Lonicera xylosteum - Camérisier à balais
Portail de Jardin! L'Encyclopédie


    University of Connecticut ©
    Nom commun : Camérisier à balais, Chèvrefeuille des haies, Chèvrefeuille à bois blanc, Herbe de Saint-Pierre, nommé par les anglophones 'Dwarf honeysuckle'.
    Nom latin : Lonicera xylosteum L.*, synonymes retenus, Caprifolium dumetorum Lam.*, Caprifolium xylosteum (L.) Gaertn., Chamaecerasus dumetorum Delarbre, Chamaecerasus xylosteum Medik., non résolus, Xylosteon dumetorum Moench, Xylosteon vulgare Roehl.
    famille : Caprifoliaceae.
    catégorie : arbuste très ramifié, aux rameaux noirâtres.
    port : buissonnant, compact, évasé arrondi.
    feuillage : caduc, vert moyen, feuilles simples, opposées obovales -lancéolées, acuminées.
    floraison : printemps (mai-juin selon climat). En cime sur un pédoncule axillaire, deux fleurs sessiles.
    couleur : blanc virant en vieillissant au blanc jaunâtre.
    fruits : paire de petites baies toxiques, ovoïdes d'un rouge foncé brillant, convoitées par les oiseaux.
    croissance : moyenne.
    hauteur : 2 à 2.50 m pour un étalement légèrement supérieur.
    plantation : au printemps ou à l'automne en prenant soin de lui laisser largement de la place pour son futur développement.
    multiplication : par semis, bouturage de tiges aoûtées, et par marcottage.
    sol : tous, indifférent même pauvre, surtout bien drainé, tolère le calcaire et assez bien la sécheresse, s'il est en situation ombragée.
    emplacement : soleil, mi-ombre.
    zone : 5-10, U-K hardiness H6, USDA zone 4a-9b.
    origine : de l'Europe du Caucase jusqu'en Sibérie et du sud-est de l'Asie.
    entretien : peut être tailler après la floraison, mais pas trop souvent.
    maladies et ravageurs : sensible à l'oïdium (powdery mildews), et comme les autres du genre, il peut subir les assauts des pucerons verts Hyadaphis tataricae (honeysuckle aphid).
    NB : son nom Lonicera lui a été donné par Linné* en souvenir du médecin-botaniste allemand Adam Lonitzer (1528-1586), qui publia divers ouvrages sur les plantes. Les sages-femmes de son époque, lui doivent, la première utilisation de l'ergot de seigle (Claviceps purpurea) à des fins médicinales et son nom spécifique, xylosteum vient du grec 'xulon' (xylon) désigne le bois et 'osteon' l'os pour nous indiquer l'extrême dureté et résistance de son bois.
    Le nom de chèvrefeuille vient du vieux français 'chevrefoil', cité dans une oeuvre médiéval 'Les Lais de Marie-France' (1104) qui relate la romance de Tristan et Iseult. S'écrivant en 1851, Chèvre-Feuille, dans le manuel allégorique des fleurs, associé aux liens d'amour. Dans le langage des fleurs, il est le symbole de l'amitié et de la fraternité qui résiste à l'épreuve des ans, en faisant allusion aux tiges souples des chèvrefeuilles grimpants qui s'attachent et enlacent les autres pour s'élever jusqu'à la cime.
    Ce chèvrefeuille, bien qu'il puise devenir envahissant, il est idéal pour être utilisé en sujet isolé, dans les massifs arbustifs notamment en sous-bois ou dans la composition de haies libres.
    Ce genre comprend 183 espèces de grimpantes ou d'arbustes caducs, persistants ou semi-persistants, originaires des zones tempérées de l'hémisphère nord, en Asie : Corée, Japon, Inde, en Chine, 57 espèces, dont 23 d'entre elles y sont endémiques et 25 au Japon, également en Russie et Afrique du Nord, 15 en Europe, 12 espèces dont 6 arbustives, présentes en France et 52 espèces en Amérique du Nord, dont 11 présentes au Canada et 18 endémiques aux Etats-Unis. The Plantlist après la révision de mars 2012, n'en retient que 103 avec 287 autres noms pour synonymes, consultable en ligne.

    Dans l'abécédaire, consulter la lsite des autres espèces arbustives (Xylosteon) présentes dans l'Encyclopédie ou celle des chévrefeuilles grimpants.

    Annotations :
    *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste, biologiste, botaniste français Jean-Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en a établi les principes théoriques, voir 'Philosophie zoologique', publiée en 1809, où il met en place, une nouvelle classification pour les animaux, qu'il transmet durant ses cours de zoologie.
    ispb.univ-lyon1.fr © J. Reynaud
    Le fondateur de la zoologie et de la paléontologie des Invertébrés, sur ce sujet lire, l'ouvrage de Raymond Enay, professeur à l'Université Claude-Bernard, Lyon I, consultable à la Bnf, publié en 1990 chez Dunod, toujours commercialisé.
    Il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et des végétaux qui sous l'influence de diverses conditions et circonstances induisent des adaptations et des modifications de leur structure, qui seront alors transmises à leur descendance, des modifications morphologiques et psychologiques.
    L'auteur de 'Histoire des Mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages et plusieurs volumes de l'Encyclopédie méthodique sont consultables en ligne à la BHLibrary.
    *L., abréviation botanique officielle pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, nommé, Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'.
    En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède, et à partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772.
    Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'.
    Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto.
    nmauric©29/02/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie
    nmauric ©29/02/00 - ®par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.




compteur de visite