Rosa centifolia - Rosier centfeuilles, Rose de Mai
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    Nom commun : Rose centfeuilles (Cent-feuilles) , Rosier à cent feuilles, Rose aux cent feuilles, Rose à cent pétales, Rose de Mai*, Rose Pâle*, Rose des peintres, Reine des Roses, Rose de Hollande, Rose de Batavie, Rose de Provence* ou encore Rose chou, en hindi 'Gulâb', nommée par les anglophones 'Hundred-leaved Rose, Cabbage rose, Provence Rose, Pale rose, Holland rose, aux U.S.A c'est juste Cabbage Rose, Moss-Rose*, en néerlandais Provenceroos,en allemand 'Zentifolie .
    Nom latin : Rosa centifolia L.*, synonymes Rosa centifolia var. muscosa (Aiton) Ser., Rosa gallica var. centifolia (L.) Regel, Rosa centifolia var. bifera Poir., Rosa centifolia var. provincialis Bean, Rosa centifolia f. sancta Zabel, Rosa centifolia var. subnigra Hort. ex Andrews, Rosa centifolia var. tricolor  hort. ex Andrews.
    Sont acceptés comme synonymes par The Plantlist : Rosa centifolia f. muscosa  (Aiton) C.K.Schneid., Rosa centifolia var. parvifolia  (Ehrh.) Rehder, Rosa centifolia f. muscosa  (Aiton) C.K.Schneid.
    Sont toujours considérés comme non résolus en 2022 Rosa centifolia Lour., Rosa centifolia Mill., Rosa centifolia Focke, Rosa centifolia var. carnea Dum.Cours., et Rosa centifolia var. kingstoniana Dum.Cours.
    famille : Rosaceae.
    catégorie : arbuste non remontant aux tiges glanduleuses, pourvues de nombreux aiguillons et épines dissemblables.
    port : vigoureux, lâche, peu ramifié, branches souples, bien arquées, retombant en pleine floraison, car les fleurs sont trop lourdes.
    feuillage : caduc, vert clair à vert un peu plus foncé, mat, pubescent sur le revers. Feuilles molles, alternes, 5 à 7 folioles elliptiques, obtuses, finement et profondément dentelées, à marge glanduleuse, pédoncule hérissé de poils courts et glanduleux. Les jeunes folioles sont pourvues d'un fin liseré rouge acajou.
    floraison : de la fin du printemps à l'été, selon climat, dès la fin avril jusqu'en juillet, fortement parfumée, exhalant un parfum suave, soutenu et miellé.
    Fleur double, globuleuse, solitaire ou par 2 ou 6, à nombreux pétales (une trentaine) et nombreuses étamines souvent cachées par l'abondance de pétales, dans un calice globuleux, ovale, urcéolé à 4-5 lobes.
    Lorsqu'elles sont bien ouvertes, visitées par les abeilles.
    couleur : rose, selon cv rose vif, rose chair, rose pâle, rose lilas, blanc, étamines jaunes d'or sur certains rosiers, on les entrevoit difficilement.
    fruits : vers la fin de l'été, des fruits charnus, oblongs qui à maturité ont d'un rouge vif, contenant des akènes durs, des ouvrages de botanique signalent leur présence dans leur description.
    croissance : moyenne.
    hauteur : 1,50 m à 2 m pour un étalement de 1.20 à 1.50 m.
    plantation : à l'automne et en hiver.
    sol : tous, même pauvre, il n'aime pas le calcaire.
    emplacement : soleil, mi-ombre, surtout bien à l'abri de forts vents desséchants qui peuvent lyophiliser sur place les roses, pour préserver intact l'abondante floraison et le planter près des ouvertures et des cheminements pour bien profiter de son parfum.
    zone : 5 - 9, U-K hardiness H6, USDA zone 4b-9b.
    origine : Caucase, Iran. Une rose ancienne connue des Grecs et des Romains, que les obtenteurs hollandais, vers la fin 16e siècle (1596) et ce durant plus d'un siècle, tentèrent d'améliorer par diverses hybridations.
