Betula pendula - Bouleau blanc, verruqueux, pleureur
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    Nom commun : Bouleau blanc, Bouleau d'Europe, Bouleau blanc d'Europe, Bouleau pleureur, Bouleau verruqueux, nommé par les anglophones 'European white Birch, Birch, Silver Birch', en allemand 'Gemeine Birke, Silberbirke, europäische weiBe Birke, weiBe Birke', en espagnol 'El abedul, Abedul lloron, Abedul péndulo, Abedul europeo, Abedul verrugoso', en italien 'Europea betulla bianca', en néerlandais 'Zilver Berk, Wrattige Berk, Europese witte Berk, Oost-Aziatische witte Berk', en russe 'Bereza serebryanaya, Bereza , Serebryanaya Bereza , Borodavchataya Bereza , Yevropeyskaya Belaya Bereza'.
    Nom latin : Betula pendula Roth.*, synonymes Betula alba L. *, Betula verrucosa Ehrh
    famille : Betulaceae.
    catégorie : arbre mésophile, monoïque, pouvant être centenaire, à l'écorce lisse d'un blanc-gris brillant, se desquamant en minces lanières, laissant des marques sombres et se fissurant vers la base avec l'âge et devant noirâtre.
    Système racinaire superficiel, traçant et fibreux. De grêles rameaux, portant des marques d'un brun rougeâtre correspondant à des glandes verruqueuses.
    feuillage : caduc, vert franc souvent jaune en automne, parfois rouge, marge bidentée.
    Feuilles alternes de 3 à 7 cm, triangulaires-ovales, cunéiformes, acuminées pourvues d'un long pétiole. Bourgeons foliaires écailleux.
    En juillet, c'est la plante hôte, d'un papillon de nuit, la phalène* du Bouleau Biston betularia (Peppered Moth), voir photos Phalène poivrée © Démons & Merveilles.
    En l'espace de 6 à 10 jours de vie, vient pondre jusqu'à 2 000 oeufs sur le revers des feuilles, puis les larves et chenilles vont durant six mois dévorer les feuilles, lire evolution-bio, © Majerus, 2009.
    port : conique ou en colonne.
    floraison : au début printemps, en longs chatons mâles de 5 cm, réunis par 2 ou 4 et des chatons femelles sur le même arbre. Visitée par les abeilles pour récolter le pollen.
    Les nouveaux chatons mâles digités sont présents dès la fin de l'été, les femelles apparaissent avant la feuillaison.
    couleur : vert pâle virant progressivement au chamois.
    fruits : sur les chatons femelles, akènes d'un brun-jaune pourvu de deux ailes membraneuses. Graines et bourgeons sont consommés par les oiseaux et les petits mammifères
    croissance : moyen.
    hauteur : de 20-25 m pour la majorité des espèces.
    plantation : à l'automne ou au printemps, en prenant soin, de le tenir long des gazons, terrasses et cheminements, car son enracinement, est peu profond, mais il émet de nombreuses racines superficielles qui, avec le temps, forme un tapis dense où rien ne pousse.
    multiplication : par semis, par boutures, par marcottage et greffage.
    sol : fertile ou riche, frais, drainé (ni trop sec, ni trop humide), acide ou neutre ou alcalin, accepte le calcaire. Il est souvent recommandé de le planter en terrain non-calcaire, mais il existe de nombreux exemples montrant que cela est quand même possible.
    emplacement : soleil, mais pas trop fort, éviter le couchant dans le sud.
    zone : 3-9, U-K Hardiness H 7, USDA zone 3b-8a, tolère aisément -35°C.
    origine : nord de l'Europe et l'Asie.
    entretien : aucun, taille éventuelle en fin d'hiver. Son feuillage en se décomposant améliore les sols.
    maladies et parasites : peu sensible, excepté, depuis l'apparition en 2001, en Europe via l'Autriche ainsi qu'en Amérique du Nord, dès 1996, de deux capricornes asiatiques : Anoplophora glabripennis et Anoplophora chinensis, qui perforent des trous coniques à la base des troncs et des racines des feuillus (charme, érables, orme, peuplier et saules), pour y effectuer des pontes, les larves se développe deux semaines après, consomment le liber de l'arbre et creusent des galeries dans le bois, elles survivent à -15 °C, leur présence est révélée par un rejet de sciure au niveau des racines et sur la base, un orifice bourré de sciure.
    Consulter la publication suisse sur les espèces invasives de capricornes en provenance d'Asie sur wsl.ch © Institut fédéral de recherches WSL Birmensdorf, 2013 - Beat Wermelinger, Beat Forster et Doris Hölling.
    Sur son tronc se développe un champignon parasite, noir, le Polypore oblique Inonotus obliquus appelé en russe Tchaga, Chaga, qui depuis des siècles est récolté en Sibérie, car dans les médecines populaires russes, ses excroissances noirâtres sont réputées bénéfiques, pour ses propriétés curatives, actives sur les défenses immunitaires, sur certaines tumeurs, sur les affections cutanées, les dermatites, eczéma et psoriasis, curatives et cicatrisantes sur les plaies et les ulcères, bénéfiques pour les douleurs de l'appareil digestif, les douleurs articulaires et l'arthrite. Depuis 1955, la Pharmacopée d'État de la Fédération de Russie, prescrit un extrait aqueux sous le nom de Befunginum.
    NB : son nom Betula désigne le genre en latin, il vient du mot celtique 'betul' et son nom spécifique pendula signifie en latin pendant.
    Ce genre comprend une cinquantaine d'espèces d'arbres ou arbustes originaires des zones tempérées de l'hémisphère nord dont une douzaine d'espèces de l'Amérique du Nord.
    Le bouleau est le symbole de la Russie, il est d'ailleurs l'arbre national célébré en juillet au cours de la fête de Semik et il est largement évoqué par les poètes, comme le plus populaire d'entre eux, Sergueï Esenine*, qui écrit à l'âge de 18 ans :

