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Sophora japonica |
Nom commun : Sophora du Japon ou Pagode japonaise, Arbre aux pagodes, plus rarement Arbre de miel*, nommé par les anglophones 'Scholar Tree, Japanese scholar tree, Japanese Pagoda Tree', en japonais 'Enju, Enisu, enjutsu', en chinois 'Kai' faisant référence à un esprit malin, espagnol 'Sophora llorona, Sophora pendula, Acacia del Japon'.
Nom latin : Sophora japonica L.*, qui est considéré comme étant un synonyme de Styphnolobium japonicum (L.) Schott.*, qui a pour autres synonymes retenus Sophora griffithii subsp. korolkowii Yakovlev, Sophora korolkowi Diecks, Sophora korolkowi Dieck ex Koehne Sophora pubescens Tausch, Sophora sinensis Forrest
famille : Leguminosae) dans certaines flores Papilionaceae ou Fabaceae.
catégorie : arbre à ramification verte pourvue de lenticelles blanchâtres, au tronc devenant de plus en plus tortueux en prenant de l'âge et à l'écorce longitudinalement gerçurée.
Son enracinement est superficiel, étalé et traçant. Sa ramure est cassante.
port : ample, étalé, à cime arrondie, ramure souvent tordue.
feuillage : caduc, vert foncé, brillant sur le dessus et pubescent sur le revers, virant au jaune à l'automne. De grandes feuilles composées (30 cm environ), imparipennées et alternes, à 7 à 15 folioles ovales à oblongues lancéolées, effilées en pointe.
floraison : du milieu de l'été, courant juillet-août, parfois jusqu'en septembre, suivant la région, parfumée, nectarifère, abondamment visitée, par les abeilles, donnant un miel clair qui cristallise blanc comme le miel de trèfle, de pommier ou celui de sainfoin.
A l'extrémité des rameaux, de grandes panicules de fleurs papilionacées de ± 1,5 cm, qui sont enchâssées dans un calice renflé qui est formé de cinq courts sépales.
En tombant au sol, elles forment au sol un tapis blanc crème durant plusieurs semaines, mais avec le nectar qu'elles contiennent, elles peuvent tacher temporairement dalles de cheminement et trottoirs.
couleur : blanc crème, virant au jaunâtre au fil des jours et pour certains cultivars, blanc et rose (photo 2).
fruits : d'octobre à novembre, de longues gousses moniliformes et charnues, de 6 à 8 cm, c'est-à-dire épousant la forme des graines réniformes qui sont réputées toxiques, mais ils sont convoités par de nombreuses espèces d'oiseaux qui les consomment dès l'automne, tels que les mésanges Parus, Cyanistes, Periparus, l'orite à longue queue Aegithalos caudatus, les bulbuls des jardins Hypsipetes amaurotis (Common Bulbul), et la mésange à queue longue Aegithalos caudatus (Long-tailed Tit).
croissance : rapide.
hauteur : 6 à 25 m.
plantation : au printemps, en lui laissant bien de la place pour son développement. Il faut être patient, il fleurit aux alentours de sa vingtième année.
multiplication : par semis au printemps, après scarification des graines.
sol : fertile sans excès de calcaire, surtout bien drainé.
emplacement : ensoleillé.
origine : Chine et Corée en zone tempérée et subtropicale. Introduit au Japon, depuis le nord de la Chine, en l'an 538, en même temps que le bouddhisme, puis largement naturalisé dans l'archipel nippon.
Le premier spécimen a été introduit et planté au 18e siècle à Kiev et de là diffusé en Europe. L'Arboretum de Jussieu à Versailles en possède un, qui a été planté en 1747 et qui n'a jamais été taillé.
zone : 4-10, U-K hardiness H5, USDA zones 4a-9b. Une fois installé, il tolère la sécheresse.
entretien : supporte bien la taille, mais il est si majestueux, si on n'y touche pas.
maladies et ravageurs : en principe le genre est exempt de maladies, mais, surtout en été, dans les serres ornementales, lorsque les températures y sont très chaudes et sèches, les Sophora peuvent être sujet aux invasions* des vertes cicadelles de la pomme de terre Empoasca fabae (potato leafhopper), un insecte piqueur-suceur qui tout en se nourrissant de la sève de l'arbuste, elle injecte une salive phytotoxique.
