> Santolina rosmarinifolia - Santolina virens, Santoline verte
Santolina rosmarinifolia - Santoline verte
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    R.Lyons © Ohio University
    Nom commun : Santoline verte, Santoline à feuilles de romarin, nommée par les anglophones 'Green Lavender Cotton'.
    Nom latin : Santolina rosmarinifolia  L.*, synonymes Santolina virens  Mill.*, Santolina viridis  Willd.*
    famille : Asteraceae.
    catégorie : sous-arbrisseautrèsramifié.
    port : dense, arrondi.
    feuillage : persistant, vert vif, aromatique. Étroites petites feuilles non lobées, alternes.
    floraison : fin du printemps/ été (mai-juillet, selon la région) parfumée en petits capitules globuleux.
    couleur : jaune vif à jaune d'or
    croissance : rapide
    hauteur : 0.3 à 0.6 m, étalement 50 cm à 1m.
    plantation : automne ou printemps.
    multiplication : par bouturage de tige (enracinement lent), et par marcottage à l'automne ou division de touffe en été.
    sol : pauvre, alcalin, calcaire, bien drainé. Supporte parfaitement la sécheresse.
    emplacement : soleil, tolère la mi-ombre, supporte bien les embruns et le vent.
    zone : 7 - 10
    origine : spontanée sur le pourtour méditerranéen en zone pauvre et sèche.
    entretien : tailler en boule après la floraison pour conserver un port compact.
    NB : Ce genre comprend 18 espèces de sous-arbrisseaux persistants, aromatiques, originaires du pourtour méditerranéen.
    S'utilise dans les rocailles, comme couvre-sol sur les talus ou en bordure basse. Pour les bordures, taille au début du printemps, puis effectuer une taille de mise en forme en été.
    Parmi les cultivars citons :
    - Santolina rosmarinifolia  'Morning Mist' à fleurs jaune d'or.
    - Santolina rosmarinifolia  'Primrose Gem' à fleurs jaune crème.
    Propriétés et utilisations :
    Les fleurs peuvent être utilisées dans la composition de bouquets secs et de pots-pourris.
    Son feuillage aromatique éloigne les insectes, autrefois utilisé comme antimite et comme teinture.
    Elle était une des plantes officinales du Moyen âge, la tradition populaire lui attribuait des vertus anthelmintiques et des propriétés
    pour traiter la gale. C'était la plante des femmes, recommandée dans le traitement des aménorrhées.
    Les fleurs sont encore utilisées dans certains pays comme l'Espagne, auraient des propriétés antiseptiques, digestives et expectorantes.
    Autres espèces :
    - Santolina chamaecyparissus L., santoline 'Petit Cyprès' , consulter sa fiche.

    Annotations :
    *L., abréviation botanique pour Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, botaniste-naturaliste suédois à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe latins, désignant le genre suivi du nom de l ’espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigna à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède.
    *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), qui fut nommé en surintendant en chef du Jardin botanique de Chelsea (Apothecaries’ Garden 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques aujourd'hui connu sous Chelsea Physic Garden à Londres.
    On lui doit la référence pour les jardiniers du 18 ème siècle 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres 1755-1760, illustré de nombreuses gravures de Ehret, Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique il y cultive de nouvelles espèces comme l'Arum d'Éthiopie.
    *Mill, abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), nommé surintendant en chef du Jardin botanique de Chelsea (Apothecaries’ Garden 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques aujourd'hui connu sous Chelsea Physic Garden de Londres.
    On lui doit la référence pour les jardiniers du 18 ième siècle 'the Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres 1755-1760, illustré de nombreuses gravures de Ehret, Lancake, John Miller. Dans ce vieux jardin botanique il y cultive de nouvelles espèces comme l'Arum d'Éthiopie et et la pervenche de Madagascar en 1757 adressée depuis le jardin du Roy à Paris.
    *Willd., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste prussien Carl Ludwig Willdenow (1765-1812), qui fut également apothicaire et docteur en médecine. En 1798, il enseigne l'histoire naturelle, en 1801 il est nommé, directeur du Jardin botanique de Berlin-Dahlem qu'il entreprend de remettre en état. En 1810, à l'Université de Berlin, il occupe la chaire de professeur de botanique. Son herbier riche de plus de 20 000 espèces, se trouve depuis 1818 au Musée botanique de Berlin où il constitue la base de l'herbier.
    Il fait la connaissance en 1788 d'Alexander von Humboldt, qui lui adresse ses collectes, dont il assure l'identification; en même temps il s'intéresse à l'influence du climat sur les plantes, il y consacre d'ailleurs en 1792, un ouvrage 'Grundriss der Kräuterkunde', qui est toujours réédité. Les botanistes lui ont dédié 33 espèces de plantes et des espèces de champignons sous la forme willdenowiana et 73 sous willdenowii. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Florae Berolinensis Prodomus' ( 1787) et son ouvrage de référence 'Hortus berolinensis sive Icones et descriptiones, plantarum rariorum vel minus cognitorum quae in Horto regio botanico berolinensi', première édition en 1803.
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