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![]() Nom latin : Salix caprea L.*, synonymes Salix caprea var. dentata K.S. Hao ex C.F. Fang & A.K. Skvortsov, Salix caprea f. elongata (Nakai) Kitag., Salix caprea subsp. hultenii Kom., Salix caprea var. sinica K.S. Hao ex C.F. Fang & A.K. Skvortsov, Salix caprea f. subglabra (Y.L.Chang & Skvortsov) Kitag., Salix caprea var. subsessilia K.S. Hao famille : Salicaceae. catégorie : petit arbre ou arbuste selon mode de culture, multicaule, dioïque, d'une grande longévité pouvant être cinquantenaire, en pays nordiques, il est donné entre 10 et 30 ans, guère plus, à l'écorce lisse d'un gris-verdâtre, sur les vieux sujets nettement gerçurée et d'un gris cendré. Rameaux d'un brun-jaunâtre lustré, les jeunes ramilles sont pubescentes. port : dressé, étalé, très ramifié, à cime irrégulière. Système racinaire étalé et peu profond. feuillage : caduc, épais, coriace, vert moyen brillant au revers rugueux, tomenteux d'un blanc grisâtre, marge crénelée et ondulée, nervures plus claires, devenant jaune brun à l'automne. Des feuilles acuminées de 5 à 12 x 2,5 à 4 cm, alternes, larges, elliptiques à oblongues, pourvues d'un court pétiole pubescent, stipulé de 1 à 1,5 cm. Chez les jeunes feuilles, la base du pétiole est pourvue d'une paire de stipules feuillées caduques à marge crénelée. floraison : durant 1 à 2 semaines, à la fin de l'hiver, début du printemps, courant février-mars, avant la feuillaison, agréablement parfumée, nectarifère et pollinifère, attirent une grande variété d'insectes, dont les bourdons, de nombreuses espèces d'abeilles, qui repartent avec des guêtres jaune d'or, les guêpes et des centaines d'espèces de papillons, notamment la petite tortue, Aglais urticae (small tortoiseshell). La pollinisation est effectuée par le vent. Sur les rameaux de l'année précédente, des chatons mâles, semi-dressés, sessiles, oblongues-ovoïdes de 2 à 3 cm x 2 cm et fort doux au toucher, avec une paire d'étamines, les bourgeons sont protégés par une écaille à longs et fins poils soyeux. couleur : blanc pour les étamines et jaune vif pour les anthères. fruits : sur les sujets femelles, des chatons gris et soyeux, composés de capsules piriformes, poilues à valves de 6 à 9 mm, libérant de légères petites graines avec une masse cotonneuse, qui sont transportées par le vent à de grandes distances. croissance : rapide, chez les jeunes spécimens. hauteur : 2 à 2.50 m, pouvant dépasser les 10 à 12 m, si on le laisse vivre sans intervenir. plantation : toute l'année, mais avec une préférence au début de l'automne pour lui permettre de commencer à s'installer avant les gelées. multiplication : par semis au début du printemps, boutures à bois sec en hiver, elles peuvent être également démarrées dans de l'eau au printemps, par marcottage et portions de racines. sol : tout type de sol, riche en humus, plutôt humide ou inondé périodiquement, dans une argile lourde, prévoir 20 à 30 cm de sable ou de gravier au fond du trou avant de planter et un ou plusieurs piquets, selon l'exposition. emplacement : soleil, mi-ombre. zone : 5-10, U-K Hardiness H6,USDA zones 4a-9a, tolère aisément jusqu'à -15°C, la pollution atmosphérique et les embruns. origine : jusqu'à 2 700 m, dans les plaines, les clairières, les lisières de bois et les bois claires, dans les friches, les haies de l'ouest de l'Europe, largement distribué en France et Corse, mais absent dans le sud de l'Espagne, présent jusqu'au nord de l'Anatolie et au nord-est de l'Asie, Corée du Nord, nord du Japon, jusqu'à l'île de Sakhaline et Kamtchatka, de l'Altaï à la Mongolie jusqu'au Dongbei (provinces chinoises du Liaoning, de l'Heilongjiang et du Jilin), en découvrir la carte, présent aussi, au Maroc. Il a été introduit en Amérique du Nord comme plante ornementale et largement naturalisée. entretien : après la plantation, arroser régulièrement