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Nom latin : Quesnelia liboniana (De Jonghe) Mez*, après révision en 2012, synonymes retenus Quesnelia tillandsioides Mez, Billbergia liboniana De Jonghe., Billbergia liboniana De Jonghe, est illégitime Billbergia tillandsioides Baker famille : Bromeliaceae. catégorie : vivace épiphyte et acaule. feuillage : persistant, rigide, charnu, vert clair, tubulaire à la base, lancéolé et rubané ensuite, avec le bord ourlé de fines épines, au revers écailleux et grisâtre. port : dense rosette, évasée. floraison : une seule fois durant plusieurs mois, puis elle meurt ensuite. Hampe florale centrale de petites fleurs tubulaires hermaphrodites à longues bractées ovales à marge très finement dentelée, voir détails, dans les photos sur Flickr. couleur : les fleurs d'un bleu indigo sombre beaucoup plus pâle vers la base, veinules plus foncées et des bractées d'un rouge corail, avec des étamines d'un blanc crème lavé de bleu mauve. croissance : lente. hauteur : 0.40 à 0.75 m. plantation : peut se cultiver sans substrat terreux, avec juste de la sphaigne. Le rempotage s'effectue de préférence au printemps. multiplication : par prélèvement des rejets basaux, lorsque le pied mère dépérit après la floraison. sol : riche en humus. emplacement : mi-ombre. zone : 11-12, U-K hardiness H2, USDA zones 11a-12b. Température idéale requise entre 15° et 27°C. origine : endémique aux forêts pluviales du sud-est du Brésil dans les États de Bahia et de Rio de Janeiro, consulter la carte. "Le Billbergia liboniana, comme la plupart de ses congénères, habite les forêts du Brésil. C'est en 1851, qu'il fleurit chez M. De Jonghe où l'avait introduit, peu de temps avant, des environs de Rio de Janeiro, le voyageur naturaliste Libon. La Flore en reproduit ici les traits d'après un exemplaire de l'établissement Van Houtte" pages 195 et 196, article de J.E.Planchon* correspondant de l'institut, directeur de l'École supérieure de pharmacie et professeur à la Faculté des sciences de Montpellier, relaté dans Flore des serres et des jardins, consultable en cliquant sur l'illustration. entretien : arroser régulièrement durant la période de végétation, deux fois par semaine, effectuer un apport d'engrais organique liquide pour orchidées, une fois par mois, ou faire tremper toutes les 3 semaines la potée durant 3/4 d'heure dans un macérat de petits morceaux de peau de bananes bio bien mûres presque noires, avant d'immerger la potée, prendre le temps de vaporiser le feuillage, la hampe florale et les racines pour avertir, toutes les cellules qu'il va y avoir de l'eau et des nutriments. Vaporiser de l'eau à l'intérieur de la rosette, penser à la renouveler régulièrement. Elle ne supporte pas le calcaire et les produits lustrants. Après la floraison, couper la hampe florale . NB : son nom Quesnelia lui a été donné par le botaniste français Charles Gaudichaud-Beaupré (1789-1854) qui dédie le genre à M. Edouard Quesnel, grand négociant et amateur de plantes au Havre* et son nom spécifique liboniana de Libon dédié à son découvreur le botaniste, explorateur belge, Joseph Libon (1821-1861), collecteur de plantes au Brésil pour le compte des jardins botaniques de Bruxelles, de Liège, de Gand et de Louvain, relaté dans le jardin botanique de Bruxelles 1826-1912, de l'Académie Royale de Belgique, consultable en ligne dans books en sélectionnant son nom et ses dates; 12 espèces lui sont dédiées dont 3 sont des broméliacées, 3 des acanthacées, 3 aracées et 2 amaryllidacées et 1 sapindacée;. Dans les ouvrages différents numéros du Bulletin de la fédération des sociétés d'horticulture de Belgique, notamment celui de 1881 consultable en ligne dans books, il est écrit pour le genre des Billbergia les Billbergiées donc logiquement pour le genre Quesnelia on doit dire en français les Quesnéliées, idem dans le Bulletin de la société botanique de France, page 286, en date de 1877. Ce genre comprenait 49 noms d'espèces référencés après la révision de 2012, seulement 22 noms d'espèces ont été retenus et 26 autres noms sont considérés comme étant seulemnt des synonymes. Des espèces de vivaces, dont la plupart d'entre elles, sont des épiphytes, originaires du Brésil, en zone tropicale. illustration : planche 1048, dans la Flore des serres et des jardins de l'Europe : ou descriptions et figures des plantes les plus rares et les plus meÌ ritantes, nouvellement introduites sur le continent ou en Angleterre de L. van Houtte, volume 10, 1845 publié à Gand : chez Louis van Houtte.
- Quesnelia marmorata ( Lem. ) R.W.Read, synonymes Quesnelia effusa Lindm., Billbergia marmorata Lem., Aechmea marmorata (Lem.) Mez, au feuillage vert clair, marbré de lilas. Inflorescence avec des fleurs bleues et des bractées d'un rose vif. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres plantes d'intérieur, présentes dans l'encyclopédie. Annotations : *Havre, cité par E.A Carrière, dans la Revue horticole, volume 45, bas de page 452, fin de l'article sur le Quesnelia rufa, une espèce originaire de Guyane, dont un spécimen a été adressé, en 1844, à M. Melinon. *Mez., abréviation botanique pour le botaniste, biologiste allemand Carl Christian Mez (1866-1944), professeur de botanique à l'Université de Breslau, puis à Halle. En 1910, il est nommé professeur de physiologie végétale et directeur des jardins botaniques près de Königsberg. Deux genres, lui ont été dédiés, Mezia, Meziella. Il est le spécialiste des Lauracées, auteur de nombreuses monographies, dont celle des Bromeliaceae, éditée en 1935 à Leipzig. *J.E.Planchon botaniste, médecin et professeur de science gangeois Jules Émile Planchon (1823 - 1888), qui au cours de sa carrière oeuvre entre autres à Kew Garden. En 1881, il est nommé directeur du Jardin des plantes de Montpellier, rendu célèbre par sa découverte sur la propagation du phylloxera venu d'Amérique, qui s'attaque, aux vignobles français, la ville de Montpellier décide en 1910 que le petit jardin public (situé face à la gare), créé en 1858 par les frères célèbres architectes paysagistes Denis et Eugène Bülhler, lui serait dédié, portant le nom de square Planchon, un petit jardin exotisme avec une fontaine, un majestueux cèdre du Liban, un immense arbre aux quarante écus Ginkgo biloba qui aujourd'hui est bien mal en point et il me semble bien un févier d'Amérique (Gleditsia triacanthos). Abréviation botanique officielle Planch. *Van Houtte, célèbre horticulteur, collectionneur flamand Louis Benoît Van Houtte (1810-1876), on lui doit en collaboration avec Charles Lemaire* et le botaniste belge M. Scheidweiler, une revue horticole 'Flore des serres et des jardins de l'Europe'* en 23 volumes, qui furent publiés en plusieurs langues (Gand - Belgique de 1845 à 1883). En 1834, il effectue un séjour au Brésil en collaboration avec le Jardin Botanique de Bruxelles. En 1839, en association avec Adolf Papeleu, il installe à Gendtbrugge (région de Gand), ses pépinières avec 50 serres dédiées aux plantes exotiques collectées en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Il est considéré comme le père de l'horticulture gantoise, en 1840 il y créa une école d'horticulture. natacha mauric © 19.06.2001 ® Jardin ! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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