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![]() Nom latin : Cornus sanguinea L.* (1753), synonymes retenus après révision, Swida sanguinea (L.) Opiz.* (1852), Thelycrania sanguinea (L.) Fourr.*, avec selon les flores 5 sous-espèces retenues : Cornus sanguinea subsp. australis< (C.A.Mey.) Jáv., Cornus sanguinea subsp. cilicica< (Wangerin) D.F.Chamb., Cornus sanguinea nothosubsp. czerniaewii< Grosset, Cornus sanguinea subsp. hungarica< (Kárpáti) Soó, Cornus sanguinea subsp. sanguinea famille : Cornaceae. catégorie : arbrisseau drageonnant à tiges plus ou moins rouge, qui portent des lenticelles blanchâtres, marques des cicatrices foliaires ; des tiges qui en partie basse ont tendance à s'enraciner dans le sol et les jeunes pousses sont pubescentes, le vieux bois et grisâtre. port : buissonnant, érigé. feuillage : caduc, fortement nervuré de 3 à 5 paires de nervures latérales arquées, donnant un aspect un peu gaufré, à marge ondulée, vert franc à vert foncé, au revers plus pâle et pubescent, virant au rouge intense à pourpre à l'automne. Des feuilles opposées, ovales-lancéolées et acuminées, de ± 8 x 4 cm, pourvues d'un court et large pétiole rougeâtre. Bois rouge brillant plus ou moins vif selon les variétés, à l'automne ainsi qu'en hiver. floraison : du printemps à l'été, courant mai-juillet selon climat, au parfum désagréable, mais nectarifère, visitée entre autres par les abeilles. En cime, corymbes bombés de 4 à 5 cm, d'une quinzaine de petites fleurs hermaphrodites étoilées de ± 5 mm à 4 pétales étroits effilés, 4 étamines dressées disposées en quinconce, un style. couleur : blanc pur, centre beurre à ivoire en vieillissant, des anthères jaune pâle, un style blanc et vert. Des boutons floraux ovoïdes d'un blanc verdâtre lavé de rose. fruits : courant juillet/août, demeurant en place jusqu'en décembre, des petites drupes globuleuses, de 5-8 mm, vertes, virant à maturité, au noir bleuté qui sont consommées par les oiseaux qui assurent la dispersion des graines. Des drupes amères astringentes à noyaux contenant des graines oléagineuses qui contiennent ± 45% d'huile. croissance : moyenne. hauteur : 2 à 4 m pour un étalement avoisinant le double de la hauteur. plantation : à racines nues de novembre à mars, en conteneur, de l'automne jusqu'au printemps, hors période de gel. multiplication : par bouturage de tiges aoûtées, boutures de tiges à talon, par marcottage, prélèvement des drageons ou division des racines et par semis de graines nettoyées et conservées au froid, durant au moins 3 mois, semis à froid, levée très lente, compter plus d'un an, la scarification est envisageable. sol : profond, fertile et frais avec une préférence pour le calcaire et l'humidité. emplacement : soleil ou mi-ombre. ![]() origine : haies bocagères et lisières et sous-bois de feuillus claires, fossés et berge des cours d'eau jusqu'à 1 500 m d'altitude de l'Europe depuis la Baltique - Norvège, Scandinavie et Danemark (absent en Finlande), jusqu'à l'est de la Caspienne, ainsi qu'en Asie occidentale tempérée, au Moyen-Orient présent au Liban et jusqu'au nord de l'Irak. Introduit dans quelques États de nord américains. Présent en France ainsi qu'en Corse, où dans certaines régions, comme dans les Alpes, c'est une espèce protégée, depuis 1994. entretien : pour que le bois soit bien coloré, à la fin de l'hiver, effectuer une taille sévère à 5 à 7 cm du sol, à réaliser que tous les 2 à 3 ans, pour pouvoir profiter aussi de sa floraison et fructification, et, à ce moment-là, prévoir un apport de compost ou fumier. maladies et ravageurs : lorsqu'il y a une trop forte humidité ou lorsque l'ombre est trop présente, il peut se former des taches nécrotiques sur les feuilles, l'anthracnose des cornus (dogwood anthracnose) qui est due à un champignon Discula destructiva, consulter la fiche technique sur ontario.ca et il peut subir les assauts des cochenilles pulvinaires, Pulvinaria regalis (horse chestnut scale, cottony scale). NB : son nom Cornus vient du latin 'cornu' qui signifie corne faisant certainement référence à leur bois très dur, il désigne aussi un arbuste du genre et son nom spécifique sanguinea signifie sanguin ; le nom commun du cornouiller vient du latin corneolus, qui signifie corné, faisant aussi allusion à son bois extrêmement dur. Ce cornouiller sanguin, est un arbuste décoratif à la fois par la coloration de son