Acacia dealbata - Mimosa argenté, Mimosa d'hiver
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    Acacia dealbata Nom commun : Mimosa d'hiver, Mimosa argenté, Mimosa des fleuristes, Mimosa blanchissant, Mimosa blanchi, Cassie, plus rarement Acacia argenté australien, nommé par les anglophones 'Mimosa, Blue wattle, Silver Wattle, Australian Silver Wattle'.
    Nom latin : Acacia dealbata Link., synonymes Acacia affinis Sweet, Acacia decurrens var. dealbata (Link) Muller, Acacia decurrens var. dealbata (Link) Maiden, Acacia derwentii  Siebert & Voss, Acacia puberula  Dehnh., Racosperma dealbatum (Link) Pedley
    famille : Leguminosae, Mimosaceae.
    catégorie : arbuste calcifuge, pourvu d'un tronc à écorce lisse verte ou bleu-vert ayant des tendances à noircir en vieillissant, les rameaux sont couverts d'un duvet blanchâtre ou bleuâtre. Durée de vie assez courte. Il a la capacité de fixer dans le sol l'azote atmosphérique et des propriétés allélopathiques*.
    feuillage : persistant, pruineux, velouté bleu-vert légèrement argenté, pourvu de nectaires.
    Feuilles (10- 12 cm) composées, bipennées, 14 - 24 paires de folioles (phyllodes) à nombreux 30 - 60 foliolules très fins et duveteux.
    floraison : hiver, très parfumée, nectarifère et pollinifère visitée entre autre par les abeilles.
    Inflorescence terminale, en grappes très ramifiées de glomérules arrondis, de petite taille, chaque fleur est composée d'une minuscule corolle à 5 pétales, un court calice à 5 sépales et de nombreuses étamines saillantes.
    En Australie, il est en fleur de juillet à octobre, l'espèce type est moins florifère que les hybrides.
    couleur : jaune.
    fruits : gousses aplaties de 6 à 7 cm, à maturité d'un brun bleuté.
    croissance : très rapide, il atteint sa maturité reproductive vers 4 à 5 ans .
    hauteur : 3-8 à 12 m, étalement entre 2.5 et 4 m, dans son pays d'origine, il atteint, entre 20 et 30 m de haut.
    plantation : après la floraison, en lui laissant de la place et loin des réseaux de canalisations d'eau et d'électricité ; il faut savoir qu'il a tendance à drageonner abondamment et peut devenir envahissant pour l'espèce type.
    multiplication : au début du printemps par semis à chaud entre 20 à 25° C, après avoir fait tremper les graines dans de l'eau chaude, prévoir un mélange sablonneux, compter pour la levée entre 10 et 20 jours ou par bouturage et par greffage sur l'Acacia floribunda, pour être planté en zone calcaire, aussi non, sur l'Acacia retinodes, certains horticulteurs préfèrent pratiquer le greffage par approche ou comme en 1900, par marcottage.
    Il est possible de le multiplier par marcottage, à pratiquer, courant mars-avril.
    sol : drainé, plutôt acide ou neutre, frais ou sec. Attention, il craint le calcaire.
    emplacement : soleil ou mi-ombre, résiste au vent.
    zone : 9-10, résistance jusqu'à entre 5 - 10 °C. U-K hardiness H3, USDA zone 8b-10. Une fois installé, il tolère bien la sécheresse.
    origine : le long des rivières et dans les montagnes, sur les plateaux et les ravines du sud-est de l'Australie où du Sud où son aire de répartition naturelle est la région de la capitale Canberra et le Territoire de la capitale australienne, dans l'état de Nouvelle-Galles du Sud, celui de Victoria et à l'est de la Tasmanie, des régions aux régimes de précipitations maximales en été, uniformes et maximales en hiver, consulter la carte.