    Elle serait issue de croisements entre Rosa canina, Rosa damascena, Rosa gallica et Rosa moschata.
    entretien : se reporter au lien en bas de page entretien et soins.
    maladies et ravageurs : bonne résistance aux maladies, il peut parfois être sujet aux taches noires lorsque le temps est trop chaud et humide.
    NB : son nom latin Rosa, donné par Linné en 1753, est probablement un mot emprunté au génitif du grec ancien 'rhôdon, wródon' mot ayant des racines phonologiques indo-européennes 'vrod', syriaque, arménienne, iranienne 'vard, ward', tous désignant la rose, dans la langue celte de l'Armorique 'rhos', mot qui désigne la même fleur et la couleur rouge ; son nom spécifique centifolia vient du latin 'centum' qui veut dire cent et 'folia' qui désigne la feuille donc à cent feuilles, c'est-à-dire à cent pétales, un nombre imposant pour certainement exprimer cette profusion de pétales.
    Une rose ancienne connue des Grecs et des Romains, que les Hollandais tentèrent d'améliorer par diverses hybridations.
    Pierre Joseph Redouté* 1835
    En 1800, une vingtaine de variétés, 30 ans plus tard plus de 120, un siècle plus tard plus de 2600, dont il ne subsiste aujourd'hui qu'une trentaine dans les jardins de l'Europe, rares sont les obtenteurs qui la travaille encore de nos jours.
    Selon, Claude Antoine Thory, dans l'ouvrage 'les Roses' de Pierre Joseph Redouté (le peintre de fleurs), tome premier, page 177 édité en 1817, "c'est cette rose que les poètes ont tant célébrée, que chantait Anacréon et qui formait sans doute aussi la couronne d'Horace, recevant Mécène ou savourant le vin de Falerne sous des berceaux de vigne."
    Le nom de Rose de Mai est lié au fait qu'elle fleurit de mai jusqu'à la mi-juin. Elle est cueillie non pas en bouton, mais uniquement lorsqu'elle est éclose, et ce, très tôt tous les matins pour avoir tout son parfum et ses composés.
    C'est la rose célébrée par les poètes, celle qui est dans les doigts de Marie-Antoinette d'Élisabeth Vigée Le Brun, les tableaux des peintres flamands (Jean-François van Dael) et des Hollandais comme Jan van Huysun, Gérard ou Cornelis van Spaendock et les peintres italiens représentant la Vierge Marie avec Rosa centifolia var. hollandica.
    Communiqué de presse du 28 novembre 2018 :
    A été inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'
    UNESCO des " savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse : la culture de la plante à parfum, la connaissance des matières premières naturelles et leur transformation, l’art de composer le parfum " par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel réuni à Port-Louis, République de Maurice, ce mercredi 28 novembre 2018.
    Les savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse recouvrent à la fois la culture de la plante à parfum, la connaissance des matières premières et leur transformation et l’art de composer le parfum.
    Pratiquée depuis le XVIe siècle au moins, la culture des plantes à parfum et leur transformation ainsi que la création d’assemblages odorants s'y sont développés, dans un environnement artisanal.
    La culture des plantes à parfum mobilise de multiples compétences et connaissances liées à la nature, aux sols, au climat, à la biologie, à la physiologie végétale et aux pratiques horticoles, ainsi qu’à des techniques spécifiques telles que les méthodes d’extraction et de distillation hydraulique. Les habitants de Grasse se sont appropriés ces techniques et ont contribué à les perfectionner. Les connaissances associées sont essentiellement transmises de façon informelle à travers un long apprentissage qui se déroule encore principalement au sein des parfumeries. L’art du parfum fait appel à l’imagination, à la mémoire et à la créativité. Il constitue une importante source de travail saisonnier, tout en tissant des liens sociaux.
    Cette candidature, portée par l’association Patrimoine vivant du Pays de Grasse, réunit l’ensemble des cultivateurs de plantes à parfum, les experts et ouvriers de la transformation des matières premières naturelles et des parfumeurs français.
