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Nom latin : Phlomis fruticosa L.*, 7 synonymes retenus, dont, Phlomis angustifolia Mill.* (1768), Phlomis latifolia Mill. (1768), Phlomis salviifolia Stokes (1812), Phlomis scariosa C.Presl (1822), Phlomis portae A.Kern. ex Nyman (1881), est considéré comme illégitime Phlomis collina Salisb. (1796) famille : Lamicaeae. catégorie : arbuste allélopathique. port : buissonnant, compact, largement étalé, couvre-sol. feuillage : persistant, gaufré, rugueux, tomenteux et vert de gris. Des feuilles opposées, lancéolées, cordiformes à marge crénelée. floraison : longue, du printemps, courant mai-juin, parfois dès avril, jusqu'en juillet, visitée par de nombreux insectes pollinisateurs. En cime, sur des tiges tomenteuses, verticilles de fleurs de 2 à 3 cm, à corolle tubuleuse bilabiée, la lèvre supérieure est recourbée en casque sur la lèvre inférieure qui est trilobée, quatre étamines et un style bilobé. Au-dessus du dernier verticille, à nouveau une tige avec deux petites feuilles. Calice tomenteux, tubulaire à cinq dents. Une floraison délicatement parfumée, pour s'en apercevoir, il faut cueillir quelques fleurs et les mettre dans un vase à l'intérieur et là s'approcher pour les sentir, c'est comme cela que je m'en suis aperçue en m'installant juste à côté. couleur : jaune vif. fruits : composé de quatre akènes. hauteur : 0.60 à 1 m, étalement de 1.50 à 2 m et plus parfois. plantation : à l'automne ou au printemps selon climat. En vaillant à lui laisser beaucoup de place pour son développement au moment de la floraison. multiplication : par bouturage de bouquets de feuilles au printemps ou par semis. sol : indifférent, même calcaire et caillouteux, mais surtout très bien drainé. emplacement : soleil ou mi-ombre, au moins 6 h de soleil dans la journée pour bien fleurir. zone : 8-10, U-K hardiness H5, USDA zone 8-10. Tolère sans souci entre -10 et -12°C. Une fois installée, parfaitement adaptée à la sécheresse ainsi qu'aux embruns. Indice sécheresse 5, c'est-à-dire au moins 5 mois sans apport d'eau. origine : de l'Italie et de l'Albanie jusqu'en Grèce et en Turquie, présente au nord-ouest de la péninsule balkanique ainsi qu'en TransCaucasie. Présente également en Sardaigne et en Sicile, à Chypre, en Crète et dans les îles de la mer Égée, notamment dans les Cyclades. Introduit aux Açores ainsi qu'en Angleterre et en Irlande. entretien : tailler en fin d'hiver pour renouveler les vieux sujets, mais elle peut supprimer partiellement sa floraison. Selon l'intervention, prévoir de l'effectuer de préférence après la floraison. Conserver le feuillage coupé pour le mettre en paillis, au pied des autres espèces pour limiter le désherbage. C'est une excellente fleur coupée qui dure longtemps. Il faut juste surveiller le niveau d'eau, car c'est une soiffarde et il faut changer l'eau tous les 2 ou 3 jours, en prenant soin de rincer le vase et de recouper les tiges en biais. entretien : exempt de maladies, mais peut être sujet aux cicadelles vertes (leafhoppers). Dans les pays européens, pour ce Phlomis fruticosa, il a été confirmé qu'il était l'une des plantes hôtes de la bactérie Xylella fastidiosa. NB : son nom Phlomis vient du grec Phlomis qui désignait la Molène et de 'phlox' qui désigne une flamme, faisant référence à la forme du feuillage et fruticosa vient de fructus, qui désigne un fruit, et signifie fructiqueux, qui est ligneux, et assez grand pour mériter le nom d'arbrisseau d'où son nom Phlomide ligneuse ou Phlomis ligneux, voir Inpn, cité dans Dictionnaire des termes anciens: Les mots oubliés de la forêt et du bois de Pierre Rousselin du Cnpf (Centre national de la propriété forestière) publié en décembre 2018, feuilletable partiellement sur G-books. Cette sauge de Jérusalem a été primée par la RHS* avec The RHS Award of Garden Merit (AGM). Ce genre comprend selon les flores 100 à 91 espèces de vivaces herbacées ou arbustives à feuillage persistant, souvent laineux ou pubescent, originaires de l'Afrique notamment au Maroc, de l'Asie centrale et du sud-est de l'Asie à l'ouest de l'Himalaya, dont 43 espèces présentes en Chine et de l'Europe, dont 12 espèces de Grèce et de Turquie, en Anatolie. Un grand nombre d'entre elles sont parfaitement adaptées à la sécheresse. Il existe des hybrides issus de croisement entre le Phlomis fruticosa et le Phlomis russeliana.
