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Cliquer sur les photos pour en découvrir d'autres. Nom botanique : Hibiscus tiliaceus L.* (1753) est un basyonime, depuis 2001 et notamment pour la flore de l'Inde Talipariti tiliaceum (L.) Fryxell*, 2001, Abelmoschus guineensis Walp.*, Hibiscus corrugatus J.W. Moore, Hibiscus hastatus L.f., Hibiscus tricuspis Banks ex Cav., Pariti hastatum (L. f.) O. Deg. & Greenwell, Paritium guineense G.Don, Paritium tiliaceum (L.) A.St.-Hil., Paritium tricuspe (Banks ex Cav.) G. Don, Talipariti hastatum (L. f.*) Fryxell, Hibiscus tiliaceus subsp. hastatus (L.f.) Borss.Waalk., Hibiscus tiliaceus var. hastatus (L. f.) Hochr., Hibiscus tiliaceus var. purpurascens Seem. famille : Malvaceae, sous-famille Malvoideae, tribu Hibisceae. catégorie : arbuste ou petit arbre, à longues tiges ligneuses, à l'écorce d'un brun clair grisâtre, marquée de lenticelles blanchâtres. port : dressé aux tiges rectilignes ou des tiges à ramification assez basse étalée à cime arrondie. feuillage : comestible, semi-persistant, vert moyen à vert sombre, brillant, virant au jaune, jaune orangé avant de tomber, marge dentelée, revers d'un blanc grisâtre, pouvant être poilu ou légèrement duveteux. Feuilles alternes (5 à 14 cm x 3 à 15 cm et plus) acuminées, cordiformes à marge dentelée et long pétiole, base des feuilles stipulées, 5 à 9 nervures pourprées et marquées sur le revers. floraison : du printemps à l'automne, sous climat approprié, s'étire tout au long de l'année, visitée par les colibris et certaines espèces de sphinx et papillons. A l'extrémité des rameaux 1 à 2 éphémères fleurs bisexuées axillaires à 5 pétales qui ne durent que le temps d'une journée, juste 24 heures avant de se vriller et faner. Fleur à 5 pétales arrondis qui se chevauchent, corolle enchâssée dans un calice à 13 fins segments doublé à l'extérieur d'un calicule aux sépales disposés en quinconce avec le calice. Les boutons floraux sont ovoïdes vrillés et effilés en pointe. couleur : jaune vif, virant au jaune orangé, en fin de journée, avec un fond de gorge rouge foncé à brun rougeâtre, tube staminal jaune, calicule lavé de rose. fruits : petites capsules oblongues à ovoïdes, à 5 doubles loges déhiscentes et pubescentes, qui parviennent rarement à maturité sous nos climats, c'est pour cela, qu'il faut supprimer les fleurs fanées, afin de limiter cette perte d'énergie. Les graines réniformes, d'un brun noirâtre vernissé, contiennent une huile qui serait toxique pour le bétail.
