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Nom latin : Caryopteris incana ( Thunb. ex Houtt. ) Miq.* (1865), synonymes Caryopteris mastacanthus Schauer, Caryopteris sinensis (Lour.) Dippel, donné par certains auteurs comme synonyme de Caryopteris trichosphaera W. W. Smith* Pour Powo un seul synonyme de retenu Nepeta incana Thunb. ex Houtt.* (1778) avec deux sous espèces Caryopteris incana var. angustifolia S.L.Chen & R.L.Guo et Caryopteris incana var. incana, qui sont retenues dans la flore de Chine, vois plus bas. famille : Lamiaceae anciennement Verbenaceae. (Labiatae). catégorie : vivace à souche ligneuse, aux jeunes pousses pubescentes de large et rougeâtres, puis grisâtres. port : en touffe ronde et dense. feuillage : caduc, vert pâle, fortement nervuré, à l'aspect gaufré, pubescent, argenté et grisâtre sur le revers, glanduleux, aromatique, dégageant une odeur balsamique. Des petites feuilles opposées, oblancéolées de 3 à 8 cm x 2 à 4 cm, à marge en dents de scie régulièrement espacées latéralement, la base des feuilles est lisse. floraison : sur le bois de l'année, de la fin de l'été à l'automne, courant août jusqu'en octobre, novembre selon climat, nectarifère, visitée par les abeilles, les bourdons, les colibris et certaines espèces de papillons, comme le Machaon Papilio machaon (common yellow swallowtail), voir photos, source Démons & Merveilles. Son miel aurait une saveur proche du miel de lavande. En cime, à l'aisselle des feuilles, réunies en denses corymbes bombées, petites fleurs à corolle tubulaire, bilabiée, pubescente sur le revers, à 5 lobes et 4 étamines saillantes, 1 style au stigmate bilobé, dans un minuscule calice pubescent. couleur : bleu pour l'espèce type et les premières introductions. Par la suite, du bleu violet au violet, il existe aussi des cultivars blancs ou roses. fruits : des capsules indéhiscentes formées de 4 nucules. croissance : rapide. hauteur : pour l'espèce type entre 0.30 et 0.80 m, pour les cultivars de 0.50 à 1.20 m. plantation : au printemps en prenant soin de bien lui laisser de la place, si nécessaire, mettre au fond du trou un lit de gravier pour bien drainer le sol. multiplication : par semis à peine recouvert, mais c'est assez long ou par bouturage de tiges aoûtées. sol : peu d'exigence ordinaire, plutôt caillouteux et calcaire, surtout très bien drainé, redoute l'humidité et les sols détrempés en hiver qui vont provoquer un pourrissement racinaire. emplacement : soleil. origine : en basse altitude, dans les anfractuosités sur les versants rocheux et ensoleillés, en lisière de forêts de feuillus et le long des routes de l'Asie du Sud-Est, présent au sud-est de la Chine, dans les provinces du Jiangsu, Anhui, Zhejiang, Jiangxi, Hunan, Hubei, Fujian, Guangdong, Guangxi, au sud de la péninsule coréenne, au Japon, à l'ouest et sud-ouest de l'île de Kyüshü, région de Nagasaki et Kagoshima, sur l'île de Tsushima et celle de Taïwan, jusqu'à une altitude de 800 m, voir vidéo, ou consulter la carte. zone : 5-10, U-K hardiness H5, USDA zone 6b-10. Tolère jusqu'à -18 °C, voir - 20 °C, pour l'espèce type. Une fois implantée, elle supporte bien de longues périodes de sécheresse si l'exposition n'est pas au couchant. entretien : rabattre les rameaux de moitié au sortir de l'hiver ou pour les sujets plus âgés, une taille printanière au ras du sol pour avoir par la suite des touffes rondes, il ne produit pas de bourgeons sur le vieux bois. maladies et ravageurs : exempt de maladies et de ravageurs de plus dédaigné par les cervidés. NB : son nom Caryopteris vient du grec 'karuon' qui désigne la noix et 'pteron' qui signifie aile, faisant référence à sa fructification et incana vient du latin 'incanus' qui signifie grisonnant, faisant référence à son feuillage. Ce genre comprend 16 espèces d'arbrisseaux, de sous-arbrisseaux et de vivaces, toutes originaires de l'Asie du Sud-Est, dont 14 d'entre elles, présentes dans les forêts du centre et de l'est de la Chine ainsi que sur les versants de l'Himalaya, 6 sont présentes au Népal et une seule sur l'île de Taïwan. Introduit au Royaume-Uni, vers 1844, depuis Canton, par le botaniste-collecteur Rober Fortune* qu oeuvrait alors en Chine, pour le compte de la compagnie des Indes orientales et celui de la RHS*. Propriétés et utilisations : Dans la pharmacopée chinoise, la plante entière est utilisée et elle est cultivée à cet effet, les racines récoltées à l'automne sont réputées pour traiter les rhumatismes, les menstruations irrégulières, la métrorragie et la leucorrhée. Feuilles et tiges des Caryopteris contiennent des flavonoïdes qui ont un effet inhibiteur sur le staphylocoque doré et le bacille diphtérique (bacille de Löffler-Klebs), prescrites en décoction, comme expectorant pour soulager la toux et la bronchite et soigner la coqueluche ; ainsi qu'en usage externe, sous forme de cataplasme, pour soigner les plaies, traiter l'eczéma, les ecchymoses, les hématomes et morsures de serpent. Dans la cuisine taïwanaise, le 'làn xiangcào, lán huäcào', est une épice et c'est aussi une plante médicinale pour soigner la toux et soulager les inflammatoires articulaires et la crise de goutte. Deux sous-espèces, dans la flore de Chine :