    "Les savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse représentent une chaîne de savoir-faire et de connaissances spécifiques au territoire, façonnée au fil des générations depuis le 16e siècle, à l’époque où les tanneurs, qui embaumaient les cuirs avec des essences locales, sont devenus progressivement parfumeurs, renforçant ainsi l’activité de la culture de la plante à parfum et de la transformation des matières premières naturelles." - La culture de la Plante à Parfum.
    - La connaissance des matières premières naturelles et leur transformation.
    - L’art de composer le parfum.
    - Calendrier des fêtes, rituels et pratiques sociales liées au parfum.
    - La Transmission Familiale.
    Suite et détails sur la documentation officielle du Pays de Grasse.
    Les obtentions les plus célèbres :
    - Rosa centifolia bullata Dupont, Rosier à feuilles de laitue, aux grandes feuilles ondulées et grosses fleurs doubles.
    - Rosa centifolia foliacea , une rose solitaire dépourvue d'ovaires, le calice se termine par des feuilles incisées, l'extrémité des rameaux est soit monophylle, soit triphylle.
    - Rosa x centifolia 'Carnea', une rose de couleur chair aux tiges, un peu plus hérissées d'aiguillons inégaux, feuillage plus clair au revers tomenteux, qui donnera en sous-espèce la Rose Vilmorin d'un rose plus foncé.
    - Rosa x centifolia 'Chapeau de Napoléon', donné pour synonyme de Rosa 'Cristata' et 'Crested Moss', Rosier centfeuilles mousseux de parenté inconnue, découvert en 1826, dans des ruines à Fribourg par J.Kirsch, introduit en France par Jean-Pierre Vibert en 1828 ; floraison courant juillet, roses doubles finement parfumées de 1- 1,5 m de haut pour un étalement similaire, d'un rose plus foncé, voir photo.
    - Rosa x centifolia 'Fantin Latour', la Rose des peintres, un rosier ancien découvert par le pomologue Edward Ashdown Bunyard (1878-1939), introduit au Royaume-Uni en 1948, par T. Hilling & Co. Limited (Surrey) de parenté inconnue, dédié au peintre illustrateur, lithographe Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour (1836-1904), un rosier buissonnant de 120/150 cm de haut, feuilles à grandes folioles ovales, grappes de roses de 8 à 10 cm de 17 à 25 larges pétales, très parfumées en coupe ouverte pleine d'un tendre et délicat rose pâle, rose chair, nacré plus foncé en coeur, les pétales du pourtour ont tendance à s'avachir en se retroussant en fin de floraison, boutons floraux d'un rose soutenu, sépales du calice très effilés en pointe. Abondante et longue floraison de mai à juin-juillet selon climat avec une remontée possible en octobre, une valeur sûre toujours commercialisée, la RHS* lui a décerné le Prix du Mérite.
    - Rosa x centifolia Le Rire Niais', une obtention issue de semis du jardinier en chef de la roseraie et du jardin de Malmaison, André Dupont*, aux fleurs en coupe ouverte, au parfum qui pourrait surprendre plus d'un jardinier, son petit nom est 'Cent Feuilles à odeur de Punaise'.
    - Rosa x centifolia 'Tour de Malakoff', 1856 par Soupert et Notting, 1.80 m de haut, étalement 1.50 m, nécessite parfois un tuteurage, de grosses roses en coupe pleine, ouverte, d'un magenta pourpré, virant au parme, plus lavande et grisâtre en fin de floraison, boutons floraux globuleux.
    Vous pouvez retrouver à la BnF l'ouvrage "Nomenclature raisonnée des espèces, variétés et sous-variétés du genre rosier, observées au Jardin royal des plantes, dans ceux de Trianon, de Malmaison, et dans les pépinières des environs de Paris" par M. Aug. de Pronville - édité 1818, consultable en ligne chez Gallica.
