Morus alba - Mûrier blanc, Mûrier du ver à soie
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    Morus albaNom commun : Mûrier blanc, Mûrier du ver à soie, autrefois vers 1822 c'était le Mûrier Moretti, nommé par les anglophones 'White Mulberry tree, Common Mulberry', en allemand 'Weiße Maulbeere, Gemeine Maulbeere', en arabe 'Altuwt al'abyad', en espagnol 'Morera blanca, Morera común', en italien 'Gelso Bianco, Gelso comune', en portugais 'Amoreira branca, Amoreira comum'.
    Nom latin : Morus alba L.*, synonymes Morus indica L., Morus tatarica Pall.*, Morus nervosa Deless. ex Spach.*, Morus macrophylla Moretti, Morus morettiana Jacq. ex Burr.
    famille : Moraceae.
    catégorie : arbre monoïque, à l'allure trapu, au tronc assez court, écorce profondément crevassée d'un gris clair, les jeunes rameaux sont pubescents puis glabres. Un arbre pouvant être centenaire, avoisinant pour certains 150 ans.
    port : naturellement il est étalé, irrégulier, mais nous avons plus l'habitude de les voir ainsi, après l'élagage avec un port arrondi.
    feuillage : caduc, vert moyen à sombre, lisse et brillant au-dessus, virant au jaune à l'automne.
    Des feuilles alternes, de 8 à 16/20 cm, polymorphes soit simples et cordiformes, soit lobées, de 3 à 7 lobes, plus ou moins profonds avec une marge irrégulièrement dentée.
    floraison : au printemps, courant avril-juin, selon climat, abondamment visitée, par les abeilles, les syrphes, des petites mouches habillées de jaune et noir (Episyrphus balteatus) et par les bourdons.
    Des petits chatons axillaires, composées, de minuscules fleurs, qui pour les femelles, vont se transformer en mûres, les châtons mâles sont plus longs. La pollinisation est anémophile.
    couleur : vert-jaune.
    fruits : des syncarpes, drupes ovoïdes comestibles de 2 à 3 cm, à long pédoncule, blanches ou roses, arrivant à maturité à la fin de l'été ou à l'automne, dans le sud vers la fin du printemps, elles sont fort convoitées par les oiseaux. Elles sont sucrées, mais assez fades, excepté certains cultivars qui ont été spécialement développés pour les fruits.
    Pour d'éventuel semis, après récolte, les graines sont nettoyées sous l'eau, séchées et elles sont conservées au frais.
    croissance : rapide, les 10 premières années.
    hauteur : 8 à 12 m et plus, sans entretien, il peut atteindre 20 m, pour un étalement de 8 à 10 m.
    plantation : à l'automne ou encore au printemps. Attention à bien choisir son emplacement, son système racinaire est à la fois pivotant et traçant, loin du réseau d'eau et d'électricité pour ne pas avoir, dans le futur, des soucis de racines dans les canalisations ou de gaine électrique tordue.
    multiplication : par semis, boutures semi-ligneuses , par marcottage et par greffes en écusson ou en flûte, celle qui étaient autrefois, en usage chez les greffeurs de l'Ardèche, de la Drôme et de l'Isère, pour l'élevage du ver à soie, les baguettes (greffons) étaient coupées sur de vieux mûriers et préparées en février, avant que la sève n'entre en action, mises en jauge, au nord, dans du sable humide ou dans une terre bien meuble, jusqu'à la fin d'avril où arrivait, le temps des greffes.
    Pour le semis sous châssis, prévoir une stratification à froid pendant 90 jours, puis faire tremper les graines, dans l'eau, durant 24 heures, changer l'eau et répéter, le processus 4 jours durant, avant d'effectuer un semis en surface, en maintenant le substrat humide ; les graines peuvent être semées à l'extérieur à l'automne, pour une germination printanière.
    sol : indifférent, même calcaire et aride, mais bien drainé.
    emplacement : soleil ou mi-ombre, tolère le vent et l'air salin. Si vous comptez le laisser vivre en paix sans taille, à ce moment là, il faut le réserver pour un grand jardin.
    zone : 4-10, U-K hardiness H4 , USDA zones 4-9b, tolère aisément - 20°C (- 4°F), une fois installé, adapté à de longues périodes de chaleur et de sécheresse, c'est le plus adapté des 3 espèces cultivées dans no jardins.
    origine : Asie du sud-est, présent dans la chaîne de l'Himalaya Inde, Birmanie, Chine, Thaïlande, Malaisie, Taïwan, Corée, Japon et en face, dans les îles Kouriles ; consulter la carte.
