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Nom latin : Akebia quinata (Thunb. ex Houtt.* ) Decne.*, synonymes retenus, Rajania quinata Thunb. ex Houtt. ( (1779), Akebia quinata f. viridiflora Makino (1902), Akebia quinata var. diplochlamys Makino* (1932), Akebia quinata var. yiehii W. C. Cheng. (1933), Akebia micrantha Nakai* (1936), Akebia quinata var. polyphylla Nakai (1936), Akebia quinata f. polyphylla (Nakai) Hiyama (1961), Akebia quinata f. albiflora YNLee (2006) famille : Lardizabalaceae. catégorie : arbuste grimpant dioïque aux tiges ligneuses. port : grimpant, volubile. feuillage : caduc ou semi-persistant, sous climat doux, coriace, vert vif assez acide. Des feuilles palmées, alternes à 5 folioles obovales-elliptiques. floraison : monoïque sur le bois de l'année précédente, au début du printemps, fin mars-avril-mai, selon climat, en racèmes parfumés, dégageant une odeur vanillée, nectarifère, visitée par les abeilles, et par les bourdons. Ombelles axillaires de ± 11 cm, de petites fleurs de ± 2,5 cm, à 3 larges pétales, obovales (pétaloïdes) et 6 étamines, dans un calice à 3 sépales sur un pétiole filiforme. Les fleurs mâles sont plus petites que les fleurs femelles. couleur : calice rose-lilas, pétales violet intense à pourpre. fruits comestibles : sous climat chaud, des fruits charnus oblongs de 5 à 8 cm (follicules déhiscents), en forme de saucisse, d'un mauve lilas à brun violacé. Une chair épaisse, blanche, translucide, gélatineuse, sucrée et délicieuse, enveloppant des graines d'un noir brillant. Des fruits saisonniers disponibles pendant une période limitée au début de l'automne, car ensuite les fruits s'entr'ouvrent, laissant entrevoir l'intérieur. Voir photo de la fructification de l'Akebia trifoliata en bas de page. croissance : moyenne à rapide, juste lui laisser le temps de s'implanter, compter entre quatre à cinq ans pour bien s'établir et prospérer vigoureusement sur 4 à 8m². hauteur : 8 à 10 m et plus, pour un étalement de 4 à 7/8 m. plantation : selon climat à l'automne ou au printemps. Prévoir deux spécimens pour avoir une bonne pollinisation croisée. multiplication : par division de rhizomes, par bouturage de tiges aoûtées à l'étouffée, par semis, également par marcottage. sol : indifférent, acide, neutre ou alcalin, fertile, mais, frais et humide, mais bien drainé. emplacement : soleil léger avec une préférence pour la mi-ombre, sous le couvert d'autres espèces. zone : 5-9, U-K Hardiness H6, USDA zones 5a-8b.Tolère aisément -15 °C, voire jusqu'à -18°C pour les cultivars les plus rustiques. origine : dans les lisières de bois de feuillus, les fossés et les berges des cours d'eau de l'Asie du Sud-Est tempérée, à l'est de la Chine, depuis la mer de Chine, dans les provinces du Shandong, Jiangsu et Anhui, Zhejiang, Fujian, au nord du Jiangxi, à l'est de l'Hunan et de l'Hubei, de l'Hénan et plus à l'ouest au Séchouan jusqu'à 1500 m d'altitude, consulter la carte. Ainsi qu'en Corée du Sud, en Corée du Nord et dans l'archipel japonais, dans les principales îles de Honshu, Kyüshü et Shikoku. L'Akébie à cinq feuilles est naturalisée en Autriche, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande et dans seize États américains ou depuis plusieurs années dans certains d'entre eux comme la Caroline du Nord, elle est répertoriée et figure sur la liste des espèces envahissantes. entretien : elle a besoin d'être palissée sur un support vertical et de surveiller sa croissance sans envahir les espèces avoisinantes. La taille si nécessaire, s'effectue après la floraison. Ne pas oublier de l'arroser sans excès la première année après la plantation et par la suite durant les périodes de chaleur extrême. Juste retirer les tiges et rameaux desséchés. A surveiller avec le temps, car elle peut devenir envahissante et s'enchevêtrer avec les autres, à ce moment