BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
Nom latin : Kalmia latifolia L.* (1753), 23 synonymes retenus, dont Kalmia latifolia L. var. laevipes Fernald, Kalmia nitida J.Forbes (1833), Kalmia latifolia alba Bosse (1841), Kalmia serotina Hoffmanns. (1824), Kalmia myrtifolia André (1883), Chamaedaphne latifolia (L.) Kuntze* (1891) et 18 autres sous la forme var. et f. famille : Ericaceae. catégorie : arbuste toxique pour les animaux (dont les cerfs et les lapins ) en cas d'ingestion, au dense système racinaire profond et latérale, de nombreuses racines fragiles dans l'ensemble vivant en symbiose avec un champignon mycorhizien. Il redémarre de souche après un incendie. port : touffu, dressé, ramifié et étalé dans le temps. feuillage : persistant, coriace, vert foncé, brillant riche en huile. Des feuilles épaisses, alternes, elliptiques à lancéolées de 6 à 12 cm x 2,5 à 5 cm, qui se renouvellent tous les 2 ou 3 ans et la chute des feuilles se produit tout au long de l'année, donc pas d'angoisse. floraison : sur le bois de l'année, de la fin du printemps, au début de l'été, courant mai-juin-juillet selon climat, nectarifère et pollinifère, visitée entre autres par les abeilles et surtout les bourdons qui assurent la pollinisation. En corymbes terminaux de 8 à 10 cm, de petites fleurs hexagonales de 2 à 3 cm à corolle en coupe très évasée, de forme pentagonale, 10 étamines sont logées dans des fossettes sur les pétales et se détendent au touché. Les boutons floraux sont pentagonaux et pointus. A son sujet, en juin 1926, dans le bulletin d'information populaire de l'Arnold Arboretum, on peut y lire : "Le laurier (Kalmia latifolia) : les visiteurs de l'Arboretum cette année perdront son plus grand spectacle floral, offert chaque année depuis un quart de siècle par le long banc de Kalmias le long de la route , au pied nord de Hemlock Hill. Les plantes sont en bonne santé et commencent à croître vigoureusement, mais sur quelques-unes seulement, on ne voit que des fleurs occasionnelles. Ce manque de floraison ne s'est jamais produit ici auparavant et ne peut s'expliquer que par le fait que l'année dernière, elles étaient exceptionnellement fleuries." couleur : rose pâle à rose vif en dégradé, revers plus foncé, étamines pourpre. fruits : une profusion, de capsules contenant chacune entre 300 et 700 graines qui parviennent à maturité de septembre à octobre et qui sont dispersées de l'automne au printemps par le vent et parviennent à germer en grand nombre dans un périmètre d'une quinzaine de mètres. Il est donc recommandé de les supprimer au fur et à mesure pour favoriser la floraison et limiter la montée en graines et une perte d'énergie. croissance : assez lente une douzaine de centimètres par an. hauteur : 2-3.60 m, en tous sens. Dans son habitat entre 10 et 12 m. plantation : loin des gazons, à l'automne ou au début du printemps, en prévoyant un apport d'engrais organique au fond du trou avant la plantation. Bien choisir son emplacement, car son système racinaire est profond tout en étant fragile, il ne supporte pas le déplacement. multiplication : la plupart d'entre eux sont issus de cultures in vitro. Multiplication par semis de graines fraîches à l'automne, sur de la mousse déposée sur un mélange de terre et de gravier, comme ce serait le cas dans la nature avec les graines qui tombent sur de la mousse dans les bois, ou encore, par marcottage en été ou prélèvement de drageons. Le bouturage sous quelques formes que ce soit est considéré comme très difficile, donc à oublier. sol : acide, tourbeux, maintenu humide et frais, mais surtout très bien drainé. Dans son habitat naturel, il est la plupart du temps sur des sols acides, rocheux ou sableux, dans des zones mésiques. culture en pot : un mélange fertile, enrichi composé de terreau de feuilles, de terre de bruyère et/ou de la tourbe sur un lit de gravier au fond de la potée. emplacement : plein soleil pour avoir une bonne floraison à l'abri des vents froids et du gel, également mi-ombre partielle quelques heures dans la journée. Tolère l'air marin, légèrement le vent et les embruns. Redoute la sécheresse. zone : 3-9, U-K hardiness H6, USDA zone 4-8. Une fois implanté, dans son habitat naturel, il est résistant à la sécheresse. origine : dans des régions où les précipitations sont généralement réparties uniformément tout au long de l'année, à l'est du Canada jusqu'au sud du Québec, sur la côte est des États-Unis, de l'Ontario à la Louisiane, notamment dans la chaîne des Appalaches*, dans les clairières, les fourrés et espèce dominante dans les sous-bois dans les forêts xériques de pins, d'épinettes ou épicéa, et les forêts mixtes de feuillus : chênes et de caryers et celles d'ormes et de frênes de caroline ou celles d'érables rouges, de hêtres américains et de bouleau jaune. Espèce menacée dans l'enclave en Floride et préoccupante dans les plaines sablonneuses et côtières, du sud-est du Maine, consulter la carte. Introduit en Grande-Bretagne après l'avoir été dans les jardins forestiers des colons européens en 1734 qui y ont développé des cultivars, mais il est peu présent dans les jardins anglais, car il a depuis toujours, à tort, la réputation d'être difficile à cultiver. entretien : penser à l'arroser en été et prévoir un bon paillis pour maintenir le sol frais, supprimer juste les fleurs fanées, ainsi que les fructifications. Prévoir chaque année, au printemps, un paillage avec du terreau de feuilles. Après qu'il, se soit établi, il requiert peu d'entretien, ne nécessite que peu ou pas de taille régulière. Elle s'effectue après la floraison. Un pépiniériste britannique recommande de ne pas utiliser d'engrais à libération lente ou à base d'azote, car il a constaté qu'à la longue, il favorisait le brunissement et le dépérissement des nouvelles pousses. maladies et ravageurs : pour l'instant indemne de maladie et de réels prédateurs en Europe. Occasionnellement, il peut être sujet aux cochenilles (mealybugs) lorsqu'ils sévissent aux alentours et subir les assauts ravageurs de l'otiorhynque de la vigne Otiorhynchus sulcatus (vine weevil). NB : le genre Kalmia a été dédié par Linné à Peter Kalm (1716-1779), botaniste suédois qui fut un des premiers à décrire la flore du Canada en 1749. Ce genre comprend selon les flores entre 6 et 9 espèces d'arbres ou d'arbustes persistants toxiques, originaires de l'Amérique du Nord en altitude, de l'Europe en zone alpine et subarctique et du centre du Japon.