    Introduit de longue date, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, à la Réunion et en Guyane française.
    entretien : arroser les 2 premières années et protéger le pied à l'approche de l'hiver. La taille s'effectue à la fin de l'automne ou au début de l'hiver, pour éviter les écoulements, puis si nécessaire en mars-avril, suivi d'un ébourgeonnement, abondamment pratiquer pour obtenir une bonne récolte de feuilles.
    Son bois est cassant, donc il est déconseillé de laisser les enfants y grimper.
    maladies et ravageurs : comme tous les autres mûriers, il peut être sujet à l'oïdium (powdery mildew), au chancre (canker), à la maladie du corail (coral spot).
    Au printemps par temps frais et humide, les jeunes feuilles sont sensibles à la brûlure bactérienne (bacterial blight), dû à une infection par une bactérie, qui détruit des cellules foliaires ( idioblastes épidermiques), qui provoque des petites taches foliaires d'un brun-noir, généralement avec un halos jaune et déforment les feuilles et gonflant les bourgeons. Les jeunes pousses peuvent présenter une nécrose suivi d'un rapide dépérissement. Occasionnellement, peuvent se développer sur les tiges, des chancres, qui peuvent se mettre à suinter. Signalé en juillet 1998 par le Département de biologie appliquée de Kyoto dans le Journal des sciences séricicoles du Japon, vol.67 no.6. Une bactérie que l'on trouve habituellement chez le céleri, le fenouil ou le persil, voir fiche technique sur Iriis Phytoprotection - Québec.
    Dans l'Hérault, depuis juin 2022, est signalé, sur les communes de Frontignan, Mèze et Sète, la présence d'un coléoptère asiatique, strié comme une guêpe, le longicorne tigre ou perceur chinois Xylotrechus chinensis, en provenance de Chine.
    Cet insecte xylophage dont la larve est un ravageur des mûriers (genre Morus), en particulier du mûrier platane, est reconnu comme un organisme nuisible de quarantaine en France. Sur le territoire national, depuis le 7 avril 2022, toute suspicion doit donc être signalée auprès de la DRAAF/SRAL, ou auprès de FREDON Occitanie fredon@fredon-occitanie.fr, en joignant si possible des photos, consulter sa fiche technique, format Pdf, diffusé par la DRAAF - SRAL Auvergne-Rhône-Alpes.
    culture en pot : arroser régulièrement, en période estivale de 1 à 2 fois par semaine, selon substrat, effectuer un apport d'engrais organique, tous les 15 jours de mars jusqu'en septembre, pour les réduire, par la suite jusqu'à la chute des feuilles, rentrer les potées à l'abri du gel, à une température de 5°C, même dans un endroit peu lumineux ; surveiller l'évolution des bourgeons, pour régler en fonction, les arrosages avant de sortir à nouveau au jardin, effectuer une taille de mise en forme fin février-début mars.
    NB : son nom Morus, vient du latin où il désigne déjà le genre, mais certains auteurs font référence à une origine celtique venant de 'mor' qui désigne la couleur noire, faisant certainement référence à celle de ses fruits.
    Ce genre comprend selon les flores entre 8 et 10 espèces d'arbres ou d'arbustes caducs, originaires des zones tempérées ou subtropicales de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique du Nord, dont une espèce le Morus boninensis., est en voie d'extinction sur les îles de Bonin.
    Durant des siècles, l'élevage du vers à soie et le travail de la soie était le monopole de l'empire chinois, ce serait le plus grand empereur byzantin, Justinien le Grand* qui mandate en Chine, deux moines du Mont Athos qui rapportèrent cachés dans leur bâton de pèlerin en bambou, quelques oeufs de vers à soie.
    Ce Mûrier blanc a été introduit dans le sud de la France, via l'Italie, au 15e siècle pour la sériciculture, sous Charles IX (1550 -1574).