    Introduit en Europe en 1820, en Italie vers 1904, largement introduite dans le monde à des fins multiples, la foresterie, l'horticulture et la production de parfums, de nos jours dans certains pays dont l'Afrique du Sud, le Chili, l'Espagne et le Portugal, il y est considéré comme une espèce envahissante problématique, car il finit par modifier à la fois la végétation indigène en formant des fourrés monospécifiques denses ainsi que le sol en y modifiant les propriétés du sol, en raison de la libération de composés allélopathiques et de la capacité de l'espèce à fixer l'azote atmosphérique comme les autres espèces d'acacia et légumineuses avec l'aide de bactéries qui se développent dans des nodosités qu'il produit sur ses racines, à cet effet.
    entretien : arroser régulièrement les 2 premiers années après la plantation, la taille après floraison est bénéfique et peut être sévère, les boutons sur les branches raccourcies se forment dès la fin de septembre.
    L'espèce type émet de nombreux rejets à partir de la souche, attention , il peut devenir envahissant, consulter la liste des espèces envahissantes*.
    maladies et ravageurs : comme tous les autres mimosas, il peut subir les assauts des cochenilles australiennes (cochenilles flûtées) Icerya purchasi*(cottony cushion scale) qui s'attaquent aussi aux agrumes et subir les piqûres et le miellet des cicadelles pruineuses Metcalfa pruinosa (citrus flatid planthopper) qui peuvent favoriser le développement de la fumagine Capnodium citri (sooty mold fungi), consulter la fiche technique du fredon.fr/corse.
    Lorsque l'atmosphère est trop sèche ou mal ventilée, les mimosas peuvent être envahis par les araignées rouges (red spiders).
    NB : son nom Acacia vient de 'akakia' qui désigne un acacia et 'akis' qui signifie épine, pointe et son nom spécifique dealbata signifie blanchissant, faisant référence à ses jeunes pousses, d'où son nom de Mimosa argenté et Mimosa blanchissant.
    Il a été introduit sur la Côte d'Azur entre 1820 et 1822, dans un jardin cannois, depuis il existe de nombreux cultivars et des variations génétiques, de Nice à Menton le sol étant calcaire, il y pousse mal, sauf s'il est greffé sur l'Acacia floribunda, il a primé à plusieurs reprises par la RHS* avec The Award of Merit.
    Il pousse sur les gneiss roses du massif de l'Estérel, et les sols granitiques du massif du Tanneron et du massif des Maures, assurant à lui celle plus de 70% des mimosas vendus par les fleuristes.
    Dans ces jardins au climat doux, il trouve aisément sa place près des cheminements et des ouvertures en sujet isolé, notamment pour occulter un vis-à-vis, à l'arrière des massifs arbustifs, il entre aussi dans la composition de haies libres, ou simplement dans de grandes potées pour embellir patios et terrasses. à l'abri des courants d'air.
    Ce genre comprend plus de 1 200 espèces d'arbres et d'arbustes persistants dont certains sont pourvus d'épines. Ils sont principalement originaires de l'Afrique, de l'Asie, des Amériques, de l'Australie qui compte à elle seule, environ 900 espèces et du Pacifique.
    En septembre 1889, un journaliste d'Adelaïde, William Sowden décide de promouvoir le port de branches de mimosa lors des réunions officielles et fonde le Wattle Club de Melbourne, il met en place le concept patriotique de la journée du Mimosa (Wattle Day), la première se déroule le 1er septembre 1910, à Melbourne, Sidney et Adelaïde. Le premier septembre 1988, le gouverneur général de l'Australie a officiellement proclamé l'Acacia doré Acacia pycnantha comme emblème floral national.
    Les premiers mimosas auraient été introduits et acclimatisés à Nantes, vers 1648, rapportés de l'île de Madagascar par le naturaliste Étienne de Flacourt*, ceux de l'Australie l'auraient été beaucoup plus tard, entre 1820 et 1850.
