Zizyphus vulgaris - Jujubier, Circoulier
Portail de Jardin! L'Encyclopédie


    Zizyphus vulgaris floraison
    Nom commun : Jujubier commun, Dattier de Chine, dans le Midi, il est appelé Circoulier, Circoubier, Chichourlier, Guindaulier ( vient de grosse cerise, guigne), Guindanlier, Gingeolier, Dindoulier, nommé par les anglophones, 'Chinese Date Palm, Chinese Red Dates, Red date', en allemand 'Brustbeerbaum, Domjujube, Judendorn', en arabe 'Zefzouf, Zizouf, Zfizef, Anneb, Annab' la jujube 'el-annab', en espagnol 'Azufaifo, Azofaifo, Achufaifo, Jinjolero, Jujuba', en italien 'Giuggiolo, Giuggiolo', en portugais 'Jujuba-selvagem, Macieira-de-anáfega, en touareg 'Tabakat' pour l'arbre, pour les fruits 'Abaka, Ibakaten'
    Nom latin : Zizyphus vulgaris Lam.*, peut s'écire aussi Ziziphus, il est un des synonymes de Zizyphus jujuba Mill.* qui a pour autres synonymes retenus après la révision de 2012, Ziziphus mauritiana Lam., Ziziphus muratiana Maire, Ziziphus nitida Roxb., Ziziphus orthacantha DC., Ziziphus sativa Gaertn., Ziziphus sinensis Lam., Ziziphus soporifera (Lour.) Stokes, Ziziphus tomentosa Poir., Ziziphus zizyphus (L.) H.Karst., Zizyphon jujubum St.-Lag., Paliurus mairei H. Lév., Rhamnus jujuba L., Rhamnus soporifera Lour., Rhamnus zizyphus L., Mansana arborea J.F.Gmel., 1791 et Jujuba mediterranea Bubani, 1901.
    famille : Rhamnaceae.
    catégorie : petit arbre ou arbuste fruitier mésoxérophile, à l'enracinement profond et à l'écorce brune, écailleuse, profondément fissurée, chez les vieux sujets.
    port : arrondi, ramure tortueuse en zigzag, des branches vertes, épineuses, puis, d'un brun rouge.
    feuillage : caduc, coriace, vert vernissé, finement denté. Petites feuilles alternes, ovales-lancéolées, de 3 à 4 cm X 2 à 3 cm, pourvues de stipules épineuses, droites ou crochues.
    floraison : de la fin du printemps à l'été, courant juin-juillet, délicieusement parfumée, nectarifère et mellifère, goulûment visitée par les abeilles.
    Petites fleurs hermaphrodites, axillaires de 3 à 4 mm, regroupées en grappe de 3 à 5 fleurs, composées de 5 pétales soudés, 5 étamines et 5 sépales.
    couleur : jaune crème.
    fruits comestibles : des drupes vertes de 1.5 à 3 cm, charnues, ovales à noyau, rouge à brun cuivré à maturité, courant septembre-octobre, appelées jujubes, dattes chinoises, en provençal ce sont des chichourles, en niçois gijoula, en occitan selon la région guindola, guindoulo, didoule, dindoulo, et bien d'autres.
    Des jujubes qui ressemblent à des olives, ont une pulpe ferme ou farineuse à saveur agréablement acidulée, un peu plus mûrs et fripés, riches en sucre, qui se rapproche de la saveur des dattes. Ils contiennent un noyau dur d'un marron fauve, ovales, plats de 1 cm x 8 mm, à deux coques contenant la plupart du temps qu'une seule amande appelée en chinois 'suan zao ren'.
    croissance : lente.
    hauteur : 6 à 8 m pouvant atteindre 12 m.
    plantation : sous climat approprié, au printemps ou à l'automne.
    multiplication : au printemps par semis de noyau après scarification, mais, le résultat est aléatoire, surtout par bouture de tiges semi-ligneuses à l'automne, boutures de racines ou prélèvement de drageons à la base, ou par greffage sur l'épineux jujubier lotus, aux rameaux en zigzag.
    sol : léger, fertile ou assez pauvre, acide ou neutre ou alcalin, même calcaire, sec de préférence. Une fois installé, parfaitement adapté aux sols arides.
    emplacement : soleil.