    Propriétés et utilisations :
    C'est une des roses cultivées pour l'extraction d'huiles essentielles et concrètes, Rosa centifolia est encore cultivée dans la région de Grasse (Alpes Maritime 06) mais surtout en Afrique du Nord (Maroc), en Bulgarie, c'est l'ancienne rose de Kazanlik Rosa damascena var.tringintipetala au rose plus soutenu qui y est principalement cultivée, l'autre rose dont on extrait l'huile essentielle est Rosa damascena cultivée en Turquie, c'est elle qui serait le plus utilisée en parfumerie lorsque l'on ne la remplace pas hélas par des fragrances de synthèses.
    Utilisée essentiellement pour sa fragrance, la rose, même fraîche, perd pourtant au fil des années son odeur.
    Son parfum unique pourrait disparaître au profit de croisements, réalisés par les scientifiques entre les années 50 et 80, pour rendre la fleur coupée plus solide et résistante aux chambres froides et au temps de transport, procédé que l'on a du coup appliqué également aux rosiers de nos jardins, à de rares exceptions (les anciennes) de beaux rosiers qui ne sentent plus rien, mais depuis comme le remarque Maurice Jay président de la Société française des rosiers lors d'un" interview "le parfum est entrait de revenir, mais c’est très compliqué de faire revenir du parfum qu’il soit rosophile, rosomane ou rosiériste, personne n’est encore arrivé à percer le mystère du parfum."
    Une essence fort coûteuse que l'on retrouve en note de coeur dans des parfums* tels que Joy de Jean Patou, N° 5 de Chanel*, Paris d'Yves Saint Laurent, l'Air du Temps de Nina Ricci, Madame Rochas de Rochas, Kenzo de Kenzo ou encore Anaïs Anaïs de Cacharel, Amazone de chez Hermès, Nahéma de Guerlain, Calandre de Paco Rabanne, j'en oublie certainement... parfois de synthèse.
    La concrète est aujourd'hui obtenue par extraction avec des solvants volatils, puis par distillation à la vapeur d'eau. Il faut compter, environ quatre mille kilos de fleurs pour un seul kilo d'essence.
    Les pétales sont encore utilisés dans l'industrie alimentaire pour confectionner confiseries, bonbons, pétales de rose cristallisés, pâtisseries orientales, confitures et gelées, boissons, vinaigres, liqueurs..). L'eau de rose contient du géraniol, du citronnellol et du rhodinol.
    Elle est aussi utilisée en cosmétologie et dans l'industrie pharmaceutique et parapharmaceutique, pour ses propriétés aromatique, astringente, antiseptique, dépurative et béchique.
    Les pharmacopées traditionnelles utilisent les boutons floraux séchés en infusion et décoction, pour traiter les problèmes de peau (irritations, rougeurs et petites plaies), la conjonctivite et pour calmer les maux d'estomac.
    illustrations :
    - Planche 79 de Pierre-Joseph Redouté* dans Choix des Plus Belles Fleurs, édité en 1827, puis 1833.
    - Planche 128, Walther Otto Müller, dans Köhler's Medizinal-Pflanzen, de Franz Eugène Köhler, 3 volumes édités par
      Gustave Pabst entre 1888 et 1890.

    Consulter le sommaire du Monde des roses.
    - La classification des rosiers.
    - La plantation des rosiers.
    - L'entretien et les soins.
    - La taille.
    - La multiplication.

    France culture, septembre 2016. Le secret professionnel des roses, entretien de Charles Dantzig avec Alain Baraton, jardinier en Chef du Domaine national du Trianon et du Grand parc du château de Versailles, podcast.
    Köhler's Medizinal-Pflanzen - 1888

    Annotations :
    André Dupont (1756-1817), directeur du Jardin du Luxembourg avant d'être le jardinier à la Malmaison et d'y développer la roseraie de l'impératrice Joséphine ( 1763-1814), dont la passion pour les roses semble avoir été contagieuse et c'est sous son influence que la France devint rapidement le berceau des roses hybridées et greffées. En 1813, Dupont répertorie dans son catalogue des roses de la Malmaison près de 200 variétés différentes, dont de nombreuses introductions.