    Sur la Côte d'Azur et la Riviera, ils ont été introduits dans les jardins par les Anglais qui y résidaient, aujourd'hui une trentaine d'espèces sont présentes et chaque année au mois de février, se déroule à Mandelieu-La Napoule, la fête du Mimosa.
    La deuxième région productrice française se situe dans les Pyrénées-Orientales, où il se récolte, de décembre à février, mais sa commercialisation est en chute, car sa cueillette requièrt une main d'œuvre importante qui fait grimper son prix au kilo.
    Pour la France, Jean Casimir dans sa "Monographie agricole du département des Alpes-Maritimes" publié en 1929, il rapporte que d'après certains, le premier Acacia dealbata aurait été importé Cannes en 1864 et planté dans les jardins du Château de La Bocca par l'horticulteur Nabonnand, pour d'autres, ce serait un peu plus tard, vers 1870, qu'un nombre assez important de sujets de cette espèce furent apportés à Cannes.
    L'horticulteur Martichon, et l'horticulteur Opoix, importèrent, dit-on, sans que l'on puisse affirmer la véracité du fait, des mimosas de Nouvelle-Zélande ! Le souvenir est plus précis des premières plantations de mimosa faites d'abord comme arbustes d'ornement à Cannes, à la Villa Excelsior (1870), propriété de la baronne de Ladoucette de 13 000 m², puis à la Villa Primavera, route de Fréjus, et à la Villa Alexandra (1850) conçue pour les Tripet-Skrypitzine, où vers 1880, M. Tripet en fit une plantation importante, route d'Antibes, que les habitants de Cannes ne manquaient pas d'aller voir, en hiver, à l'époque de la floraison.
    En 1883-1884, à Mandelieu, M. Nabonnand, le père des horticulteurs Paul et Clément Nabonnand, planta des Dealbatas sur des boulevards créés, aux quartiers de Minelle et de la Vinasse,... sur le boulevard de la Croix des-Gardes, à Cannes, des mimosas furent également plantés, (de nos jours une des plus belles forêts de mimosa de la Côte d’Azur(. Il n'était question alors que du Mimosa dealbata dont certains horticulteurs firent des semis d'où sortirent des centaines de variétés. La plupart de celles-ci ont disparu et on ne conserva que celles ayant les qualités requises : beauté de la fleur, port de l'arbuste, robustesse, soit pour la vente de la fleur coupée, soit pour la vente à la parfumerie... En 1890, le kilo de fleur de parfumerie du Debalta était payé 0 fr. 50, prix très rémunérateur pour l'époque. La fleur de l'acacia farnesiana (Mimosa épineux) valait, à la même époque, 30 francs le kilo.
    Il est à remarquer que si les fleurs de la Côte d'Azur, oeillets et roses, prenaient vers cette époque un essor favorable, la vente du mimosa pour la fleur coupée est restée presque nulle jusqu'en 1900.
    Indépendamment de l'introduction du Mimosa dealbata comme arbre d'ornement dans les villas et châteaux, des plantations pour la fleur de parfumerie se sont faites assez tôt, avant 1865, dans le massif du Tanneron, sur le territoire des communes de Tanneron (Var) et de Pégomas (Alpes-Maritimes).
    Dans le massif du Tanneron, on rencontre encore de nombreux Dealbatas de la variété "Sausseron", du nom de celui qui l'aurait trouvée. C'est le premier nom qui fut donné à une variété de Dealbata. Lors de la grave gelée de 1929, les racines des arbres ne furent pas détruites et des rejetons nombreux repoussèrent. Il n'est malheureusement plus question maintenant des fleurs de mimosa pour la parfumerie.
    La première plantation pour le commerce de la fleur date de 1885. C'est celle de Rousset-Dalon, la variété portant ce nom était encore en grande faveur avant la gelée de 1929 et même après. Mais, pour remplacer les plantations détruites, beaucoup d'agriculteurs plantèrent des variétés plus belles, notamment pour le Dealbata : Basso et Bonifassy, appelé aussi Bedino, pour les hybrides : Bon Recueil, Gaulois, Tournaire et d'autres espèces : Floribunda, Moteana, Baileyana, etc.