    Une source anonyme écrit en date du Thermidor an 12 (Juillet 1804)– Importation en France du Mûrier et du Fraisier. 33 (VII) : 198-204. « […] mais presque personne ne sait que le premier mûrier planté en France fut apporté de la dernière croisade par un Gui Pape* de Saint- Auban, seigneur d’Allan, à une lieue de Montélimar. Cet antique mûrier existe encore. M. de Latour du Puy-la-Chaux, fit respecter ce monument d’agriculture, en l’entourant d’un mur et en défendant qu’on en recueillit la feuille. Les descendants de ce viel arbre couvrent le sol de la France. […]
    Cette anecdote est tirée d’une lettre de M. M. Faujas de Saint-Fond (1741-1819), professeur titulaire de la chaire de géologie au Muséum d’histoire naturelle, qui promet d’autres détails sur ce premier mûrier, d'où descendraient les 25 millions de mûrier de la région.
    Dans le Gard, en 1565, aux portes de Nîmes, le jardinier Traucat établi une pépinière de mûriers et malgré la guerre civile, il parvient à planter 4 millions de pied de mûriers dans le Midi de la France et c'est Olivier de Serre (1539 - 1619), le père de l'agronomie qui vers 1601, fait parvenir le premier spécimen aux Jardins des Tuileries, où sur les Ordres du roi Henri IV, Olivier de Serre après avoir fait porté 20 000 mûriers y furent planté dans ce jardin et une vaste une magnanerie y fut construite où eurent lieu des cours public de sériculture, car le roi souhaitait étendre sa culture dans tout son royaume notamment à Lyon, Tours et Orléans. Les soies du Vivarais et des Cévennes étaient réputées de qualité supérieur.
    Et l'introduction toujours pour l'élevage du vers à soie du Mûrier multicaule par Samuel Perrottet* en 1821, qu'il avait trouvé à Manille aux Philippines, où il avait été introduit depuis la province côtière du Fujian (anciennement Fou kien) située au sud-est de la Chine.
    Morus alba De nos jours, en Asie, on estime que la soie de mûrier contribue à environ 90 % de la production mondiale totale de soie grège et qu'il s'agit d'une activité économique très attrayante, principalement pour les populations rurales, où les résidus servent à alimentation des vaches et des ovins.
    En Angleterre c'est le roi Jacques Ier qui projetait d'avoir son élevage de vers à soie, pour démarrer l' industrie de la soie pour rivaliser avec l'Italie et la France, il fait planter dans son jardin, le premier mûrier. De nos jours, c'est la reine Elisabeth II, qui détient la collection nationale britannique de mûriers (The Royal Household), dont 35 spécimens sont présentes dans les jardins de Buckingham Palace et 6 muriers blancs et 8 noirs sont à Kensinghton Gardens, près du mur ouest du Dial Walk. La collection nationale est composée de 10 espèces, 42 taxons et 32 cultivars, elle peut être visitée, sur rendez-vous, auprès de Heritage.
    Un mûrier noir datant de 1609 (430 ans), se trouve à Oxford, au Garden Quad au Balliol College, et un mûrier blanc de 200 ans au jardin botanique d'Oxford ; à Londres un mûrier de 220 ans, se trouve à Leytonstone House, à l'est de Londres et à Brockwell Park, dans le jardin clos (Walled garden), un mûrier noir de plus de 120 ans, planté vers 1901, à découvrir dans le Heritage, pour les mordus de mûrier suivre Morus londinium.
    En Europe, ce n'était plus qu'un arbre d'ornement, rustique, utilisé dans les régions méridionales, comme arbre d'alignement pour réaliser des haies brise-vent, fixer les sols pour lutter contre l'érosion en zone aride et pour le reboisement, également, en sujet isolé, recherché pour son ombre dense et son adaptation à la pollution atmosphérique, ainsi qu'au changement climatique. Ces nouvelles donnes, mettent en avant l'importance économique et environnementale du mûrier, en tenant compte de plusieurs aspects de son rôle comme aliment pour les animaux, comme produit alimentaire pour l'homme, phytomédicament, dépolluant des sols et purificateur de l'atmosphère.
