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Nom latin : Sarcococca ruscifolia Stapf.* (1910), 16 synonymes retenus parmis lesquels, Lepidopelma Klotzsch*, Sarcococca hookeriana Baill.*, consulter Powo Kew. Dans la flore de Chine, il est donné pour synonymes de Sarcococca saligna (D. Don) Müll.Arg. var. chinensis Franch.*, Sarcococca pauciflora C. Y. Wu ex S. Y. Bao, Sarcococca ruscifolia Stapf var. chinensis (Franch.) Rehder & E. H. Wilson. famille : Buxaceae. catégorie : arbuste. port : touffe buissonnante, érigée, raide, mais, arquée et à tendance drageonnant. feuillage : persistant vert vif à vert foncé, coriace, brillant. Feuilles elliptiques-ovales, acuminées, de 6 cm, légèrement incurvées, pourvues d'un court pétiole. floraison : très parfumée, en hiver, suivant la région, vers la fin janvier et février. A l'aisselle des feuilles, petites fleurs mâles de 2 à 7 mm en partie haute, pourvues de bractéoles à 3 à 5 tépales réunies en minuscules bouquets, les femelles, de 6 à 8 mm, sont munies en partie basse d'étroites bractéoles. fruits : au coeur de l'été, des petites baies charnues, ovoïdes, de 5 à 9 mm à 3 pointes (des styles), d'un rouge écarlate, brillant, virant au noir à maturité, contenant des graines en forme de goutte, d'un noir brillant légèrement, violacé en pointe. couleur : blanc à blanc crème en vieillissant. croissance : lente. hauteur : 0.50 à 1.40 m. plantation : de préférence à l'automne ou au printemps, accepte à concurrence racinaire. multiplication : par semis de graines stratifiées, compter pour la levée environ 3 mois, par bouturage courant mars, par marcottage de tiges ou par prélèvement de rejets. sol : ordinaire, à tendance acide, riche en humus, mais surtout bien drainé, il est allergique aux excès d'humidité, tolère bien le calcaire. emplacement : ombre ou mi-ombre, même très dense et sèche, à l'abri des vents froids, pour préserver la floraison hivernale. Tolère le plein soleil, si le sol reste humide. zone : 5-10, U-K hardiness H5, USDA zones 7a-9b, jusqu'à - 15°C. Adapté à la pollution atmosphérique. origine : dans les bois de feuillus du cente-sud de la Chine, jusqu'à 2 600 m, dans les provinces de l'Hubei, Gansu, Guangxi, Guizhou, Hunan, Shanxi, Séchouan et Yunnan, consulter la carte. entretien : sans exigences, laisser vivre. Une taille éventuelle pour supprimer des tiges disgracieuses ou desséchées, qui s'effectue toujours après la floraison. maladies et ravageurs : exempt pour l'instant, n'en a pas dans son habitat naturel. NB son nom Sarcococca vient de la juxtaposition de deux mots grecs 'sarkhos' qui signifie chair et 'kokkos' qui désigne les baies et son nom spécifique ruscifolia signifie à feuilles de >Ruscus. Il peut aisément être cultivé en potée, positionnée pas très loin des portes d'entrées pour profiter de son parfum et de ses baies rouges. De plus, ses tiges fleuries ou avec les baies servent à confectionner de bouquets. Ce genre ne comprend qu'une douzaine d'espèces d'arbustes persistants, au feuillage luisant, à la floraison automnale ou hivernale et très parfumée. Ils sont tous originaires des zones tempérées de l'Asie du Sud-Est, de l'Inde, du Pakistan, Assam et Myanmar (ex-Birmanie) jusqu'au centre de la Chine, incluant la région de l'ouest de l'Himalaya, Népal et Tibet. Introduction assez tardive dans les jardins d'Europe, mais en vogue dans les jardins anglais, pour animer les zones ombragées en les parfumant durant l'hiver, également présents dans les massifs et les bordures, ou encore, planter sous des arbres ou dans les sous-bois. Il peut aussi trouver sa place, le long des murs et des murets, des montées d'escalier, ou simplement, le long des allées, pour confectionner des haies basses. Aujourd'hui il est employé, comme une alternative au buis. Il existe Sarcococca ruscifolia var.chinensis, floraison d'un blanc crémeux, des baies d'un rouge brillant, en zones 8-10. Propriétés et utilisations : Le Sarcococca contient des alcaloïdes qui ont des propriétés antibactériennes et antifongiques. Parmi les hybrides et cultivars du genre, citons : - Sarcococca ruscifolia var. chinensis 'Dragon Gate', avoisine 1 m en tous sens, des feuilles ovales de 6 cm, de très petites fleurs d'un blanc crème à jaunâtre ou verdâtre, suivies des baies ovoïdes passant de l'orange au rouge écarlate puis rouge foncé, tolère jusqu'à -10°C. Primé par la RHS* avec l'Award of Merit.