Durant le mois d'avril, des alternances répétitives de périodes humides avec des périodes ensoleillées favorisent le développement sur les feuilles de l'oïdium qui forme un dépôt blanchâtre, sans danger réel pour sa survie. Le feuillage est consommé par les cervidés.
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Sophora japonica 'Pubescens' |
NB : son nom Sophora a pour origine un mot arabe 'sophera, sephira' ou 'souphera' qui désigne soit un arbre identique donnant une teinture jaune, soit une plante à fleurs jaunes de forme similaire, le jaune se dit an arabe 'asfar'.
Au Japon, c'est arbre médicinal, dans son intégralité, il est planté, dans les jardins des temples et aux abords des sanctuaires et des maisons des médecins.
Le genre Sophora comprend une vingtaine d'espèces d'arbres et arbrisseaux caducs ou persistants, originaires des zones tempérées chaudes et subtropicales de l'Asie, du nord et du sud de l'Amérique, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, un grand nombre d'entre eux ont des propriétés médicinales, mais tous, sont légèrement toxiques, ce qui pose un problème en cas de surdosage avec des effets indésirables.
Le 23 février 2025, dans la presse britannique a été annoncé que le toromiro, Sophora toromiro, arbre de l'est de l'île de Pâques (Rapa nui), déclaré "éteint à l'état sauvage" dans les années 1960 (UICN), pousse de nouveau sur son territoire d'origine, consulter l'article sur geo.fr ou l'article en anglais publié par guardian.com.
Le genre Styphnolobium ne comprend que huit espèces. Certains pépiniéristes d'Europe commercialisent maintenant ce Sophora sous le nom de Styphnolobium japonicum.
Longtemps, il a été utilisé comme arbre d'ornement dans les parcs et comme arbre d'alignement dans nos avenues pour sa bonne résistance à la pollution atmosphérique et à la sécheresse.
Vous pouvez découvrir un vieux spécimen au château de Montry (Ile-de-France), qui a reçu en 2017, le prix du jury lors du concours de l'Arbre de l'Année*, le découvrir sur mesinfos.fr, ainsi que celui qui a été rapporté d'Angleterre en 1764 par Antoine Richard, jardinier de Marie-Antoinette, qu'il a fait déplacer quatre ans plus tard pour que la reine puisse l'admirer depuis le Petit Triano, un rescapé de la tempête de décembre 1999, qui s'est abattue sous le nord de la France, ainsi qu'à Versailles où des vents violents ont soufflé aux alentours de 210 km/h, durant plus de deux heures, y déracinant ou fendant des milliers d'arbres.
Propriétés et utilisations :
En Chine, ce Styphnolobium japonicum nommé 'Huai shù, Huai huä' ou 'Jiao' ou référencé sous le nom de Fructus Sophorae, est un arbre médicinal précieux, chargé de spiritualité, il fait partie des 50 espèces fondamentales de l'herboristerie chinoise, son utilisation est fortement déconseillée aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.
Ses fruits secs et ses graines sont riches en flavonoïdes et d'isoflavonoïdes (génistéine, sophoricoside, sophoricoside et rutine), des glycosides de flavonols qui contiennent du ginkgo, un produit de substitution, qui pourrait être utilisé pour adultérer des produits à base de ginkgo, dont la demande est sans cesse croissante.
Les bourgeons et les fleurs contiennent de la rutine, un flavonoïde, aux propriétés antioxydantes, ayant des effets sur l'insuffisance veineuse, les varices et les hémorroïdes et autrefois les fleurs, les bourgeons foliaires et les feuilles étaient utilisées pour obtenir un colorant jaune et les fleurs parfumées étaient utilisées en cosmétologie.
L'ensemble de ces bourgeons ont des propriétés antiallergiques, antibactériennes, anticholestérolémiantes, antiinflammatoires, antispasmodiques, antihémorragiques et hémostatiques. Elle est réputée avoir des effets bénéfiques
Dans les pharmacopées populaires, ils sont réputés réguler l'hypertension artérielle et la poudre de bourgeons, est prescrite pour soigner les aphtes, les infections buccales et les hémorroïdes. Comme les feuilles, l'écorce et les racines stoppent les saignements et servent à soigner les plaies.
