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Nom latin : Russelia equisetiformis Schltdl. & Cham.*, un seul synonyme retenu, Russelia juncea Zucc.* famille : aujourd'hui, classée dans les Plantaginaceae, selon les flores, elle conserve son ancienne famille les Scrophulariaceae. catégorie : arbrisseau ornithophile, qui peut être trentenaire, à souche ligneuse, aux tiges munies d'entre-noeuds et au système racinaire très développé, à nombreuses radicelles brunâtres, souvent cultivé comme plante d'intérieur. port : étalé, très ramifié, dressé puis arqué, retombant, pleureur, formant des cascades retombantes. feuillage : persistant, pubescent, en partie basse, des rameaux côtelés et filiformes, des feuilles linéaires, lancéolées avec sur le revers des marques glanduleuses. En partie haute, elles sont squamifères. floraison : sous climat tropical, toute l'année, sous nos climats, de la fin du printemps jusqu'au début de l'automne, d'avril à octobre et plus, nectarifère, fort visitée par les colibris, les syrphes et certaines espèces de papillons et parfois certaines espèces d'abeilles. Inflorescences terminales, axillaires, formant des grappes pendantes sur de long des ramilles, regroupées par 2-3, de fleurs hermaphrodites, retombantes à corolle tubulaire, pubescente à l'intérieur, de 2 à 3 cm à bord divisé en 5 lobes arrondis, en partie supérieure plus courts, les 3 du bas plus arrondis, 1 staminode stérile et 4 étamines filiformes saillantes aux anthères orbiculaires, 1 style, enchâssé dans un court calice à 5 sépales triangulaires, au revers pubescent. Pollinisation assurée par les oiseaux nectarivores. couleur : rouge écarlate, étamines jaunes, anthères d'un jaune verdâtre. fruits : des petites capsules s'ouvrant à maturité, présentes uniquement dans les pays où vivent les colibris, les souimangas et autres passereaux, amateurs de nectar. croissance : rapide. hauteur : 0, 50 m à 1, 80 m, étalement de 1, 50 à 3 m et parfois plus, puisqu'elle se marcotte spontanément de place en place. plantation :sous climat approprié, au printemps puis à l'automne, ailleurs dans des potées que l'on rentre l'hiver. multiplication : par boutures à talon et par marcottage au printemps. sol : tout type, supporte le calcaire, acide ou neutre ou alcalin (pH du sol : 6,1-7,8), avec une préférence : riche en matière organique, léger et frais. emplacement : soleil ou à l'intérieur dans un endroit très lumineux. Une fois installé, tolère le vent et les embruns. zone : 9 - 12, U-K hardiness H1C, USDA zones 9a-11b, attention gélive entre - 3 et - 4 °C, mais, elle accepterait sur de très courtes périodes, des gelées entre - 6 et - 7 °C, qui ne brûlera que le feuillage et les ramilles. Une fois installée, elle est parfaitement adaptée à des périodes de légères périodes de sécheresse, indice* sécheresse 3 sur 6. origine : dans les savanes, les clairières et dans les fourrés des forêts et le long des cours d'eau, en zone tropicale humide ou subhumide au Mexique, dans l'état de Campêche et au Costa Rica et de là, introduite sporadiquement jusqu'au sud du Guatemala, jusqu'à 1 500 m d'altitude, semble-t-il, selon le taux de précipitations ; consulter la carte. Introduit en Polynésie française, dès 1855, et de là en Europe, largement naturalisée, dans le reste de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, où elle est souvent utilisée pour confectionner de larges haies cache-misères. De par le monde, elle a tendance à s'échapper des jardins et dans certains pays, elle figure, sur la liste des plantes envahissantes, notamment dans les îles, où, elle pose des problèmes aux espèces endémiques, comme c'est le cas sur l'île de Cuba, et dans le Pacifique Sud dans les atolls de la Polynésie française et Polynésie occidentale, en Nouvelle-Calédonie, dans l'archipel des Fidji et Micronésie. entretien : elle ne requiert que peu de soin, juste supprimer les rameaux desséchés, un jeu de patience. multiplication : ne pas oublier de l'arroser en prenant soin de laisser sécher le substrat entre deux arrosages, durant la période de croissance, effectuer tous les 2 à 3 semaines, un apport d'engrais pour plante à fleurs, toujours sur un substrat humide, pour