là, prévoir une taille sévère à la fin de l'hiver ou au début du printemps. maladies et ravageurs : exempt de maladies, mais elle peut rarement être sujette aux pucerons (aphids). Elle est convoitée par les cervidés. NB : la première description est effectuée en (1837) par Decne*. Son nom Akebia vient d'un mot en japonais, 'akemi' qui désigne un fruit ouvert et décrit l'apparence du fruit s'ouvrant pour révéler la chair, ce qui est le cas pour sa fructification et son nom spécifique, quinata, est un adjectif latin qui signifie, par cinq, faisant référence aux folioles évidemment, donc l'Akébie à cinq folioles et non feuilles. Elle est citée à plusieurs reprises dans des haïkus (courts poèmes) figurant dans le Man'yôshû, le plus ancien recueil de poésie japonaise, notamment le psychiatre poète Mokichi Saitö (1882-1953) :
j'ai eu pitié de l'aubergine laiteuse à l'intérieur." Ou encore celui de Shimaki Akahiko (1876-1926), l'un des maîtres de l'école de poésie Araragi. "Je l'ai contemplé avec une profonde émotion, et parmi les buissons, j'ai placé une fleur d'akébia dans ma paume" Ce genre, après révision sur 15 noms d'espèces et deux sous-espèces, seulement 5 espèces sont acceptées. Toutes des espèces volubiles et grimpantes, dont deux d'entre elles sont endémiques à la Chine et à Taïwan. Genre qui compte sept taxons inférieurs retenus, toutes les flores ne les retiennent pas. Propriétés et utilisations : Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, l'écorce et les racines coupées en fines rondelles prescrites en décoction sont réputées auprès des femmes pour leurs propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, dépuratives et diurétiques. De longue date, reconnues pour être un excellent galactagogue, pour traiter l'aménorrhée, pour stimuler et augmenter le flux menstruel et soulager les douleurs lors de la miction. Le tout est déconseillé aux femmes enceintes ainsi qu'aux hommes qui sont sujets à la spermatorrhée. En Chine, les jeunes feuilles séchées sont utilisées comme le thé, et les jeunes poussent sont consommées cuites, crues en salade ou après macération dans le sel; en Corée, les fruits comestibles entrent dans la préparation d'un vin. Au Japon, la plus grande production d'Akebia pour la vente sur catalogue par correspondance, est localisée dans la préfecture de Yamagata surnommée le royaume des fruits, situé au nord-est de l'île principale de Honshu, dans la rurale région montagneuse et boisée du Tohoku, où la variété Akebia trifoliata 'Mitsuba' nommée en japonais 'Mitsubaakebi' est cultivée pour ses fruits violet à chair blanche, qui constituent un élément essentiel de l'alimentation et surtout de la pharmacopée pour des propriétés médicinales confirmées. Dans cette région, à l'approche de l'équinoxe d'automne, circule une légende ainsi qu'une tradition selon laquelle les esprits des ancêtres rentrent chez eux dans des 'bateaux akebie' et il est de coutume de les offrir sur l'autel bouddhiste des maisons. Parmi les cultivars et les hybrides, citons : Depuis février 2023, le parc est labellisé 'Jardin remarquable'. Un label national qui distingue des jardins et des parcs, présentant un intérêt culturel, esthétique, historique ou botanique, qu'ils soient publics ou privés, voir culture gouv.fr. *Decne., abréviation botanique pour le botaniste franco-belge Joseph Decaisne (1807-1882), auteur du 'Le Manuel de l'Amateur des Jardins' en collaboration avec le biologiste français Charles Victor Naudin (1815-1899), un traité général d'horticulture en 4 volumes (1862-1874 éditeur Firmin-Didot frères - Paris) et il participe à une revue Horticole. *Houtt., abréviation botanique pour le médecin, naturaliste et botaniste néerlandais Maarten Houttuyn (Martinus) (1720-1798) qui est l'auteur du monumental et célèbre ouvrage sur l'histoire naturelle fondée sur la