Symphoricarpos albus - Symphorine blanche, à grappes
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    symphoricarpos albus
    Andreas Rockstein © Flickr
    Nom commun : Symphorine blanche, Symphorine à fruits blancs, Symphorine à grappes, Symphorine commune, Arbre aux perles, nommée par les anglophones 'Snowberry, Common Snowberry, Northern Snowberry, Ghostberry, Thin-leaved snowberry, Waxberry, White coralberry', en allemand 'Sneeuwbes', en italien 'Bacca di neve, Ghostberry, Mirtillo di cera, Petardo, Bacca cracker, Pisello cracker, Cespuglio di pisello cracker', en allemand 'Schneebeeren', en danois 'Sneboer', en néerlandais 'Gewone Sneeuwbes', en russe 'Snezhnoyagodnik'.
    Nom latin : Symphoricarpos albus (L.) S.F.Blake*, synonymes retenus Symphoricarpos racemosus Michx.*, Symphoria racemosa (Michx.) Pursh*, Symphoricarpos humilis Borkh., Symphoricarpos albus var. albus, Lonicera racemosa (Michx.) Pers.*, Lonicera alba (L.) Druce, Vaccinium album L., Album Xylostéon Moldenke*, Vitis-idaea alba (L.) Moench,
    Une sous-espèce a été retenue : Symphoricarpos albus var. laevigatus (Fernald) S.F.Blake, qui se rencontre sur le Pacifique, en Californie, au Colorado, Utah, nord de l'Idaho, nord-est de l'Oregon et l'ouest du Montana jusqu'au sud de l'Alaska.
    famille : Caprifoliaceae.
    catégorie : arbuste qui a tendance à drageonner, à l'écorce brune fibreuse qui avec le temps s'effiloche en fines lanières, son bois est blanc et contient de la moelle.
    port : buissonnant, dense, touffu, évasé, aux tiges plus ou moins arrondies et aux rameaux retombants.
    feuillage : caduc, d'un vert bleuté, sans couleur automnale remarquable, jaunâtre, pubescent sur le revers plus clair.
    Des feuilles opposées, elliptiques à ovales, de 3 à 6 cm, les jeunes et grêles rameaux ont des poils blancs.
    floraison : en été, grappes de 10 à 20 petites fleurs peu spectaculaires à corolle campanulée à 5 lobes obtus et 5 étamines aux anthères oblongues, dans un court calice presque sessile à 5 dents, visitées par les abeilles et certaines espèces de papillons, c'est d'ailleurs la plante-hôte pour des papillons diurnes et nocturnes, découvrir la trentaine d'espèces répertoriées en Californie, par la California Native Plant Society Calscape.
    couleur : rose à rose lavé de blanc vers la marge de la corolle sur le revers, blanc à l'intérieur, voir photos INPN.
    fruits : courant août-septembre, des grappes serrées d'insipides, douceâtres et aqueuses, petites drupes ovoïdes et blanches, à pulpe grenue, demeurant en place, une bonne partie de l'hiver, si elles ne sont pas consommées avant par les oiseaux, le gibier, faisans et perdrix et les petits rongeurs notamment les écureuils, et leurs 3 petites graines ovales et blanches sont dispersées au loin.
    En cas d'ingestion, les drupes peuvent causer de légers maux d'estomac, leur contact peut chez certaines personnes irriter la peau.
    croissance : rapide, d'une durée de vie d'une vingtaine d'années.
    hauteur : 0.90 jusqu'à 2 m pour un étalement moindre de 1.50 à 1.80 m.
    plantation : d'octobre à mars, en prenant soin, de lui laisser de la place pour son étalement à venir.
    multiplication : par semis spontané, prélèvement des drageons, par marcottage et boutures ligneuses en hiver ou boutures vertes à la fin juin.
    sol : indifférent, même un sol ordinaire, ingrat ou médiocre, on le rencontre sur les déblais miniers acides, mais bien drainé.
    emplacement : soleil, mi-ombre et même à l'ombre complète.
    zone : 5a-9, U-K hardiness H7, USDA zones 4b-8b, tolère aisément - 25°C et un peu la pollution urbaine.
    origine : en altitude, dans les prairies et les forêts de feuillus, et forêts mixtes, les chaparrals du sud de la Californie, au Colorado, Dakota du Sud, Utah, nord de l'Idaho, Wyoming, nord-est de l'Oregon, présente jusqu'à l'Océan Arctique et la grande baie d'Hudson, et dans les provinces de l'ouest du Canada comme l'Alberta et la Colombie-Britannique, largement distribuée sur la côte ouest et vers la côte est jusqu'à la Caroline du Nord, consulter la carte.
