Phyllostachys sulfurea - Phyllostachys, Bambou soufre
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    Nom commun : Bambou soufré nommé par les anglophones 'Sulphur bamboo'.
    Nom latin : Phyllostachys sulfurea (Carrière*) Rivière* & C.Rivière (se trouve écrit sulphurea), synonymes retenus Bambusa sulfurea Carrière, Bambusa sulphurea Carrière, Phyllostachys sulphurea f. viridis (R.A.Young) Ohrnb., Phyllostachys chlorina T.H.Wen, Phyllostachys faberi Rendle, Phyllostachys villosa T.H.Wen, Phyllostachys viridis ( R.A.Young ) McClure, Phyllostachys viridis f. aurata T.H.Wen, Bambusa sulfurea Carrière, Bambusa sulphurea Carrière, et 18 autres consultable en ligne sur The Plantlist.
    famille : Poaceae.
    catégorie : bambou géant traçant, aux chaumes composées 'une succession de nœuds et d'entrenœuds.
    type de rhizome : traçant mais sans excès, des rhizomes superficiels laissent apparaître des crosses hors de terre.
    tiges : vert clair striés de vert foncé à leur sortie de terre, les chaumes deviennent rapidement jaune d'or tout en conservant les stries vertes.
    feuilles : persistant, coriace, fourni, vert clair. Des rameaux axillaires, composés de nombreuses ramuscules de feuilles lancéolées.
    floraison : indifféremment sur les nouvelles pousses ou les tiges plus anciennes à l'aisselle des feuilles longue inflorescence de petits épillets hermaphrodites rare sporadiquement étalée à travers les ans, dans bien des cas il se meurt après. La pollinisée est effectuée par le vent.
    hauteur : dans son milieu naturel entre 14 et 18 m, sous nos climats général il avoisine les 6m; diamètre 6 à 10 cm.
    croissance : lent à s'établir mais les pousses sont spectaculaires.
    multiplication : éclats de touffe ou rhizomes reproducteurs au printemps et patienter. Les nouvelles pousses (turions) apparaissent dès la fin mai jusqu'en juillet selon climat juillet, elles sont enveloppés dans des gaines écailleuses imbriquées , formant un fourreau rigide protecteur moucheté.
    sol : tout type de sol léger, moyen, lourd, se comporte bien en terrain argileux, une préférence pour un substrat riche et humide.
    emplacement : soleil léger, mi-ombre, ombre.
    utilisations : dans la composition de haies, notamment haies brise-vent, celle de bosquet dans les parcs et grands jardins boisés associé à des arbres car son système traçant de surface ne rivalise pas avec celui des arbres plus profond.
    origine : est de l'Asie, est de la Chine, consulter la carte.
    zone : 6-10, USDA zone 7-10, une fois installé tolère de longues périodes de sécheresse.
    résistance au froid : -20°C.
    origine : une mutation de Phyllostachys viridis , il en conserve les principales caractéristiques hormis sa couleur jaune d'or spectaculaire.
    entretien : à la plantation il a besoin de beaucoup d'humidité durant la période de croissance pour favoriser son enracinement et développement.
    L'entretien se limite en général au nettoyage des touffes, qui consiste à couper au ras du sol les tiges sèches, et à l'éclaircissage, c'est-à-dire la coupe des tiges de 4 ou 5 ans que l'on souhaite utiliser ou pour pour aérer une touffe trop dense. Ces opérations se s'effectuent durant l'hiver, entre décembre et la mi-février; consulter les généralités.
    NB : son nom Phyllostachys vient du grec 'phyllos' qui désigne la feuille et 'stachys' vient aussi du grec 'stachus' qui désigne un épi et son nom spécifique Phyllostachys sulfurea, en latin sulfureus, a, um signifie qui est de soufre, faisant référence à la couleur soufrée de ses chaumes.
    Les tiges constituent un bois apprécié dans la construction et l'aménagement des maison, confection de panneaux, localement la confection de manches des outils agricoles et ustensiles divers.
    Ce genre comprend quatre vingt espèces de bambous tous originaires d'Asie et de très nombreux cultivars. Le premier d'entre eux introduit en France vers 1827 est le Phyllostachys nigra, un superbe bambou à tiges noires.

    Annotations :
    Carrière, abréviation botanique pour l'horticulteur, botaniste français Élie-Abel Carrière (1818-1896), nommé en 1859 jardinier en chef des pépinières du Musée Nationale d'Histoire Naturelle de Paris qui s'intéresse surtout aux arbres fruitiers, également rédacteur de la Revue horticole, on lui doit de nombreux ouvrages d'horticulture et d'arboriculture dont 'Description et classification des variétés de pêchers et de brugnoniers (1867), une Encyclopédie horticole et des ouvrages sur les conifères.
    *Rivière, abréviation botanique pour l'agronome, horticulteur français Marie Auguste Rivière (1821-1877), jardinier en chef au jardin du Luxembourg à Paris, en charge des collections, professeur d'arboriculture, célèbre pomologue auteur d'ouvrages sur l'arboriculture fruitière, en 1867 il est nommé directeur du luxuriant jardin du Hamma à Alger, où il mène la plantation de nouvelles espèces formant les voies d'accés de ce jardin d'essai bordées de bambous, chamaerops et lataniers, il gère l'introduction et la diffusion en Algérie et dans les autres colonies d'espèces ornementales européennes, lire Le Jardin du Hamma et la Société générale algérienne, publié à Paris en 1872, où figure le plan du jardin du Hamma, consultable en ligne chez Gallica.
    *C.Rivière, abréviation botanique pour le botaniste français Charles Marie Rivière (1845-19..) fils d'Auguste Rivière, Président de la Société d'agriculture d'Alger, il collabore à la rédaction d'ouvrages sur la culture des agrumes comestibles et les palmiers de serre froide avec Raphaël de Noter et à des manuels d'agriculture dont le Traité pratique d'agriculture pour le nord de l'Afrique, Algérie-Tunisie-Maroc-Tripolitaine, 1928.
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