hauteur : 3-4 à 12 m dans son milieu naturel. plantation : au printemps, sous climat approprié, en toutes saisons en prenant soin de bien lui laisser de la place pour son développement futur. multiplication : par semis spontané ou à chaud en septembre-octobre, mais il est très long et aléatoire, compter environ 10 mois, principalement par marcottage et par bouturage de tiges aoûtées à chaud (24 à 27 °C), compter entre 1 à 2 mois pour l'enracinement, pincer l’extrémité supérieure, pour favoriser le développement racinaire qui favorise par la suite la ramification. sol : tous mais il a une préférence pour les sols légers sablonneux riches en matière organique, des sols acides aux sols alcalins et ceux à forte salinité. emplacement : soleil, mi-ombre légère, ombre partielle avec une bonne humidité atmosphérique. zone : tropicale et subtropicale, 10 - 12, adaptée aux vents et aux embruns, résistance jusqu'à -1 °C, ailleurs à cultiver, dans des potées, qui sont rentrées en serre froide durant l'hiver. origine : dans les mangroves en bord de mer, sur les bandes côtières sablonneuses et sur les rives des cours d'eau en zone tropicale et subtropicale largement présente en Asie du sud-est dont au Japon dans l'archipel d'Ôsumi sur l'île de Tanegashima, dans les îles du Pacifique sud notamment sur l'ensemble des îles et atolls de la Polynésie française, également présent en Afrique de l'Est, Kenya et Afrique du Sud, présent à l'est de la province du Cap et au KwaZulu-Natal, dans les zones déboisées, les pâturages et les jachères, Largement naturalisé à travers le monde et cultivé pour le reboisement du littoral en conditions arides et salines, dans les sols salins-dégradé, dans les mangroves* associés aux palétuviers (Madagascar) et comme plante ornementale faisant souvent office de brise-vent ou d'arbre d'ombrage. entretien : une fois enraciné, il ne requiert aucun entretien, il redémarre vigoureusement de souche en offrant des tiges rectilignes. maladies et ravageurs : dans son milieu naturel, peu de signalement, près des cultures, c'est la plante hôte des ravageurs des cultures de cotons, comme tous les autres du genre il est sensibles aux pucerons et une atmosphère trop sèche favorise le développement des araignées rouges. Les feuilles sont rousiguées et dentelées par des insectes du type otiorhynque. Sur l'île de la Réunion, le feuillage des hibiscus est sujet à des déformations certainement dues à un parasite non identifié. NB : son nom Hibiscus vient du grec 'hibiscos' et du latin 'hibiscum' nom qui désignait la guimauve officinale Althaea officinalis et son nom spécifique tiliaceus signifie tilléiforme. Son nom commun de Ketmie, vient de l’arabe ‘Khatmi ou Khitmi’, mot qui désigne également la guimauve. Il trouve sa place dans la composition de massifs arbustifs ou pour former des brise-vents et des haies vives abondamment fleuries, en sujet isolé ou simplement dans des potées pour fleurir les balcons, les patios et les terrasses. Au Japon, il est utilisé pour confectionner des bonsaïs tortueux. Ce genre sans tenir compte les milliers d'hybrides et cultivars, comprend entre 200 et 220 espèces ( les avis sont partagés sur le nombre réel) d'annuelles, de vivaces, d'arbustes ou de petits arbres persistants sous climat approprié, originaires des zones tropicales et subtropicales du globe. Le genre Talipariti a été créé en 2001 par Fryxell, il y a transféré, une partie des espèces classées principalement dans les Hibiscus et quelques Pariti, Paritium, il est composé de juste 17 espèces. Parmi les sous-espèces et les cultivars, citons : - Talipariti tiliaceum 'Variegated', nommé par les anglophones 'Variegated Bhendi'*, environ 2,5 mètres de haut feuillage irrégulièrement panaché de vert et de blanc crème, des feuilles vertes ou des feuilles d'un blanc crémeux et quelques-unes lavées de rose.
- Hibiscus tiliaceus subsp. tiliaceus synonymes Hibiscus atroviolaceus H.E. Baillon, I>Hibiscus hastatus dont il existe le cultivar 'Purau Ute'. - Hibiscus tiliaceus subsp. tiliaceus 'Sterilis', à pour synonyme Hibiscus tiliaceus var. sterilis F.B. Brown, présent sur l'ensemble de la Polynésie française dépourvu de fructification nommé aux Tuamotu 'Pürau', aux îles Marquises dans la partie nord 'Hau hee', dans la partie sud 'Fau fee, Fau kuà'. Propriétés et utilisations : Localement son bois léger est utilisé comme combustible, dans l'ébénisterie et surtout comme bois de charpente pour la construction navale et pour confectionner des flotteurs. Il entre dans la confection de contreplaqué, de manches d'outillage et son écorce fibreuse après transformation est utilisée pour confectionner des textiles, des nattes, des filets, des nasses et des paniers de pêcheur et des cordages et sert aussi