- Sarcococca hookeriana var humilis, avoisine 60 cm, guère plus des feuilles lancéolées de 8 cm, vert foncé, brillant. Fleurs blanches, avec des anthères roses pour les mâles, présente des baies sphèriques d'un bleu noir à maturité. - Sarcococca hookeriana var. digyna 'Purple Stem', commercialisé aussi sous 'Digyna Purple Stem', de 1 à 1.20 m en tous sens, des feuilles étroites, lancéolées, vert foncé, avecla nervure sur le reversn lavée de rose, sur des tiges pourprées, fleurs blanches, parfumées, avec des bractéoles d'un rose plus foncé vers la base. - Sarcococca hookeriana 'Winter Gem' PBR, une sélection de l'obtenteur britannique Peter R. Moore* de Longstock Park Nurser. Elle est issue de croisemenst entre Sarcococca hookeriana et Sarcococca humilis, de petite taille entre 50 et 70 cm, floraison parfumée et blanche avec des anthères d'un pourpre foncé, des bractéoles framboisées, sur des tiges dans les mêmes tons, les nouvelles pousses plus foncées. Quelques autres espèces : - Sarcococca confusa Sealy, Sarcocoque confus, originaire de Chine, pour certains botanistes, c'est simplement un hybride, au port dense, étalée de 1 à 2 m de haut, aux feuilles elliptiques et d'un vert sombre. Floraison blanche parfumée, suivie de baies d'un brillant noir bleuté, zones 5-10, photo ci-contre et bas de page. - Sarcococca confertiflora Sealy, originaire de Chine, province du Yunnan. - Sarcococca coriacea Sweet donné pour synonyme de Sarcococca pruniformis Lindl, Sarcocoque coriace. - Sarcococca hookeriana Baill., selon les flores, synonymes de Sarcococca zeylanica Baill., Sarcococca pruniformis Lindl., Sarcococca laurifolius Kunth, Sarcococca zollingeri Baill., le Sarcocoque de Hooker*, originaire de l'Himalaya, se rencontre en Indes ainsi qu'au Tibet, port dense, légèrement arqué, touffe rhizomateuse, drageonnante (produit des rejets), des feuilles elliptiques érigées et des fleurs blanches parfumées, légèrement rosées pour les mâles (anthères). Des baies d'un noir bleuté, brillant, zones 8-10. Voir photo de Zoya Akulova - Berkeley. - Sarcococca humilis Stapf., donné pour synonyme de Sarcococca hookeriana var. humilis Rehd. & Wils., Sarcocoque de petite taille, originaire de Chine, dans la région du Séchouan, au port étalé, arrondi de 50 cm à 1 m. Floraison vers la fin janvier, ayant un parfum assez mielleux. Les fleurs mâles sont légèrement rosées (anthères) à tendance à produire des rejets, des baies d'un noir bleuté, brillant, zones 7-10. - Sarcococca longifolia M. Cheng & K. F. Wu, originaire de Chine. - Sarcococca orientalis C.Y. Wu, originaire de Chine, des fleurs blanches, parfumées, avec des anthères légèrement rosées pour les fleurs mâles, zones 5-10. - Sarcococca pauciflora C.Y. Wu., Sarcocoque pauciflore. - Sarcococca philippinensis Stapf ex Sealy. - Sarcococca ruscifolia Stapf ex Sealy, originaire de Chine, dans la province de l'Hubei, au port compact, avoisine 1 m, avec des fleurs d'un blanc crème, des baies brillantes d'un rouge écarlate. - Sarcococca saligna Müll. Arg., Sarcocoque à feuilles de Saule, 0.60 à 1.20 m à 1.80 x 2 m, un port compact, évasé avec d'étroites feuilles lancéolées rappelant celles du Saule, de fines fleurs d'un blanc jaunâtre et verdâtre, floraison courant décembre, suivie de brillantes baies ovoïdes, violacées, de 1 cm. Tolère jusqu'à -15°C. Il a tendance à drageonner. - Sarcococca tonkinensis Gagnepain, originaire du Tonkin. - Sarcococca vagans Stapf, originaire de Chine, dans la province du Yunnan. - Sarcococca wallichii Stapf, originaire de l'Asie du Sud-Est, présent au Népal. Annotations : *Franch., abréviation botanique pour le botaniste et taxonomiste français Adrien René Franchet (1834-1900), nommé en 1881, directeur du laboratoire de phanérogamie du muséum d'histoire naturelle de Paris qui rassemble plus de 3 797 nouvelles espèces en provenance de la Chine et du Japon adressées par les 4 missionnaires collecteurs, le Père Armand David, le missionnaire jésuite Jean-Marie Delavay depuis la province du Yunnan, Guillaume Farges et J.A. Soulié, qui donnèrent ces publications 'Plantae Davidianae ex Sinarum imperio', G. Masson, Paris, (1884-1888), Plantae delavayanae (1890) et 'Plantas Yunnanenses' (Bourloton - 1886). En résumé, les contributions apportées par Franchet à nos connaissances sur la flore asiatique sont importantes. On en jugera par ce seul fait. Le nombre des espèces chinoises actuellement connues se rapproche de 7 000, si elles ne dépassent pas ce chiffre ; or, plus de 1 200 espèces nouvelles de la Chine ont été décrites par Franchet. On lui doit, la