    Le bouleau sous ma fenêtre

    Le petit bouleau vierge
    Près de mon foyer
    S’est couvert de neige
    Comme l'argent moire.

    La bordure neigeuse perlée
    Sur ses tendres branches,
    Et les grappes couvertes
    Par la frange blanche.

    Le bouleau s’enneige,
    Le silence s’endort,
    Les flocons de neige
    Brûlent dans le feu d'or.

    Et l’aurore s’épanche
    Paresseusement,
    Elle recouvre les branches
    De nouvel argent.
    publié en 1913, traduction de Alla Kotchoubey.

    Propriétés et utilisation :
    La sève de bouleau est riche en oligo-éléments, anti-oxydants et minéraux, elle est réputée avoir des propriétés détoxifiantes et drainantes et certaines personnes font chaque année aux changements de saison une cure de cette sève qui se récolte à partir du 15 février, lorsque, après le gel, le soleil fait monter la sève. Chaque arbre, juste pendant un mois dans l'année, produit 8 litres de sève par jour.
    Le pollen des bouleaux est susceptible de déclencher, une maladie allergique, consulter notre dossier "Nos arbres, leur pollen et les allergies", les réseaux d'alerte français, européens et ceux d'Amérique du Nord. En 2016, il a été constaté que son pollen est dominant en France, et le réchauffement climatique provoque son apparition beaucoup plus tôt.
    Le bouleau commun à écorce blanche (Betula pendula) elle sert à diverses applications traditionnelles, d'ailleurs nommée le papyrus russe et les paysans russes l'utilisent pour confectionner leurs souliers, des objets, boîtes et paniers.
    Feuilles et bourgeons font un diurétique, utilisé autrefois contre les calculs rénaux. La sève s'écoulant des tiges sert à faire une boisson fermentée et lorsqu'on le fait bouillir, on obtient, du sucre de bouleau. Les bouleaux sont des arbres très précieux par leurs applications dans les régions tempérées et surtout froides.
    L'écorce, fréquemment blanche ou d'un brun rougeâtre, chez Betula nigra, s'exfolie par plaque, sauf pour certaines espèces, comme le bouleau à feuilles de Peuplier Betula populifolia.

