Salvia splendens - Sauge splendide, Sauge écarlate
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    Choo Yut Shing© Flickr
    Nom commun : Sauge splendide, Sauge éclatante plus connue sous le nom de Sauge écarlate (bien que ce soit le nom de la Salvia coccinea, Sauge rouge, au Brésil, nommée 'Sàlvia, Cardeal, Sangue-de-adào, Alegria-de-jardim' et par les anglophones 'Scarlet Sage'.
    Nom latin : Salvia splendens Sellow* ex Roemer & Schult.*., dans la flore de Chine Salvia splendens Ker Gawl.*, synonymes Salvia brasiliensis  Spreng.*, Salvia colorans Benth., Salvia hoveyi Hort.*, Salvia issanchou Hort.*
    famille : Lamiaceae.
    catégorie : initialement, une vivace herbacée, cultivée en annuelle, car elle est gélive ; aux tiges anguleuses, qui sont en cime colorées, comme les bractées.
    port : touffe érigée compacte.
    feuillage : caduc, vert franc, à vert foncé, légèrement gaufré, ondulé, à marge dentelée. Feuilles simples, opposées, oblongues-lancéolées, d'environ 10 cm, avec un long pétiole.
    floraison : longue de la fin du printemps, du début de l'été, selon climat jusqu'aux premières gelées, nectarifère, visitée entre autres par les abeilles, les colibris et certaines espèces de papillons.
    Inflorescences de 20 à 25 cm d'une trentaine de fleurs réunies en verticilles de 2 à 6 fleurs hermaphrodites, tubulaires, bilabiées (l'inférieure est plus longue), 4 longues étamines, 1 style bifide et des bractées colorées, la corolle est pubescente.
    couleur : rouge écarlate brillant, pour les cv blanc, rose, rose saumoné, orange vif, jaune, divers tons de rouge, bordeaux, pourpre et lavande et des bicolores.
    fruits : chez l'espèce type, des petites nucules brunes ailées.
    hauteur : 0.30 à 0.40 m à plus de 1 m selon le cultivar. L'espèce type dans son milieu naturel brésilien, elle avoisine 1.50 m.
    plantation : au printemps de mars à mai selon climat. Veiller à espacer les plants, de 25 à 35 cm les uns des autres et pailler les pieds pour maintenir le sol frais. Compter pour les petites tailles, 6 plants au m².
    multiplication : par boutures et par semis à chaud à 18 °C minimum, à la fin d'hiver, de février-mars jusqu'en avril, repiquer dans des godets, dès qu'il y a quelques feuilles, pincer au cours de la croissance, pour favoriser la ramification et de pailler le pied pour conserver la fraîcheur.
    sol : ordinaire bien drainé, plutôt riche en humus, frais et léger, parfaitement adaptée au calcaire. En sol trop lourd, mettre un lit de gravier avant de planter.
    emplacement : soleil, mi-ombre partielle, au moins 6 heures de soleil par jour, éviter les situations trop chaudes en été, comme le plein sud et le couchant, qui pourraient brûler les feuilles.
    zone : 9-11, U-K hardiness H3, USDA zones 9–11, ne résiste pas en dessous de -5 °C, à l'abri des vents violents et du froid.
    origine : endémique au Brésil, au sud-est, dans l'état de Rio de Janeiro et au sud, dans l'état de Santa Catarina, à partir de 2 000 m, dans les denses forêts pluviales, largement cultivé dans le monde, consulter la carte.
    entretien : au fur et à mesure, supprimer les hampes défleuries. Dans les potées, n'oubliez pas d'arroser et d'effectuer, durant la période de floraison, un apport d'engrais pour plantes à fleurs.