    En raison de sa valeur nutritive élevée et de son goût délicieux, qui prend de l'importance en tant que denrée alimentaire précieuse dans certains pays, des variétés ont été développées pour les fruits goûtés et sucrés, en provenance de l'Iran, du Liban, de Syrie, de Russie, d'Ukraine et des États-Unis.
    Parmi les cultivars citons :
    - Morus alba 'Fruitless', un mûrier stérile, un cultivar mâle, obtention pour la culture des feuilles, tronc unique ou multi-tronc,de plus ou moins 8 à 10 m en tout sens, port évasé, à cime arrondi, écorce gris-brun cannelée, floraison verdâtre courant avril-juin, il n'aime guère être tailler, le laisser vivre, feuillage vert foncé brillan et lobé vers la pointe, marge denteléet, tolère jusqu'à - 15 à -17°C, bonne résistance aux embruns.
    - Morus alba 'Pendula', synonyme Morus alba pendula Sudw., Mûrier pleureur, nommé par les anglophones 'Weeping mulberry', une obtention américaine de 1897 Département de l'agriculture des États-Unis, Washington DC., de petit taille 4 à 6 m de haut, pour un étalement 3 à 5 m, au port retombant et pleureur, à cime arrondie en forme de champignon, offre de longs rameaux pendants de feuilles rondes à ovales, pouvant être lobées à marge finement crénelée, d'un vert franc virant au jaune d'or à l'automne, les jeunes pousses sont cuivrées ; une floraison verdâtre en avril-mai suivie de fruits blancs puis rouge framboise, tolère aisément jusqu'à -20 °C, les branches à l'intérieur, n'ayant pas de lumière finissent par dépérir, il requière un nettoyage à chaque printemps.
    - Morus alba 'Pyramidalis', une ancienne obtention française de 1855, au port colonnaire, conique à ramure ascendante comme un peuplier, de 10 à 16 m pour un étalement de 3 à 3,5 m de large, recherché comme arbre d'alignement urbain, comme baliveau dans les futaies, ou comme sujet isolé dans les jardins, les jeunes feuilles sont lobées, d'un vert brillant, des fruits blancs (1 à 2 cm), rouge à maturité, parfaitement adapté au calcaire, il est nécessaire de protéger du gel les jeunes sujets, tolère jusqu'à -26 à -28°C, zone 5a.
    - Morus alba 'Tatarica', synonyme Morus alba var. tatarica (L.) Ser., Mûrier blanc de Tartarie, Mûrier de Russie, nommé par les anglophones 'Tatarica White Mulberry, Tatarian White Mulberry, White Russian Mulberry', une ancienne obtention de 1855, obtention ukrainienne très rustique, à croissance lente, de 9 à 15 m pour un étalement d'environ 9 m, au port arrondi, feuillage souvent trilobé, vert franc brillant à marge crénelée.
    Propriétés et utilisations :
    Autrefois cultivé pour son feuillage riche en protéine destiné à l'élevage des vers à soie Bombyx mori, et comme fourrage pour le bétail et les jeunes pousses servent de succédané du thé.
    Son bois dur, était très recherché en ébénisterie et marqueterie pour ses couleurs allant du jaune citrine, june brun au noir, en passant, par divers ocres, également par les charrons pour la confection de roues, jantes de roue, rayons, moyeux, chevilles et autres pièces de menuiserie et par les tonneliers pour la confection de tonnaux et de seaux à puiser; de nos jours pour des articles de sport. Et en son temps, M. Faujas de Saint - Fond a prouvé, par des expériences faites aux Gobelins, que le bois de Mûrier blanc donnait une teinture brune.
    Autrefois, l'écorce fibreuse des tiges était utilisée pour confectionner des tissus pour l'habillement, celle des rameaux pour obtenir de la filasse et les tiges souples dénudées pour confectionner des paniers, mannes et corbeilles qui résistent bien à l'humidité, et les branches pour réaliser des treillages, des échalats (poteaux), des cerclages de barriques. L'écorce et le bois du mûrier sont également utiles pour la fabrication de papier et d'articles de sport, de nos jours.