    Largement introduite dans le reste de l'Amérique du Nord, comme un arbuste ornemental, et en Angleterre à partir de 1817, de là, diffusée dans le reste de l'Europe, aussi en Russie et en Chine.
    En France, elle est établie régionalement, dans le nord et le centre, mais, elle figure sur la liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine (2019), et celles de l'Alsace, Picardie, Région Centre, Haute-Normandie, Midi-Pyrénées, Bourgogne, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine et Hauts-de-France.
    entretien : éclaircir le centre des arbustes, retirer les drageons indésirables, nettoyer les fruits momifiés en hiver et/ou faire des bouquets l'hiver, lorsque le feuillage est tombé.
    Pour rajeunir, cette Symphorine, et la rendre plus compacte, effectuer au sortir de l'hiver, avant la floraison, une taille de 1/3 de la hauteur des tiges, à effectuer tous les 3 ou 4 ans.
    maladies et ravageurs : exempt de maladie, peut subir les assauts des pucerons (aphids), mais délaissées par les cervidés.
    NB : son nom Symphoricarpos vient du grec 'sumphoros' qui signifie 'qui accompagne' et ses noms spécifiques albus signifie blanc, racemosa signifie en racèmes.
    Ce genre comprenait 64 noms référencés, après révision, 16 espèces ont été retenues avec 18 autres noms considérés comme étant juste des synonymes et 30 autres noms demeurent non résolus depuis 2012 ; des espèces d'arbustes caducs, majoritairement originaires de l'Amérique septentrionale, dont 5 espèces présentes au Canada et de la Mésoamérique dont le nord du Mexique et une seule espèce chinoise le Symphoricarpos sinensis.
    Toutes les symphorines sont pourvues de drupes plus ou moins toxiques, qui en cas d'ingestion peuvent provoquer des vomissements et des troubles gastro-intestinaux, mais autrefois, certaines espèces d'entre elles étaient grignotées par les Amérindiens et surtout très convoitées par les oiseaux, le gibier, les rongeurs et les petits mammifères.
    Robuste et peu exigeante, cultivée pour ses fruits très décoratifs, elle trouve sa place au jardin, en sujet isolé, ou quelques sujets regroupés, également dans les massifs arbustifs, dans les mixed border, sur les talus, sous le couvert des arbres et dans les rocailles arbustives ou entrer dans la composition de haies, à surveiller, étant drageonnante, elle peut se transformer en un fourré infranchissable en quelques décennies.
    Symphorine blanche en juillet
    Andreas Rockstein © Flickr
    Parmi les cultivars, citons :
    - Symphoricarpos albus 'Turesson', une obtention britannique, recherchée pour son abondante fructification en forme d'oeuf blanc.
    - Symphoricarpos x chenaultii un hybride orléanais de Chenault de 1910, issu de croisement entre Symphoricarpos microphyllum et Symphoricarpos albus var. laevigatus, avoisinant les 2 m pour un dense, mais étroit, étalement de 0.60 m, floraison blanche suivie de drupes blanches de 4 à 8 mm, maculées de rose ou rouge.
    Bien choisir son emplacement, car elle est sensible aux gelées tardives.
    - Symphoricarpos x chenaultii 'Hancock', Symphorine de Chenault, 1.5 à 3 m en tous sens, feuillage ovale, les jeunes pousses, sont d'un bronze cuivré, puis, virent au vert vif, floraison estivale rose suivie de drupes d'un rose soutenu, zones 5-9.
    - Symphoricarpos 'Magic Berry', feuillage vert moyen acuminé, des drupes blanches, en abondance, jeunes elles sont d'un blanc verdâtre à jaunâtre.
