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Nom latin : Santolina chamaecyparissus L.* (1753), nommé à tort chamaecyparis, 19 synonymes retenus, dont Santolina incana Poiret*, Santolina lobata Jord* (1869), Santolina linearifolia Jord.* & Fourr.* (1869), Santolina tomentosa Lam.* et depuis 1977, Santolina marchiiArrigoni famille : Asteraceae. catégorie : sous-arbrisseau allélopathique très ramifié, à racine ligneuse et d'une durée de vie assez courte. port : buissonnant, dressé, évasé, arrondi en forme de coussin ou de pouf arrondi. feuillage : persistant, vert-gris argenté, aromatique, pubescent et crénelé. Sur des tiges d'un vert blanchâtre et feutré, d'étroites petites feuilles alternes et pennées de 2 à 4 cm à minuscules et étroites folioles de plus ou moins 1,3 mm. floraison : longue de la fin du printemps à l'été, de mai mai jusqu'en juillet, selon la région et parfumée. Sur des tiges grêles et sans feuilles, des petits capitules globuleux de 1,3 à 2 cm de nombreux fleurons étoilés dont les lobes s'enroulent, dans un calice écailleux, au bout d'un long pétiole argenté d'une quinzaine de centimètres. couleur : jaune soufre. fruits : enchâssé des akènes anguleux, graines quadrangulaires-oblongues souvent duveteuses. croissance : rapide. hauteur : 0.30 à 0.60 m, étalement 40 à 50 cm voire étalée jusqu'à 1 m si on l'oubli. plantation : à l'automne ou au printemps en espaçant les plants de 40 à 50 cm, compter de 3 et 5 plant au m². multiplication : par semis, par boutures de tiges aoûtées, compter au minimum 6 semaines et par marcottage au printemps ou courant juillet et bien souvent spontané ou par division de touffe en été. sol : pauvre, alcalin, avec une préférence pour le calcaire et surtout bien drainé. emplacement : soleil, tolère la mi-ombre, supporte bien les embruns et le vent. zone : 7-9, U-K Hardiness H5, USDA zones 7a-11b. Tolère aisément jusqu'à entre -12 et -15°C et une fois implantée, elle a une excellente résistance à la sécheresse, indice* 5, c'est-à-dire au moins 5 mois sans eau et résiste parfaitement aux embruns. origine : de l'Italie jusqu'au nord-ouest de la péninsule balkanique, présente le pourtour méditerranéen au sud de la France et de l'Italie dans les zones arides et pierreuses. Présente dans les jardins de simples de l'Europe médiévale et c'est à la Renaissance qu'elle trouve en fin sa place dans les jardins de l'Europe méridional vers 1596, sous le règne du bon roi Henri IV (1553-1610) qui selon l'historienne Élisabeth de Feydeau, avait la réputation de puait comme un bouc ; relaté dans son livre 'Histoire parfumée des femmes de légende', lire à ce sujet l'article publié dans le lepoint. entretien : tailler en boule après la floraison pour conserver un port compact. Pour une utilisation en bordure, effectuer une taille au début du printemps, puis une taille de mise en forme en été, vous n'aurez pas de floraison. Autrement, elle se taille après la floraison, conserver les parties taillées pour réaliser un paillis allélopathique dans d'autres coins du jardin, limitant ainsi le désherbage. NB : son nom Santolina vient du mot latin 'sanctus, sancta, sanctum' qui signifie saint, sacré, son ancien nom était sanctum linum, lin sacré et son nom spécifique, chamaecyparissus est composé du mot grec chamae 'khamai' qui signifie à terre, au sol par extension de petite taille, nain et cyparissus nom latin qui désigne le cyprès venant du grec kuparissos'. Dans la mythologie grecque, c'était le nom d'un beau berger dont Apollon tomba amoureux, provoquant la colère de Zeus qui le changea en arbre. Le poète Ovide quant à lui raconte que le beau Cyparisse, ayant tué par mégarde son cerf préféré, par désespoir, souhaite mourir à son tour et Phoebus (Apollon) qui l'aimait, tentant de le consoler en vain, et le voyant alors dépérir, le métamorphose pour finir en Cyprès, un arbre qui est lié à la mort, aux tombaux, aux cimetières. Ce genre selon la flore, ne comprend que 18 ou 27 espèces de sous-arbrisseaux persistants, aromatiques, originaire du pourtour méditerranéen Maroc, Algérie et Tunisie, et de l'Europe occidentale, depuis le Portugal, l'Espagne et les Baléares, sud de la France et Corse, sud de l'Italie ainsi que la Sardaigne jusqu'au nord-ouest de la péninsule balkanique. Des espèces introduites en Sicile, Bulgarie ainsi qu'en Turquie, aux Amériques, dans la corne de l'Afrique, l'Éthiopie et l'Érythrée. La Santoline figure en 1636, dans le catalogue du jardin des Plantes de Paris créé en 1626 par de Guy de la Brosse, premier intendant de ce jardin qui durant ces dix ans rassemble et y cultive plus de 2 000 plantes, parmi lesquelles figurent diverses variétés de Canna, Helianthus annuus. maladies et ravageurs : dégage une odeur forte qui fait