    The Finnish Geospatial Research Institute (FGI) :
    En 2016, une expérience a été menée par Eetu Putneen, chercheur au Département de télédétection et de photogrammétrie, Institut finlandais de recherche géospatiale, National Land Survey of Finland, Masala, Finlande, article publié en juin 2016, par le rédacteur Zhang Hui hui, dans une revue de la province chinoise du Jiangsu.
    Les arbres ont-ils besoin de dormir après une journée de photosynthèse ?
    "Cela dépend de la façon dont vous imaginez le sommeil", a déclaré le scientifique. "Cependant, ce que nous savons, c'est que les arbres détendent leurs branches la nuit. C'est l'équivalent du ronflement."
    Pour étudier le sommeil des arbres, des scientifiques finlandais ont utilisé des lasers pour mesurer les performances nocturnes de deux bouleaux pleureurs. L'un des arbres deux se trouvait en Finlande et l'autre en Autriche. A l'équinoxe d'automne en septembre , les suivis ont démarré dans un environnement sec et sans vent. En ce jour, le jour et la nuit dans le monde sont d'égale durée, et la surveillance commence la nuit, traverse l'aube et se termine le matin.
      Les scientifiques ont déclaré avoir utilisé un scanner infrarouge laser pour éclairer les différentes parties de l'arbre, chacune pendant moins d'une seconde. De cette manière, il ne faut que quelques minutes pour obtenir une carte détaillée de l'ensemble de l'arbre.
      L'étude a révélé que les branches et les feuilles du bouleau pleureur tombaient le soir et étaient au plus bas, quelques heures avant le lever du soleil. Lorsque, arrive le matin, les branches et les feuilles reprennent leur position d'origine.
      L'auteur principal de l'étude, Itu Putneen, chercheur à l'Institut géospatial finlandais, a déclaré : "Aucun résultat a démontré que l'arbre entier s'affaisse la nuit, et donc les branches et les feuilles. Cependant, l'arbre s'affaisse. Ce n'est pas si gros, un arbre de 5 mètres (16 pieds) de haut qui peut s'affaisser d'au plus 10 centimètres (4 pouces)."
      "Actuellement, on ignore, si le soleil, se lève pour "réveiller" les arbres ou si les arbres ont leur propre rythme cyclique", ont déclaré les chercheurs. "Cependant, certains arbres se sont levés à leur position diurne avant que le soleil ne se lève. Cela suggère que, les arbres peuvent être gouvernés par leurs propres horloges biologiques." La recherche a été publiée récemment dans Botany Pioneers.
      Les membres de l'équipe de recherche disent que de telles données ne sont pas surprenantes, mais sont très rares. Après tout, ce n'est que maintenant que les gens se lancent dans cette recherche. La plupart des êtres vivants ont leurs propres rythmes circadiens pendant le jour et la nuit. Comme tout jardinier le sait, certaines plantes fleurissent le matin et certains arbres ferment leurs feuilles le soir.
      Carl Linnaeus (1707-1778), célèbre botaniste, a découvert que les fleurs fleurissent et se fanent même dans une pièce sombre. L'illustre naturaliste Charles Darwin (1809-1882) a remarqué que les mouvements nocturnes des tiges et des feuilles des plantes donnaient l'impression qu'elles dormaient.
    Cependant, les membres de l'équipe de recherche ont déclaré que les deux précédentes recherches nocturnes, ne visaient que les petites plantes sauvages en pot.
      L'étude n'a pas expliqué pourquoi les branches et les feuilles s'affaissent la nuit, mais le phénomène peut être lié au stress de l'arbre et aux changements de pression de l'eau à l'intérieur de l'arbre.
      "Le mouvement des plantes est généralement lié au degré d'équilibre hydrique de leurs cellules internes." (étude hongroise des sciences pour la recherche écologique).
       À l'avenir, disent les chercheurs, ils testeront également le débit d'eau à l'intérieur de chaque arbre et compareront les résultats avec les données des mesures laser d'aujourd'hui sur la quantité d'eau que chaque arbre utilise quotidiennement.
    Consulter l'article 'Quantification of Overnight Movement of Birch (Betula pendula) Branches and Foliage with Short Interval Terrestrial Laser Scanning' en anglais, format pdf

    Parmi les cultivars, citons :
    Il existe de nombreux hybrides pour Betula pendula Roth, le Bouleau blanc d'Europe au port plus ou moins pleureur.
    - Betula pendula 'Fastigiata', au port en colonne étroite, 10 à 15 m de haut, des branches dressées et tortueuses, il s'utilise en sujet isolé ou pour former des rideaux.
    - Betula pendula 'Golden Beauty', le Bouleau doré de 7 à 10 m, au tronc blanc verruqueux, au feuillage d'un vert chartreux, aux nervures plus claires virant au doré au coeur de l'été, feuilles triangulaires à marge irrégulièrement crenelée, les jeunes pousses sont rougeâtres, comme les pétioles, il est conseillé de le planter en situation mi-ombragée.
    - Betula pendula 'Golden Beauty', Bouleau au feuillage beaucoup plus doré que le précédent, des feuilles plus effilées à marge crenelée et ondulée, écorce blanchâtre maculée de gris.
    - Betula pendula 'Gracilis', de 10 à 12 m, au feuillage lacinié.
    - Betula pendula 'Laciniata', le bouleau lacinié, aux rameaux retombants et aux feuilles découpées.
    - Betula pendula 'Purpurea' de 6 à 20 m, au feuillage pourpre.
    - Betula pendula 'Tristis', aux rameaux retombants.
    - Betula pendula 'Spider Alley', environ 6 m, aux rameaux tortueux, écorce blanche, maculée de bronze, les jeunes rameaux sont lisses d'un brun rougeâtre et brillant, maculé de lenticelles blanches, et le feuillage d'un vert foncé, aux nervures plus claires, virant au jaune à l'automne.
    - Betula pendula 'Youngii', un bouleau pleureur de 8 m, au port pleureur à cime arrondi, écorce lisse blanchâtre maculée de noir en vieillissant, elle se crevasse et se desquame en lanières, voir photo bas de page.
    - Betula 'Trost's Dwarf', un bouleau nain de 0.60 à 1.5 m, au port arqué à retombant, des feuilles très découpées.
    - Betula nana L., le bouleau nain, ne dépasse pas 0.60 m.