Les fleurs de ce Sophora du Japon, contiennent un autre flavonoïde, la quercétine* au goût amer, mais aux propriétés antibactériennes, antihistaminiques, anti-inflammatoires et antioxydantes qui permettent de lutter contre la réponse du système immunitaire et les désagréments causés par les réactions allergiques aux plantes, aux moisissures, aux poils d'animaux, aux acariens ainsi qu'aux intolérances alimentaires.
Au Japon, à partir du feuillage ou des fleurs était obtenue une teinture jaune, qui servait à colorer fibres et textiles. Les jeunes feuilles étaient jadis utilisées comme substitut du thé et en période de disette, ces feuilles étaient consommées après avoir été blanchies.
Une utilisation excessive, répétée ou à forte dose, peut provoquer une intoxication, car le sophora, contient dans toutes ses parties et principalement dans les feuilles, de la cytosine, un alcaloïde proche de la nicotine.
Lire les différentes publications sur les Sophora, publiées dans Advances in Parasitology, en 2019, qui sont consultables sur ScienceDirect.
Le bois de sophora est encore recherché pour la construction navale, parce qu'il a une certaine flexibilité et qu'il est en même temps très résistant, mais sa ramure est cassante, il faut éviter d'y laisser grimper les enfants.
Parmi les cultivars, citons :
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Sophora japonica 'Pendula' |
- Sophora japonica 'Dot's', petit arbre de 6 à 8 m au port étalé avec ses branches tortueuses, au feuillage gaufré vert jaune, floraison blanche
- Sophora japonica 'Dot's', petit arbre de 6 à 8 m au port étalé avec ses branches tortueuses, au feuillage gaufré vert jaune, floraison blanche.
- Sophora japonica 'Pendula', au port pleureur et étagé, photo 3 Saint-Jean de Vedas (Hérault).
- Sophora japonica 'Pubescens', un très ancien cv, au feuillage pubescent, à la floraison blanche et rose pâle pour la lèvre supérieure, les panicules sont nettement plus allongées.
- Sophora japonica 'Princeton Uprihgt' 'Fleright', commercialisé aussi sous le nom de Styphnolobium japonicum 'Princeton Uprihgt' 'Fleright', une obtention nord-américaine des années 1994, au port érigé, pyramidal à cime arrondie , haut de 12 à 15 m pour un étalement de 6 à 8 m. Un feuillage plus dense, compact et d'un vert acide. De l'été au milieu de l'été, courant juillet à septembre, selon climat, une floraison blanc verdâtre à jaune, qui ne sera visible que sur les sujets de 10 ans.
Un robuste arbre urbain ayant une excellente résistance à la pollution urbaine, prévu pour les aménagements urbains, le long des rues, des avenues, sur les bandes médianes des voies rapides et des autoroutes ou pour ombrager les parkings et les voies dallées. USDA zones 6a-8b. Tolère les embruns et la sécheresse.
- Sophora japonica 'Regent', de plus petite taille, moins de 10 m, avec une floraison d'un blanc crème avec un coeur jaune.
- Sophora japonica 'Variegata', se distingue par son feuillage panaché de jaune ainsi qu'en été, une floraison blanche et jaune en coeur.
- Sophora japonica 'Violacea', présente une floraison blanche et lilas légèrement pourpré. Un spécimen est visible dans les jardins de l'ambassade du Royaume-Uni à Paris, le premier week-end de juin durant les Rendez-Vous aux Jardins, organisé chaque année par le Ministère de la Culture, dans plus de 2 200 parcs et jardins en France et environ 600 jardins répartis dans vingt autres pays européens. En 2025, a eu lieu la 22e édition*, les vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 juin.
Quelques autres espèces :
- Sophora chrysophylla (Salisb.) Seem. (1865), 19 synonymes retenus, Sophora grisea O.Deg. & Sherff (1951), Sophora lanaiensis (Chock) O.Deg. & I.Deg. (1971), le Sophora à feuille dorée (chryso = doré, phylla = feuille), appelé localement Mämane, endémiques aux forêts mésiques et humides des îles du Pacifique, à l'exception des îles de Kaho'olawe et de Ni'ihau. Présent sur l'île d'Hawaï, petit arbre tolérant au feu qui dans son habitat, peut avoisiner les 12 à 15 m, sur les versants du volcan Maina Kea* et ce, jusqu'à 3000 m d'altitude.
Des feuilles composées aux folioles en forme de coeur allongé, voir planche de l'herbier de kew.org.