*Armand, le missionnaire-naturaliste français, Jean-Pierre Armand David (1826-1900), est l'un des quatre missionnaires collecteurs avec l'abbé Delavay*, G.Farges et J.A. Soulié, qui firent parvenir, au muséum national d’histoire naturelle de Paris, au botaniste-taxonomiste Adrien Franchet* de nouvelles espèces asiatiques. Lui a été dédié le genre Davidia qu'il découvrit à l'ouest du Séchouan, ou des espèces comme la Clématite armandii. En 2018, dans le 6e arrondissement de Paris a été réaménagé par la ville, un fort calme et caché jardin de 500 m² : le jardin du Père-Armand-David au 90 Rue du Cherche-Midi qui appartient depuis 1817 à la Congrégation de la Mission des Lazaristes. Bunge, abréviation botanique pour le botaniste russe Alexander Andrejewitch von Bunge (Kiev 1803-1890), il enseigne en Estonie à l'université de Dorpat, il étudie la flore du désert de Gobi (Mongolie), celle de la Sibérie occidentale (Montagne de l'Altaï) la Flora altaica de 1932 et 1936, il vécut à Pékin vers 1930. *Fortune, botaniste collecteur écossais Robert Fortune (1812-1880), qui explore l'Asie, effectuant plusieurs longs séjours en Chine, pour le compte de la compagnie des Indes orientales, à la recherche des thés et de tenter en même temps de découvrir les techniques de fabrication. Il est à l'origine de l'introduction en Europe de nombreuses espèces extrême-orientales, découvertes que l'on trouve citées dans ses récits de voyages, notamment dans "La route du thé et des fleurs", publiée en 1852. Il oeuvre également pour le compte de la Royal Horticultural Society (RHS*), afin de récolter de nouvelles essences, pour les expédier, par la suite, en Europe. *Franchet, botaniste et taxonomiste français Adrien René Franchet (1834-1900), nommé en 1881, Directeur du laboratoire de phanérogamie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, qui rassemble plus de 3 797 nouvelles espèces en provenance de la Chine et du Japon, adressées par quatre missionnaires collecteurs, le Père Armand David, le missionnaire jésuite Jean-Marie Delavay, depuis la province du Yunnan et par Guillaume Farges et J.A. Soulié, qui donnèrent les publications : 'Plantae Davidianae ex Sinarum imperio', G. Masson, Paris, (1884-1888), Plantae delavayanae (1890) et 'Plantas Yunnanenses' (Bourloton - 1886). *Houtt., abréviation botanique pour le médecin, naturaliste et botaniste néerlandais Maarten Houttuyn (Martinus) (1720-1798) auteur du monumental ouvrage sur l'histoire naturelle, fondée sur la systématique de Linné : 'Natuurlijke Historie de uitvoerige beschrijving der dieren, planten en mineraalen, volgens het samenstel van de Heer Linné' en 37 volumes, publié de 1761 jusqu'en 1785. *Miq., abréviation botanique pour le zoologiste-botaniste néerlandais (d'origine allemande) Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871). Il occupe, à partir de 1835 et durant 11 années, la fonction de directeur du jardin botanique de Rotterdam. 13 ans plus tard, du jardin botanique d'Utrecht jusqu'en 1871, tout en dirigeant, à partir de 1862, le Rijksherbarium de Leyde. Les botanistes et les collecteurs lui adressent pour ses jardins de nouvelles plantes depuis l'Australie et des comptoirs et des possessions néerlandaises. Membre de l'Académie royale des sciences de Suède. On lui doit plusieurs monographies, notamment sur les Cactaceae, publiée en 1839, les Cycadaceae, en 1842, Les Palmiers de l'archipel indien et 'Flora Indiae batavae' 1855-1859, éditée à Amsterdam. *Royal Botanic Garden Edinburgh, qui publie une revue internationale de systématique végétale, l'Edinburgh Journal of Botany dont certains articles sur les nouvelles espèces découvertes, sont consultables en format pdf. *Smith, abréviation botanique pour le botaniste écossais William Wright Smith (1875-1956), élu président de la Botanical Society of Edinburgh en 1922 puis en 35. Il séjourne de 1907 à 1910 dans le nord de l'Inde, collectant des spécimens au Bhoutan, au Népal, au Sikkim ainsi qu'au Tibet, pour le compte du Royal Botanic Garden Edinburgh*, dont il sera le conservateur en chef. En 1932, il fut fait chevalier par le roi George V et en 1945, et élu comme membre de la Royal Society. natacha mauric © 08.05. 2001 ® Jardin! L'Encyclopédie natacha mauric © 28.05. 2001 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites- ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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