    maladies et ravageurs : déteste l'humidité stagnante, peut être sensible à la rouille (rust) et aux taches foliaires, sujette aux aleurodes (glasshouse whitefly) et aux cochenilles (scale insects). Les jeunes pousses sont convoitées par les limaces (slugs) et les escargots (snails), mais, elle est dédaignée par les cervidés et les lapins.
    NB : son nom Salvia désigne le genre en latin, vient de 'salvo' signifiant guérir, 'salvus' signifiant sain, faisant référence aux propriétés médicinales de certaines espèces du genre et, splendens signifie splendide. Pline l'Ancien* donnait le nom de salvia à d'autres espèces de plantes médicinales.
    C'est le collecteur-pépiniériste Mr. James Lee*, qui le premier cultive cette sauge écarlate en provenance du Brésil, dans sa pépinière horticole d'Hammersmith.
    Depuis cette introduction en Europe, en 1823, où elle était cultivée comme plante de serre ou de véranda, quelques années plus tard, elle est devenue la fameuse sauge rouge des massifs, des plates-bandes et des parterres de vivaces, dans les parcs, les jardins publics et dans nos jardins traditionnels, celles qui ornent les jardinières, les vasques et les potées sur les balcons, les fenêtres et les terrasses.
    Dans Flore des serres et des jardins, J.E.Planchon*, correspondant de l'Institut, écrit à son sujet en 1856 :
    Compris dans un groupe de "Sauges que M. Bentham* appelle nobiles, le Salvia splendens occupe des plus hauts rangs parmi cette aristocratie du genre.
    Il serait difficile d'imaginer plus d'éclat dans le coloris, plus de richesse dans la floraison; et, par surcroit d'avantages, cette brillante espèce, bien qu'originaire des régions chaudes du Brésil, fleurit à l'air libre, dans nos climats, ?v?? autant de facilité que de profusion.
    Il suffit de replanter en pleine terre, au commencement de l'été, la partie vivace et souterraine de la plante qu'on a rentré en orangerie l'hiver prédédent, pour obtenir durant l'automne un magnifique tribut de fleurs.
    Nous connaissons peu de plantes d'un plus riche effet, comme bordure ou comme massif, dans un partere."
    Cette éclatante sauge écarlate, dont il est quasiment impossible de trouver l'espèce type, puisqu'il ne se vend plus que des cultivars, qui sont majoritairement cultivés en annuelle, ceux qui ne sont pas de couleur rouge, conviennent aux emplacements à mi-ombre.
    Vous pouvez découvrir à Paris, du printemps à l'automne, la collection de sauges, dans l'un des cinq carrés de la perspective au Jardin des Plantes, entre la double allée de platanes, ce sont des carrés inchangés depuis la création du jardin en 1635. Découvrir cette allée.
    Salvia splendens Reddy™ Scarlet bicolore
    Ce genre comprend selon les flores entre 900 et 1100 espèces de vivaces herbacées, d'annuelles, de sous-arbrisseaux, d'arbrisseaux et d'arbustes au feuillage pouvant être aromatique, dont 65 d'entre elles sont médicinales, culinaires et/ou ornementales, toutes originaires des zones tropicales et tempérées du globe ; une dizaine d'entre elles sont présentes en Europe, 167 en zone euro-méditerranéenne, 118 d'entre elles de l'Amérique centrale et du Mexique et 84 espèces de Chine.