    Le grand essor de la culture et de la vente du mimosa date de 1900. A la même époque que la variété Rousset-Dalon, une variété pour la fleur coupée appelée Lambert ou Cheval ou gros jaune. Avant-guerre, les plantations comprenaient plus de 80 de Dealbata, le reste en Floribunda, il y avait aussi quelques Moutteana* dont la culture commençait à peine et à cette époque, les variétés de Moutteana* avaient un port de saule pleureur et devaient être solidement tuteurées. Elles ne donnaient pas toute satisfaction, car le vent cassait leurs branches.
    Pendant la guerre, la rareté de la main-d'œuvre spécialisée nécessaire à bon nombre de cultures florales fit abandonner ces cultures au profit d'autres exigeant moins de main-d'œuvre et moins d'ouvriers qualifiés. De ce fait, il y eut un essor dans la culture du mimosa, 50 hectares environ de nouvelles plantations furent créées, en partie par des variétés nouvelles et souvent par les femmes des horticulteurs mobilisés.
    Ces plantations encouragées par la hausse des prix de vente continuèrent, accélérées, après les incendies de forêts d'août 1920 et 1923, dans la région de Mandelieu et du massif de Tanneron.
    Propriétés et utilisations :
    En Australie, l’emploi de l’écorce de mimosa aux propriétés tannantes est presque aussi ancienne que l’existence de la tannerie, ses matières tannantes ont un certain pourcentage de tanin pur et elles contiennent aussi des propriétés particulières qu'elles communiquent au cuir pour obtenir dans son cas, un cuir assez ferme, alors que l'écorce du québracho brésilien est préférée pour obtenir des cuirs souples, tandis que les écorces de saule, de bouleau ou de l'asiatique gambier grimpant Uncaria gambir donnent un cuir souple et spongieux (source : Cuirs et peaux de Bérard & Gobilliard, p. 63 - 1947).
    En Afrique du Sud où il a été introduit initialement à titre ornemental ou comme brise-vent, son bois servait pour le boisage des galeries des mines et pour confectionner de clôtures.
    C'est en 1844 que pour la première fois, son écorce a été utilisée pour le tannage. Au fil des ans, ses avantages par rapport aux autres matières tannantes ont rapidement été mis en évidence et dès 1887 des plantations ont été initiés sur plus de 80.000 hectares, et des fabriques d'extraits de mimosa sec et solide ont été établies à Durban et dans la région de production au Natal vers Maritzburg, concurrençant sur le marché international l’écorce du Mimosa de Madagascar, les fabricants européens d’extrait préfèrent pratiquer l’extraction sur l’écorce fraîchement embarquée ou sur de l’écorce verte, qui ne produisent pas de poussière et qui sont beaucoup plus faciles à manier et de plus, elles sont meilleur marché que l’écorce sèche, mais plus élevée que d'autres matières tannantes comme le quebracho*, aujourd'hui ?
    Ce Mimosa fait partie des 3 mimosas utilisés en parfumerie avec l'Acacia farnesiania* (Cassier du Levant, Cassie de Farnèse) qui fleurit courant janvier février et l'épineux Acacia cavenia (Cassier romain) qui fleurit bien après, entre avril et mai.
    Selon les parfumeurs, il apporte une note florale boisée, légèrement verte, chaude et poudrée, qui évoque le pollen, la paille et le miel que l'on retrouve dans l'intemporel Vacances de Jean Patou 1936 (réédité en 2015), Farnesiana de Caron (1947), Mimosa pour Moi de L'Artisan Parfumeur (1992), Champs-Élysées de Guerlain (1996), en note de coeur dans Amarige de Givenchy (1998), le soliflore Une Fleur de Cassie de Frédéric Malle (2000), Mimosa de Fragonard (2010), Le Mimosa d'Annick Goutal (2011), Acqua Allegoria Tiaré-Mimosa de Guerlain (2009) et Fleurs d'Hiver de Kenzo (2008).
