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![]() Nom latin : Ficus carica L.*, synonymes retenus après révision, Ficus deliciosa Gasp.*, Ficus macrocarpa Gasp., Caprificus insectifera Gasp., et 29 autres, consultables sur http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/kew-2809827" target="_blank">theplantlist. famille : Moraceae. catégorie : arbuste ou arbre monoïque allergène à latex, dont l'écorce lisse est d'un gris cendré, au bois tendre et spongieux et au système racinaire traçant en tout sens. feuillage : caduc, vert franc, brillant, virant au jaune à l'automne, aux nervures plus claires, épais, rugueux, au revers velouté, aux nervures saillantes, plus claires et recouvertes de courts poils. Sur des ramilles flexibles, conservant les cicatrices circulaires, foliaires et fruitières, des feuilles hétérophylles, alternes de 9 à 20 cm, dentées ou palmatilobées, à 3 ou 5/7 lobes obtus, plus ou moins profonds et longuement pétiolées. port : érigé, étalé, ramifié, à cime arrondie. floraison : au printemps, courant mai, inflorescences en forme de bourse piriforme, appelée sycones*, pourvues à l'extrémité d'une ouverture (ostiole) par laquelle pénètre l'insecte vecteur de la parthogenèse. Des fleurs femelles à long style tapissent, la bourse, l'orifice ombiliqué (ostiole) est cerné de quelques fleurs mâles à brévistyle et 4 étamines. La pollinisation est effectuée uniquement par un petit hyménoptère, le blastophage de ± 2 mm, Blastophaga psenes ou guêpe du figuier, qui ne vit, que sur l'aire du figuier, voir le schéma du cycle de vie, en anglais (life cycle fig-wasp) sur britannica.com, contributed by Encyclopaedia Britannica. Sur le caprifiguier, les rameaux de l'année précédente, portent les mammes, dont des fleurs femelles brévistyles qui se transforment en galles, après les pontes des blastophages et des figues fécondables (profichis). Plus simple, à vous de découvrir, toutes les étapes de la reproduction de la figue, différencier ainsi : mammes et profichis, consulter le cours de biologie - Université Lille1. La caprification des figuiers mâles est toujours pratiquée en Turquie, en Grèce et en Afrique du Nord, en installant dans les figueraies, des chapelets de 4 à 5 caprifigues (profichis), dans les ramures. Les caprofiguiers y sont d'ailleurs cultivés à cet effet, pour en commercialiser les profichis. Découvrir, le cycle annuel du Ficus carica silvestris, Pdf de Finn Kejellberg et Annick Lesne du CNRS-Montpellier, publication du 21 mars 2020. couleur : pruineuse ou brillante, bicolore, striée ou gerçurée, vert, jaune verdâtre, rouge verdâtre, rouge, rouge violet, violet foncé ou gris. Le tout est regroupé en trois groupes, les figues vertes appelées aussi figues blanches, les figues rouges souvent appelées grises et les figues noires appelées violettes. pseudo-fruits : constitués par un réceptacle charnu de 1000 fleurs femelles. Les vrais fruits sont le millier de petits grains (akènes) éparpillés dans la chair des figues qui est fortement convoitée par les oiseaux qui en dispersent les graines, d'où la présence insolite de figuier perché en haut des murs ou sur une corniche. Le pédoncule, à la coupe, exsude un latex visqueux, qui s'oxyde au contact de l'air, il peut entre-temps provoquer chez certaines personnes, des dermites de contact et des réactions photosensibilisantes, il est donc recommandé de mettre des gants pour cueillir les figues. Des réactions identiques peuvent avoir lieu, pour les lèvres et le palais à son contact, lorsque l'on met en mouche la figue avec son pédoncule laiteux. En période de maturation, les pluies peuvent abîmer leur épiderme, provoquant dans bien des cas l'éclatement des figues. croissance : moyenne. hauteur : dans nos jardins ne dépassant pas 3 à 4 m, les espèces spontanées entre 8 et 10 m de haut. plantation : au printemps, prévoir Ø 3 à 6 m, entre les rangées au verger ± 7 m. Bien choisir son emplacement, car avec son type d'enracinement, il n'aime pas être déplacé. Première fructification, dans le courant de la 3/4e année, production dès la sixième et pleine production vers la douzième année. multiplication : par boutures