    - Symphoricarpos x doorenbosii Krüssm, un hybride néerlandais, d'ailleurs nommée Symphorine hollandaise, qui est issue de croisements de croisement entre Symphoricarpos x chenaultii et S. orbicularis, 1.80 m en tous sens, au feuillage vert moyen des drupes blanches.
    - Symphoricarpos x doorenbosii 'Améthyste', peu diffusée aux drupes violettes.
    - Symphoricarpos x doorenbosii 'Mother Of Pearl', avoisine 2 m, feuillage vert assez clair qui a tendance à se replier en forme de cuillère ondulée, de juin jusqu'en août, une floraison blanche, puis des baies d'un rose soutenu vers la base, lavé de blanc et rose plus pâle en partie haute, de loin un rose tendre, rose cuisse de nymphe émue.
    - Symphoricarpos x doorenbosii 'Magical® Galaxy', commercialisée sous le nom de Symphoricarpos x doorenbosii Magical® Galaxy 'Kolmgala', buissonnant de 1 m à 1.5 m Ø 0.50 à 1.20 m, feuillage vert foncé, floraison blanche précoce, courant mai-juillet, puis des baies d'un rose vif.
    - Symphoricarpos doorenbosii 'Magical® Candy', commercialisée sous le nom de Symphorine Magical® 'Candy Kolcam', feuillage vert foncé, floraison blanche puis une abondance de drupes, dans des dégradés de rose soutenu.
    - Symphoricarpos x doorenbosii 'White Hedge', commercialisée aussi sous le nom de Symphoricarpos x Doorenbosii 'White Hedge', caduc de 1.20 à 1.50 m pour un étalement nettement supérieur entre 2 et 3 m, au port arqué, feuillage vert foncé au revers plus pâle, floraison estivale courant juillet d'un blanc pur à blanc rosé, suivie de drupes ovoïdes d'un blanc pur, zones 4-9.
    - Symphoricarpos orbiculatus 'Leucocarpus', des fleurs d'un jaune verdâtre et des petites drupes blanchâtres.
    - Symphoricarpos orbiculatus 'Taff's Silver Edge' commercialisé aussi sous 'Albovariegatus' et 'Argenteovariegatus', des feuilles marginées de blanc.
    - Symphoricarpos orbiculatus 'Foliis Variegatis' ou 'Variegatus', au feuillage vert clair panaché de jaune sur le pourtour des feuilles.
    - Symphoricarpos rivularis 'Taiga', commercialisée dans les pays baltes, une variété à grosses drupes roses.
    Quelques autres espèces :
    A découvrir en photos dans CalPhotos Université de Berkeley.
    - Symphoricarpos acutus (Gray) Dieck, Sharpleaf snowberry', dans les forêts de pins jaunes et celles de sapins rouges de la Californie et de l'ouest des États-Unis.
    - Symphoricarpos albus (L.) S.F.Blake*, la Symphorine blanche, consulter sa fiche dans l'abécédaire.
    - Symphoricarpos guatemalensis J.K. Williams, une nouvelle espèce découverte en 1994, au nord-ouest du Guatemala, dans le Département de Huehuetenango, arbuste de 2 m, minuscule feuillage vert foncé sur le dessus, floraison blanche, des petites drupes blanches de 6-7 mm.
    - Symphoricarpos microphyllus (Humb. & Bonpl. ex Schult.) Kunth, 12 synonymes retenus, dont Symphoria glaucescens (Kunth) Spreng., Symphoria montana (Kunth) Spreng., originaire du nord du Mexique dans l'État de Chihuahua et plus au sud au Chiapas, présente au Guatemala et Honduras, nommée Perlilla, en été, des fleurs blanches, puis des baies d'un blanc rosé, zone 9-10.
    Une espèce qui pourrait être menacée dans certaines zones, car depuis des siècles, ses tiges sont récoltées pour confectionner des balais (vara de perlilla), la collecte intensive pourrait être la cause de problèmes écologiques, économiques et sociaux, dans les zones protégées, la cueillette est contrôlée et le nombre de coupeurs y est limité. Cette perlilla est cultivée à cet effet, dans des pépinières, commercialisée sous le nom d'Arbusto vara de perlilla.