les premières années de croissance pour maintenir le substrat humide, tôt le matin ou tard le soir. Il supporte très bien la taille et redémarre de souche abondamment, elle s'effectue, au printemps, après la fin de la floraison. Pour que sa couronne devienne épaisse et commence à se ramifier, il est nécessaire de raccourcir les pousses d'au moins 2/3 de toute la longueur. Durant l'été, de fortes nouvelles pousses se formeront sans problème. Pour ces jeunes arbres, ramasser les feuilles à l'automne qui sont tombées au pied et dans la cuvette de remplissage, car les feuilles des saules ont de tout temps, étaient utilisées dans le traitement des verrues, des oeils-de-perdrix, des cors au pied et des durillons, parce qu'elles contiennent des substances coricides et verrucides qui peuvent affecter leur développement, et, cela limitera le développement des spores de champignon, susceptible de transmettre, des maladies fongiques, auxquelles les saules sont sensibles. maladies et ravageurs : peut être sujet aux pucerons du saule, Plocamaphis flocculosa (aphids) et le revers des feuilles peut subir les dégâts causés par les larves noires ou brunes et/ou la forme adulte de la chrysomèle versicolore Plagiodera versicolora (Willow leaf beetle), un petit coléoptère noir luisant à reflets bleutés qui passe l'hiver caché au sol, dans le feuillage, consulter sa fiche technique, format pdf. Le genre est l'hôte des chenilles vertes et cornues du Grand mars changeant, Apatura iris (Purple emperor). Comme les autres saules, il peut être sujet à l'oïdium (powdery mildew), au noircissement des jeunes pousses et des feuilles, qui est causé par le Marssonina salicicola, une maladie cryptogamique qui provoque leur dessèchement avec aussi un impact sur la croissance. Consulter et télécharger, le guide écologique sur les maladies et ravageurs des saules, sous forme de pdf, rédigé par Jérôme Jullien (expert national en surveillance biologique du territoire CAUE de Seine-et-Marne), publié en novembre 2013. C'est en Europe la plante hôte de 2 espèces de ciccadelle verte, Empoasca andresia, Erythroneura rosa, de la cochenille blanche du Saule Chionaspis salicis (Willow scurfy scale), en Amérique du Nord, les insectes suceurs sont plus nombreux. NB : son nom Salix est le nom de l'espèce en latin, dérivé du celte 'sal' qui signifie près, proche et de 'lis' qui désigne l'eau, et son nom spécifique caprea désigne la chèvre, car son feuillage est consommé par les caprins, les ovins et les bovins, il était réputé leur assurer un lait en abondance et de meilleure qualité, son nom commun marsault viendrait du latin 'marem salicem', puis de la contraction de mas salix qui désigne le saule mâle. Selon les flores, ce genre comprend entre 400 à 520 espèces d'arbres, d'arbustes et d'arbrisseaux caducs, originaires des zones tempérées ou froides de l'hémisphère nord, 275 en Chine dont 189 y sont endémiques, 26 au Pakistan, plus de 70 espèces en Europe dont une trentaine en France, Corse incluse, une centaine en Amérique du Nord, dont 62 d'entre, elles sont présentes au Canada et de très nombreuses hybridations spontanées qui rendent la détermination des saules vraiment difficile. Plus on s'approche des régions froides, plus la taille des saules qui sont acclimatés au climat nordique est de petite taille. Ils ont tous un pollen allergisant, consulter notre dossier : pollen - allergies. Le saule marsault, l'un des rares saules à pouvoir vivre en terrain sec, se rencontre dans les haies boisées, et il est couramment utilisé pour consolider les berges, les versants pentus et les talus, pour confectionner des haies libres, des brise-vents ou brise-vues. Au jardin, il trouve également sa place dans la composition des massifs arbustifs. Mais aussi, plus récemment, il est planté pour nettoyer les zones polluées par les métaux lourds. Pour les catholiques, ses