    Dans la pharmacopée chinoise, les mûres 'sang shen' préparées et conservées sous forme de pâte, est réputée être tonique et dépurative, mais surtout prescrite pour l'anxiété, les insomnies, les vertiges et les problèmes liés à l'acouphène, le feuillage est sudorifique.
    Dans les différentes pharmacopées traditionnelles, les mûres aux propriétés antioxydante, antiseptique et laxative, sont utilisées pour traiter l'anémie, la constipation et pour réduire le taux de cholestréol et le taux de sucre dans le sang, notamment ayant des effets sur l'hyperglycémie.
    L'écorce amère et purgative est prescrite, comme vermifuge, le feuillage réputé fébrifuge, était prescrit aussi pour traiter et calmer les rages de dents.
    En période de disette, cette écorce comme celle des autres espèces de mûrier était moulue et renduite en farine, pour être utilisée comme épaisissant notamment dans les sauces et soupes, et parfois, elle entrait dans la composition des farines pour la fabrication des pains.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des a autres espèces de mûriers, présents dans l'Encyclopédie

    illustrations :
    A la Bnf, vous pouvez consulter Arbres, Mûriers etc... 12 peintures à l'encre de Chine, du peintre chinois Sunqua, le plus grand nombre de ces peintures, représentent des mûriers, elles ony été rassemblées par le diplomate français Marie-Melchior-Joseph-Théodore de Lagrené (1800-1862), édité entre 1830 et 1840.
    Sunqua peinture à l'encre de Chine Durant la dynastie Qing, Sunqua est le nom d'un peintre ou celui d'un atelier de peinture, situé à Guangzhou, qui, à partir de 1830 jusqu'en 1870, produit principalement pour les européens, des recueils de dessins, documentant la flore, les vaisseaux, les moeurs et les industries chinoises, consulter l'ouvrage, source la Bibliothèque nationale de France, département : Estampes et photographies.
    Vous pouvez y consulter également toujours en provenance du Guangzhou, 13 peintures de la flore, du peintre chinois ou de l'atelier de peinture Yoeequa.

    A Lire
    Description culture et taille des muriers : leurs espèces et leurs variétés, de Nicolas Charles Seringe (1776-1858), publié à Paris, V. Masson, 1855, consulter BHL library.

    L'article en anglais, qui passe en revue l'importance économique et environnementale du mûrier en tenant compte de plusieurs aspects de son rôle comme aliment pour animaux, produit alimentaire, phytomédicament et pour la dépollution des sols et de l'atmosphère polluée, publié dans researchgate.

    Annotations :
    *Justinien le Grand, Justinien Ier, en latin, Flavius Petrus Sabbatius Justinianus (482-565), qui a partir de 527, a régné durant 30 ans sur l'Empire byzantin, lire l'article qui lui est consacré dans le Larousse, faisant partie du dossier consacré à l'Empire byzantin.

    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'., son herbier, le plus riche de son époque contenait 7000 plantes.
    En 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède.
    Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto.

    *Pall., abréviation botanique pour le naturaliste, botaniste allemand Peter Simon Pallas (1741-1811), qui se rend à Saint-Pétersbourg, en 1767 où, il est nommé, par Catherine II de Russie, professeur à l'Académie royale des sciences de Saint-Pétersbourg.
    Lire "Pallas, voyageur et naturaliste", chez Persée.

    Perrottet, Samule Perrottet "Sur la culture du mûrier, l'éducation du ver à soie, et le dévidage des cocons dans l'Inde orientale. Questions posées par un habitant de Bourbon et résolues par M. Perrotet [sic], publié en 1840, consultable à la BNf, imprimable chez Hachette livre.

    *Pape, Guy Pape Le fief de La Pape, à une lieu de Lyon, a donné son nom à la famille Pape qui au 14e siècle était établie à Lyon, blason d'azur à la croix d'argent, couronne de comte, supports : deux lions.
    *Spach., abréviation botanique pour le botaniste français Édouard Spach (1801-1879), aide naturaliste au Musée d'histoire naturelle, puis en 1854 il est nommé conservateur des galeries de botanique, auteur de nombreuses monographies dont 'Histoire naturelle des végétaux. Phanérogames', publiée de 1834 à 1848, en 3 volumes, consultable en ligne à la BnF Gallica.
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