BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
![]() Nom latin :Nasturtium officinale R. Brown*, synonymes Nasturtium aquaticum R. Brown, Rorippa nasturtium aquaticum (L.) Hayek., Sisymbrium nasturtium aquaticum (L.) famille : Brassicaceae (Cruciferae). catégorie : vivace herbacée, semi-aquatique, pourvue d'une souche ramifiée et rampante, émettant des rejets radicants. port : rosette dense, plus ou moins pommée, sur une tige creuse et glabre, pourvue de grêles radicelles blanchâtres. feuillage : persistant, vert moyen,à vert foncé, charnu, glauque à saveur poivrée, légèrement piquante. Feuilles pennatiséquées, 3 à 9 lobes ovales, chacun d'entre eux est pourvu d'un très court pétiole. floraison : printemps-été, la deuxième année (avrilà juillet), nectarifère, visitée par les abeilles. En cime, sur des tiges pourvues de petites feuilles, grappes de fleurs de + ou - 5 cm, hermaphrodites à 4 pétales disposés en croix, 4 sépales ovales, 6 étamines dont 4 réunies en paires et sont plus grandes, les 2 autres sont libres et 2 carpelles. couleur : blanc pur, anthères jaunes. fruits : petites siliques déhiscentes de 2 à 3.5 cm x 2 mm, dressées, contenant de part et d'autre 2 rangées de très fines graines d'un brun-rougeâtre, d'une durée germinative de 5 ans, 1 gramme = environ 4 000 graines. croissance : rapide. hauteur : 0.10 à 0.20m et plus, pour un étalement au minimum de 0.60 m. plantation : au printemps en eau peu profonde ou par semis, repiqué en place, au bout de 6 à 8 semaines, en tassant bien la terre, il n'aime pas être déplacé. multiplication : par semis en place au printemps,courant avril-juin, en recouvrant à peine, les graines et en tassant légèrement avant d'humidifier. Auparavant, il est conseillé, de mettre durant 3 jours, les graines au frais, et, également, par bouturage de tiges, pourvues de racines ou simplement, celui que vous pouvez acheter dans le commerce. sol : ordinaire, humifère, acide ou neutre ou alcalin, fertile ou riche. emplacement : mi-ombre ou ombre. zone : 6-10, U-K hardiness H6, USDA zones 7b, tolère jusqu'à - 15°C. origine : berges de ruisseaux clairs, fossés, sources, rigoles et canaux d'irrigation de l'Afrique du Nord, de l'Europe et de l'Asie centrale, aujourd'hui cultivé un peu partout en zone tempérée jusqu'à une altitude de 1 800 à 2 000 m. Introduit et naturalisé, aux Amériques. entretien : juste supprimer les grappes de fleurs pour favoriser le développement du feuillage et éviter la montée en graines. NB : son nom Nasturnium vient du latin 'nasi tortium' qui signifie tordre le nez, car il était réputé pour dégager le nez. Au XVIe siècle, les marins le cultivaient à bord des navires, afin de leur garantir un approvisionnement continu en vitamine C , qui était fort utile, pour prévenir le scorbut. A cette époque, il était appelé, surtout par les Ropuennais et sur les marchés parisiens, Cresson de Cailli, Cailly, Caillay, Cailier, Callier et Cailly du nom de la commune de Seine-Maritime où fut implantée une des premières cressonières en France et c'est sous ce nom, qu'il figurera longtemps au catalogue de graines de Vilmorin*. Ver la fin du 19e et le début du 20e siècle à la périphérie de la ville de Gonesse, la présence de la rivière Le Crould, de 4 moulins et de plusieurs sources ont permis la culture du cresson. Le département de l’Essonne est le plus gros producteur de cresson de fontaine de France. Le cresson des fontaines est souvent confondu avec certaines espèces de cardamine, tel que Cardamina amara, qui est, toute aussi comestible, et qui est connue sous le nom de Cresson amer, Cardaire âcre, dans le Midi, c'est le Nasitort, Lepidium draba et le cresson alénois Lepidium sativum qui pousse en terre et qui a, un goût plus âcre. Il est déconseillé de cueillir du cresson sauvage, car il n'y a aucune garantie sur la qualité de l'eau et qu'elle soit non polluée, car les racines, absorbent les nutriments utiles, mais également, les polluants et surtout loin des endroit où paissent bétail