éviter les dépôts blanchâtres en surface. maladies et parasites : exempt de maladies et de vrais ravageurs, peut être sujette aux pucerons (aphids) et aux cochenilles (mealybugs) et, selon le continent, certaines chenilles de papillon (caterpillars). Un excès d'humidité favorise un pourrissement racinaire. NB : son nom Russelia lui a été donné par a été donné par Nicolas von Jacquin* qui le dédie au médecin naturaliste écossais Alexandre Russell (1715-1839), auteur de l'histoire naturelle d'Alep (Syrie, 1794), où dans un chapitre, il rapporte ses observations mensuelles sur les nombreuses maladies et fièvres qui ont régné à Alep de 1742 à 1747, de la variole, au typhus et à la peste, avant la grave épidémie de peste qui frappe les villes ottomanes de janvier 1760 à octobre 1762, rapportées d'ailleurs (Damas, Jérusalem et Tripoli) par les marchands, pèlerins et voyageurs. Son nom spécifique equisetiformis est composé d'equiseti', qui vient de 'equus' qui désigne le cheval, et de 'setum', qui désigne le poil, faisant référence au crin de cheval et de 'formi', qui vient du grec ancien et désigne la forme, faisant finalement référence à sa ressemblance avec une queue de cheval ; et son synonyme juncea de junceus signifie semblable au jonc souvent traduit pour d'autres espèces par à tiges de jonc. Dans les jardins méditerranéens et ceux aux hivers doux, cette Plante corail est habituellement plantée sur les talus, dans les rocailles, au sommet d'un mur, au pied d'un muret, ou bien planter, dans des vasques, des potées suspendues ou surélevées pour fleurir durant de longs mois, balcons, patios et terrasses. Elle est aussi utilisée pour lutter contre l'érosion et stabiliser les sols. Après révision, ce genre comprend 48 espèces de vivaces arbustives ou d'arbrisseaux persistants, originaires des zones tropicales humides ou subtropicales de l'Amérique centrale, de l'Amérique du Sud, du Mexique et jusqu'en Colombie, ainsi qu'en Guyane française et sur l'île de Cuba. Propriétés et utilisations :
Parmi les cultivars, citons : - Russelia equisetiformis 'Alba', à fleurs blanches et des feuilles d'un vert acide. - Russelia equisetiformis 'Aurea', commercialisé aussi sous 'Lemon Falls, feuillage très acide et des fleurs d'un blanc cassé, tirant sur un blanc d'ivoire sur le revers lorsqu'elles sont en boutons, a été primée en 2012, par la RHS* avec The Award of Garden Merit. - Russelia equisetiformis 'Ruby Falls', sur des hampes florales pourprées, des fleurs d'un rouge rubis à rouge graines de grenade, calice pourpre. - Russelia equisetiformis 'Tangerine Fall', à fleurs d'un pâle mandarine, je dirais proche de la couleur d'un melon Cantaloup et des feuilles d'un vert clair entre le chartreux et l'olive. - Russelia equisetiformis 'Yellow Gold', à fleurs un peu plus longues d'un jaune pâle et des feuilles d'un vert plus soutenu. - Russelia juncea ou Russelia 'Juncea', commercialisé par certains revendeurs sous cette appellation, des fleurs d'un rouge corail, proche de l'espèce type. Quelques autres espèces : - Russelia campechiana Standl. C., Russélie de Campêche, faisant référence à son lieu d'origine, l'état de Campêche au sud-est du Mexique, des feuilles ovales-lancéolées et des fleurs d'un lilas-violet. - Russelia cora Mendès-Larios et O.Téllez, Russélie de Cora, fait référence à son lieu d'origine qui se trouve dans l'état du Nayarit à l'ouest du Mexique, une découverte des années 1995-96, de 60 à 80 cm, des feuilles lancéolées-elliptiques à marge dentelée, des fleurs à gorge pubescente. - Russelia elongata M. Carlson, Russélie élégante aux feuilles lancéolées et des fleurs pubescentes. - Russelia floribunda H.B. & K., synonyme Russelia rotondifolia Cav., Russélie floribonde, à des feuilles ovales. - Russelia furfurea Brandegee, Russélie furfuracée, qui présente des petites squames recouvertes d'une poussière blanchâtre, des fleurs regroupées par 10. - Russelia jaliscensis Robinson, Russélie de Jaliscos, de l'état libre et souverain de Jalisco, situé sur le Pacifique à l'ouest du Mexique, des feuilles ovales à ovales lancéolées. - Russelia retrorsa Greene, synonymes retenus, Russelia glandulifera Lundell, Russelia trachypleura B.L.Rob., 