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![]() Nom latin : Laurus nobilis L.*, synonymes, Laurus tenuifolia Mill.*, Laurus vulgaris Duhamel. famille : Lauraceae. catégorie : arbre ou arbuste toujours vert dioïque à l'écorce grise, aux jeunes rameaux souples et verts. port : buissonnant, rectiligne, en colonne dense, assez large. feuillage : persistant, vert foncé brillant sur le dessus, revers mat plus clair, coriace, aromatique, nervures d'un vert jaune, pédoncule souvent légèrement rougeâtre. Feuilles alternes lancéolées à marge lisse légèrement ondulée floraison : au printemps, courant mars-avril, selon climat. Sur les tiges de l'année, des petites ombelles axillaires de minuscules fleurs unisexuées . couleur : jaune beurre à blanc crème. fructification : sur les pieds femelles drupes ovoïdes d'un noir brillant, qui sont consommées par les oiseaux qui en dispersent les graines. croissance : lente. hauteur : 2-8 m et plus, en vieillissant, il a tendance à s'élargir. plantation : au printemps ou à l'automne. multiplication : par semis, par bouturage de tiges aoûtées et marcottage ou par prélèvement de rejets. sol : sans exigence, mais surtout bien drainé et fertile. Déteste les sols gorgés d'eau. emplacement : soleil, mi-ombre zone : 8-9, U-K hardiness H6, USDA zones 7b-10b. Résistance 'officielle' : -11 ° C, mais de nombreux témoignages font état de résistance à -18°C voire -20 °C avec, au pire des cas un redémarrage à partir de la souche. origine : Asie Mineure et pourtour du bassin méditerranéen, support les embruns et la sécheresse. entretien : sans, si nécessaire la taille s'effectue en avril ou au mois d'août. Il supporte les tailles sévères, car il redémarre de souche. C'est pour cela qu'il est fréquemment utilisé dans l'art topiaire au même titre que le buis. maladies et parasites : peut être sujet à l'oïdium (powdery mildews), et subir les assauts de la cochenille pulvinaire du marronnier, Pulvinaria regalis (horse chestnut scale). Il est sensible aux piqûres de la psylle* du laurier-sauce Trioza alacris (bay sucker) qui signale sa présence en déformant le feuillage, et qui, s'il est présent en trop grand nombre, dépose un miellat qui favorise le développement de la fumagine (sooty mold), le découvrir photos (en anglais). Il semble qu'il offre une bonne résistance à l'armillaire Armillaria un champignon qui forme des rhizomorphes qui pénètrent dans le système racinaire des feuillus et des conifères, détruisant les cellules véhiculant la sève et provoquant le dépérissement de l'arbre hôte, contaminant le sol et les arbres aux alentours. NB : son nom Laurus vient du latin où il le désigne,les Grecs le nommaient Daphné du nom de la nymphe Daphnê, qui, pour mettre fin aux poursuites d'Apollon, implora le secours de son père Penée (Dieu du fleuve) qui la changea en laurier, qui fut dédié et consacré au Dieu. Depuis toujours, il est le symbole de l'immortalité et de la paix, son nom spécifique nobilis signifie noble, puisqu'il est dédié au Dieu. Idéal pour être utilisé dans les jardins au climat doux, dans les jardins en bord de mer en sujet isolé, dans les massifs arbustifs, dans la composition de haies libres, haies taillées, ou simplement dans de grandes potées pour orner balcons et terrasses qu'il faudra arroser tout au long de l'année. Propriétés et utilisations : Les feuilles s'utilisent en cuisine. Son bois est peu utilisé comme combustible, car, il dégage une odeur âcre et tenace et brûle en claquant. Quelques autres variétés et cultivars : - Laurus nobilis var. angustifolia aux feuilles plus étroites. - Laurus nobilis var. crispa commercialisé aussi sous Laurus nobilis 'Crispa' des feuilles étroites à marge très ondulée. - Laurus nobilis 'Sicilian Sunshine'® , 1.20 à 3m Ø de 1.80 à 3m, se distingue par son feuillage à marge ondulée jaune beurre soutenu virant progressivement au vert assez vif sur des jeunes tiges d'un rouge vif. - Laurus undulata Mill., souvent donné comme synonyme, mais il a vraiment une marge ondulée, photo ci-contre. Poème Hommage : Hommage à S.A.R. Monseigneur Duc d'Angoulême, et à l'armée d'Espagne Air : Où vont tes preux chevaliers? Sous l'ombrage de l'olivier Chez nous sommeillait la victoire; Près d'elle croissait un laurier Ceint d'une auréole de gloire. ![]() Déjà célèbre dans l'histoire, Qui, pour cueillir ce beau laurier, Viendra réveiller la victoire ?.... L'univers a redit son nom, L'univers chante sa vaillance: Fils de Henri ! c'est un Bourbon ! Espoir, amour de notre France. La Bidassoa, sur ses eaux, Entend gronder foudres de guerre; Soudain, à la voix du héros, Nos phalanges couvrent la terre. Serrez vos rangs, preux chevaliers, Marchez aux éclats du tonnerre; Et, pour moissonner des lauriers, Suivez votre prince à la guerre... L'univers a redit son nom, L'univers chante sa vaillance : Fils de Henri! c'est un Bourbon ! Espoir, amour de notre France. Par M. de S.G. 1823, texte intégrale chez BNf-Gallica. Annotations : *L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe latins, désignant le genre suivi du nom de l ’espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigna à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *Mill., abréviation botanique pour le botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), on lui doit la référence pour les jardiniers du 18ème siècle 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres 1755-1760, illustré de nombreuses gravures de Ehret, Lancake et John Miller. *psylle, lutte biologique avec des larves de coccinelle à 7 points Coccinella septempunctata), les vertes chrysopes Chrysoperla carnea ou celles des syrphes, voir fiche format pdf. Un autre prédateur polyphage, la punaise Anthochoris nemoralis dont les pontes se nourrissent des larves de psylle, ou celles des perce-oreilles, Forficula auricularia. natacha mauric © 15/01/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie nmauric© 15/01/2000- ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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