    Propriétés et utilisations :
    Dans les pharmacopées traditionnelles indiennes, elle est réputée pour le contrôle du diabète sucré et de récentes recherches, ont prouvé qu'elle contient des diterpènes comme la salvonorine et la splendidine, substances hallucinogènes, ayant une action sur le système nerveux, mais qui a aussi, des propriétés antibactériennes et antifongiques.
    Il est donc important, de tenir les enfants loin de sa portée, pour éviter le mâchouillage des feuilles ou des fleurs.

    Parmi les nombreux cultivars, citons :
    - Salvia splendens 'Alba', élégante fleur d'un blanc pur, les bractées le sont moins, juste un peu teintées de jaune vert.
    - Salvia splendens 'Brasier', environ 25 cm de haut, assez précoce, floraison rouge.
    - Salvia splendens 'Carabinière', feuillage vert foncé, se distingue par de grands épis rouges.
    - Salvia splendens 'Cléopâtre', une série de plusieurs couleurs : rouge, orange, violet ou blanc.
    - Salvia splendens 'Dancing Flame', de 50 à 60 cm en tous sens, étonnant feuillage vert franc, moucheté, irrégulièrement maculé, de jaune crème, de grands épis floraux, d'un beau rouge écarlate à reflets orangés selon la luminosité.
    - Salvia splendens 'Feu de la Saint-Jean', 20 et 30 cm, de belles inflorescences d'un rouge intense, laisser monter en graines en fin de saison et les récupérer, car elles sont reproductibles donc ré-ensemensables étantidentiques à la graine mère.
    - Salvia splendens 'Fire Star', des inflorescences violettes.
    - Salvia splendens 'Helen Dillon', série Sizzler, de grande taille, à larges, feuilles cordées, vert franc, inflorescences bicolores, bractées vert pâle, lavé de pourpre virant progressivement au rose mauve soutenu, longue fleur violine.
    - Salvia splendens 'Lighthouse', 60 cm de haut, recherchée pour son port buissonnant et sa longue floraison d'un beau rouge intense.
    - Salvia splendens 'Lilac Halo', série Sizzler, de grande taille, à larges feuilles cordées, vert franc, bractées rose mauve, longue fleur violine.
    - Salvia splendens 'Peach', de grande taille avec des inflorescences couleur pêche.
    - Salvia splendens 'Pirate', environ 45 cm de haut, feuillage vert foncé, recherchée pour ses hampes flamboyantes.
    - Salvia splendens 'Rambo', 60 cm, feuillage vert foncé, recherchée pour ses longues hampes rouges entre 20 et 30 cm.
    - Salvia splendens 'Red Arrow' (Flèche rouge), 60 cm, feuillage vert foncé, recherchée pour ses longues hampes rouges entre 20 et 30 cm.
    - Salvia splendens 'Reddy™ Scarlet bicolor', Reddy™, par Hem Genetics, qui commercialise variétés de plantes à massif F1*, une série naine au port dense et compact de 20 à 25 cm en tous sens, feuilles cordiforme à marge largement crantée et de courtes et denses inflorescences bicolores, pour celle-ci bicolore écarlate avec un calice strié de jaune pâle et rouge et des fleurs en pointe blanche, puis d'un blanc lavé de rose, rose bonbon vers la base. Ces bicolores sont en vogue dans les États slaves.
    - Salvia splendens 'Reddy™, dans cette série, il existe en rouge vif, rose, lavande, violet, orange avec un calice plus pâle, à fleurs blanches dans un calice vert tilleul, également en mix 'Cléopâtre', un mélange vec des fleurs blanche, rouge et orange et un mélange 'Néron', composé de fleurs blanches et d'autres d'un violet pourpre au niveau du calice avec des fleurs roses.
    - Salvia splendens 'Sangria', 25 cm, au feuillage vert foncé, floraison bicolore, des fleurs d'un rouge écarlate avec des bractées d'un blanc crémeux, lavé de vert au niveau de la base.
    - Salvia splendens 'Salsa Burgundy', épis bordeaux, se plaît en situation ombragée.
    - Salvia splendens 'Saucy Red', 60 à 90 cm en tous sens avec de longues et étroites inflorescences rouges.
    - Salvia splendens 'Scarlet King', épis d'un rouge écarlate.
    - Salvia splendens 'Scarlet Piccolo', idem, mais de plus petite taille.
    - Salvia splendens 'Sizzler', une série de grande taille, aux larges feuilles qui se décline dans 10 coloris, le cv 'Purple' est somptueux, couleur aubergine, avec le pétiole et la nervure médiane de la même couleur.
    - Salvia splendens 'Van Houttei', obtention néerlandaise, dédiée au célèbre pépiniériste belge Louis Benoit Van Houtte, environ 0.80 m de haut pour un Ø de 1 m, au port évasé, feuillage vert moyen, une bicolore au calice d'un beau rouge grenat et la fleur rouge clair, elle se plaît à l'ombre, floraison d'arrière-saison, du mois d'août jusqu'aux gelées, multiplication uniquement par boutures, à planter en situation abritée.
    - Salvia splendens 'Van Houttei Paul', de grande taille, bractées d'un rose framboisé, fleurs rose magenta.
    - Salvia splendens 'Vista Lilac', une sélection naine de 25 à 30 cm, bractées vieux rose, fleur d'un rose bonbon soutenu.
    - Salvia splendens 'Vista White', idem, denses épis à fleurs d'un blanc pur, des bractées d'un blanc légèrement crémeux
    - Salvia splendens 'White Fire' à floraison blanche.
    - Salvia splendens x darcyi 'Roman Red’, 60 à 90 cm en tous sens avec de longues et étroites inflorescences lavées de rouge en pointe (hérité de S.darcyi, d'une quinzaine de paires de fleurs rouge écarlate, dans un calice d'un rouge plus foncé et velouté. Sensible au stress hydrique, à réserver pour les sols frais.