Autrefois, le feuillage était utilisé pour confectionner des mèches pour les lampes. Il est donc déconseillé de l'utiliser en milieu urbain, le long des voies, à cause des mégots de cigarettes qui sont jetés par les automobilistes et qui mettent le feu. Un manque évident de réflexion et de connaissances de la part des services des espaces verts comme c'est le cas dans ma ville qui persiste et signe, çà brûle comme de l'amadou... Ce même feuillage a des propriétés anti-germinatives, il est conseillé de ne pas jeter les déchets de taille, mais de les broyer et de les répandre au pied des massifs pour inhiber et limiter la pousse des 'mauvaises herbes'. Des études étaient menées sur plusieurs espèces de phlomis qui sont utilisées traditionnellement dans certaines pharmacopées populaires. Elles auraient des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. illustration : planche 510 f. 3 de J.E. de Seve, volume 3 du Recueil des planches botaniques du Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la nature par Jean-Baptiste Lamarck* & Jean-Louis Poiret, consultable chez archive.org. Dans l'abécédaire, consulter les trois autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Indice, indices de résistance à la sécheresse : indice : 1 - jusqu'à 1 mois sans eau, indice : 2 - jusqu'à 2 mois sans eau, indice : 3 - jusqu'à 3 mois sans eau, indice : 4 - jusqu'à 4 mois sans eau, indice : 5 - jusqu'à 5 mois sans eau, indice : 6 - jusqu'à 6 à 7 mois sans eau, correspond à des zones désertiques. *Lamarck , naturaliste, biologiste, botaniste français Jean-Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en a établi les principes théoriques, voir 'Philosophie zoologique', publiée en 1809, où il met en place, une nouvelle classification pour les animaux, qu'il transmet durant ses cours de zoologie. Le fondateur de la zoologie et de la paléontologie des Invertébrés, sur ce sujet lire, l'ouvrage de Raymond Enay, professeur à l'Université Claude-Bernard, Lyon I, consultable à la Bnf, publié en 1990 chez Dunod, toujours commercialisé. Il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et des végétaux qui sous l'influence de diverses conditions et circonstances induisent des adaptations et des modifications de leur structure, qui seront alors transmises à leur descendance, des modifications morphologiques et psychologiques. L'auteur de 'Histoire des Mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages et plusieurs volumes de l'Encyclopédie méthodique sont consultables en ligne à la BHLibrary. Abréviation botanique : Lam. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de la publication de Flora lapponica. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultables en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto (patienter ! chargement long). *Mill, abréviation botanique pour le botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), on lui doit la référence pour les jardiniers du 18 ième siècle 'the Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760. Illustré de nombreuses gravures de Georg Dionysius Ehret(1708-1770), Richard Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'arum d'Éthiopie et la pervenche de Madagascar, adressées, depuis le jardin du Roy de Paris. *Poir., abréviation botanique de Jean-Louis Marie Poiret (1755-1834), botaniste, explorateur français qui séjourne une année en Algérie, séjour qu'il relate dans 'Voyage en Barbarie : ou lettres écrites de l'ancienne Numidie pendant les années 1785 et 1786, sur la religion, les coutumes et les moeurs des Maures et des Arabes-Bédouins' avec un essai sur l'histoire naturelle de ce pays. Un petit genre d'Amérique centrale, Poiretia , de la famille des Fabaceae, lui a été dédié, ainsi que plusieurs autres espèces d'origine maghrébine. *Xylella fastidiosa une bactérie qui est apparue pour la première fois en 2013 dans le sud de l'Italie, dans la région des Pouilles, où il a provoqué une maladie dévastatrice sur l'olivier Olea europaea provoquant des brûlures sur les feuilles d'olivier suivies d'un rapide dépérissement. Consulter l'article publié en décembre 2022 dans The Plant Pathology Journal, consultable en ligne sur ppjonline.org. natacha mauric © 15/01/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie - natacha mauric © 15/01/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin ! L'Encyclopédie -Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin ! L'Encyclopédie. ![]() |
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