à l'étouffée, de jeunes pousses de 15 à 25 cm avec 2 ou 3 bourgeons foliaires, au début du printemps, ou alors en été, par marcottage aérien ou au sol avec entaillée en biseau, division de drageons et rejets, sans oublier d'effectuer, une taille de mise en forme des charpentières, et greffage en écusson ou en couronne sur franc. Le semis printanier est déconseillé, les sujets obtenus, ont une fructification tardive, souvent inintéressante. Au verger, si l'on souhaite profiter des figues d'automne, compter un caprifiguier pour une vingtaine de sujets femelles. Les premières années, ne pas oublier de protéger du froid, les jeunes plants, car ils sont sensibles au gel dès -6 à -7 °C. sol : ordinaire, humifère, frais, mais drainé, sa préférence va au sol léger, peu calcaire. emplacement : soleil ou mi-ombre, en situation abritée des vents froids, sa souple ramure permet de le palisser contre un mur orienté au sud. origine : Asie du sud-ouest, Proche-Orient, et Moyen-Orient, dont la Turquie, introduit sur le pourtour méditerranéen par les Carthaginois, puis largement propagé par les Romains, pour finir, à travers les siècles, devenir spontané depuis les îles Canaries jusqu'au Caucase, présent jusqu'en Afghanistan et aux Indes. En France, cultivé en Provence, Languedoc-Roussillon, au sud-ouest de l'Ariège, en Gascogne, Périgord, Béarn et Charente, en situation abritée, en Bourgogne, en Île-de-France (dont, Argenteuil au 19e siècle), en zone maritime abritée en Bretagne et dans la Manche. zone : 8-10, U-K hardiness H4, USDA zones 8-10, minima idéal 10 °C, selon la variété, il tolère jusqu'à -15 °C, ailleurs prévoir une protection avec des paillons. Tolère aisément les embruns et l'irrigation avec des eaux légèrement saumâtres. Une fois installé, parfaitement adapté à la sécheresse. entretien : les premières années, arroser les jeunes sujets, effectuer une taille de mise en forme des charpentières en fin d'hiver, début du printemps au moment de la remontée de la sève, autrement, juste supprimer les branches mortes. Sous climat très chaud, il est conseillé de cultiver le figuier près du sol, pour limiter sa dèshydratation et l'asséchement du sol et, si l'on vise une abondante fructification de qualité, il est conseillé d'arroser au printemps et au début de l'été. La fumure s'effectue à l'aplomb du feuillage et non aux abords du tronc. Prenez le temps de vous arrêter et stationner un moment sous son ombre, elle a une odeur particulière. Le figuier redémarre de souche, c'est d'ailleurs Pierre Belon*, qui découvrit, dans un verger syrien, qu'il y était cultivé "en forme de bois de taillis" avec les pommiers, abricotiers, ... glyphosate : l'ANSES, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, en charge de la délivrance des autorisations de mise sur le marché du glyphosate, un herbicide hautement contesté qui est le plus utilisé en France et dans le monde dans les cultures. Le vendredi 9 octobre 2020, elle a rendu public, les résultats de son évaluation comparative avec les alternatives non chimiques disponibles, et, elle dresse, la liste des cultures, pour lesquelles, il ne sera plus possible d'utiliser le glyphosate dès 2021. Pour l’arboriculture fruitière : - Interdiction de l'utilisation du glyphosate entre les rangs d’arbres fruitiers : l’alternative est le maintien de l’herbe ou le dèsherbage mécanique. - Utilisation autorisée dans les situations où le dèsherbage mécanique n’est pas réalisable : récolte mécanique des fruits au sol (noix, pommes à cidre…) ou productions de type buissonnant (noisetier, petits fruits). - Restriction de la dose annuelle maximale autorisée à 900 g de glyphosate par hectare, les applications étant limitées à 40 % de la surface de la parcelle, soit une réduction de 60 % par rapport à la dose maximale actuellement autorisée. Consulter le site de l'ANSES. maladies et parasites : peut être sujet aux cochenilles (scale insects), cicadelles Metcalfa pruinosa (frosted moth-bug), subir les piqûres des mouches de la figue Aristella longhaea qui par l'ostiole, viennent y pondre entre 10 et 30 larves par figue, provoquant ainsi son pourrissement avant maturité, car, il