'retrorsa' vient du latin, mot qui signifie, en arrière, sur le revers, terme utilisé avec la main, arrière-main ou revers de la main, une espèce largement distribué au Mexique, se rencontre en Amérique du Nord. - Russelia sarmentosa Jacq., Russélie sarmenteuse, originaire du Mexique et de l'Amérique centrale, en altitude, caduc, à feuilles oblongues à marge serratée, des fleurs d'un rouge écarlate. - Russelia sonorensis Carlson., Russélie de Sonora, originaire du nord du Mexique, dans l'état de Sonora, présente dans les états de Chihuahua et Nayarit, se distingue par sa fine et étroite floraison rouge. - Russelia tepicensis Robinson, aux fleurs regroupées par 6 ou 8. Annotations : *Cham., abréviation botanique officielle pour le protestant champenois Adalbert von Chamisso, né Louis Charles Adélaïde de Chamissot (1781 – 1838) réfugié à Berlin, où, en langue allemande, il compose de nombreux poèmes, le plus célèbre d'entre eux 'Sala y Gomez' et d'autres comme 'Frauen-Liebe und Leben' mis en musique par Robert Schumann, intitulé 'l’Amour et la Vie d’une femme/op.42 (1840)', dédié à Clara Schumann, son épouse. On lui doit, le célébrissime conte philosophique et fantastique 'L'étrange histoire de Peter Schlemihl' (1814) et son journal sur l'expédition russe dans le Pacifique intitulé 'Voyage pittoresque autour du monde' (éd. 1836 en allemand), qui, depuis 1981, a été traduit en français. Au retour de cette expédition, en 1818, il est nommé conservateur de l'Herbarium royal de Berlin, puis directeur du jardin botanique (Botanischer Garten Berlin Dahlem) avant d'être membre de l'Académie des Sciences. ![]() *Indice, indices de résistance à la sécheresse : indice : 1 - jusqu'à 1 mois sans eau, indice : 2 - jusqu'à 2 mois sans eau, indice : 3 - jusqu'à 3 mois sans eau, indice : 4 - jusqu'à 4 mois sans eau, indic e: 5 - jusqu'à 5 mois sans eau, indice : 6 - jusqu'à 6 à 7 mois sans eau, correspond à des zones désertiques. *Jacquin, médecin, botaniste et philosophe viennois Nicolas Joseph Von Jacquin (1727-1817) médecin, botaniste et philosophe viennois d'origine néerlandaise, François Ier d'Autriche le nomme en 1752, responsable du Jardin Impérial de Schönbrunn, dont il initie le catalogue, et pour ce dernier, il entreprend entre 1755 et 1759 comme botaniste-collecteur, un voyage aux Antilles et en Amérique centrale. Un genre jamaïcain d'arbustes persistants de la famille des Theophrastacea, lui a été dédié par Linné Jacquinia. Abréviation botanique officielle Jacq. On lui doit sa monographie des Oxalis, publiée en 1752, consultable en ligne à la BHL et de nombreux ouvrages, tel que l'Hortus botanicus vindobonensis', en 3 volumes, publié à Vienne de 1770 à 1776, 'Plantarum rariorum horti caesari schoenbrunnensis, publié à Vienne de 1797 jusqu'en 1804. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. *Schltdl., abréviation botanique pour le botaniste allemand Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (1794-1866), à partir de 1933 en Saxe, il enseigne la botanique, tout en assurant, la direction du jardin botanique de l’université Martin-Luther de Halle-Wittenberg. Durant 5 années, de 1830 à 1835, il contribue à la rédaction du journal botanique 'Linnaea : ein Journal für die Botanik in ihrem ganzen Umfange'. En 1843, il collabore à la rédaction de 'Flora von Deutschland' en 24 volumes, de 1840 à 1875. Ainsi qu'à une flore du Mexique, en collaboration, avec le poète botaniste français Louis Charles Adélaïde de Chamissot* et bien d'autres ouvrages. *Zucc., abréviation botanique pour le botaniste allemand Joseph Gerhard Zuccharini (1797-1848) qui collabore avec le médecin naturaliste bavarois Philipp Franz Balthazar von Siebold (1796-1866), les auteurs de la très célèbre Flora japonica, publiée entre 1835-1870, en 30 volumes avec des illustrations d'artistes japonais tel que Keiga Kawahara, descriptions et dessins consultables sur le site de l'université de Kyoto. On leur doit l'introduction en Europe, via les établissements de Leide (Pays-Bas) de nombreuses espèces de la flore japonaise, dont les premiers hydrangea japonais entre 1860 et 1861. nmauric© 11/02/2002 ® Jardin! 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