    zone : 7-10, U-K hardiness H6, USDA zones 6a-10, tolère aisément - 15 à - 20 °C, parfaitement adapté à la sécheresse.
    origine : est de l'Asie, Inde et Chine, introduit, naturalisé et cultivé dans le reste de l'Asie, en Afrique du nord et Sahara, en Afrique de l'Ouest et sur le pourtour du bassin méditerranéen.
    Introduit en Europe méridionale, depuis la Syrie via l'Italie, durant le règne de l'empereur Auguste, le fondateur de l'empire romain. De nos jours, il est assez répandu dans le centre et le nord de l'Italie, en Vénétie, dans la région des monts Euganéens.
    Aussi, introduite aux Etats-Unis où sa culture est en progression en Californie.
    entretien : arroser régulièrement, les jeunes plants, les premières années, après la plantation, puis, sporadiquement, les années suivantes pour favoriser un enracinement profond, lui permettant ainsi, par la suite, de bien tolérer la sécheresse.
    maladies et ravageurs : peut être l'hôte d'un champignon parasite, le Rhizoctone brun Rhizoctonia solani (belly rot) qui provoque la fonte des semis, des brûlures sur le feuillage et le pourrissement racinaire, qui est transmissible à l'ensemble des légumes du potager et peut demeurer plusieurs années dans le sol, consulter sa fiche sur Ephytia Inra.
    Des photos sur d'autres espèces de plantes.
    NB : son nom Zizyphus est son nom donné en latin, qui aurait pour origine soit son nom en arabe 'zizouf', soit du grec 'zizuphon' et son nom spécifique vulgaris signifie commun. Et les fruits, les jujubes sont du genre masculin, c'est un jujube.
    Autrefois, il avait sa place dans les jardins du Midi de la France, et largement cultivé en Afrique du Nord où il est encore utilisé pour confectionner des haies défensives, à ne pas confondre avec le jujubier sauvage, le lotus des anciens Ziziphus lotus L. Lam qui est présent au sud dans la Péninsule Ibérique ainsi qu'en Sicile, Afrique du Nord et au Sahara, dont on peut apercevoir de vieux spécimens aux abords des marabouts, puisqu'il est aussi un arbre sacré présent dans le Coran.
    Ce genre composé d'arbres ou d'arbustes persistants ou caducs comprenait 237 noms référencés, après révision en 2012, seulement 53 noms ont été retenus et 47 autres sont considérés juste comme étant des synonymes et 137 autres, demeurent non résolus en 2020, tous originaires des régions méditerranéenne, subtropicale et tropicale sèches, de l'Asie en partculier, de l'Europe et de l'Afrique.
    Cueillette des jujubes
    Cueillette des jujubes
    Il est utilisé comme arbre de reboisement dans les zones arides et localement, le feuillage et les fruits servent de complément alimentaire au bétail ovin et caprin, ainsi qu'aux dromadaires.
    illustration : enluminure 'La cueillette des jujubes', manuscrits latins de M. Elkhadem, du traité médical connu sous le nom le Taqwim al-sihha d'Ibn Butlân* , en latin Tacuinum sanitatis (une touche de santé) contenant sous chaque enluminure, une traduction latine abrégée, issue des textes du traité d'Ibn Butlân*, célèbre médecin irakien, un volume de 104 feuillets sur la cueillette datant du 15e siècle. Département des manuscrits de la Bnf, Collections Les Essentiels, à feuilleter à la Bnf.
    Propriétés et utilisations :
    Au nord-est de l'Algérie, une ville portuaire porte son nom Annaba (l'antique Hippone*) qui était jusqu'en 2014, la ville des jujubes qui ont quasiment complétement disparu suite au développement urbain, son miel ambré clair ou foncé qui cristallise difficilement y est fort réputé au même titre que celui qui est récolté au Maroc, dans l'Atlas, connu sous le nom de miel de Sidr ou miel de datte, commercialisé sous le nom de Moutain Sidr honey à ne pas confondre avec le Dattel-Honig qui est un sirop de dattes.
