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Nom latin : Scilla peruviana f.alba, depuis la révision du genre en 1998, il faudrait la nommée Oncostema peruviana alba. famille : Asparagaceae, sous famille Scilloideae. Autrefois, c'était famille Liliaceae, sous-tribu Hyacintheae. catégorie : vivace herbacée géophyte au gros bulbe toxique de 6 à 8 cm, ovale, blanc, tuniqué* d'enveloppes brunes. port : touffe basale, formant une rosette de feuilles engainantes. feuillage : persistant jusqu'à la fin de la floraison. De longues feuilles engainantes, lancéolées de 30-60 cm x 4 cm, souvent étalées sur le sol. floraison : au printemps, de mars jusqu'en mai, selon climat, visitée pour son pollen par les abeilles, et certaines espèces de papillons et d'autres insectes pollinisateurs*. Racème conique de petites fleurs étoilées de 1.5 cm à six pétales libres et six étamines aux anthères bifides et un style simple. couleur : blanc pur à blanc verdâtre, parfois d'un blanc légèrement violacé. Les boutons floraux sont blancs avec une strie verdâtre. fruits : des capsules déhiscentes. croissance : lente. hauteur : 0.25 à 0.40 m. plantation : bien choisir son emplacement, elle déteste être déplacée. Prévoir un espacement d'au moins 25 cm. Compter 6 bulbes au m², mais il n'est pas dit, qu'elle décide de fleurir la première année, et les rejets ou bulbilles mettront plusieurs années avant de fleurir. sol : tous, mais léger, frais, mais bien drainé. Dans les zones aux hivers trop humides, prévoir un lit drainant et sablonneux. Parfaitement adapté au sol calcaire. multiplication : par division des bulbilles. Les rejets mettent plusieurs années avant de fleurir. emplacement : plein soleil, mi-ombre, à l'abri des gelées printanières qui risquent d'endommager les premiers bourgeons à partir de -10°C. zone : 6-10, U-K hardiness H6, USDA zones 7a-10b. Tolère aisément -20 °C. origine : l'espèce type est originaire des lieux humides, notamment le long des cours d'eau en Macaronésie*, au sud-ouest de la péninsule ibérique, en Espagne, présente en Andalousie*, au nord-est de l'Afrique, naturalisée et largement cultivée comme plante ornementale. Décrite par Linné* en 1753. entretien : couper la hampe florale fanée et après la fanaison, effectuer un apport de compost, puis prévoir pour l'hiver un bon paillis de feuilles, sans oublier de marquer son emplacement. maladies et ravageurs : exempt de maladies et ravageurs. NB : son nom Scilla désigne le genre en grec et en latin, nom donné à l'officinale scille maritime, venant du grec 'scullein' qui signifie nuire, faisant allusion aux propriétés toxiques de son bulbe. Issu de 'Skúlla', qui, dans la mythologie grecque, est le nom d'une nymphe, fille de Nisos l'Égyptien, qui tombe amoureuse de Minos. Elle trahit son père, en lui offrant les clés de la ville, qu'il assiège et lui donne une mèche de cheveux de son père. Dans le récit d'Homère, Scilla est changée en monstre marin, et face à elle, se trouve un autre monstre, Charybde, fille de Gaïa et Poséidon, le dieu de la mer, d'où l'expression 'tomber de Charybde en Scylla' qui signifie 'aller de mal en pis'. Son nom spécifique peruviana du Pérou, donné par Linné*, est dû, à un malentendu sur son origine, les premiers spécimens ont été introduits depuis l'Espagne à bord d'un bateau nommé Peru. En 1994, la République de Tunisie édite un timbre-poste qui lui est dédié, réalisé par A.Pekih. Cette scille du Pérou a 20 sous-espèces africaines et marocaines. Selon les flores, ce genre comprenait entre 60 et 90 espèces de bulbeuses, mais il a été révisé en 1998 par le botaniste autrichien Franz Speta* et depuis novembre 2011, il comprend 81 espèces originaires de l'Europe, de 22 à 27 espèces, Grèce incluse, de Macaronésie, de l'Inde, de l'Afrique du Sud, 4 espèces, de l'Afrique centrale et de l'Afrique du Nord, présentes également jusqu'en Iran. Au jardin, cette scille blanche du Pérou trouve sa place dans les bordures, plates-bandes, les massifs, les mixed-borders, les rocailles et les talus pentus, au pied des massifs arbustifs ou simplement dans d'éphémères vasques et potées pour fleurir balcons, patios et terrasses. illustration : ci-contre, planche 16, p 11, dans Album van Eeden, Haarlem’s flora, afbeeldingen in kleurendruk van verschillende bol- en knolgewassen (la flore de Haarlem, images couleur de diverses plantes bulbeuses et tubéreuses), par A.C. van Eeden,, publiée de 1872 à 1881, contributed by Missouri Botanical Garden, St. Louis, U.S.A. Parmi les cultivars, citons :
*bulbe tuniqué, lorsque l'on effectue une coupe transversale du bulbe, on découvre l'emboîtement des tuniques, les unes dans les autres, avec au centre, le bourgeon à fleurs et les jeunes feuilles, idem pour les lys par opposition avec le bulbe solide qui développe à sa base des bulbilles ou caïeux, comme chez les glaïeuls ou les crocus. *Linné, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, nommé, Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède, puis à partir de 1741, il enseigne à l'université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772. Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. Abréviation botanique officielle : L. *Pollinisateurs, nos abeilles domestiques n'assurent pas la pollinisation, elles viennent juste récolter le nectar en partie basse devant, sans toucher aux étamines. Cela a été démontré en 1966, par les chercheurs anglais J.B. Free et P.A Racey, dans une publication parue dans 'The journal of apiculture' sous le titre 'The pollinisation of Freesia refracta in glasshouses', des recherches effectuées au Département de recherches apicoles de la station expérimentale de Rothamsted à Harpenden, dans le comté du Hertfordshire - Angleterre, station fondée en 1843. natacha mauric© 29/02/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin! L'Encyclopédie -Conformément aux conventions internationales relatives à; la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à; la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ® Jardin! L'Encyclopédie ![]() |
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