    En 1830, les pépinières parisiennes répertorièrent plus de 2 500 variétés de roses différentes, dont l'inspiration était souvent attribuée à Joséphine et à la première roseraie de France, sur son initiative, elles ont été répertoriées et décrites par C.A Thory dans 'Les Roses' par Pierre-Joseph Redouté, oeuvre non achevée lorsqu'elle mourut en 1814, publié en 3 volumes en 1817, consultable à la Bnf en ligne sur Gallica.
    Chanel, pour sauver la culture du jasmin dans la région de Grasse, Chanel N°5 a passé un contrat avec des familles productrices de plantes à parfum en achetant à l'avance les récoltes de jasmin Jasminum grandiflorum, de Rosa centifolia et d'autres producteurs pour Dior les ont associés à la somptueuse tubéreuse Polyanthes tuberosa, d'autres à Iris pallida, le bigaradier Citrus aurantium, le lys de la Madone Lilium candidum, la violette odorante Viola odorata 'Victoria' et le géranium rosat Pelargonium roseum 'Bourbon', le tout bien souvent en culture biologique.
    Ils ont d'ailleurs déposé un dossier de reconnaissance auprès de l’Unesco pour le patrimoine culturel immatériel, "au titre des savoir-faire liés aux parfums en Pays de Grasse".
    *L., abréviation botanique pour auparavant le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné auparavant Carl Linneaus (1707-1778), à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède.
    *Moss Rose, Rose moussue à cause de la grande vogue à l'ère victorienne de la Rosa centifolia var. muscosa qui suite à une mutation (viridescence) le pédoncule, le calice et les sépales de cette grosse rose double globuleuse bien pleine, délicieusement parfumée sont recouverts d'excroissances moussues d'un vert souvent pourpré.
    *Parfums, prendre le temps de lire l'enquête de Greenpeace 'Parfum de scandale', sur la composition chimique des eaux de toilette, des eaux de parfum, des parfums de marques parfois prestigieuses, contenant des phtalates et des muscs de synthèse ; télécharger l'enquête en format Pdf.
    *Rose de Mai, ce nom est également donné au grand Églantier Rosa cinnamomea.
    *Rose pâle, ainsi nommée Pierre Bulliard dans le volume 3 de 'Flora parisiensis ou descriptions et figures des plantes qui croisent aux environs de Paris' bien qu'il existe une vraie 'Rose pâle' Rosa pallida par ailleurs, nommée Rosier à fleurs pâles, Rose de Champagne.
    Rose de Provence, une appellation erronée induite par le botaniste horticulteur écossais Philip Miller (1691-1771), le jardinier du Jardin Physique de Chelsea qui lui attribue en 1768 le nom de Rosa provincialis Mill. en songeant à Provins, qui en anglais se prononce Province et aux nombreux hybrides de Rosa gallica.
    *Redouté, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), illustrateur botanique ardennais qui s'installe à Paris comme peintre-décorateur chez son frère ainé, il se rend régulièrement au Jardin du Roi pour y travailler la peinture florale ; c'est là qu'il rencontre un magistrat du roi passionné de botanique L'Héritier de Broutelle, qui en fait son assistant, illustrant des ouvrages de botanique, comme l'Encyclopédie botanique de Lamarck.
    En 1788, il devient le dessinateur de la Reine Marie-Antoinette, puis, celui de l'Académie des Sciences et pour finir, en 1804, le peintre officiel de l'impératrice Joséphine.
    Le plus connu d'entre eux, es,t son ouvrage sur les Roses en 3 volumes, Paris, Didot, 1817-1824, toujours réédité, des gravures et des lithographies sont à découvrir au Musée communal Pierre Joseph Redouté - 6870 Saint-Hubert.
    *RHS, abréviation pour The Royal Horticultural Society, La Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres 1804 qui décerne chaque année The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.
    natacha mauric © 10.05. 2005 ® Jardin! L'Encyclopédie
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Récolte de la rose de Mai à Grasse





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