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Nom latin : Rosa rubrifolia Vill.*, synonymes retenus après révision en 2012 Rosa glauca Pourr.*, Rosa rubrifolia var. subinermis Rouy, Rosa rubrifolia var. senticosoformis Rouy, Rosa rubrifolia var. reuteri Godet, Rosa rubrifolia var. pseudoglauca Rouy, Rosa rubrifolia var. laevis Ser., Rosa rubrifolia var. glaucescens (Wulfen) R.Keller, Rosa rubrifolia var. glandulosa Bellardi ex Ser., Rosa rubrifolia var. cinnamomeoides Rouy, Rosa glaucescens Wulfen, Rosa gutensteinensis J.Jacq., Rosa ilseana Crép., Rosa livida Host, Rosa lurida Hort. ex Andrews, Rosa pauciflora Opiz, Rosa rubicunda Haller f. , sont non résolus Rosa ferruginea Vill., Rosa rubicunda Haller f., Ozanonia rubrifolia (Vill.) Gand. consultable sur The PlantList. famille : Rosaceae. catégorie : arbuste méso-thermophile ramifié depuis la base aux tiges couleur rubis pourvues de courts mais larges aiguillons légèrement arqués. port : vigoureux, dense, buissonnant érigé puis arqué feuillage : caduc, d'un vert bleu foncé glauque pruineux à gris métallisé nuancé de pourpre à ce moment là il n'y a que les nervures et la marge des folioles qui restent rouge. Feuilles de 5 à 7 folioles elliptiques à marge en dents de scie, les jeunes tiges sont violacées (purpurines), glauques et pruineuses presque sans épines; en hiver des bourgeons foliaires à 3 écailles. Les rameaux stériles sont pourvus feuilles à stipules. floraison :au début de l'été courant juin-juillet selon climat parfois courant mai, légèrement parfumée, nectarifère et pollinifère visitée par les bourdons et les abeilles. Corymbes de 3 à 5 petites fleurs simples de 3 à 4 cm à 5 pétales, ouvertes en étoile au bout d'un court pédoncule pourpré hérissé de quelques poils glanduleux. couleur : rose vif à rose carmin qui s'éclaircit vers la base des pétales jusqu'à être blanc, étamines blanches aux anthères bifides jaune d'or, dans un calice d'un vert pourpré aux longs sépales lancéolés très effilés couverts de petits poils rougeâtres dépassant la corolle et disposés en quinconce avec ces derniers. fruits : globuleux de 1 à 1,5cm d'un rouge vif à la fin de l'été, début de l'automne puis rouge foncé un peu cuivré comme certaines prunes, demeurant en place jusqu'au milieu de l'hiver, convoités par les oiseaux et les petits mammifères; voir photo bas de page. croissance : rapide. hauteur : 1,50 m à 2,50m pour un étalement de 0, 90 à 1, 30m. plantation : de l'automne à l'hiver vers la mi-octobre. Toute saison si en conteneur, choisir un emplacement à l'abri des vents pour préserver sa fragile floraison dont les pétales ont tendance à tomber facilement sous les coup de vent et la pluie. sol : par semis sans garantie sur le résultat, dans la nature il y a des hybridations interspécifiques spontanées avec Rosa pendulina, Rosa gallica et Rosa pimpinellifolia. Multiplication principalement par greffage sur des porte-greffes rosa laxa, c'est à dire des hybrides de l'espèce botanique Rosa canina. sol : neutre, fertile plutôt frais, mais accepte les sols pauvres et même calcaire où on le rencontre dans la nature. emplacement : soleil, mi-ombre, parfaitement adapté aux embruns. zone : 5a- 9, tolère aisément -26°C et n'aime pas trop les chaleurs excessives. USDA zones 3-9. origine : en altitude dans les clairières forestières, les éboulis rocheux, les champs abandonnés, prairies, chemins et bord de route du centre et du sud de l'Europe, présent dans le nord de l'Allemagne, en Autriche-Hongrie de la Pologne au Monténégro, nord-ouest de la Croatie, Slovénie et jusqu'en Bulgarie, présent en Italie dans les Alpes et les Apennins, en Suisse et en France présent dans les Hautes-Vosges, Haut-Jura, Cantal, Lozère, Puy-de-Dôme, Alpes et Pyrénées ainsi qu'en partie espagnole, introduit et largement naturalisé au nord de l'Europe dans les pays Baltes et Scandinaves ainsi qu'en Amérique du Nord.