Floraison en novembre puis au printemps, dans un éclatant jaune safran. Le découvrir sous toutes les coutures, dans l'Haleakala National Park, Maui, à Hawaï, sur Flickr © Forest & Kim Starr.
Le nectar des fleurs est apprécié par l'Iiwi rouge, Drepanis coccinea (scarlet honeycreeper), voir photo.
Traditionnellement, le bois de Mämane était utilisé comme bois de chauffage, pour construire des maisons et pour fabriquer d'étroits et longs traineaux appelés hölua*. L'he'e hölua (luge hawaïen) permet de pratiquer un sport traditionnel hawaïen, vieux de plus 2 000 ans, un sport extrême pratiqué sur une piste confectionnée sur la lave où des tiges de canne à sucre servent de litière glissante.
- Sophora davidii* Kom. ex Pavol., le Sophora de David, originaire de Chine, un arbuste caduc, de petite taille, de plus ou moins 3 m, floraison d'un blanc légèrement bleutée dans un calice violet.
- Sophora macrocarpa Sm., est considéré selon les flores comme synonyme du Sophora microphylla Ait., qui a pour synonyme, Sophora tetraptera J.F.Mill., fiche présente dans l'Encyclopédie.
- Sophora microphylla Ait., Sophora tetraptera J.F. Mill., le Sophora de Nouvelle-Zélande, le Kowhai, consulter sa fiche.
- Sophora secundiflora (Ortega) Lag. ex DC. (1813), ce n'est plus qu'un des 14 synonymes de Dermatophyllum secundiflorum (Ortega) Gandhi & Reveal (2011), endémique aux zones désertiques du sud-est du Mexique, Nouveau-Mexique et sud du Texas où il est apppelé Texas Mountain Laurel, Mescalbean, Mescalbean sophora, originaire du Mexique où il est appelé Frijolito (petit haricot). Un petit arbre, persistant, vert foncé, à croisance lente, ne dépassant guère 3 à 4 m, souvent à plusieurs troncs. Au début du printemps, courant mars et début avril, des grappes de 15 cm de fleurs dans un mauve, violet soutenu, rappelant les glycines, qui produisent ensuite, des graines très toxiques d'un attrayant rouge écarlate dans des gousses brunes. Des graines que les Amérindiens utilisent lors des cérémonies et pour la fabrication de divers bijoux.
Au Texas, il est un des arbres persistants indigènes*, recommandés pour les petits jardins comme alternative aux espèces non-indigènes envahissantes.
Annotations :
*Arbre de l'Année, Le jury, était présidé par le journaliste et producteur Denis Cheissoux et composé de l’ONF, de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), de l’association A.R.B.R.E.S et de Terre Sauvage. Le prix du public 2017, a été attribué à l'If-grotte du Jardin des Ifs, un jardin à la française situé à Gerberoy dans l’Oise (Hauts-de-France). Un If géant façonné pour former une caverne verte que l'on traverse, le découvrir sur jardin.fr ©Jean-François Valli.
*Arbre de miel, à ne pas confondre avec l'Arbre à miel, le Tetradium Danielli, qui était autrefois nommé Euodia danielli, consulter sa fiche.
*Davidii, le Sophora davidii est dédié à son découvreur, le missionnaire-naturaliste français, Jean-Pierre Armand David (1826-1900), l'un 4 missionnaires collecteurs (Abbé Delavay*, G. Farges et J.A. Soulié), qui envoient à Adrien Franchet* de nouvelles espèces. Le genre Davidia qu'il découvre à l'ouest du Séchouan, lui a été dédié et des espèces comme la Clématite armandii.
*Franch., abréviation botanique pour le botaniste français, Adrien René Franchet (1834-1900), nommé en 1881, directeur du laboratoire de phanérogamie* du muséum d'histoire naturelle de Paris, qui rassemble plus de 3797 nouvelles espèces en provenance de la Chine et du Japon adressées par les 4 missionnaires collecteurs (Père Armand David, Delavay, Guillaume Farges (1844-1912), J.A. Soulié, que l'on retrouve dans ces publications 'Plantae Davidianae ex Sinarum imperio' édition G. Masson, Paris, (1884-1888), Plantae delavayanae (1890) et 'Plantas Yunnanenses' (Bourloton - 1886).
*Hölua, voir la vidéo sur la pratique de ce sport traditionnel hawaïen, sur vimeo.
