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Nom latin : Rhododendron simsii Planch.* (1853), donné pour synonymes de Azalea simsii (Planch.) H.F.Copel. (1943), ayant 28 autres synonymes retenus, Azalea indica var. simsii (Planch.) Rehder (1900), Rhododendron indicum ( L. ) Sweet* (1830), Rhododendron indicum var. simsii (Planch.) Maxim. (1870) famille : Ericaceae. catégorie : arbrisseau toxique. port : très ramifié, buissonnant, étalé. feuillage : persistant ou semi-persistant, coriace, à marge légèrement dentelée, vert franc à vert plus foncé, couvert de poils roussâtres sur les deux faces, avec un revers plus clair et plus poilu, le long des nervures. Des feuilles ovales-lancéolées à elliptiques de plus ou moins 5 cm x 2 à 2,50 cm. Les nouvelles pousses au printemps ou en été sont soyeuses et rousses floraison : abondante, on n'entrevoit quasiment plus la plante lorsqu'elle est en pleine floraison, au milieu du printemps, d'avril à mai pour l'espèce type. Des fleurs simples ou doubles pour les hybrides. Des inflorescences terminales de fleurs regroupées par 2 à 6 à corolle en forme d'entonnoir à 5 lobes ovales-lancéolés, les 3 supérieurs sont mouchetés de macules d'un rose plus foncé, 10 longues et fines étamines aux anthères bifides, cernant un style soyeux sur un ovaire également couvert de poils. Pour les azalées d'intérieur, leur floraison s'étend d'août à mai, elle sera plus longue, ± six semaines, si vous les placez loin d'une source de chaleur, dans un endroit frais, à l'abri des courants d'air. Pour les obtenir à des périodes précises, il suffit au producteur de les cultiver à basse température ou de réchauffer l'air ambiant pour obtenir une floraison dans des périodes précises au cours de l'année, notamment au moment des fêtes de fin d'année. fruits : en été, petites capsules ovoïdes. couleur : rouge pour les sous-espèces et hybrides, diverses nuances de violet, rouge, rose et blanc pur d'une seule couleur, bicolore ou multicolore, moucheté, griffé ou marginé d'autres couleurs pour les hybrides. croissance : lente hauteur : 0.50-1 à 2.50 m, dans son habitat naturel, peut atteindre 5 m. plantation : au jardin à l'automne l'espèce type, les azalées d'intérieur peuvent être mises, voire plantées au jardin pour l'été. multiplication : par marcottage aérien et surtout greffage en fente, et par bouturage sous serre chaude (± 23 °C) et patienter environ 2 mois pour obtenir un enracinement. Ne pas oublier de pincer les pousses pour favoriser la ramification. Le semis au printemps est aléatoire sur l'authenticité de l'espèce, à moins d'effectuer une pollinisation manuellement et de protéger ensuite la fleur. Compter pour la levée entre 2 et 4 semaines sol : acide pH inférieur à 6, non calcaire, léger, riche en humus, frais et bien drainé. culture en pot: une bonne terre de jardin neutre ou acide à parts égales avec de la terre de bruyère et 10% de sable. Rempotage après la floraison dans un terreau à base de tourbe. emplacement : mi-ombre ou soleil, éviter les expositions trop brûlantes en été. A l'intérieur, dans un endroit lumineux sans soleil direct, tourner la potée de temps en temps pour lui donner un port bien équilibré. A l'intérieur, le manque de lumière peut provoquer la chute des boutons floraux et la proximité d'une source de chaleur à tendance à les flétrir et les ramollir. De toutes façons, il n'est pas évident de les conserver d'une année sur l'autre. zone : 5-10 pour l'espèce type, U-K hardiness H4, USDA zones. Les variétés pour l'intérieur ne tolèrent des températures au-dessus de 18-20°C, ni le gel. Attention aux potées oubliées à l'extérieur sur le rebord des fenêtres ou les balcons, un -7°C, leur est fatal. origine : sur les versants calcaires dans les forêts du sud-est de l'Asie tempérée et subtropicale entre 500 et 2 700 m, dont l'est de la Chine, dans les provinces d'Anhui, Fujian, Guangdong, Guangxi, Guizhou, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Séchouan, Yunnan, Zhejiang, ainsi qu'à Formose, au Japon dans les îles de Honshu, Shikoku, Kyushu et Yakushima, également au Laos, en Thaïlande et Taïwan, présent au nord-est de la Birmanie (Myanmar), consulter la carte. C'est depuis ces provinces chinoises, où localement, son bois sec est utilisé comme combustible pour le chauffage et la cuisine, qu'il est parvenu en Angleterre vers 1806, à des fins ornementales. Ce n'est que bien plus tard, vers 1830, en Caroline du Sud, qu'ils sont introduits par le révérend John Grimké Drayton (1816-1891, un riche planteur du comté de Charleston qui pour faire plaisir à son épouse a réalisé en 1840, des jardins romantiques de style anglais, Magnolia Garden*, où sont rassemblés, des collections