feuillage à l'automne et par son bois très coloré en hiver qui est assez proche du cornouiller mâle. On l'aperçoit encore dans les vieilles haies champêtres, et il peut entrer dans la composition de haies libres, de denses haies bocagères, à utiliser dans l'aménagement paysager de massifs arbustifs, de fossés et de talus, en sujet ou en massif isolé, notamment au bord de l'eau, ou simplement dans des compositions dans des bacs et potées pour égayer balcons, patios et terrasse.. Ses tiges colorées sont recherchées pour la confection de bouquets et pour être utilisées dans celle de l'ikebana*, apprécié dans l'art floral ancestral japonais qui est enseigné par trois écoles. Ce genre comprend 50 espèces d'arbres ou d'arbustes persistants ou caducs et deux espèces vivaces, tous originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord, dont quelques espèces ont été introduites à titre ornemental dans les jardins. Propriétés et utilisations : Son feuillage peut, chez certaines personnes, provoquer des dermites de contact, mais il est consommé par le bétail. Les jeunes tiges souples sont utilisées en vannerie, mais dans les campagnes, les tiges semi-ligneuses étaient mâchouillées comme les bâtons de réglisse pour nettoyer les dents et assurer ainsi l'hygiène buccale. Autrefois, son bois dur était recherché pour confectionner en coutellerie, boissellerie et tournerie des manches de couteaux et d'outils, des javelots, piques et lardoires, des petits objets tournés, des peignes et des navettes de tisserand. ![]() Jadis, des fruits, était obtenue une teinture d'un bleu vert et de l'écorce un jaune brun. Des graines étaient extraites une huile utilisée comme combustible pour l'éclairage et qui entrait dans la fabrication de savons. Une huile comestible qui auparavant, en Italie, était utilisée en cuisine pour faire de croustillantes fritures et l'on rapporte que dans certaines contrées italiennes, elles servaient à aromatiser des eaux-de-vi. Dans les pharmacopées traditionnelles, l'écorce ce bois de chien (dogwood), réputée astringente, vomitive et fébrifuge, était utilisée sous forme de décoction, pour soigner la gale sarcoptique du chien, une affection parasitaire contagieuse, consulter l'article publié en 2015 par le centre hospitalier universitaire vétérinaire du Canada. Parmi les cultivars, citons : - Cornus sanguinea 'Midwinter Fire', obtention néerlandaise, au feuillage jaune à jaune orangé cuivré à l'automne, bois jaune à la base, jaune orangé puis rouge en cime, 1,50 m à 3 m de haut, Ø 2 m, port compact arrondi, floraison précoce mai-juin. - Cornus sanguinea ' Winter Flame'® Anny ou 'Winter Beauty', appelé Cornus 'Fluo', un feuillage virant au jaune à jaune orangé, parfois légèrement argenté à l'automne, au bois brillant, fluorescent, jaune orangé et rouge, d'environ 2 à 3 m de haut, Ø ± 1,5 m port dressé, évasé. - Cornus sanguinea 'Compressa', 1,5 à 2,5 m, pour un étalement moindre 1.50 m, un arbuste étroit aux tiges rouge foncé et des petites feuilles gaufrées, U-K hardiness H6. Dans l'abécédaire, consdulter les 9 autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Fourr., abréviation botanique pour le botaniste lyonnais Jules Pierre Fourreau (1844- 1871), au cours de ses études, l'abbé Madenis son professeur de botanique lui présente le célèbre botaniste M.Jordan, consulter sa notice biographique chez Persée d'Étienne Mulsant, publications de la Société Linnéenne de Lyon de 1874, n°20 pages 55 à 64. *Ikebana, lire la définition du Dictionnaire historique japonais publié en 1983, pp.28-19, consultable chez Persée. ![]() Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier 'Linnean Herbarium', le plus riche de son époque, contenait 7 000 plantes, il est conservé au musée national d'histoire naturelle de Stockholm. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *Opiz, abréviation botanique pour le botaniste, taxonomiste allemand, d'origine tchèque, Philipp Maximilian Opiz (1787-1858), à partir de 1805, il retourne dans son pays d'origine, pour y enseigner dans une école caméraliste, par la suite, à partir de 1831, il exerce la profession de forestier. Un genre lui est dédié, Opizia, dans la famille des Poaceae et 16 espèces sous la forme opizii et opiziana, opizianum. natacha mauric© 25/07/2011 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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