    Il en va de même au nord de la Chine, la principale zone de production, se trouve, dans la province de l'Hubei, on y fabrique et commercialise du thé au miel de Jujube (Honey jujube tea) où sont infusés des morceaux de ces dattes chinoises.
    Sa teneur en Vitamine C est particulièrement élevée et il est riche en fer et cuivre, sa teneur en fructose est d'environ 40% et celle du glucose est d'environ 29%, il contient également des alcaloïdes.
    Les jujubes sont consommés frais et fermes, plus mûrs et flétris, ils ont une saveur proche de celles des dattes, consommés également secs. Ils sont utilisés pour confectionner des confitures, gelées, pâte de fruits, fruits confits, bonbons, elles sont conservés dans du sirop, de l'alcool, du vinaigre et ils entrent dans la préparation de sirops, boissons alcoolisées, vins et liqueurs diverses selon le pays. En période de disette, ils sont pilés avec leur amande et mélangés à de l'eau.
    En Vénétie, il est confectionné une liqueur ancestrale, le brodo di giuggiole commercialisée entre autre sous l'appellation, Brodo di Arquà, élaboré à partir de jujubes séchés et de vin additionné de sucre et d'eau.
    En Chine, ils sont consommés frais, transformées en fruits confits, préparés en saumure ou ils sont fumée, et aussi conservés dans du sirop, dans de l'alcool ou du vinaigre et ils entrent dans la confection de vins et de vinaigre de jujube.
    Le bois du Jujubier, d'un rouge acajou, est recherché pour l'ébénisterie, il est commercialisé sous le nom d'Acajou d'Afrique', localement, il sert, depuis des millénaires, de combustible et pour la fabrication du charbon comme pour le buissonnant paliure (jujubier épine-du-Christ).
    Dans le monde arabe, les feuilles sont nommées feuille de sidr, et chez les musulmans, les feuilles de cet arbre sacré servent, en tout premier lieu, à laver le corps du défunt, lors du lavage mortuaire. Séchées à l'air libre, fragmentées ou réduites en poudre, elles sont réputées depuis des siècles pour laver le cuir chevelu, le renforcer et lui rendre sa brillance, aussi traditionnellement pour nettoyer le corps de ses impuretés, également recommander pour traiter les troubles cutanés, les différentes formes d'acné et les furoncles.
    Les propriétés des jujubes sont connues depuis l'Antiquité, réputées faciliter la digestion et favoriser une meilleure circulation sanguine.
    Le jujubier ne commence à produire des fruits que vers la quatrième année, ses noyaux contiennent 50 % d'huile, utilisé dans l'industrie pharmaceutique, en cosmétologie et comme lubrifiant pour les moteurs soumis à haute pression.
    Cultivé à travers le monde, pour ses fruits riches calcium, fer, manganèse, phosphore et potassium, en vitamines A et C (20 fois plus qu'un agrume) ainsi qu'en vitamines B, B1, B2 et B6 ; ils contiendraient environ 2,6% de protéines, 1,7% de pectine et 1,3% de tanins.
    Les graines d'un marron fauve contiennent plusieurs alcaloïdes (sanjoinine, nuciférine, zizyphusine et cochlaurine). Des recherches effectuées en Asie sur le sanjoin (l'amande) ont démontré qu'il avait des propriétés tranquillisantes, sédatives et hypnotiques.
    En Europe, le fruit est recommandé pour la constipation, mais sans excès, se souvenir des quelques vers de L'Angelot maudit, écrit par Arthur Rimbaud (1854-91), publié sous le nom de Louis Ratisbonne :