d'azalée et de camélias, en provenance des serres de New-York. Jardins qui ont été ouverts au public à la fin de la guerre de Sécession (1865) et c'est là que les amateurs et les jardiniers les découvrent plantés pour la première fois en extérieur. entretien : au jardin, ne pas oublier de l'arroser et de prévoir régulièrement un bon paillage, généralement avec des aiguilles de pin, pour conserver le sol frais et en hiver protéger le système racinaire. Pour une culture en pot, il faut juste veiller à lui maintenir la motte humide, ne pas laisser stagner de l'eau dans la soucoupe ou dans le cache-pot ; arroser avec une eau non calcaire à température ambiante. Le meilleur arrosage est d'immerger le pot dans un seau d'eau et de l'égoutter lorsqu'il n'y a plus de bulles d'air qui remontent à la surface. Il est déconseillé d'effectuer des apports d'engrais. Les azalées d'intérieur sont commercialisées entre le mois d'août et le mois de mai, avec un léger retour en période de fêtes de fin d'année, votre préférence se portera vers une azalée aux boutons bien formés, éclos et colorés, mais tenez-vous à l'écart, de celles qui ont des boutons trop verts et qui ne sont pas éclos. Les fleuristes les mettent souvent dans des compositions avec, en principe, des plantes ayant les mêmes exigences d'entretien et leurs tiges fleuries ou en boutons peuvent aisément s'utiliser en fleurs coupées. maladies et ravageurs : peut être sujet à la chlorose, jaunissement du feuillage (chlorosis), qui peut être dû à un sol ou à une eau trop calcaire, dû également à une humidité trop importante lorsque le substrat est mal drainé ou du à un arrosage trop abondant, asphyxiant ainsi le système racinaire, ou encore dû à un déficit en matières organiques. Comme toutes les autres espèces, peut être sujet à l'oïdium (powdery mildews), au phytophthora qui fait pourrir le système racinaire, Les cicadelles du rhododendron Graphocephala fennahi (rhododendron leafhopper), qui ne causent pas de dégâts, mais qui propagent un champignon qui fait dépérir les boutons floraux. Plus rarement, en extérieur, sujet à l'Armillaire couleur de miel Armillaria mellea (honey fungus). Feuilles et fleurs peuvent être grignotées par les otiorhynques (charançons de la vigne) Otiorhynchus (vine weevil). Sous serre et à l'intérieur fréquemment envahi par les aleurodes* Pealius azaleae (azalea whiteflies), c'est pour cela qu'il faut regarder le revers des feuilles au moment de l'achat. Peut subir les assauts des cochenilles (scale insects), des pucerons (aphids) ou ceux des punaises des Azalées Stephanitis pyrioides (azalea lace bug, Pieris lacebug). En extérieur, peut être visité par certaines espèces de chenilles (caterpillars).
Le nom de Rhododendron vient du grec 'rhodo' qui signifie rose, et 'dendron' mot qui désigne l'arbre, et son nom spécifique indica signifie de l'Inde. Il était de tradition de donner le nom d'Azalée aux plantes qui étaient cultivées à l'intérieur et celui de Rhododendron à ceux qui étaient cultivés à l'extérieur. En France, c'est au Musée d'Histoire Naturelle de Paris, que le célèbre taxonomiste Adrien Franchet*, fut le premier à les étudier et classer dans l'Herbier du Muséum, un grand nombre d'espèces lui étant adressées depuis la Chine par les 4 pères missionnaires explorateurs français ainsi que les prêtres des missions étrangères. Lire à ce sujet l'article qui lui est consacré. Le genre des rhododendrons comprend plus de 900 noms d'espèces retenues sur 1000 et plus de 30 000 cultivars (chiffres de 2015). Toutes des espèces d'arbustes caducs, persistants ou semi-persistants originaires des zones tempérées de l'hémisphère nord. Les azalées à feuilles persistantes de Chine Rhododendron simsii furent réintroduits dans le courant de l'année 1806 en Angleterre grâce au capitaine Wellbank, collecteur de la compagnie des Indes, de là, diffusé dans le reste de l'Europe, une vingtaine d'années après ce sont les horticulteurs anglais qui tentèrent les premiers les hybridations et les premières obtentions commercialisées furent réalisées vers 1850 par les hybrideurs gantois qui sont de nos jours les spécialistes du genre, ils ont obtenu en mars 2010 pour l'azalée gantoise, un label européen (IGP)*. C'est de la forme chinoise simsii et surtout la forme japonaise indica (sud du Japon et Formose) que sont issues la plupart des azalées d'intérieur* de différentes tailles à fleurs simples ou doubles. Consulter les généralités sur les rhododendrons et azalées ou dans l'abécédaire la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Aleurodes Aleurodes ou Mouches blanches de l'Azalée, des insectes piqueurs et suceurs de 1,25 à 2 mm, sévissant dans les serres de culture, qui