    Quelques autres espèces aux belles écorces :
    - Betula papyrifera Marshal, le Bouleau à papier, Bouleau à canots, à l' écorce blanche, tronc d'un brun-orange.
    - Betula albo-sinensis Burkill., le Bouleau de Chine à l'écorce acajou, puis rose.
    - Betula albosinensis var. septentrionalis, beige clair à orangé.
    - Betula costata Trautv., synonyme Betula ulmifolia Siebold & Zucc., vrai blanc.
    Betula pendula 'Youngii'
    - Betula davurica Pall., champion, de l'exfoliation.
    - Betula lenta L, le Bouleau bleu, bouleau à sucre, environ 15 m.
    - Betula lutea Michx., Betula alleghaniensis Britton , le bouleau des Alleghany, bouleau jaune, couleur de miel.
    - Betula maximowicziana Regel, avec de très grandes feuilles.
    - Betula nigra L. se voit encore plus rarement, une écorce beige rosé s'exfoliant abondamment.
    - Betula platyphylla Sukaczev, blanc crème.
    - Betula populifolia Marsh., le bouleau gris, 10 m, avec une durée de vie assez courte.
    - Betula pubescens Ehrh. , le bouleau des Marais, Bouleau pubescent), Cherry birch, black birch, sweet birch, un nord américain de 20 à 25 m présent au nord, il est surnommé, le bouleau acajou ou merisier, à l'écorce blanchâtre à brun crème chez l'adulte sur les jeunes sujets, elle est lisse, d'un brun-rouge, des feuilles ovales à ovales oblongues virant au jaune d'or à l'automne. Il est connu par ce qu'il donne une huile essentielle qui a des propriétés anti-inflammatoires, utilisée par les sportifs.
    - Betula utilis D.Don (bouleau de l'Himalaya) qui a une écorce beaucoup plus blanche, ce caractère étant marqué dès le jeune âge. Ses feuilles sont d'un vert sombre, son port est plus dense.

    Annotations :
    *Ehrh. abréviation botanique pour Jakob Friedrich Ehrhart (1742 - 1795) botaniste suisse proche de Linné, un genre Ehrharta lui a été dédié.

    *Esenine, Sergueï Aleksandrovitch Esenine (1895-1925), est sans doute le poète le plus populaire de Russie. "Élevé dans les traditions de la vieille Russie, des paysans de Riazan et des vieux croyants dissidents de l'orthodoxie, rebelle dans l'âme, fou de poésie, la rage de vivre au coeur, il met tout son espoir dans la révolution. Très vite, il déchante au spectacle des tueries et des ravages qu'elle provoque jusque dans la campagne de son enfance. Écartelé, s'estimant trop vieux pour comprendre - il a trente ans - il se suicide à Saint-Pétersbourg où il avait débuté brillamment. La fin dramatique, comme son mariage, en 1921, avec la sulfureuse et milliardaire Isadora Duncan, le contraste entre le poète attaché à la terre avec un visage d'ange et le voyou, licencieux, ivrogne qui lit ses vers aux prostituées, recèle tous les ingrédients d'un personnage de légende. Ce Rimbaud russe qui voulait ses vers pour toute biographie fascina par sa vie.," texte de présentation pour le Journal d'un poète, choix de poèmes bilingue traduit et présenté par Christiane Pighetti, publié en septembre 2014 par les éditions Gallimard.
    Plusieurs de ses poèmes ont été lus par des acteurs russes ou mis en musique par des chanteurs russes, les écouter, certains vinyles grattent un peu.

    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'., son herbier, le plus riche de son époque contenait 7000 plantes.
    En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède et à partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772.
    Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto.

    *Phalène du Bouleau, Biston betularia (Peppered Moth), sa forme d'origine est comme l'écorce du bouleau, blanche mouchetée de noir, mais, dans les régions industrialisées de la Grande-Bretagne est apparue une forme sombre, noire Biston carbonaria. Ces phalènes sombres sont peu visibles sur les troncs noirs, assurant ainsi leur survie face aux prédateurs.
    Puisque dans ces secteurs de mines de charbon, les branches et les troncs des bouleaux sont noirs en raison de la pollution qui détruit les lichens qui habituellement leur donnaient cette couleur blanche.
    Lire l'article de Kettlewell 1956 - Further selection experiments on industrial melanism in Lepidoptera', pdf en anglais, source - Heredity Genetic Laboratories, Department of Zoology, University of Oxford.planet-vie ou les mécanismes de l'évolution
    *Roth., abréviation botanique pour le médecin, botaniste Albrecht Wilhelm Roth (1757-1834), on lui doit des ouvrages sur la flore germanique.
    natacha mauric © 28.10.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
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