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 Nom commun : Helichryse pétiolée, Immortelle laineuse, Immortelle réglisse, Gnaphale pétiolée, nommé les anglophones 'Everlasting' 'Licorice-plant' s'écrit aussi Licorice* Plant en afrikaner 'Kooigoed'. Nom latin : Helichrysum petiolare (L.*) DC.*, synonymes Helichrysum petiolatum Hilliard & B.L. Burtt, Gnaphalium petiolatum L. famille : Asteraceae. catégorie : arbrisseau à souche ligneuse, aux tiges qui s'enracinent, cultivé aussi en annuel. port : buissonnant, étalé un peu tentaculaire et retombant. feuillage : persistant, aromatique (n'a pas l'odeur de la réglisse, épais, vert de gris argenté, poils laineux sur les deux faces. Feuilles alternes (2 à 2.5 cm) entières cordiformes à triangulaires. floraison : sporadique au milieu de l'été, en corymbes de petits capitules à petites fleurons tubuleux hermaphrodites, cernées de bractées. couleur : jaune pour les fleurons, blanc-crème pour les bractées. croissance : rapide. hauteur : 0,30m (longueur des tiges jusqu'à 1m) pour un étalement identique. plantation : au printemps, pour les potées courant avril-juillet. multiplication : par division de souche, par bouturage de tiges aoûtées et par marcottage. sol : fertile, sec, drainé, neutre ou alcalin. emplacement : soleil, mi-ombre, il lui faut de 4 et 8 heures de soleil par jour. zone : 9 - 10, parfaitement adapté à la sécheresse une fois installée, faible tolérance au sel. origine : sud-ouest de l'Afrique du Sud, dans la province du Cap-Occidental (Cederberg) et à l'est dans la province du Cap-Oriental sur les contreforts du Sneeuberg, naturalisée dans certaines pays comme dans le sud et le centre de la Californie où elle fut introduite dans les années 1960-61, autour des habitations, elle commence à envahir le littoral et s'implante dans les forêts du comté de Monterey en supplantant les espèces indigènes. Elle figure sur la liste des plantes envahissantes du Cal IPC (Invasive Plants of California's Wildlands). entretien : lors d'une culture en pot, laisser réssuyer le substrat entre deux arrosages, supprimer les fleurs pour limiter la propagation, raccourcir les tiges trop dégarnies. La taille de mise en forme, s'effectue si nécessaire après la floraison. maladies et ravageurs : son feuillage peut subir les assauts de la chenille de l'américaine vanesse des perlières Vanessa virginiensis, présente au Portugal, aux îles Canaries, en Angleterre et l'ouest de l'Irlande. NB : son nom Helichrysum vient du grec 'hélios' qui désigne le soleil, et 'chrysos' qui signifie or, faisant référence à la floraison jaune d'or de certaines espèces du genre et son nom spécifique petiolare vient du latin 'petiolus' qui désigne un petit pied, un pétiole, donc pétiolé et feuille avec pétiole. Ce genre comprend environ 500 espèces d'annuelles, de vivaces, de sous-arbrisseaux ou d'arbustes au feuillage aromatique, originaires majoritairement de l'Afrique australe (18 espèces en Afrique du Sud), de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et quelques espèces du pourtour méditerranéen, de l'ouest et du centre de l'Asie. Cette Hélichryse s'utilise en couvre-sol dans les bordures, les massifs et les rocailles, dans les suspensions, balconnières et jardinière, en mélange avec des annuelles et/ou d'autres vivaces fleuries qui ont plus ou moins les mêmes besoins en eau; cultivée en annuelle dans les régions où il gèle. Propriétés et utilisations : Dans la pharmacopée sud-africaine, son feuillage est réputée pour traiter l'asthme, la toux, les maux de tête, les rhumes et autres troubles respiratoires, prescrit aussi pour traiter l'hypertension artérielle. En fumigation les feuilles éloignent les moustiques et d'autres insectes, traditionnellement ses tiges séchées sont placées dans les literies pour en éloigner les insectes. 
Parmi les cultivars, citons :- Helichrysum petiolare 'Argenteum', feuillage gris à gris bleu argenté. - Helichrysum petiolare 'Aurea', commercialisé sous 'Limelight', feuillage jaune-vert vif, vert chartreuse, à renouveler tous les 2 ou 3 ans, penser à faire des boutures. - Helichrysum petiolare 'Lemon Licorice', feuillage très acide ,tirant sur le vert anis, photo ci-contre. - Helichrysum petiolare 'Licorice Splash', feuillage panaché de crème, lui donnant un aspect vert jaune limbe vert de gris. - Helichrysum petiolare 'Skynet' à fleur blanc-rose en été. - Helichrysum petiolare 'Silver', ± 50 cm de haut, feuillage vert de gris. - Helichrysum petiolare 'Silver Mist', feuillage vert de gris. - Helichrysum petiolare 'Variegata', 'Variegatum', feuillage vert panaché de crème, photo en bas de page. - Helichrysum petiolare 'White Licorice’, feuillage d'un vert doux feutré à reflets argentés. Autres espèces présentes dans l'Encyclopédie : - Helichrysum bracteatum (Vent.) Andrews, Immortelle à bractées, consulter sa fiche. - Helichrysum italicum ( Roth) G.Don, Immortelle d'Italie, consulter sa fiche. - Helichrysum stoechas (L.) Moench. appelé Immortelle à toupet, consulter sa fiche. Annotations : *Licorice, c'est la réglisse Glycyrrhiza glabra. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *DC., abréviation botanique pour le botaniste et docteur en médecin suisse Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles, ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes. C.Baral & nmauric© 15/06/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - Catherine Baral et nmauric© 22/01/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. 
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