A propos du semis G.L.M. Du Mont de Courset dans "Le botaniste cultivateur ou, Description, culture, et usages de la plus grande partie des plantes étrangères, naturalisées et indigènes, cultivées en France, en Autriche, en Italie, et en Angleterre, rangées suivant la méthode de Jussieu, publié en 1811, il écrit : J’avais semé au printemps de 1613, en pois, sur couche, sous châssis, enfin à la manière accoutumée, de bonnes graines de bruyère, de rhododendron, de kalmia à larges feuilles, etc…; plusieurs ont bien levé ; mais d’autres, quoiqu’aussi bonnes, n’ont donné pendant six semaines aucune apparence de germination. Je pris alors le parti d'enlever leurs pots de la couche, et de les transporter dans la serre où étaient les boutures, et je les arrosais souvent pour maintenir les semences dans une humidité constante, Au bout de huit jours toutes ont levé en abondance, et des kalmia latifolia que j'avais ressemés en même temps pour essai, ont couvert en douze jours la surface de leur terrine de leurs premières feuilles. D'après ces faits, il est apparent que la chaleur des couches, et l’usage de priver en partie de l'air les semis ne sont pas les moyens les plus propres à favoriser la germination, et qu’au contraire une grande portion d’air atmosphérique chaud, jointe à une humidité entretenue jusqu’à l’apparition des feuilles séminales, non-seulement accélère ces dernières, mais fortifie les jeunes plantes jusqu’au temps ou l’on peut, sans risque, les faire passer au grand air. Ces procédés me paraissent d’ailleurs analogues à ceux dont la nature se sert dans tous les climats. Elle répand les graines des végétaux en profusion sur la terre, où celles restent inactives jusqu’au moment où la chaleur de l'air se trouve au degré nécessaire à leurs premiers développements ; alors, elles lèvent, et prennent en peu de temps la force et l'élévation."..., la seconde édition est consultable en ligne à la BHLibrary. Propriétés et utilisations : Ce Laurier d'Amérique est détesté par les herbivores (ovins, bovins, chevaux), d'ailleurs, au Canada, il est surnommé 'Crevard des moutons', il contient dans toutes ses parties des glycosides toxiques, dont l'andromédotoxine, néfastes pour les animaux domestiques, chiens et chats, lapins, rongeurs et tortues et par voie de conséquence peut être toxique pour les humains qui consomment la viande d'un animal intoxiqué. Le miel de Kalmia est donné pour toxique. Cependant, dans la pharmacopée amérindienne, c'est une herbe médicinale pour les Indiens Cherokee qui appliquent le jus des feuilles en cataplasme comme analgésique sur les points douloureux. Parmi les autres espèces et cultivars , citons : *Appalaches , la disparition progressive du châtaignier d'Amérique Castanea dentata affecté par le chancre de l'écorce, à fait que le laurier des montagnes est devenu une des espèces dominantes dans certains secteurs et par la présence de la la spongieuse qui a causé une défoliation importante dans les bois de feuillus notamment en Ontario. Consulter la fiche technique du chancre. *Kuntze, abréviation botanique pour le botaniste allemand Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907), il voyage à travers le monde collectant des milliers d'espèces, il est le grand réformateur de la nomenclature botanique 'Nomenclaturae botanicae codex brevis maturus, sensu codicis emendati aux Lois de la nomenclature botanique de Paris de 1867; linguis internationalibus : anglica, gallica, germanica quoad nomina latina, édité en 1903. *Kurita, botaniste-biologiste, généticien japonais Shirö Kurita (1936-2019), qui, en 1958, est professeur au département de biologie de l'Université de Chiba, nommé professeur émérite, en 2001. Docteur en sciences, Université métropolitaine de Tokyo de 1949 à 2011. Il y mène des recherches sur les fougères, puis, sur les amaryllidacées japonaises, qui se reproduisent sans produire de graines, en divisant les bulbes, il a publié l'histoire et les résultats sous la forme d'un livre scientifique destiné au grand public 'Higanbana Museum Magazine" Kenseisha (1998), hélas, son blog sur les Higanbana a été fermé. Membre de la Botanical Society of Japan, de l'American Botanical Society, de l'International Fern Society et d'autres. *L.abréviation botanique pour Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnaeus, médecin, botaniste-naturaliste suédois à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe latins, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigna à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. natacha mauric©28/02/2002 ® Jardin! L'Encyclopédie natacha mauric©28/02/2002 - ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
|||||||||||||||||||||||