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Nom latin : Philadelphus coronarius L.*, 37 synonymes retenus, dont Philadelphus aromaticus Steud. , Steud (1821), Philadelphus caucasicus Koehne,(1896) Philadelphus kochianus Koehne (1893), Philadelphus pallidus Hayek ex C.K.Schneid. (1905), Philadelphus zeyheri Schrad (1828) famille : Hydrangeaceae, anciennement Philadelphaceae. catégorie : arbuste rustique à l'enracinement superficiel, à l'écorce brune, striée longitudinalement, avec l'âge, se desquamant en lanières. port : buissonnant, dressé, évasé, arrondi, avec le temps, un peu dégingandé. feuillage : caduc, vert franc à vert plus foncé, virant au jaune doré à l'automne, revers glauque, quelques poils vers la base. Feuilles acuminées, opposées, ovales-lancéolées à marge partiellement crénelée, courtement pétiolées. floraison : vers la fin du printemps, courant juin-juillet, au parfum entre celui de l'oranger ou du jasmin, nectarifère, visitée par les abeilles et certaines espèces de papillons, comme le vulcain Vanessa atalanta (Red admiral) et le Flambé Iphiclides podalirius (Scarce swallowtail), photos © Démons & Merveilles. Des fleurs à 4 pétales, en coupe ouverte, de 3 à 3.5 cm, solitaires ou en racèmes, de 3/5 ou 9 fleurs, à marge ondulée, légèrement crénelée. couleur : blanc crème, étamines blanches aux anthères jaune pâle. fruits : petites capsules à loges contenant de nombreuses petites graines brunes. croissance : moyennement rapide. hauteur : 2, 50 à 3 m en tous sens. plantation : à l'automne et en hiver, sujet jeune en conteneur de novembre jusqu'en mars. multiplication : par semis ou par boutures de bois vert en été ou de bois en hiver, de novembre jusqu'en février. sol : ordinaire, même pauvre et calcaire, mais bien drainé. emplacement : soleil ou mi-ombre partielle. zone : 5a-9, U-K hardiness H6, USDA zone 4b-8b. Tolère jusqu'à -30 °C, à l'abri des vents forts et des gelées printanières, pour préserver les boutons floraux et la floraison. origine : de l'Europe méridionale et de l'Asie Mineure. entretien : arroser régulièrement durant la première année après la plantation, supprimer le bois mort et le vieux bois abîmé, la taille s'effectue après la floraison, en enlevant les tiges les plus anciennes tous les 3 ou 4 ans. parasites et maladies : comme tous les autres seringats, il peut subir les assauts des pucerons (aphids) et lorsque le climat est chaud et humide, il peut être sujet à l'oïdium (powdery mildew). NB : le nom de Philadelphus vient du grec 'phyla' qui signifie aime et de 'delphos, delphus' frère, qui aime son frère, frères qui s'aiment, en cime la ramure a tendance à se rapprocher et son nom spécifique coronarius vient du latin 'corona' qui signifie couronne, donc coronaire, faisant référence au fait que dans la Perse antique, ses fleurs servaient à la confection de couronnes odorantes. Ce seringat coronaire a sa place dans les parcs et jardins en sujet isolé ou en sujets groupés, dans la composition des massifs arbustifs, à l'arrière-plan des mixed-border, dans les haies mixtes et fleuries, ou simplement dans de grandes potées. Plantez-le sous le vent, près des ouvertures et le long des cheminements, pour profiter de son intense parfum. Un pépiniériste anglais écrit à son sujet : "c'est une énorme chose grossière, qui ne fleurit que très brièvement au début de l'été (mais avec un parfum fabuleux, il faut le dire)". Dans le langage des fleurs, il est le symbole de la mémoire, sans doute en raison de son persistant parfum qui reste en tête. Ce genre comprenait 179 noms référencés. Après la révision de 2012, seulement 69 d'entre eux ont été retenus et 75 autres ne sont que des synonymes. Toutes des espèces d'arbustes caducs ou persistants, originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord, principalement, de l'Amérique du Nord et de l'Amérique centrale, de l'Asie et du sud de l'Europe. Parmi les hybrides et cultivars, citons : *Lemoine, célèbre obtenteur français Victor Lemoine (1823-1911), pépiniériste à Nancy, il est à l'origine de nombreuses hybridations de deutzia, lilas, philadelphus et weigela ; à sa mort, il est relayé dans ses travaux par son fils Émile (1862-1942) et son petit-fils jusqu'en 1968, ils sont à l'origine de plus de 214 nouvelles variétés de lilas à fleurs simples ou doubles dont la majorité sont encore cultivées de nos jours, on leur doit aussi parmi de nombreuses espèces des centaines de nouveaux fuchsia, begonia, pelargonium et et 470 hybrides de penstemon avant sa mort en 1911 *Abbé Delavay missionnaire jésuite français (1834-1895) qui séjourne en Chine dès 1867, collectant dans la région de Canton pour le compte du RHS*, courant 1881-82 il se rend au nord-ouest de la province du Yunnan, collectant plus 1500 nouvelles espèces cette fois-ci pour le compte du Musée d'Histoire Naturelle de Paris adressées à 4 reprises au botaniste français Adrien Franchet*, on lui doit les plus grandes collections de son époque. Plus d'une centaine d'espèces lui ont été dédiées, comme l'incarvillée Incarvillea Delavayi. *Franchet, botaniste et taxonomiste français Adrien René Franchet (1834-1900), nommé en 1881, Directeur du laboratoire de phanérogamie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, qui rassemble plus de 3797 nouvelles espèces en provenance de la Chine et du Japon, adressées par les 4 missionnaires collecteurs, le Père Armand David, par le missionnaire jésuite Jean-Marie Delavay, dans la province du Yunnan, par Guillaume Farges et J.A. Soulié, qui donnèrent ces publications : 'Plantae Davidianae ex Sinarum imperio', G. Masson, Paris, (1884-1888), Plantae delavayanae (1890) et 'Plantas Yunnanenses' (Bourloton - 1886). En résumé, les contributions apportées par Franchet à nos connaissances sur la flore asiatique sont très grandes. On en jugera par ce seul fait : le nombre des espèces chinoises actuellement connues se rapproche de 7 000, si elles ne dépassent pas ce chiffre ; or plus de 1200 espèces nouvelles de la Chine ont été décrites par Franchet, on lui doit la connaissance de près du cinquième de la flore de Chine. Il a décrit neuf nouveaux genres : Souliea (Ranunculacées), Dipoma, (Crucifères), Delavaya (Sapindacées), Dactylea (Ombellifères), Nouelia (Composées), Omphalogramma (Primulacées), Schistocaryum (Boraginacées), Nomocharis (Liliacées) et Fargesia (Graminées). Abréviation botanique Franch. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres le 7 mars 1804, elle décerne chaque année "The Award of Garden Merit" (AGM) à de nouvelles obtentions, au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. *S.Watson, botaniste américain Sereno Watson (1826-1892) dédié à l'expert minier et explorateur, irlandais Dr Thomas Coulter (1793-1843), botaniste-entomologiste, qui fut l'assistant d'Assa Gray, qui a été au Mexique et en Basse-Californie, relaté dans Man Who Can Speak of Plants: Dr. Thomas Coulter (1793-1843) of Dundalk in Ireland, Mexico and Alta California, de E. Charles Nelson et Alan Probert, publié en 1994. natacha mauric © 17/11/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie natacha mauric©17/11/2000- ® Jardin ! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin ! L'Encyclopédie. ![]() |
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