récits de voyages, dont - La route du thé et des fleurs - publiée en 1852. *Hu, abréviation pour le botaniste chinois Hsen Hsu Hu (1894-1968) botaniste qui a travaillé à l'Institut botanique de Pékin, rendu célèbre en Occident pour sa participation vers 1947 dans les recherches des botanistes américains pour l'introduction de nouvelles variétés et espèces. *Kaempfer, médecin, naturaliste, explorateur allemand Engelbert Kaempfer (1651-1716), qui dès 1683, durant 10 ans, parcourt l'Asie du Sud-Est et le Japon. De retour en Allemagne, il publie 'Amœnitatum exoticarum politicophysicomedicarum faisceaux V: quibus continentur Variæ relationes, Observationes & descriptiones Rerum Persicarum & Ulterioris Asiae, multa attentione, dans peregrinationibus par universum orientem, collectæ ' (1712) ouvrage qui comprend sa flore du Japon, où figure le 'Tsubaki', planche 82, consultable à l'International Research Center for Japanese studies de Kyoto. L'abréviation botanique est Kaempf. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnaeus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. Son herbier 'Linnean Herbarium', le plus riche de son époque ne contenait que 7000 plantes, est conservé au Musée national d'histoire naturelle de Stockholm. *Lour., abréviation de Joao de Loureiro (1717-1791). *RHS, abréviation pour the Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres 1804 qui décerne chaque année, The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'hôpital royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. natacha mauric © 21/01/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie natacha mauric© 21/01/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin ! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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