en déposant un miellat, favorise le développement de la fumagine. Consulter sa fiche technique et la liste des ennemis naturels, publiée par Bioplanet, producteur d'insectes utiles. *Azalée d'extérieur l'azalée d'extérieur à pour origine l'Azalea japonica. *IGP indication géographique protégée, ce sont eux qui de nos jours approvisionne le marché asiatique. *Franch., abréviation botanique pour le botaniste et taxonomiste français Adrien René Franchet (1834-1900), nommé en 1881, directeur du laboratoire de phanérogamie du muséum d'histoire naturelle de Paris, qui rassemble plus de 3 797 nouvelles espèces en provenance de la Chine et du Japon adressées par les 4 missionnaires collecteurs, le Père Armand David, le missionnaire jésuite Jean-Marie Delavay depuis la province du Yunnan, Guillaume Farges et J.A. Soulié, qui donnèrent ces publications 'Plantae Davidianae ex Sinarum imperio', G. Masson, Paris, (1884-1888), Plantae delavayanae (1890) et 'Plantas Yunnanenses' (Bourloton - 1886). En résumé, les contributions apportées par Franchet à nos connaissances sur la flore asiatique sont importantes. On en jugera par ce seul fait. Le nombre des espèces chinoises actuellement connues se rapproche de 7 000, si elles ne dépassent pas ce chiffre ; or, plus de 1 200 espèces nouvelles de la Chine ont été décrites par Franchet. On lui doit, la connaissance de près du cinquième de la flore de Chine. Il a décrit neuf nouveaux genres : Souliea (Ranunculacées), Dipoma, (Crucifères), Delavaya (Sapindacées), Dactylea (Ombellifères), Nouelia (Composées), Omphalogramma (Primulacées), Schistocaryum (Boraginacées), Nomocharis (Liliacées) et Fargesia (Graminées). *Magnolia Garden visiter et découvrir ce jardin et l'histoire de cette plantation. Le récit publié en 1871 dans Picturesque America. "De toutes les maisons de planteurs qui se dressaient le long de l'Ashley, il n'en reste qu'une, et celle-ci est abandonné. "Drayton Hall" est un grand manoir en briques, situé au centre de terrain de caractère semblable à un parc. Les pièces sont lambrissées du sol au plafond , les cheminées sont bordées de tuiles colorées à l'ancienne et les manteaux sont richement sculptés, mais le bâtiment ne fut jamais entièrement terminé. L' histoire raconte qu'il fut érigé en copie exacte d'un manoir anglais, afin de satisfaire le goût de la dame à qui le propriétaire était fiancé. Les lambris, les tuiles, les manteaux sculptés et les colonnes en marbre unis, furent tous importés d'Angleterre ; mais, avant que l'amant chevaleresque n'ait reproduit à Ashley, une copie intégrale de la maison qui avait charmé sa fiancée sur la Tamise, la dame est morte ; et, depuis lors, le manoir inachevé, comme une colonne monumentale brisée, se dresse, dans son incomplétude, comme un mémorial de sa perte." extrait du volume I, page 208, de 'Picturesque America; or, The land we live in. A delineation by pen and pencil of the mountains, rivers, lakes, forests, water-falls, shores, cañons, valleys, cities, and other picturesque features of our country' par William Cullen Bryant, publié en 1871, consultable en ligne dans archive.org. *Planch., abréviation botanique du botaniste, médecin et professeur de science gangeois Jules Émile Planchon (1823 - 1888) qui au cours de sa carrière œuvra entre autre à Kew Garden et plus tard en 1881, fut nommé directeur du jardin des plantes de Montpellier, rendu célèbre par sa découverte sur la propagation du phylloxera venu d'Amérique qui s'attaquait aux vignobles français, la ville de Montpellier décida en 1910 que le petit jardin public (situé face à la gare) créé en 1858 par les frères célèbres architectes-paysagistes Denis et Eugène Bülhler, lui serait dédié, portant le nom de square Planchon, un petit jardin exotisme avec une fontaine, un majestueux cèdre du Liban, un immense arbre aux quarante écus Ginkgo biloba qui aujourd'hui est bien mal en point et il me semble bien un Févier d'Amérique (Gleditsia triacanthos). *Sweet, abréviation botanique pour le jardinier botaniste-ornithologue britannique Robert Sweet (1783–1835), qui travaille dans plusieurs célèbres pépinières britanniques, auteur d'ouvrages horticoles comme 'Geraniaceae: The Natural Order of Gerania, sur les géraniums cultivés en Grande Bretagne entre 1820 et 1822, à partir de 1821 il publie en 7 volumes 'The British flower garden' et son toujours célèbre 'Sweet's Hortus Britannicus: Or a Catalogue of Plants Cultivated in the Great Britain' - Londres 1827, ils sont tous consultables en ligne. natacha mauric© 02/12/2000 ®Jardin ! L'Encyclopédie - natacha mauric© 02/12/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.  |
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