    Lire l'enquête de Greenpeace, Parfum de Scandale*.
    Parmi les hybrides et variétés horticoles de mimosa, citons :
    La plupart d'entre elles sont issues par greffage sur Acacia retinodes et de croisements entre Acacia dealbata et Acacia baileyana dont la floraison s'étale sur 3 à 6 semaines. Il existe une forme au port retombant Acacia baileyana 'Pendula'.
    Acacia dealbata 'Gaulois' ou Mimosa 'Gaulois Astier', une ancienne obtention d'Honoré Tournaire (1754 - 1809) issue de croisements d'un Mimosa rapporté de l'île de Saint-Domingue par un membre de la famille, un capitaine au long cours. Un arbuste de 3 à 4 m, au port arrondi, au feuillage vert foncé, longue et abondante floraison de la fin janvier à mars, en grosses grappes parfumées aux glomérules d'un beau jaune soufre, déteste le calcaire, il aurait une meilleure résistance avoisinant les - 10 °C. Il est cultivé pour la confection des bouquets de 150 et 200 grammes.
    Acacia dealbata 'Le Mirandole', se distingue avec son grand feuillage bipenné d'un beaucoup plus clair et argenté, de grosses grappes d'un éclatant jaune vif dès la fin décembre, début janvier. C'est le plus précoce, il aurait également une meilleure résistance avoisinant les - 10°C. Il est abondamment cultivé pour la confection des bouquets dans les Pyrénées-Orientales dans la région de Céret pour être vendu de décembre à février.
    Acacia dealbata 'Mireille', c'est celui que l'on nomme Mimosa double parfois, parfait pour les petits jardins ne dépassant pas les 3 à 5 m en tout sens, port compact, feuillage vert foncé, denses grappes aux glomérules serrées les unes contre les autres lui donnant un aspect cotonneux dans un jaune fleur de soufre, floraison délicatement parfumée courant fin janvier/février selon localisation pouvant s'étendre jusqu'en mars, se multiplie uniquement par greffage.
    Acacia dealbata 'Président Doumergue', se distingue par son feuillage à reflets bleutés, floraison courant janvier-février.
    Acacia dealbata 'Rêve d'Or', abondante floraison en février.
    Acacia dealbata 'Tournaire', une obtention d'Honoré Tournaire, un mimosiste de renom, au port assez trapu, feuillage vert foncé, en fleurs courant janvier. Il a lancé d'autres hybrides : Gaulois, Mirabilia et Granet après la gelée de 1929.
    Acacia decurrens 'Bon accueil' ou 'Le Bon accueil', 4 à 5 m en tout sens, port compact, arrondi, feuillage vert foncé légèrement brillant, composé, bipenné, floraison d'un éclatant jaune vif courant janvier-février en grosses grappes très denses, tolère -6 à - 7° C.
    Acacia decurrens 'Rustica', 4 à 5 m et plus, feuillage vert foncé, bipenné, se distingue par sa floraison d'un jaune très vif en grappes retombantes à gros glomérules, il serait le plus rustique avec une tolérance de - 9 à - 11° C, également cultivé pour les bouquets.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de mimosa et acacia.

    Annotations :
    *Acacia decurrens* Willd, Mimosa noir, 'localement 'Acacia bark, Early black wattle', origine australienne dans les montagnes bleues, 10 à 12 m de haut, floraison au jardin de janvier à mars dans son pays d'origine en avril.
    *Acacia farnesiana* en l'honneur des jardins Farnèse à Rome, l'un des premiers jardins botaniques privés d'Europe, créé par le cardinal Alessandro Farnese en 1550.