pour le calfeutrage des embarcations diverses. Les grandes feuilles traditionnellement en Asie servaient d'assiette, pour l'emballage des aliments et pour mettre au fond des récipients, pour cuisiner des produits à la vapeur, leur apportant ainsi un certain arôme, les jeunes feuilles sont consommées en légume d'accompagnement. Elles contiennent des substances, qui ont des propriétés antibactériennes qui agit sur le Staphylococcus aureus. Ses fleurs comme d'autres espèces du genre ont des propriétés émollientes, anti-inflammatoires, antispasmodiques et antitussives. Les deux sont riches en antioxydants. Les racines ont des propriétés antipyrétiques, dans les pharmacopées traditionnelles, notamment la pharmacopée birmane et kényane, une décoction des racines ou de l'écorce est prescrite pour traiter les rhumes. Dans la pharmacopée traditionnelle des Antilles et celle de Madagascar, les boutons floraux servent à préparer des tisanes pectorales et sudorifiques. Dans les médecines traditionnelles asiatiques, les fleurs s'utilisent en cataplasme, pour traiter les piqures d'insectes, l'eczéma, les dermites et les oedèmes, soigner aussi les abcès, les furoncles, les brûlures et les épidermes crevassés. Dans l'abécédaire consulter la liste des autres espèces d'Hibiscus présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Bhendi, c'est le nom donné en Inde, aux gombos Abelmoschus esculentus. *Fryxell, abréviation botanique pour le botaniste américain Paul Arnold Fryxell (1927–2011), il travaille 3 années à la station expérimentale d'agriculture au Nouveau-Mexique, avant d'intégrer jusqu'à sa retraite en 1994 en tant que botaniste chercheur l' Agricultural Research Service du Département de l'agriculture des États-Unis (USDA). Il est le spécialiste des Malvaceae néotropicales et les Sterculiaceae du 20e siècle, ses travaux sont publiés dans des articles et des monographies. Nommé conservateur honoraire du Jardin botanique de New York. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. 
Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. En 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier 'Linnean Herbarium', le plus riche de son époque contenait 7000 plantes, il est conservé au Musée national d'histoire naturelle de Stockholm. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *(L.f.) , Linnaeus filius abréviation botanique qui signifie pour le nom du fils du systématicien suédois Carl Von Linné, appelé Carl von Linné le Jeune (1741-1783) , un naturaliste, botaniste suédois qui en 1771 est nommé par son père malade pour assurer sa succession à la chaire de médecine à l'université d'Uppsala, nomination qui provoquera des ressentiments de la part des autres professeurs qui eux ont obtenu leur titre après avoir suivi le cursus et passé leur thèse. *mangroves, dans le sol des mangroves se trouvent des bactéries résistantes au sel qui vivent autour du système racinaire des plantes, favorisent leur enracinement et en échange les plantes sécrètent des exsudats bénéfiques pour les bactéries, selon la microbiologiste ouzbèke Dilfuza Egamberdieva, chef de groupe à l'Université nationale de l'Ouzbékistan, à Tachkent qui relate dans un article publié en 2013 : "Nous avons constaté que les bactéries de la famille des Pseudomonas, en particulier Pseudomonas extremorientalis, sont résistantes au sel et poussent à proximité des racines, où elles sont en concurrence avec d'autres bactéries, pour la colonisation. Au contraire, les bactéries pathogènes ne peuvent pas coloniser activement les racines des plantes. Alors que les Pseudomonas produisent des antibiotiques que les plantes utilisent pour se défendre contre les champignons, déclenchant le processus d'enracinement et produisant des facteurs de promotion de la nodulation, donnant ainsi à la végétation de meilleures chances de fixer l'azote et de grandir ensemble", consulter la publication en anglais sur sciencedaily.com, source TWAS, the academy of sciences for the developing world, October 6, 2013. *Walp., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste allemand Wilhelm Gerhard Walpers (1816-1853), auteur du 'Repertorium botanices systematicæ édité en 6 volumes à partir de 1842. Un genre de flora capensis lui a été dédié Walpersia famille Leguminosae. natacha mauric © 08/07/2021 ® Jardin! L'Encyclopédie ® Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, ®Jardin! L'Encyclopédie est une oeuvre protégée, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. Toute copie d'un des éléments du site même partielle, sera considérée comme de la contrefaçon et passible de poursuites conformément aux articles L 335-2 et L 716-9 du code de la propriété intellectuelle//-->  |
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