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![]() Nom latin : Cupressus sempervirens L.*, synonymes de Cupressus roylei Carr, Cupressus orientalis Hort*ex Beissn., Cupressus umbilicata Parl. famille : Cupressaceae. catégorie : arbre (conifère) à grande longévité, monoïque et thermophile, au tronc rectiligne, à l'écorce fibreuse, striée verticalement et d'un gris brunâtre, aux rameaux écailleux bruns. port : élancé, conique, en étroite colonne, compact et dense. feuillage : persistant, aromatique, vert foncé. Sur de courtes ramules, petites feuilles glanduleuses (glandes résinifères) de 2 à 5 mm, squamiformes, imbriquées sur au moins quatre rangs à la pointe émoussée. fleurs : à l'extrémité des rameaux, chatons mâles oblongs ocre jaune à brun clair, qui sont chargés en pollen allergisant de février jusqu'en mars-avril, selon climat, les femelles globuleux verts réunis en bouquet à l'extrémité des jeunes pousses. fruits : strobiles globulaires, vertes, brillantes de 3,5 à 4 cm, légèrement mucronées à 6 -14 écailles ligneuses, polygonales, brun clair à brun foncé à maturité (tous les deux ans), contenant de nombreuses petites graines ailées. illustration : planche 53 de K.F.Knappe dans Flora rossiva, volume 1. p 11, publié en 1788, contributed by : la Bibliothèque de l’Université de Strasbourg, France. croissance : rapide. hauteur : 20-30 m. plantation : à l'automne ou au printemps, avec une préférence pour l'automne afin de lui permettre de bien installer son système racinaire avant l'été. Bien choisir son emplacement et lui laisser de la place au moins 2 m. Il faut savoir qu'une haie d'une seule espèce, favorise la propagation des maladies et des parasites. multiplication : par semis au printemps, après avoir pris soin, de conserver les graines au froid durant trois mois, pour respecter la dormance et par bouturage de rameau à talon vers la fin de l'été. sol : indifférent, humide, mais bien drainé, tolère le calcaire et un sol sec. emplacement : soleil, mi-ombre, ombre. zone : 8-10, U-K hardiness H5, USDA zones 7a-10, il tolère aisément -20°C. Une fois installé, il a une excellente à la sécheresse, aux embruns et aux vents, bien que, les vents froids soient desséchants. origine : est du bassin méditerranéen et Proche-Orient pour certains auteurs il serait originaire de l'île de Chypre (voir plus bas l'étymologie) et de là, il se serait propagé en Grèce, en Turquie, puis ailleurs, en Afrique du Nord et parfois plus tardivement comme en Espagne où son introduction remonte aux alentours de 1866. entretien : durant l'année de plantation, protéger du gel, les jeunes sujets et penser à l'arroser régulièrement les deux premières années, même au mois d'août, pour favoriser un bon enracinement et le développement des radicelles. Les cyprès supportent la taille, mais elle n'est pas nécessaire, pour cette espèce. maladies et parasites : les cyprès sont sujets à une maladie cryptogamique, le chancre cortical Seiridium cardinale (cypress canker), un champignon qui s'introduit sous l'écorce via des microfissures ou plaies provoquées par le gel, les frottements, ce chancre est surtout répandu dans le sud de la France. Ils sont visités par les scolytes qui signalent leur présence par des petits trous circulaires, des traces de sciures ou des vermoulures au pied, qui prouvent que les larves creusent des galeries qui entravent la circulation de la sève, entraînant le dépérissement des parties atteintes, qu'il faut couper puis brûler. Il peut être sensible à la criblure à Coryneum Coryneum beijerinckii (coryneum canker), consulter le pdf de l'hal.science qui s'attaque aux fruitiers. Lorsque l'atmosphère est trop sèche ou lorsque les plantations trop serrées et mal ventilées, les cyprès sont sujets à des attaques d'acariens tétranyques (spider mite), dont l'Eurytetranychus admes qui autrefois ne s'attaquaient qu'au genre Picea, provoquant chez eux, aussi, le dessèchement et la chute prématurée du feuillage. Ils peuvent subir les assauts de gros pucerons gris-brun Cinara cupressi (cypress aphid) qui forment de véritable manchon autour des rameaux provoquant aussi un dessèchement avec en plus, l'apparition d'un miellat collant. Les cyprès ne sont pas convoités par les cervidés. Depuis 2015, l'Université de Tlemcen en Algérie, a initié des études sur le dépérissement du Cyprès vert, qui y est provoqué par quatre genres de coléoptères xylophages (Anthaxia, Pissodes, Pityokteines.sp et Scolytus.sp) ; études menées dans les monts des Traras Occidentaux, situé, au nord-ouest le long du littoral algérien, dans la province d'Oran, consulter l'article publié par M.Nichane, le 17 janvier 2016, mise à jour avril 2018. NB : le nom Cupressus vient du latin où il désigne le genre, venant du grec 'kuparissos' qui désigne l'espèce, un mot qui pourrait avoir une origine sémitique, certains auteurs pensent que cela viendrait plutôt de Cyprus qui indiquerait son origine chypriote, et son nom spécifique sempervirens, qui signifie, toujours vert, persistant, mot venant du latin 'semper' toujours et de 'virens' qui signifie vert. Un lieu planté de cyprès, se nomme une cyprière. ![]() Ce genre est la seule famille de conifères ayant une distribution mondiale, qui comprenait initialement 190 noms d'espèces référencées, après la révision de mars 2012, il n'en comprend plus que 19 espèces (selon certains botanistes seulement 