devient véreux. Les larves se nourrissent de la pulpe de la figue qui s’altère. Une mouche de la figue peut être à l'origine de 2 et 8 générations chaque année. Des pièges à glu, sont mis en place pour les capturer avant la ponte, voir schéma reproduction ![]() Son système racinaire, peut subir des attaques de nématodes Xiphinema index qui peuvent lui transmettre des viroses. Comme d'autres fruits secs, les figues sèches, peuvent être sujettes, aux larves du Myeloïs Myelois ceratoniae (ver ou pyrale de la datte) et celles des Ephresia qui les rendent impropres à la consommation. NB : son nom Ficus, en latin, dèsigne le figuier commun, un mot d'origine phénicienne et son nom spécifique carica fait référence à l'ancienne province romaine de Carie (créée par les Phéniciens) qui s'étendait au sud-ouest de la Turquie, depuis la côte égéenne jusqu'au sud-ouest de l'Anatolie (Alinda), sa capitale était l'antique Halicarnasse, l'actuelle Bodrum. Le nom de figue vient du provençal 'figa', du latin 'fica'. Ce figuier, arbre rustique, caractéristique des jardins méditerranéens, est un sujet femelle, le seul dont on mange les figues, dont il existe, à travers le monde, des milliers de cultivars, avec environ, 300 variétés répertoriées en France. De nos jours, les plus gros producteurs de figues sont la Turquie, la Grèce, l'Italie et le Portugal. En France, c'est dans la plaine de Solliès, au nord-est de Toulon dans le Var, qu'est produit, entre 75 et 80% de la production française. Le genre Ficus initialement comprenait 3 145 noms référencés, après révision en mars 2012, ont été retenus 841 espèces d'arbres, d'arbustes, de grimpants, de rampants, certains semi- épiphytes, caducs ou persistants, originaires des zones tropicales ou subtropicales des deux hémisphères. Propriétés et utilisations : Son aubier est blanc et chez les vieux sujets le bois jaune, élastique après séchage, était recherché pour confectionner des vis de pressoirs, mais il est déconseillé de l'utiliser comme combustible à cause de sa sève. Attention, la sève du figuier est phototoxique, c'est-à-dire qu'un contact plus ou moins prolongé, avec le feuillage, qui contient entre autres du psoralène, avec une exposition au soleil, peut provoquer une réaction cutanée (phyto-photodermatose) avec des symptômes importants comme des brûlures au deuxième degré (rougeurs, enflures et cloques) comme ce fut le cas pour ces enfants de Charente-Maritime au cours d'une classe découverte sur l'île d'Aix qui ont joué avec des feuilles et des figues durant plusieurs jours en mai 2019. Les enfants les plus touchés ont dû porter des pansements pendant deux ans et des gants anti-UV. Ce lait du figuier fait prendre le lait comme la présure et comme le jus de citron, il servait d'encre sympathique, révélant l'écriture lorsqu'on faisait roussir le papier sur une flamme. Depuis l'Antiquité, la figue est le symbole des attributs sexuels et de la fertilité, avec sa sécrétion laiteuse, elle favorisait évidemment la lactation, ainsi, elle a durant des siècles étaient recommandées aux femmes enceintes et aux convalescents. Le figuier était l'arbre de Dionysos, c'est dans le bois de sa ramure, qu'il tailla un phallus. Les Romains ui vouaient un véritable culte, selon la légende la louve aurait allaité, Romulus et Remus, les fondateurs de Rome, à l'ombre de son feuillage. Dans l'Odyssée d'Homère, le figuier est présent entre le poirier et la vigne, dans la première description d'un jardin de délices que découvre Ulysse en pénétrant dans le verger clos du palais du roi Alcinoos. Présent dans la Bible à de nombreuses reprises, notamment dans la parabole du figuier stérile. "Et il (Jésus) disait cette parabole : "Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas." Il dit alors à son vigneron : "Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?" Mais le vigneron lui répondit : "Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas" Nouveau Testament (Évangile selon Luc 13:6-7). Au 9e siècle, en Grèce, dans le codex de Mélétios, la figue figurait en bonne et due place, aux côtés du plantain, pour traiter, sous forme de cataplasmes, panaris et