    *espèces envahissantes, l'Agence Méditerranéenne de l'Environnement du Languedoc-Roussillon (AME) et l'Agence Régionale Pour l'Environnement de Provence-Alpes-Côte d'Azur se sont associées au Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles pour mettre en place un dispositif régional et européen sur les plantes envahissantes. En juillet 2003, l'AME a réalisé des fiches sur les plantes envahissantes de la région méditerranéenne, télécharger le fichier format pdf (2.13 Mo).
    *Étienne de Flacourt (1607-1660), administrateur colonial français pour le compte de la Compagnie d'Orient à Madagascar, sa mission est d'établir les relations commerciales entre les Malgaches et les Français, ce sera un échec. De 1648 à 1655, il y occupe le poste de gouverneur de Fort-Dauphin, à son retour, en France il y aura un procès retentissant qu'il gagnera et le réhabilitera dans ses fonctions, mais son navire 'La Vierge' sera coulé en 1661 par les Turcs.
    Auteur du Dictionnaire de la langue de Madagascar en trois brochures 1658 et l'Histoire de la Grande Isle Madagascar (1661), réédition 1995 par Claude Allibert, l'édition de 1905 est consultable en ligne sur archive.org.
    *Icerya purchasi*, introduite sur des végétaux dans les serres et les vergers de l'Europe, de l'Afrique du Nord et des États-Unis, la ravageuse cochenille australienne également nommée cochenille flûtée, pour lutter contre ce prédateur à travers le monde, dans les vergers d'agrumes a été introduite une coccinelle australienne, la Rodolia cardinalis de 2,5 mm à 4 mm, qui a été entrevu en France, en Vendée, courant 2013, puis en 2016, des larves rouges et des coccinelles adultes sur des , en train d'oeuvrer sur des cochenilles australiennes, en pondant leur oeufs, sous la cochenille que l'on peut retrouver colonisant les Pittosporum, Cytisus scoparius, Acacia, des insectes qui pondent en février des oeufs rougeâtres, voir fiche.
    Voir photo de la cochenille © Les naturalistes vendéens.
    *Link., abréviation pour le médecin, botaniste-naturaliste allemand Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), il commence par enseigner en 1792 dans la plus ancienne Université d'Europe du Nord, l'Université de Rostock, dans le département de chimie, botanique et zoologie (Mecklembourg- Poméranie occidentale).
    Un séjour deux ans au Portugal, l'oriente définitivement vers la botanique et à partir de 1811 à l'Université de Breslau, il y enseigne la botanique et la chimie. En 1815, il est nommé professeur d'Histoire Naturelle, Directeur du jardin botanique de Berlin et conservateur de l'herbier, puis membre de l'Académie des Sciences de Berlin.
    Il entreprend la description des Echinocactus et des Melocactus à partir de 1827. On lui doit de nombreux ouvrages dans différents domaines dont une Flore portugaise, éditée à Berlin (1809-1840) qui sera longtemps un ouvrage de référence.
    *Moutteana, écrit dans la presse en 1900 Motteana originaire d'Australie, fut introduit dans le département des Alpes-Maritimes en 1906, par M. Poirault, directeur de la Villa Thuret, qui le reçut de M. Winter, à Bordighera, lequel l'avait reçu de M. Motta, horticulteur de la région du Lac Majeur qui lui donna son nom, se distingue par un feuillage bleuté et une floraison précoce.
    *Parfum de scandale prendre le temps de lire l'enquête de Greenpeace 2005, sur la composition chimique d'eaux de toilette et eaux de parfum de marques parfois prestigieuses, contenant des phtalates et des muscs de synthèse.
    Télécharger l'enquête en format pdf.
    *RHS, abréviation pour The Royal Horticultural Society, La Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres le 7 mars 1804 qui décerne chaque année The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.
    natacha mauric © 19/01/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
    nmauric©19/01/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.





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