connaissance de près du cinquième de la flore de Chine. Il a décrit neuf nouveaux genres : Souliea (Ranunculacées), Dipoma, (Crucifères), Delavaya (Sapindacées), Dactylea (Ombellifères), Nouelia (Composées), Omphalogramma (Primulacées), Schistocaryum (Boraginacées), Nomocharis (Liliacées) et Fargesia (Graminées). *Klotzsch, abréviation botanique pour le pharmacien et botaniste allemand Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860); le grand spécialiste en la mycologie, en 1830 il passe 2 années à l'Université de Glasgow en charge de l'herbier à l'Université de Glasgow pour le compte de de William Jackson Hooker. À partir de 1834, il entreprend en Allemagne la collecte d'espèces en Bohême, en Saxe, ainsi qu'en Autriche et en Hongrie. En 1838, il est nommé conservateur et directeur de l'herbier royal de Berlin. Dans les Apiacées lui est dédié le genre Klotzschia, auteur de nombreux ouvrages de mycologie et d'herbiers mycologiques, notamment sur les champignons d'Allemagne, initiés en 1832. *Moore, Peter R. Moore, un obtenteur de renom, qui a fait ses armes, et acquis son savoir-faire, auprès du légendaire hybrideur Peter Dummer, responsable des Hillier Nurseries, du spécialiste du greffage en écusson (bench graft) Brian E. Humphrey et de Vic (Sylvester) Pawlowski. A sa retraite, il travaille à Longstock Park Nurser (1958) dans la vallée du Test, à l'ouest du comté d'Hampshire, qui est en charge de la National Buddleja Collection. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804. Elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide chaque année les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin. La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la Médaille commémorative Veitch en l'honneur de James Veitch*, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. En 1868, un genre de palmier d'Océanie porte le nom de Veitchia (Arecaceae) et de nombreuses espèces collectées, introduites ou d'hybrides obtenus, sous la forme veitchii, veitchiana, veitchianum. L'établissement de James Veitch a été racheté en 1969 par St. Bridget Nurseries. Lire 'The House of Veitch', publiée en 2002 par la RHS*, toujours commercialisée. *Stapf, botaniste et taxonomiste autrichien Otto Stapf (1857-1933), qui a été l'assistant du botaniste autrichien Anton Kerner (1831-1898), suite à un désaccord avec celui-ci, il s'expatrie en Angleterre où, en 1890, il devient l'assistant principal aux jardins botaniques royaux de Kew. En 1905, il obtient la citoyenneté britannique et devient le conservateur en charge de l'Herbier de 1909 jusqu'en 1920. Deux ans plus tard, il est, durant 11 années, jusqu'en 1933, le rédacteur et le responsable du "Botanical Magazine". *James Veitch, (1815-1869), c'est le petit-fils de John Veitch*. En 1856, il devient membre de la Royal Horticultural Society où il oeuvre jusqu'en 1864. Abréviation botanique J.J. Veitch. *Veitch., horticulteur-explorateur écossais John Gould Veitch (1839-1870), qui recueille des espèces à travers le monde pour le compte des célébrissimes pépinières James Veitch & Sons (1808) d'Exeter, comté du Devon au sud-ouest de l'Angleterre qui les acclimatent avant de les diffuser par la suite dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe. L'établissement a été racheté en 1969 par St. Bridget Nurseries. Lire 'The House of Veitch', publiée en 2002 par la RHS*, toujours commercialisé. *Wilson, jardinier collecteur anglais Ernest Henry Wilson (1876-1930), surnommé le Chinois, jardinier à Kew Garden qui entre 1899 et 1919 effectue plusieurs séjours en Chine comme collecteur, expressément mandaté par les célèbres pépinières Veitch & Sons (Exeter- Angleterre), de là diffusé par la suite dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe. Abréviation botanique Wils. En 1906, il effectue un nouveau voyage en Chine, en compagnie du botaniste américain Charles Sprague Sargent (1841-1927), fondateur de l'Arboretum Arnold de Boston (Massachusetts), c'est ainsi que courant 1907, les deux premiers 'Paperbark Maple' Acer griseum En collaboration avec le botaniste américain Alfred Rehder (1863 - 1949), il publie en 3 volumes de 1913 à 1917 : 'Plantae Wilsoniae', sur les collections chinoises, avant que Rehder ne devienne le conservateur de l'Herbier de l'Arboretum d'Arnold de Boston. Les 3 volumes sont consultables à la BHLibrary. natacha mauric© 22.03. 2005 ® Jardin ! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres - natacha mauric© 22.03. 2005 Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. 
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