Ribes alpinum - Gadelier alpin, Groseillier des Alpes
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    ribes alpinum
    University of Connecticut©
    Nom commun : Gadelier alpin, Groseillier des Alpes, nommé par les anglophones 'Alpine currant'
    Nom latin : Ribes alpinum Pursh.*, synonymes Grossularia alpestris Bubani*, Grossularia insipida Rupr.*, Liebichia alpina  (L.) Opiz*
    famille : Grossulariaceae anciennement Saxifragaceae.
    illustration : fig.24, Groseiller des Alpes dans 'Monographie; ou, Histoire naturelle du genre groseillier, contenant la description, l'histoire, la culture et les usages de toutes les groseilles connues', avec 24 planches coloriées, par Claude-Antoine Thory publication Paris,P. Dufart,1829.
    BHL Collections : New York Botanical Garden, ouvrage consultable en ligne en cliquant sur l'illustration.
    catégorie : arbuste.
    port : arrondi à évasé.
    feuillage : précoce, glabre, caduc. Petites feuilles à 3 ou 5 lobes à marge dentée.
    floraison : printemps courant avril-mai en grappes dressées. Les pieds mâles ont des grappes très compactes 10 à 30 fleurs, les femelles ont peu de fleurs de 2 à 5.
    couleur : jaune-vert.
    fruits : baies rouges comestibles.
    croissance : rapide.
    hauteur : 0.5 à 1 m
    plantation : du mois d'octobre au mois de mars.
    multiplication : par boutures de tiges aoûtées en été ou, par prélèvement de boutures à talon en hiver.
    sol : ordinaire, même calcaire, de préférence riche.
    emplacement : soleil ou mi-ombre.
    zone : 5-9, U-K hardiness H6, USDA zones 4-9 .
    origine : en altitude en Europe, présent du Caucase jusqu'en Sibérie.
    entretien : tailler le bois sec et plus si on le cultive pour ses baies, voir la taille du cassis.
    maladies et ravageurs : comme d'autres groseilliers, il est sensible à l'oïdium (powdery mildews), à la tache corallienne (coral spot) et la tache foliaire (leaf spot), parfois au pied peut se développer l'Armillaire couleur de miel (honey fungus), il peut être sujet aux araignées (red spiders), subir les assauts des larves de la cécidomyie (gall mites) et ceux des pucerons (aphids).
    NB : son nom Ribes vient du scandinave 'ribs' mot qui désigne les groseilliers, son nom spécifique alpinum pour nous préciser son origine.
    Ce genre comprend environ 150 espèces d'arbrisseaux, de petits arbustes caducs ou persistants cultivés soit pour leur jolie floraison printanière soit pour leurs baies juteuses, tous originaires des régions tempérées et fraîches de l'hemisphère nord.
    Le groseillier des Alpes se différencie des autres espèces de groseilliers en étant dioïque, très rustique, il s'utilise lui aussi dans la composition de haies basses.
    Il existe une variété à feuillage doré ('Aureum').
    Ribes alpinum
    Claude-Antoine Thory (1759-1827)

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces et cultivars présents dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Bubani, abréviation botanique pour le médecin-botaniste italien Pietro Bubani (1806-1888) qui à partir de 1845 et durant une quinzaine d'années explora la chaîne pyrénéenne, on retrouve ses travaux dans 'Flora Pyrenaea per ordines naturales gradatim digesta, opus posthumum editum curante' (1897-1901) édité par l'Italien Albert Julius Otto Penzig (1856-1923) qui fut professeur de botanique à l'Université de Gênes.
    *Opiz, abréviation botanique pour le botaniste, taxonomiste allemand Philipp Maximilian Opiz (1787-1858) d'origine tchèque, à partir de 1805 il retourne dans son pays d'origine pour y enseigner dans une école camérale, par la suite à partir de 1831, il exerce la profession de forestier.
    Un genre lui est dédié, Opizia dans la famille des Poaceae et 16 espèces sous la forme opizii et opiziana, opizianum.
    *Pursh, abréviation botanique pour le botaniste germano-américain Friedrich Traugott Pursh (1774-1820), on lui doit 'Flora americae septentrionalis'- Londres, 1813.
    *Rupr., abréviation botanique pour le botaniste, lichénologue autrichien Franz Josef Ruprecht (1814-1870), initialement médecin praguois, qui a exercé toute sa vie en Russie à Saint-Pétersbourg, il débute en 1839 comme conservateur de l’Herbarium de l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg, puis de 1851 à 1855, il sera l'assistant du directeur du jardin botanique impérial de Saint-Pétersbourg fondé par le tsar Pierre le Grand en 1714, aujourd'hui c'est le jardin botanique de l'Institut de botanique Komarov, dédié au botaniste russe Vladimir Leontjevich Komarov (1869-1945), auteur de la flore d'URSS de 1934 à 1960.
    En 1855, nommé en même temps professeur de botanique à l'Université et directeur du Musée botanique de Saint-Pétersbourg.
    On lui doit les descriptions de nombreuses nouvelles plantes, collectées, dans l'Extrême-Orient russe, le premier ouvrage dédié aux Bambous, 'Bambuseae', publié à Saint-Pétersbourg en 1839, initié à partir des collections de bambous de Robert Wight et de Wallich, figurant dans l'herbier du botaniste allemand Carl Ludwig Willdenow (1765-1812), conservé au jardin botanique de Berlin.
    Il effectue des séjours au nord de la Russie, vers la mer Blanche et durant une année au Caucase, qui aboutiront par la suite, la publication de 'Flora Caucasi', en 1869, ainsi qu'une flore de la région de Saint-Pétersbourg.
    Un genre lui est dédié Ruprechtia dans la famille des Polygonacées.
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