anthrax. Dioscoride quant à lui, prescrivait comme antidote aux poisons et aux morsures, des figues rôties et cuisinées avec de la chair de vipère, et il était de mise, avant un bon gueuleton, d'offrir aux convives des figues fraîches pour soulager les troubles digestives, riche en fibres, en ficine (enzymes végétales), elles stimulent le transit intestinal, mais elles sont à consommer sans excès, car elles peuvent être laxatives. Autrefois, à cet effet, il était prescrit de boire le jus de macération de figues sèches. A travers les siècles, dans les médecines traditionnelles et populaires, la figue était réputée pour ses propriétés adoucissante, antifongique, cicatrisante, digestive, laxative, expectorante (décoction de figues sèches) et stimulante. Les figues grillées ou chauffées étaient prescrites en cataplasme pour traiter furoncles et hémorroïdes, conseillées pour traiter les aphtes et les gingivites (idem avec la pulpe fraîche), et son suc laiteux comme chez bien d'autres plantes à latex pour soigner cors et verrues et le feuillage utilisé pour soulager les piqûres d'insectes et les morsures. Dans certaines de ces pharmacopées, il est conseillé de boire régulièrement du jus de figues fraîches en prévention des cancers. La figue riche en fibres (2,3 g/100 g), en vitamines B1, B2, B3, B5, B6, C et provitamine A, en oligo-éléments surtout du fer, cuivre, manganèse et zinc, en minéraux (un peu moins riche que le kiwi) potassium, calcium, phosphore et magnésium. Fraîche, sa valeur énergétique se situe entre 48 à 57 kcalories/100 g, sa teneur en glucides entre 13 et 18 g/100 g, en protéines ± 0,90 et en lipides 0,20. Les figues à chair assez fonceé sont plus riches en pigments anthocyaniques violets, aux propriétés anti-oxydantes, ayant une action sur les vaisseaux capillaires. La meilleure figue ? Celle qui vient d'être cueillie avec à l'ostiole, la petite goutte dorée qui perle, qui promet, qu'elle est mûre à point et bien sucrée. Elles se consomment sèches ou fraîches, en accompagnement d'une assiette de charcuterie ou de fromages, ou bien encore cuites, rôties en accompagnement des viandes (sautés de porc, magret, tajines d'agneau). Elles entrent dans la confection de confitures, marmelades, compotes associées à d'autres fruits frais ou secs (noix), clafoutis, gratins, tartes, pains et viennoiserie, en coulis, chutney épicés, jus frais, sirops, vins, vinaigres et apéritifs. Fermentées après distillation sont commercialisées des eaux-de-vie de figue comme l'apéritive Boukha tunisienne, le Raki (anisette) boisson nationale turque et des liqueurs comme l'Aguardente de Figo ou Brandy fig au Portugal. Parmi les milliers de cultivars et 300 variétés françaises, citons : Des variétés que l'on rencontre commercialisée sous plusieurs noms, réparties en deux groupes, des variétés bifères, avec en principe, deux fructifications par saison, la première (figues fleurs) sur les rameaux de l'année précédente au début de l'été et sous climat chaud, la deuxième, sur les rameaux de l'année en cours, la production est plus abondante, c'est celle qui est destinée à la confection des confitures, des variétés unifères, avec une seule fructification à la fin de l'été/début de l'automne, ce sont ces figues que l'on fait sécher au soleil pour être conservées et consommées plus tard. La collection nationale de figuiers composée de 250 types de figuiers, dont certains sont en voie de disparition, sont rassemblés sur 17 hectares depuis 1979 par le Conservatoire Botanique National de Porquerolles, ainsi qu'une banque de semences, regarder l'extrait de l'émission "Des Racines et Des Ailes : Terroirs d'excellence en Provence" diffusée en 2020 sur France 3 (3 mn 58 s). Dans les Cévennes, à Vézénobres (30360), se trouve également un verger conservatoire, qui accueille depuis 2000, une partie de la collection de Porquerolles, réunissant une centaine de variétés sur 2 hectares. En Amérique du nord, il existe des variétés résistante au froid USDA zone 6 :Brown Turkey, Brunswick, Celeste, Hardy Chicago, Petite Negra, Violette de Bordeaux, White Marseilles. ![]() |
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