    L'Angelot Maudit

    Toits bleuâtres et portes blanches
    Comme en de nocturnes dimanches,

    Au bout de la ville sans bruit
    La Rue est blanche, et c'est la nuit.

    La Rue a des maisons étranges
    Avec des persiennes d'Anges.

    Mais, vers une borne, voici
    Accourir, mauvais et transi,

    Un noir angelot qui titube,
    Ayant trop mangé de jujube.

    Il fait caca : puis disparaît :
    Mais son caca maudit paraît,

    Sous la lune sainte qui vaque,
    De sang sale un lèger cloaque !

    The Outcast Cherub*

    Bluish roofs and white doors
    As on nocturnal Sundays,

    At the end of the city without noise
    The Street is white , and it is night.

    The Street has strange houses
    With Angelic shutters.

    But toward a stone post, see
    Him running , evil and shivering,

    A black Cherub staggering
    Having eaten too many jujubes.

    He makes caca : then disappears :
    : But his blasted caca appears,

    Under the holy moon which is vacant,
    A thin cesspool of dirty blood!



    Jujubes vers le 15 août
    Les jujubes sont réputés traiter, les inflammations intestinales et urinaires, les affections inflammatoires de la gorge et celles des voies respiratoires.
    Dans l'industrie pharmaceutique, les jujubes entrent dans la composition de sirops et pâtes pectorales ainsi que les graines, pour leurs propriétés sédatives.
    Dans la pharmacopée chinoise, les graines sont prescrites en infusion ou en décoction, pour traiter les troubles du sommeil, les sueurs nocturnes, l'anxiété, la dépression, l'irritabilité, la nervosité et la neurasthénie.
    Les jujubes entrent dans des préparations médicinales ayant des effets antibactériens, anti-inflammatoires et détoxifiants, qui sont recommandées aux enfants et aux personnes âgés, et dans la composition de sirops anti-mucosités et antitussifs et aussi dans la préparation d'un thé ou d'une tisane pour soigner les mêmes maux.
    Les deux autres espèces présentes dans l'Encyclopédie :
    - Zizyphus mucronata Willd., l'épine de Buffle, le Jujubier à griffes, consulter sa fiche.
    - Zizyphus paliurus Willd., le Paliure, l'épine du Christ, consulter sa fiche.
    Quelques autres espèces :
    Parmi la longue liste des noms non résolus en 2020.
    - Zizyphus lotus (L) Lam., un seul synonyme retenu, Rhamnus lotus L., le Jujubier des lotophages, le lotos de Cyrene, originaire de l'Asie Mineure qui est cultivé en Espagne, au Portugal et en Afrique du Nord pour ses drupes, mais sa production est tardive, sur des arbres trentenaires.
    Les lotos, ce sont ses fruits qui ont la propriété de faire oublier à ceux qui en mangent, qui ils sont, et, d'où ils viennent, dont il est question, dans l'Odyssée, lorsque, après la ruine de Troie, Ulysse* avec ses compagnons s'embarque pour Ithaque, mais, durant dix jours, des "vents de mort" et une effroyable tempête, les pousse vers l'île des Lotophages :

    « Le dixième jour, j'abordai à la terre des Lotophages, qui se nourrissent de fruits vermeils. » (Od., IX, 83-84).

    "Ceux-ci entrèrent aussitôt en relation avec les Lotophages, et personne, parmi ceux de ce peuple, ne s'avisa de leur faire subir le moindre mauvais traitement. On les invita seulement à goûter du lotos. Mais après avoir mangé de ce fruit doux comme le miel, les trois compagnons ne voulaient plus revenir, ni donner de leurs nouvelles. Ils n'avaient d'autre désir que de rester là, avec les Lotophages, à manger du lotos, et d'oublier à jamais le chemin du retour. " (Odyssée., LX, 91-97).

    - Zizyphus mauritiana Lam. il avait pour synonymes Ziziphus jujuba Lam., Ziziphus insularis Smith, originaire de l'Afrique de l'Ouest en zones arides et au sud du Sahara central. De 7 m à 20 m de haut, il est cultivé pour ses drupes jaunâtres, riches en vitamines, la pulpe séchée est réduite en farine puis incorporée dans des galettes.

    Dans la pharmacopée africaine, les jujubes sont prescrites pour les maux de ventre, pour traiter des maladies vénériennes, le rachitisme et l'anorexie.
    - Zizyphus mucronatus Willd., synonymes retenus Ziziphus madecassus H. Perrier, Ziziphus mucronata subsp. mucronata, originaire d'Afrique tropicale, appelé épine de buffle, c'est l'arbre sacré des Zoulous.

    - Ziziphus napeca Willd. n'est pas résolu, il était, autrefois, synonyme de Zizyphus sphaerocarpa sphaerocarpa Tul. , qui est retenu, mais, il n'a plus de synonyme, autrefois synonyme de Ziziphus nabeca Forsk, Ziziphus hamar Engler., le Jujubier de Palestine.