    - Symphoricarpos occidentalis Hook, 'Westhern snowberry, Wolberrt), la Symphorine de l'Ouest, Symphorine occidentale, originaire du Missouri et les autres États du Midwest, jusque dans l'Illinois et Chicago et de l'ouest du Canada de la Colombie-Britannique jusqu'au Manitoba et Territoire du Nord-ouest, où, elle est nommée 'Wolfberry, Indian Currant', présente dans les forêts ouvertes, les clairières et le long des voies ferrées, elle est cultivée comme plante ornementale, en zone 3.
    Ses drupes étaient consommées par les Indiens Sioux (d'où le nom de Indian Currant), sont plus grosses, de ± 1 cm et blanches, d'un blanc verdâtre, lorsqu'elles sont jeunes, pouvant être par la suite d'un blanc rosé, auparavant, de la mi-juin jusqu'à la fin août, floraison rose pâle sur le revers, blanche à l'intérieur, boutons floraux roses, dans un court calice vert pâle lavé de rose en pointe.
    - Symphoricarpos orbiculatus Moench, de l'est des États-Unis dont Missouri, sud Dakota et New-Jersey, plus au sud au Texas et nord du Mexique, introduite au Canada dans l'Ontario, nommée 'Coralberry, Round snowberry, Indian Currant, Buckbrush', la symphorine orbiculaire, Symphorine à baies de corail, Symphorine à feuilles rondes, Groseillier des Indiens, Groseille indienne, au port arqué, aux baies d'un rouge rosé, trouve sa place dans les jardins, zone 3.
    - Symphoricarpos oreophilus A.Gray, Mountain snowberry, originaire du sud-est des États-Unis, au Colorado, Nouveau-Mexique, nord du Mexique et l'ouest du Canada, des petites feuilles ovales d'un vert bleuté et, au milieu, sur la marge 1 ou 2 dents, à une floraison à corolle tubulaire puis étoilée blanche à l'intérieur et rose sur le revers, des drupes globuleuses blanches.
    - Symphoricarpos palmeri G.N. Jones, Symphorine de Palmer, du sud-ouest des États-Unis, présente au Mexique dans l'État de Chihuahua, nommée Palberry's snowberry', fleurs d'un blanc lavé de rose soutenu et des baies blanches.
    - Symphoricarpos rivularis Suksdorf, Symphorine des ruisseaux, consulter sa fiche dans l'abécédaire.
    - Symphoricarpos rotundifolius A. Gray, synonymes retenus Symphoricarpos austiniae Eastw., Symphoricarpos glabratus Eastw., Symphoricarpos glaucus Eastw., Symphoricarpos montanus S.Watson, Round-leaved Snowberry (roundleaf), La Symphorine à feuilles rondes, de Californie et de l'ouest des États-Unis, présente au Canada, juste en Colombie-Britannique, feuillage d'un vert bleuté pruineux glauque, de petites fleurs à corolle tubulaire, étroite d'un blanc ivoire ou d'un rose soutenu lavé de jaune vert la base, des drupes ovoïdes blanches, voir GBIF (Global Biodiversity Information Facility).
    - Symphoricarpos sinensis Rehder, Symphorine chinoise, nommée en chinois 'Màô il (hé) mù' (bois poilu), un arbuste à l'écorce fibreuse, découvert en 1911, de rares stations jusqu'à 2 300 m dans les forêts arbustives au centre, dans les collines au Shaanxi, au nord-ouest au Gansu et sud de la Chine, dont le nord du Yunnan et l'est du Séchouan où elle est nommée 'Mao he mu' (noyau), arbuste de 1 à 2,50 m, feuilles ovales, acuminées de 1,5 à 2,5 cm avec une base cunéiforme, petites fleurs sessiles, campanulées, blanches de juillet à septembre, des drupes ovales d'un noir bleuté pruineux contenant 2 graines ovoïdes poilues, une espèce moins rustique, zone 6, voir photos sur PPBC, Plant Photo Banks of China.