    Salvia splendens souchetii
    Lithographie, coloriée à la main de la Salvia splendens souchetii publiée dans Flore des Serres et des Jardins de l'Europe, de Louis van Houtte et Charles Lemaire, Gand, Belgique, volume 11 de 1856, consultable à la BHLibrary.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de sauges présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Banks, éminent botaniste, explorateur naturaliste britannique Sir Joseph Banks (1743-1820), qui participe entre 1768 et 1771, à l'expédition menée par James Cook (1728-1779) sur l'Endeavour à travers le Pacifique, avec la découverte de la Nouvelle-Zélande, expédition dont il fut l'un des rares survivants. Manuscrit du Journal of H.M.S. Endeavour, 1768-1771, est consultable en ligne NL of Australia.
    Dès son retour à Kew, il est chargé par le roi George III du réaménagement de Kew Gardens, instigateur de nombreuses campagnes de collectes de plantes exotiques (ornementales et vivrières) à travers le monde, il donnera à ce jardin botanique sa notoriété internationale, instaurant la préservation des espèces par des échanges avec d'autres jardins botaniques.
    De 1765 à 1820, Sir Joseph Banks patronne officieusement auprès du gouvernement britannique, l'envoi de naturalistes aux côtés des explorateurs. Conseiller du gouvernement pour les affaires coloniales de 1780 à 1800, expert en botanique et en questions agricoles pour la Compagnie des Indes.
    Au cours de sa vie, il échange une longue correspondance avec le chirurgien danois Nathaniel Wallich (1786-1854), qui exerce au Bengale, pour la Compagnie des Indes orientales.
    Dans le courant de 1773, il est nommé président de la Royal Horticultural Society (RHS)*, par la suite en 1778, Banks devient le président de la Société Royale (R.S.), et il le reste jusqu'à sa mort en 1820.
    En 1784, il s'est opposé à l'acquisition de l'intégralité de la bibliothèque (plus de 3000 ouvrages) et des collections de Linné, à la demande du médecin-botaniste britannique Sir James Edward Smith (1759-1828), l'un des co-fondateurs de la société linnéenne de Londres, qui en devient le président en 1788.
    Un genre originaire de l'Australie, dans l'ordre des Proteaceae, lui a été dédié ainsi que l'archipel des Banks (archipel de Vanuatu dans le Pacifique) et de nombreuses espèces lui ont été dédiées, sous la forme banksii, banksiana, banksianus.

    *Bentham, le botaniste britannique George Bentham (1800-1884) qui vécut en Languedoc-Roussillon avant d'y devenir propriétaire du domaine de Restinclières à Prades-le-Lez ; il fut à l'origine de la réalisation de nombreuses flores, dont la première concernant les plantes de la région de Hongkong 'Flora Hongkongensis' (1861), et 'Flora Australiensis', éditée en 7 volumes, de 1863-1878.
    En 1826, il fait éditer à Paris, le catalogue des plantes indigènes des Pyrénées et du Bas-Languedoc, collectées par son père lors de leur séjour à Montauban puis à Montpellier. Abréviation botanique Benth.
    Avec Joseph Hooker, il publie entre 1862-1883, les 3 volumes de 'Genera plantarum ad exemplaria imprimis in herbariis kewensibus servata definita', l'importante et célèbre classification de Bentham & Hooker, consultable en ligne à la BHLibrary ou à la Bnf.

    *F1, ce sont des semences issues d'un croisement entre différentes variétés d'une même espèce afin de conserver les principales qualités des ascendants, mais, les graines récoltées sur ces plantes risquent de donner des variétés différentes.

    *Ker Gawl., abréviation botanique pour le botaniste archéologue britannique John Bellenden Ker Gawler (1764 - 1842), son soutien à la Révolution française fait qu'il quitte son poste de capitaine dans l'armée en 1793, et à partir de cette date, il exerce la botanique.
    En 1810, le botaniste écossais Robert Brown (1773-1858) lui dédie un genre alpin, Bellendena, d'un seul représentant endémique à la Tasmanie, de la famille des Proteaceae (découvrir les photos sur Flickr de Russell Cumming.