    Annotations :
    *Hippone, la ville des jujubiers, l'une des principales citées de l'Afrique romaine, qui a eu Saint-Augustin (354-430 ap. J.C) pour évêque, et nommée en 1832, par les Français, Bône. Les ruines chrétiennes qui s'y trouvent ont une importance archéologique, grâce au commandant du quartier maritime Erwan Marec (1888-1968), le baptistère a été découvert en 1926, puis en 1956, les vestiges de la grande basilique qui fut la cathédrale de Saint-Augustin, les publications archéologiques de E. Marec sont consultables en ligne chez Persée - Antiquités africaines, année 1970, 4 pp. 7-14, ainsi que d'autres publications sur la ville d'Hippone et sur les fouilles de la basilique.
    Les ruines sont à découvrir sur le site du CNRA, Centre National de Recherche en Archéologie de la République Algérienne.
    *Ibn Butlân, médecin, théologien chrétien nestorien et enseignant Abdün ibn Sa'dün Ibn Butlân (10..-1066?), il vit à Bagdad jusque vers 1050. Séjourne ensuite en Syrie, puis au Caire où sa controverse avec le médecin égyptien, autodidacte Ali B. Ridwän (998-1067) célèbre pour sa mauvaise humeur et son livre de la méthode proche de celui d'Ibn Butlân, il fut vers vers 1030, le médecin de l'empereur byzantin Michel Doucas (1034-1038).
    En 1054, il séjourne à Constantinople, l'année même du "Grand schisme d'Orient" (séparation des Églises d'Orient et d'Occident), où s'accomplit la rupture entre Rome et Constantinople ; le Patriarche de Constantinople, Michel Ier Cérulaire (1043-1058) fait appel à Ibn Butlân en tant que théologien, qui, par la suite, retourne en Syrie, pour y exercer la médecine, et rédiger un traité d'hygiène, de diététique le "Taqwim al-sihha bi-'I-asbâb al-sitta" (Tables sur la santé par les six causes).
    Précision sur ces six causes : 1, améliorer l'air qui arrive au cœur ; 2, proportionner la nourriture et la boisson ; 3, ajuster le mouvement et le repos ; 4, refuser de se laisser aller au sommeil ou à la veille ; 5, proportionner l'évacuation et la rétention des excréments ; 6, se modérer dans le plaisir, la colère, la frayeur et le chagrin. C'est un exemple de la transmission des connaissances scientifiques au Moyen Age, selon Hossam Elkhaden (1939-), docteur en philologie et histoire orientales, enseignant l'histoire des sciences et la paléographie arabe à Université libre de Bruxelles, Belgique, consulter ses publications, et La diététique d'ibn Butlan : texte et histoire en Occident, lire l'article, publié par Touwaide Alain dans la Revue d'Histoire de la Pharmacie, en 1993.
    Vers la même époque, apparrait le premier traité écrit en grec, par le médecin, astrologue et traducteur byzantin Siméon Seth (1001-1099), intitulé en latin "Syntagma de alimentorum facultatibus, un traité sur l'action médicale et la diététique des plantes et des fruits. Premier du genre à Byzance, qui donne une information intéressante sur l'alimentation des Byzantins.
    Traité dont la traduction en français a été publié en 1939 sous le nom de 'Recueil par ordre alphabétique des propriétés des aliments', ouvrage du Dr Marc Brunet, décédé avec 173 marins, lors de l'explosion d'un mouilleur de mines, dans le port de Casablanca, le 13 septembre 1939, quelques mois avant l'annonce de cette publication par son père M. le Médecin général de la Marine Brunet, lors de la séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres du 29 décembre 1939.
    *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste, biologiste, botaniste français Jean-Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en a établi les principes théoriques, voir 'Philosophie zoologique', publiée en 1809, où il met en place, une nouvelle classification pour les animaux, qu'il transmet durant ses cours de zoologie. Le fondateur de la zoologie et de la paléontologie des Invertébrés, sur ce sujet, lire, l'ouvrage de Raymond Enay, professeur à l'Université Claude-Bernard, Lyon I, consultable à la Bnf, publié en 1990, chez Dunod, toujours commercialisé.
    Il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et des végétaux qui sous l'influence de diverses conditions et circonstances induisent des adaptations et des modifications de leur structure, qui seront alors transmises à leur descendance, des modifications morphologiques et psychologiques.
    L'auteur de 'Histoire des Mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages, et plusieurs volumes de l'Encyclopédie méthodique sont consultables en ligne à la BHLibrary.
    *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), qui fut nommé en surintendant en chef du Jardin botanique de Chelsea (Apothecaries' Garden 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques, aujourd'hui connu, sous Chelsea Physic Garden à Londres.
    On lui doit, la référence, pour les jardiniers du 18e siècle, 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760, illustré de nombreuses gravures de Ehret, Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, de nouvelles espèces, comme l'Arum d'Éthiopie.
    *The Outcast Cherub, Rimbaud : Complete Works, Selected Letters, a Bilingual Edition 2005, translator Seth Whidden, consultable partiellement dans e-book.
    *Ulysse, Odusseus en grec, c'est le héros principale de la mythologie grecque, fils de Laërte, le Roi d'Ithaque qui a participé à la première expédition de la mythologie, celle des Argonautes. Fils d'Anticlée, qui mourut de chagrin à la suite de la trop longue absence de son fils Ulysse. Lire le récit du personnage central de l'Odyssée, dans Géo.
    natacha mauric ©28/08/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
    nmauric©28/08/2000- ®Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.

Zizyphus début novembre












compteur gratuit