17), ayant 153 autres noms, comme synonymes et 18 autres noms demeurent non résolus. Dans ces 19 espèces, 2 d'entre elles sont originaires de l'Europe méridionale, de l'Afrique du Nord, du sud-ouest de l'Amérique Centrale et de l'ouest des États-Unis, et les autres sont originaires de l'Asie, du sud-ouest de la Chine et de l'est de la chaîne de l'Himalaya, certaines d'entre elles sont adaptées au climat de mousson, mais la plupart sont xérophiles, originaires de régions 'saisonnièrement' sèches avec des étés chauds, pour certaines, des populations reliques, dont il ne reste que quelques représentants dans leur milieu d'origine aride, pour d'autres, étant trop dispersées, leur milieu d'origine n'a pas pu être établi. En mai 2023, il a été signalé par des chercheurs de l'Université de Pékin, la découverte de l'arbre le plus haut d'Asie, un spécimen, d'une hauteur de 102 m avec la particularité d'avoir des racines de soutien qui ne sont pas complètement enterrées, dans la région autonome du Tibet, au fin fond d'une gorge, de la réserve naturelle du Grand canyon de Yarlung Zangbo. Pour certains botanistes, ce serait un Cupressus gigantea. Lire l'article publié par Redbran, dans techno-science.net le le 23/06/2023 suite à publication de l'Université de Pékin. Il arrive en seconde position, après le Séquoia à feuilles d'If, Sequoia sempervirens, d'une hauteur de 116 m, découvert en août 2006, dans le parc national de Redwood, situé dans le nord de la Californie. Propriétés et utilisations : Les cyprès ont un pollen au pouvoir allergisant, lorsqu'ils sont en trop grande quantité dans l'atmosphère, ils peuvent provoquer ou favoriser l'apparition d'allergies, avant de planter, lire "Nos arbres, leur pollen et les allergies". Son bois aromatique à forte odeur poivrée, assez proche de celle des cèdres est imputrescible, était depuis la nuit des temps, il est fort recherché, pour confectionner des cercueils, des coffres de rangements, des meubles, des planchers, des portes et des volets, localement, il est utilisé comme bois de charpente, notamment dans la construction navale et comme combustible, lors des incinérations, puisqu'il symbolise l'immortalité et il figure parmi les ingrédients qui servent à la fabrication des encens. En France, son bois était réservé pour la mise en bière des illustres sujets, il est d'ailleurs toujours utilisé pour les papes, le pin et le sapin étaient réservés aux gens modestes et le chêne aux classes un peu plus aisées, en Ardèche et en Cévennes, c'était le châtaignier sauvage qui était dédié aux riches et en Bretagne, son écorce servait à envelopper le corps des enfants avant la mise en terre. Son feuillage, sous la Rome antique, était utilisé pour orner les portes des demeures des défunts, les tombes et les couronnes funéraires, associées aux autres végétaux funéraires, une tradition païenne, reprise et perpétuée par les Chrétiens. Parmi les cultivars, citons : - Cupressus sempervirens 'Fastigiata', au port élancé, compact et étroit, effilé en pointe, se reporter à la photo ci-dessus. - Cupressus sempervirens 'Horizontalis', au port plus étalé, plus adapté à la réalisation de haies taillées, il culmine à environ 7/8 m de haut, si on souhaite, l'utiliser pour de confectionner des haies libres, des haies coup-vent. - Cupressus sempervirens 'Stricta', forme une colonne très étroite entre 15 et 20 m, c'est bien souvent, celui que l'on rencontre dans le paysage méditerranéen, décrit par les écrivains de langue anglaise sous le nom de Cyprès d'Italie, Cyprès de Toscane, dont il est d'ailleurs l'emblème. - Cupressus sempervirens 'Pyramidalis' au port pyramidal, il serait plus résistant aux maladies cryptogamiques. - Cupressus sempervirens 'Pistoia' de forme pyramidale, très compacte, à croissance rapide, il aurait une excellente résistance au froid. - Cupressus sempervirens 'Sancorey' en colonne, lui aussi aurait une excellente résistance au froid et aux maladies cryptogamiques. - Cupressus sempervirens 'Swane's Golden' au port compact, très étroit, forme columnaire au feuillage jaune. - Cupressus sempervirens 'Tiny Tower' comme vous pouvez le deviner, un port compact, très étroit en forme pyramidale, qui présente un feuillage plus clair que les autres. - Cupressus sempervirens 'Totem' au port compact, très étroit, de forme columnaire, au feuillage d'un vert foncé, il aurait une croissance lente.
Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Carr., abréviation botanique pour l'horticulteur, botaniste français Élie-Abel Carrière (1818-1896), jardinier en chef des pépinières du Musée Nationale d'Histoire Naturelle de Paris, qui s'intéresse surtout aux arbres fruitiers, et par ailleurs rédacteur de la Revue horticole. On lui doit de nombreux ouvrages d'horticulture et d'arboriculture dont 'Description et classification des variétés de pêchers et de brugnoniers (1867), une Encyclopédie horticole et des ouvrages sur les conifères. *Hort., abréviation de la nomenclature botanique qui vient du latin hortulanorum qui signifie, des jardiniers, qui désigne un horticulteur inconnu. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, Carl Linneaus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. natacha mauric © 29.02.2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie ®Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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