et moutons. Il existe des cultivars aux tons de vert plus foncé ou carrément bronze. En 1939, George Truffaut*, dans la 8 ième édition de son ouvrage "Comment cultiver son jardin", au sujet du cresson de Fontaine, conseillait ceci : 1 - Culture du cresson dans l’eau : La cressonnière est constituée par un bassin en ciment, ou creuser dans un sol compact, un fond bien horizontal, et profonde de 40 à 50 cm. Placer sur le fond 20 cm de bas de terre provenant d’un carré précédemment fumé au fumier. ![]() - 2. culture en pleine terre : Semer en février-mars, de préférence sous châssis. Tenez humide. Dès que les plantes ont 3 cm, arrache les et planter les plants en espaçant de 12 à 15 cm. Arroser chaque jour. Chaque pied formera bientôt, une touffe, que vous pourrez récolter un bloc ou au contraire, rameaux par rameaux, pour profiter de la repousse. Propriétés et utilisations : Il est recommandé de désinfecter l'eau de rinçage du cresson, en ajoutant un filet de vinaigre dans l'eau. Le cresson est utilisé depuis des siècles comme tonique général et les croyances populaires rapportaient que son goût amer stimulait l'appétit et le flux de salive et améliorait la digestion. Le cresson au goût poivré dû à sa teneur en huile de moutarde qui lui donne ce côté piquant est riche en vitamines A,B, C*, E et PP (antiulcéreux), en minéraux et oligo-éléments (fer, iode, soufre et manganèse), de l'acide folique, un taux élevé de flavonoïdes et bien sûr, des fibres. Il se consomme cru en salade pour accompagner des fromages, garnir les sandwichs chers aux Anglais qui confectionnent des smoothies au cresson, mangue et ananas, des jus de cresson et grenade, du cresson et orange ou encore cuit, comme les épinards, des soupes et omelettes aromatiques ou encore préparer une sauce au cresson pour accompagner les plats de poisson. Il a des propriétés médicinales, déjà connu des Romains pour ces vertus, loué par Hippocrate et Pythagore. De nos jours ont lui reconnait toujours être riche en vitamines et d'avoir des propriétés anti-bactérien, anti-inflamamtoire, anti-oxydant et anti-cancéreuse. Autrefois et durant longtemps surtout utilisé comme antiscorbutique, vermifuge et prescrit en cas de dysenterie. Dans les pharmacopées traditionnelles servi dans du lait, il est prescrit pour traiter l’asthme, les bronchites et la toux et dans la pharmacopée marocaine il est coutume de donner une quinzaine de graines dans une cuillerée de miel, également grillées et moulues en infusion. Le suc frais de cresson facilite la digestion, il a une action sur le foie, le duodénal, les ulcères gastriques et les colites. En cataplasme, les feuilles sont bénéfiques pour les problèmes de peau tel que abcès, furoncles, plaies, ulcères, il désinfecte et facilite la cicatrisation, apaise l'eczéma, assoupli la peau tout en retardant les effets du vieillissement. Efficace sur les piqûres d'insectes; elles ont une action calmante aussi sur l'arthrite, les lumbagos, les sciatiques, les crises de goutte et les rhumatismes. Les graines très riches en fer, en proteines, acide linoléique et acide gras arachidique, sont consommées broyées, salées et même torréfiées et elles sont saupoudrées sur les salades, les pâtes et dans les sandwichs, elles sont également consommées germées. Ayant des propriétés abortives et diurétiques. elles sont déconseillées, aux femmes enceintes et aux personnes ayant des problèmes urinaires, ce n'est pas le cresson aliénois* Elles sont recommandées aux femmes, car elles contribuent à la régulation des règles et régler les troubles du cycle menstruel et pour celles qui allaitent, elles stimulent de la lactation et elles sont excellentes pour la mémoire. Réduites en pâte, elles calment les brûlures, des coups de soleil. illustration : page 270, dans le Dictionnaire Vilmorin des plantes potagères, édité par Vilmorin-Andrieux le 30 Mai 1947 à Paris, consultable en ligne dans la RSP Ressources documentaires du réseau Semences paysannes. Annotations : *R.Br., abréviation