    Annotations :
    *S.F.Blake, abréviation botanique pour le botaniste américain Sidney Fay Blake (1892-1959), c'est sous l'influence d'un professeur dans son lycée qu'il se passionne pour la botanique et qu'il suit un soir par semaine le cours qu'il donne à un petit groupe d'amateurs. Il entre par la suite à Harvard, pour l'étudier tout en apprenant le français, boursier et membre actif du Phi Beta Kappa, avant de partir pour l'Europe jusqu'en 1914.
    Après avoir obtenu son doctorat en 1917, il travaille toute sa vie durant, comme botaniste au Bureau de l'industrie végétale du Département de l'agriculture des États-Unis (USDA). Il a publié un certain nombre d'ouvrages botaniques et était à la rédaction du deuxième volume de sa Flore du monde, au moment de son décès. Sa correspondance avec d'autres botanistes et herboristes est conservée aux Archives de la Smithsonian Institution à Washington, DC.
    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, nommé, Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'.
    En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède, et à partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772.
    Son herbier, le plus riche de son époque, contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto.
    *Michx., abréviation botanique pour l'agronome botaniste-explorateur français André Michaux (1746-1802), en 1785, il débarque sur territoire américain, mandaté par le gouvernement français d’inventorier les productions végétales, et d’expédier des plants ou des graines à Rambouillet, pour les acclimater, afin de mener cette mission à terme, il a créé une pépinière près de New-York puis, plus tard, une seconde à Charleston, il a reçu de l'aide de la part des Bartram.
    Mais tout cela se passait pendant la période de la Révolution française (1789-1799) tant redoutée par les Américains. Michaux est alors soupçonné d’être une sorte d’espion.
    En 1792, il débarque au Québec, ses ressources financières épuisées, il quitte l'Amérique en 1796.
    Son herbier historique (collecté par lui-même) de la flore de l'Amérique du Nord, composé de 2 192 espèces, est conservé au Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris. Mais, hélas, il ne contient qu'une partie de ses collectes de la Flora boreali-americana, car sur le chemin du retour, il fait naufrage sur la côte néerlandaise, en causant la perte d'une partie de sa collection. A savoir, la rénovation de l'Herbier sur l'ensemble des collections botaniques, entreprises en 2008, s'est achevée fin 2012.
    L'édition en 1803 de la première flore américaine 'Flora boreali-américana Flora boreali-americana, sistens caracteres plantarum quads in America septentrionali collegit et detexit' d'Andreas Michaux, réédité en 1820, a été en réalité rédigée par le botaniste français Louis-Claude Richard à partir de ses collectes et de ses travaux, elle demeure l'ouvrage de référence sur la flore américaine.
    *Mold., abréviation botanique pour le botaniste-enseignant et chercheur américain Harold Norma Moldenke (1908-1996), le spécialiste des Verbenaceae de son époque.
    En 1970, il est nommé conservateur honoraire du jardin botanique de New-York où, il a démarré sa carrière.
    En 1956, dans la Flore de Madagascar et des Comores (plantes vasculaires / publiée sous les auspices du gouvernement général de Madagascar et sous la direction de H. Humbert dès 1936, réédité par le Musée d'histoire Naturelle par famille, il est l'auteur de monographies sur les Verbenaceae et divers autres genres parues dans 'Repertorium novarum specierum regni vegetabilis' (1933-1940), en collaboration avec son épouse Alma L. Moldenke fait paraître en 1952 'Plants of the Bible' (éd. Chronica Botanica Co. 1952), auparavant.
    Son herbier est conservé à l'Université d'Austin (Texas) au Plant Resources Center.
    *Pers., abréviation botanique pour le botaniste, mycologue sud-africain Christiaan Hendrik Persoon (1761-1836), d'origine allemano-néerlandais, fondateur de la systématique en mycologie. Son herbier, racheté en 1825, a été inclus à l'Herbier national des Pays-Bas conservé à Leyde.
    *Pursh, abréviation botanique pour le botaniste germano-américain Friedrich Traugott Pursh (1774-1820), on lui doit 'Flora americae septentrionalis'- Londres, 1813.
    natacha mauric © 28/04/2000 &® Jardin! L'Encyclopédie
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