qu'elle est exempte de maladies et de ravageurs. Des pluies ou des apports en eau trop fréquents favorisent son pourrissement racinaire. Cette Santoline petit cyprès a sa place dans les jardins méditerranéens, les jardins secs ou côtiers, ceux en gravier et les jardins allélopathiques; entrant dans la composition des rocailles et des massifs, en couvre-sol sur les talus ou encore pour réaliser des bordures, des parterres ou des haies basses ou simplement, dans des potées pour décorer avec leur forme ronde, balcons, patios et terrasses. Propriétés et utilisations : Les fleurs peuvent être utilisées dans la composition de bouquets secs et de pots-pourris. Son feuillage aromatique, riche en huile esentielle éloigne les insectes, autrefois, il était utilisé comme antimite pour protéger les vêtements et tuer les vers d'où le nom donné dans certaines régions de garde-robe et il serait efficace contre les piqures de scorpions et morsures de serpents. Elle était une des plantes officinales du Moyen âge, la tradition populaire lui attribuait des vertus anthelminthiques et elle était réputée traiter la gale. C'était la plante des femmes recommandée dans le traitement des aménorrhées (troubles menstruels), les troubles de la ménopause. Aussi presrite pour calmer les spasmes gastro-intestinaux, les flatulences, traiter les parasites intestinaux, les pharyngites et les inflammations oculaires. Dans les différentes pharmacopées traditionnelles et les traités des drogues simples, elle était réputée pour ses propriétés antispasmodiques, apéritives, carminatives et digestives, anti-inflammatoires, antifongique, antiseptique. emménagogue, oestrogénique et vermifuge et prescrite selon le cas sous forme d'infusion au goût âcre et amer, de décoction pour un usage externe, associée à d'autres plantes sous forme de collyre toujours pour un usage externe et de teinture mère. Et des fleurs fraîches est obtenue une huile essentielle riche en bêta-pinène et myrcène qui aurait entre autres des effets antispasmodiques et antimicrobiens. Les fleurs en boutons sont encore utilisées dans certains pays, comme l'Espagne, pour leurs propriétés antiseptiques, digestives et expectorantes et les agriculteurs superstitieux mettaient bouquet au milieu du champ pour prévenir ou stopper les tempêtes de grêle. Parmi les cultivars, citons : *Four., abréviation botanique pour le botaniste lyonnais Jules Pierre Fourreau (1844- 1871), au cours de ses études, l'abbé Madenis son professeur de botanique lui présente le célèbre botaniste M.Jordan, consulter sa notice biographique chez Persée d'Étienne Mulsant, publications de la Société Linnéenne de Lyon de 1874 n°20 pp. 55-64. *Indice, indices de résistance à la sécheresse : indice : 1 - jusqu'à 1 mois sans eau, indice : 2 - jusqu'à 2 mois sans eau, indice : 3 - jusqu'à 3 mois sans eau, indice : 4 - jusqu'à 4 mois sans eau, indice : 5 - jusqu'à 5 mois sans eau, indice : 6 - jusqu'à 6 à 7 mois sans eau, correspond à des zones désertiques. *Jord., abréviation botanique pour le nom du botaniste lyonnais Alexis Jordan (814-1897). *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste-biologiste-botaniste français Jean Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en établi les principes théoriques, voir Philosophie zoologique (1809) où il met en place une nouvelle classification pour les animaux; il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et végétaux qui sous l'influence de diverses conditions induisent des adaptations et modifications. Auteur de 'Histoire des mollusques' qui est toujours l'ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages. *L., abréviation officilelle pour Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, botaniste-naturaliste suédois à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe latins, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'une Flora lapponica. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, , la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. *Poir., abréviation botanique pour le botaniste, explorateur français Jean-Louis Marie Poiret (1755-1834), qui demeure une année en Algérie, séjour qu'il relate dans 'Voyage en Barbarie : ou lettres écrites de l'ancienne Numidie pendant les années 1785 & 1786, sur la religion, les coutumes & les mœurs des Maures & des Arabes-Bédouins' avec un essai sur l'histoire naturelle de ce pays. Un petit genre d'Amérique centrale, Poiretia de la famille des Fabaceae, lui a été dédié ainsi que plusieurs espèces d'origines maghrébines. natacha mauric © 26/03/2002 ® Jardin ! L'Encyclopédie natacha mauric © 26/03/2002- ® Jardin ! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ® Jardin ! L'Encyclopédie ![]() |
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