*indigènes, autres espèces indigènes proposées au Texas pour lutter contre les espèces introduites et envahissantes. Cercis canadensis var. texensis Texas Redbud Tree, à la floraison d'un rose violacé en mars, Mexican Redbud Cercis canadensis var. mexicana une variété arbustive de l'ouest du Texas.
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Sophora davidii |
*invasions des vertes cicadelles de la pomme de terre Empoasca fabae également présentes sur les glycines Wisteria spp., certains érables, comme l'érable de l’Amur Acer ginnala, l'érable rouge Acer rubrum, l'érable à sucre Acer saccharum, l'érable de Tartarie Acer tataricum et l'érable de Freeman Acer x Freemani. Certains chênes comme le chêne à gros fruits Quercus macrocarpa, le chêne rouge d’Amérique Quercus rubra, les micocouliers Celtis spp, les pommiers et pommetiers (pommier à fleurs d'Amérique) Malus spp., ainsi que le caraganier de Sibérie Caragana arborescens.
*L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnaeus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de la'Flora lapponica'. Il enseigne à l'université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes.
*Lothar, la tempête a été surnomée par nom donné par les météorologistes européens, Lothar, qui vient de la langue germaine où 'hlod' signifie gloire et 'hart', signifie 'fort'.
*Maina Kea, l'un des cinq importants volcans de l'île d'Hawaï, d'une hauteur de 4 200 m au-dessus du niveau de la mer, qui, si l'on tenait compte de la partie immergée 5 800 m, il serait alors la plus haute montagne du monde 10 000 m, dépassant largement le toit du monde, le mont Everest, de 8 849 m au-dessus du niveau de la mer.
*Phanérogamie : , c'est l'étude scientifique des phanérogames, ce dit d'une plante à graines qui ad es organes de fructification apparents dans la fleur et qui se reproduit par des graines, définition du cnrtl.fr Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales.
*Quercétine : , en résumé, c'est un des pigments responsables des colorations des fleurs et des fruits et de la couleur des plantes. C'est un flavonoïde glycosylé naturel connu également sous les noms de rutine ou sophorine, présent dans les Ginkgo biloba et les millepertuis Hypericum, certains fruits et légumes tels que les petits fruits rouges (groseilles, framboises, etc.., les agrumes, l'aneth, les brocolis, les câpres, le céleri, les choux, les haricots beurre et les haricots verts, la livèche (Levisticum officinale), les pommes et les poires, les oignons jaunes et les oignons rouges (utilisés dans la médecine ayurvédique pour améliorer la digestion et le système immunitaire), les radis, les raisins, thé vert et le vin rouge. Il doit y en avoir d'autres...
*Schott, abréviation botanique officielle pour le nom du botaniste autrichien, Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), qui séjourne au Brésil entre 1817 et 1821, il se spécialise alors, dans l'étude des Aracées tropicales.
En 1845, il est nommé, directeur du Jardin Impérial du palais de Schönbrunn à Vienne. On lui doit un superbe ouvrage, illustré, l'Aroideae Maximilianae, publié par J. Peyritsch en 1879, ces planches sont à découvrir, à l'Institut de botanique de Vienne.
*Versailles, la tempête Lothar dans la nuit du 25 au 26 décembre 1999, sans compter les dégâts causés aux édifices de Versailles, dans l'ensemble des allées du parc, plus de 10 000 arbres ont été endommagés, soit déracinés, soit fendus, dont plus de 80% d'entre eux, étaient des espèces rares, ou des spécimens historiques, comme ce fut le cas pour le pin de Corse de Napoléon et les deux Tulipiers de Virginie plantés par Marie-Antoinette en 1783, consulter les vidéos d'archives, des conséquences juste après la tempête et 20 ans plus tard, après la replantation, sur le site du château de Versailles ou entendre le récit d'Alain Baraton, jardinier en chef du domaine national du Trianon et du Grand Parc, de cette tempête surnommée Lothar* qui a meurtri le domaine de Versailles ; récit en 4 épisodes Versailles, côté jardins (de 3.56 à 4 min 35, chacune).
*22e édition, Journée d’étude et de formation dans le cadre de Rendez-vous aux jardins 2025 - Matinée, ouverture par Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine. Diffusée en direct le 12 février 2025, voir YouTube.
natacha mauric © 10/10/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie
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