    *Lee, James Lee (1715-1795), collectionneur écossais, correspondant de Joseph Banks* (1743-1820) qui avec des collecteurs, lors de ses expéditions, collectait pour son compte. Il fonde dans le Vineyard Nursery d'Hammersmith, en partenariat avec le célèbre paysagiste, Lewis Kennedy (1721-1782), concepteur du jardin à l'italienne de William Spencer Cavendish (1790-1858) à l'ouest de Londres, dans le quartier de Chiswick, qui est de nos jours est devenu le nouveau quartier à la mode de Londres.
    Connu du public pour ses collections et nouvelles variétés de Fuchsia, il est l'un des premiers pépiniéristes britanniques de renom à obtenir une rose de Chine, qu'il présente en 1787 ou 1788, qu'il hybride avec des roses de Damas pour avoir de nouvelles senteurs à proposer, qu'il présente en 1788 et 1789. Il est l'auteur de la traduction en anglais de la nouvelle classification des plantes de Carl Linnaeus publiée en latin en 1751, "An Introduction to botany : containing an explanation of the theory of that science, extracted from the works of Dr Linnaeus ..., publiée en 1776.
    Il rédige l'Hortus Kewensis d'Aiton, publié de 1810 à 1813, le répertoire de 135 plantes introduites pour la première fois en Angleterre, et/ou qui ont été cultivées dans cette pépinière, qui se trouvait à l'emplacement de l'Olympia Exhibition Centre à Londres, lire son 9-11, histoire.

    *Hort., abréviation de la nomenclature botanique, qui vient du latin 'hortulanorum' qui signifie des jardiniers, qui désigne un horticulteur inconnu.

    *Planchon, Jules Émile Planchon (1823-1888), a cette époque il était le correspondant de l'Institut, Directeur de l'École supérieure de pharmacie.
    Au cours de sa carrière, il oeuvre entre autres à Kew Garden, comme conservateur de l'herbier de Sir William Hooker.
    Professeur suppléant à la Faculté des sciences de Montpellier. En 1881, il est nommé Directeur du Jardin des plantes de Montpellier, rendu célèbre par sa découverte sur la propagation du phylloxera venu d'Amérique qui s'attaque aux vignobles français, la ville de Montpellier décide en 1910 que le petit jardin public (situé face à la gare) créé en 1858 par les frères architectes, paysagistes de renom Denis et Eugène Bülhler, lui serait dédié, portant le nom de square Planchon, un petit jardin exotisme avec une fontaine, un majestueux cèdre du Liban, un immense arbre aux quarante écus Ginkgo biloba qui aujourd'hui est bien mal en point et il me semble bien un Févier d'Amérique (Gleditsia triacanthos).

    *Schult., abréviation botanique pour le botaniste, médecin et naturaliste autrichien Josef (Joseph) August Schultes, père du médecin botaniste Julius Hermann Schultes (1804-1840), il enseigne la botanique à Vienne.
    Avec le médecin et professeur de botanique et entomologiste zurichois Johann Jacob Roemer (1763–1819), il publie la 16e édition du Systema Vegetabilium de Linné, auteur de nombreux ouvrages dont Flora Austriaca, 1794 et Flora Capensis, 1823.
    Il est élu, en 1821, membre étranger de l'Académie royale suédoise des sciences.

    *Sellow, abréviation botanique pour botaniste-naturaliste allemand Friedrich Sellow (1789-1831), qui durant de nombreuses années au Brésil et en Uruguay, découvre et collecte de nouvelles espèces, qu'il adresse au Jardin botanique de Rio de Janeiro et à plusieurs jardins botaniques d'Angleterre et d'Allemagne. Un lantanier lui a été dédié Lantana sellowiana.

    *Spreng., abréviation botanique pour le médecin botaniste allemand Kurt Polycarp Joachim Sprengel (1766-1833), il enseigne la médecine en 1789, spécialiste de l'histoire de la médecine, auteur de nombreux ouvrages, sur cette histoire et il s'intéresse à la classification linnéenne.
    Il est élu membre de l'Académie royale des sciences de Suède, en 1810 ; il échange, de septembre 1818 à mai 1819, une correspondance sur des graines et des fougères plantées à Liverpool avec l'éditeur, le botaniste anglais William Pamplin (1806-1939) qui est également pépiniériste à Chelsea.
    On lui doit des ouvrages de référence, 'Recension Plantarum édité en 1801, 'Select Orchideae' en 1816 et 'Iridearum Genera en 1827. Entre-temps, de 1815 à 1824, en collaboration avec John Lindley (1799-1865), il fait paraître, une revue illustrée 'Botanical Register'.
    natacha mauric ©18/10/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
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