maladies et ravageurs : comme tous les autres peut être sujets aux pucerons et aux cochenilles mais presque pas de problèmes de maladies excepté dans les régions au climat humide avec des précipitations régulières à ce moment là il peut être sujet à la maladie des taches foliaires, à l'oïdium et à la rouille. NB : son nom spécifique rubrifolia vient de latin 'ruber' qui signifie rouge et de 'folia' qui désigne la feuille faisant référence à son attrayant feuillage rouge qui adopte une teinte particulière, gris violacé au soleil et gris bleuté à l'ombre fait tout son charme. Des grappes de fruits rouge foncé le rendent décoratif en fin d'automne, ce rosier botanique sauvage et devenu en vogue dans les jardins au début du 19 ème, il trouve sa place en sujet isolé ou regroupé en massif, dans les bordures arbustives, les parterres et il entre aisément dans la composition de massifs arbustifs. Dans les pharmacopées traditionnelles comme d'autres rosiers sauvages réputé traiter les infections oculaires et maladies cutanées, les troubles menstruels, hépatiques et gastriques, les maux de tête et les fièvres. Consulter le sommaire du Monde des roses. La classification des rosiers. La plantation des rosiers. L'entretien et les soins. La taille. La multiplication. Liste des autres espèces de rosiers présents dans l'Encyclopédie, s'ouvrant dans un pop-up. Annotations : *Pourr., abréviation botanique pour l'abbé botaniste narbonnais Pierre André Pourret (1754-1818) qui enseigne et collecte des espèces dans le sud de la France et en Espagne, il est très attaché à la nomenclature binominale de Linné*. En 1789 la Révolution française fait qu'il s'exile à Barcelone, à Madrid et pour finir de en Galicie d'où il fut il fut chassé par la xénophobie ambiante, son herbier partiellement détruit ce qu'il en reste est aujourd'hui conservé à l'École de Pharmacie de l'Université Complutense de Madrid. *Rouy, abréviation botanique pour le journaliste, botaniste, taxonomiste français Claude Charles Georges Rouy (1851-1924) qui travaille entre autre avec le Jardin botanique royal de Madrid, sur la taxonomie de la Flora Iberica" et sur la Flore de France et les sous-variétés, considérer comme un auteur excessivement analytique et prolifique. Il est le secrétaire du syndicat de la presse parisienne puis vice-président de la Société botanique de France. Son herbier riche de plus de 500 000 spécimens est conservé pour une partie au Muséum national d'histoire naturelle de Paris et le reste figure dans les herbiers de l'Université Claude Bernard de Lyon. Un genre dans la famille des apiacées lui est dédié Rouya et des espèces sous la forme rouyi, rouyana, rouyanum. *Vill., abréviation botanique officielle pour le père Dominique Villars (1741-1814 ) médecin, botaniste et professeur, en 1775 il s'intéresse à la flore du Dauphiné dont il publie le catalogue et par la suite de 1786 à 1789 publie 'Histoire des plantes du Dauphiné' illustrée en 3 volumes avant de devenir en 1795 professeur d'histoire naturelle à l’École centrale de Grenoble; en 1803 Napoléon Ier le nomme titulaire de la chaire de botanique à l’École spéciale de médecine de Strasbourg et durant ces années de fonction il s'intéresse à la flore de l'Alsace et des Vosges. Catherine Baral©21-12-2001 //-->Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. 
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