botanique pour le chirurgien écossais Robert Brown (1773 - 1858), l'un des plus célèbres botanistes et naturalistes du Royaume-Uni, spécialiste de la description et classification des végétaux, car il s'intéresse, à l'étude des pollens avec un microscope et il y découvre en 1827 ou 28, le mouvement de particules visibles qui s'entrechoquent avec les molécules invisibles en suspension dans le fluide interne des grains de pollen, cette marche aléatoire perpétuelle porte le nom de 'mouvement brownien', repris par la suite par les physiciens Delsault, Bachelier popularisé par Einstein. En juillet 1801, en compagnie du réputé illustrateur botanique Ferdinand Bauer, il embarque sur l'Investigator du navigateur cartographe anglais Matthew Flinders (1774-1814), pour explorer et collecter, le long des côtes de l'Australie et en faire le tour à partir de Sidney, récit relaté dans Atlas to Flinders' Voyage to Terra Australis édité en 1814 à Londres. A son retour à Londres en 1805, il s'attache à des publications dont une monographie sur les Proteaceae 'On the Proteaceae of Jussieu' présentée le 17 janvier 1809 (toujours diffusée) puis en 1810 'Prodomus florae Novae Hollandiae et Insulae Van-Diemen'. Responsable de l'herbier du British Museum. De 1849 à 1853, il assure la Présidence de la Société linnéenne de Londres où auparavant en tant que membre, il y présente ses mémoires, dont un sur ses Observations sur les organes sexuels et le mode de fécondation des Orchidées et des Asclépiadacées, en deux parties lues le 1 et 15 novembre 1815. *cresson aliénois, Lepidium sativum réputé avoir des propriétés antianémiques, antiscorbutiques, contraceptives, diurétiques, stimulantes, toniques, reconstituantes et vermifuges, les graines de ce cresson alénois, prises telles quelles, ou sous forment de tisane sont réputées bénéfiques, pour dissoudre les calculs rénaux et traiter les infections urinaires et la blennorragie. Le cresson de jardin, c'est le bisannuel Erisimum praecox, également nommé Cresson de terre, Cressonnette de jardin, Cresson vivace, Cresson des vignes ou Roquette, qui se sème, du printemps à l'automne et qui développe une rosette de feuille d'un brillant vert foncé, avec une floraison jaune pâle, le printemps suivant. Il existe le cresson aliènois commun, le frisé et le nain, très frisé *Truffaut, le jardinier chimiste versaillais George Truffaut (1872 -1948), fondateur en 1897des établissements horticoles Georges Truffaut, engagé sur le front durant la première guerre, il est rappelé pour créer les Pépinières nationales à Versailles avec un laboratoire pour développer des produits pour le jardin. Il partage sa passion des jardins avec Claude Monet, il sera le premier vice-président de la SNHF Société Nationale de l'Horticulure Française. *Vanne, des vannes étaient placées à chaque extrémité des fosses, permettant, de régler la hauteur de l'eau. Dans les cressonières, la culture se pratiquait dans des fosses parallèles de 2 m. de large sur 0 m. 50 de profondeur, dont le fond, peu perméable, avait été bêché et les tiges de cresson y étaient repiqué au plantoir, en les espaçant de 5 à 10 cm, voir illustration ci-dessus. *Vitamine C (Acide ascorbique) présente : Dans le cresson 43 mg de vitamine C / 100 g, c'est à que le cresson contient plus de vitamine C que l'orange, gramme pour gramme. - dans les légumes : asperge, brocoli, carotte, céleri rave, chou, haricots verts, épinards, oignon, persil, petits pois, poivron, pomme de terre, salade, tomates, sans oublier le cresson des murailles. - dans les fruits : abricot, agrumes, cassis, fraise, groseilles, kiwi, melon, pastèque, prune.., consommée sans excès, elle permet de fixer le fer. natacha mauric© 11/04/2008 ® Jardin! L'Encyclopédie - nmauric 11.04.2008 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relativesà la propriété intellectuelle,la reproduction électronique avec miseà la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressement interdites. ![]() |
|||||||||||||||||||||||