tiges aux chatons argentés sont le symbole de la fécondité ; il était de tradition d'en confectionner des bouquets qui étaient bénis, comme les rameaux d'olivier. Propriétés et utilisations : "C'est le grenier alimentaire pour d'autres insectes qui se nourrissent de ce saule, et d'autres comme les larves de coléoptères à longues cornes, les chrysomèles, les charançons, les larves de mouches mineuses, les larves de mouches à galles, les punaises, les punaises, les punaises, les thrips, les larves de mouches à scie, les larves de nombreux papillons nocturnes, des larves de plusieurs papillons et des larves d'un hespérie, l'hespérie rêveuse (Erynnis icelus). Parmi les animaux vertébrés, certains oiseaux se nourrissent des bourgeons et/ou des chatons des saules au printemps : cela inclut le Bruant à couronne blanche, le Sizerin flammé, le Gros-bec errant et le Gros-bec des pins. La gélinotte huppée se nourrit également de feuilles et de brindilles de saules (DeVore et al., 2004 ; DeGraaf, 2002 ; Martin et al., 1951/1961). Les mammifères qui utilisent les saules comme source de nourriture comprennent l'écureuil renard (bourgeons et chatons), l'ours noir (bourgeons, feuilles, chatons), la tortue des bois (feuilles), le castor américain (bois, écorce, près de plans d'eau), rat musqué (jeune écorce, près de plans d'eau), lapin à queue blanche (jeune écorce), cerf de Virginie (brindilles, feuillage), campagnol des prés (feuillage, chatons) et campagnol des prés (feuillage, chatons)" ; voir Martin et al. (1951/1961), Romain et al. (2013), Ernst et al. (1994) et Lagler (1943).
Ses jeunes pousses récoltées pour confectionner des corbeilles et des paniers, son léger bois rouge-brun était utilisé pour démarrer les flambées, chauffer les fours et pour confectionner du charbon de bois ; en Bourgogne, il sert à confectionner les cerclages pour les tonneaux, ailleurs pour confectionner des petits meubles. Les feuilles de saule servaient de fourrage pour les ovins et les caprins, d'où le nom de Saule des chèvres, que l'on retrouve dans d'autres langues. En Europe du Nord, où il n'y avait ni palmes, ni rameaux d'olivier, ses rameaux étaient distribués le dimanche des Rameaux. Parmi les hybrides, citons : - Salix caprea 'Pendula', Saule Marsault pleureur, petit arbre à la croissance lente, donné par certains pépiniéristes européens comme synonyme de 'Kilmarnock', clone mâle greffé sur tige, voir photo, pour les petits jardins en sujet isolé, chatons d'un jaune argenté, en février-mars. - Salix caprea 'Kilmarnock'*, connu des anglophones 'Kilmarnock Willow, Weeping Goat Willow, Weeping Pussy Willow', une ancienne obtention écossaise commercialisée à partir de 1853, par son obtenteur Thomas Lang, de 1.80 à 3 m de haut, Ø 1 à 1.50 m, port en forme de parapluie pleureur, longs rameaux retombants jusqu'au sol. Sur des tiges d'un jaune-brun feuillage acuminé de 5 à 10 cm, vert foncé sur le dessus, revers plus clair et de larges chatons de 4 à 6 cm, zone 4-8. - Salix caprea 'Weeping Sally', une ancienne obtention femelle de 1880, aux chatons argentés, commercialisée en Amérique du Nord. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de saules présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Osier cendré, c'est aussi le nom donné au saule cendré Salix cinerea, avec lequel, il est parfois confondu. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être annobli en 1757 Carl Linneaus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. *Kilmarnock, c'est également le nom de la capitale administrative de l'Écosse, située dans l'East Ayrshire, dont le club de football, le Kilmarnock FC, est le plus ancien club professionnel écossais, fondé en 1869. natacha mauric© 04/04/2016 ®Jardin! L'Encyclopédie natacha mauric© 04/04/2016 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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