systématique de Linné , 'Natuurlijke Historie de uitvoerige beschrijving der dieren, planten en mineraalen, volgens het samenstel van de Heer Linné', en 37 volumes édité de 1761 jusqu'en 1785. *Makino abréviation botanique pour Tomitaro Makinö (1862 -1957) "Botanical Magazine Tokyo" (Botanical Magazine Tokyo) a été fondé en 1887 (20e année de Meiji). Il a été créé par Makino Futaro, qui est connu comme le père de la taxonomie botanique japonaise moderne. Sa vie est pleine de légendes. Il a abandonné avant l'école primaire, la connaissance de la botanique est venue de l'auto-apprentissage. Ce n'est qu'à l'âge de 22 ans (1884), qu'il est officiellement entré, dans la salle de classe de botanique de la faculté des sciences de l'université de Tokyo. La revue Botany a été lancée trois ans plus tard et à ce jour, ce journal est toujours régulièrement publié. C'est un journal important pour la recherche botanique et le Botanical Magazine Tokyo (Botanical Magazine Tokyo), qu'il a fondé en 1887 (20e année de Meiji) et qui est toujours publié. Makino Tomita a collecté des spécimens dans tout le Japon. Il est également venu à Taïwan en 1894. Dans sa vie, il aurait collecté 400 000 spécimens de plantes et en nommant plus de 1500 plantes. Le volume de cette recherche est compris dans 57 volumes qui contiennent de nombreuses études botaniques pertinentes à Taïwan à l'époque. Il publie en 1940, 'Flora of Japan', son ouvrage de référence. Sur l'île de Shikoku, à Kochi, sa ville natale, est créé en 1958 The Makino botanical garden dédié aux espèces japonaises locales. Il s'y trouve un laboratoire de recherche et un musée dans lequel sont exposées ses oeuvres. *Nakai, abréviation botanique pour le botaniste, taxonomiste japonais Takenoshin Nakai (1882-1952), il travaille pour le compte du gouvernement, effectue de nombreux séjours en Corée et il enseigne la taxonomie à l'université impériale de Tokyo. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Flora Sylvatica Koreana' éditée de 1916 à 1936 et en 1927, il publie 'Lespedeza of Japan and Korea'.
Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide, chaque année, les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin. La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la médaille commémorative Veitch en l'honneur de James Veitch, qui est décernée à des jardiniers, collecteurs, botanistes ou scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. *Thunb., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste, explorateur suédois Carl Peter Thunberg (1743-1822), à qui l'on doit la publication de Flora japonica en 1784, suivie de Flora capensis publiée de 1807 à 1812. Un genre, riche de 200 espèces, lui a été dédié Thunbergia et 261 espèces et sous-espèces sous la forme thunbergii. Il a collaboré à la rédaction de 'Contributio ad cognitionem florae manshuricae' avec les botanistes Masaji Honda et Masao Kitawaga, publiée en 1935. *Veitch., horticulteur-explorateur écossais John Gould Veitch (1839-1870), qui collecte et recueille à travers le monde, des espèces, pour le compte des célébrissimes pépinières James Veitch & Sons (1808) d'Exeter, dans le comté du Devon, au sud-ouest de l'Angleterre qui les acclimatent avant de les diffuser, dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe. En 1868, un genre de palmier d'Océanie, porte le nom, de Veitchia (Arecaceae) et de nombreuses espèces collectées, introduites ou d'hybrides obtenus sous la forme veitchii, veitchiana et veitchianum. L'établissement de James Veitch a été racheté en 1969 par St. Bridget Nurseries. Lire 'The House of Veitch', publiée en 2002 par la RHS*, ouvrage toujours commercialisé. natacha mauric© 21.04.2001 ® Jardin! L'Encyclopédie natacha mauric© 21.04.2001 ® ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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