Actinidia chinensis - Kiwi, Groseille de Chine
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    Actinidia avec kiwis
    Monic Bock © Flickr
    Nom commun : Kiwi, Groseille de Chine, Actinidier de Chine, Souris végétale, nommée en Chine 'Mi hou-tào shu' (le fruit 'Mi hou tào' (Poire de macaque) ou 'Yàng tào' (Pêche du Yang) et par les anglophones 'Kiwifruit, Kiwiberry, Chinese Gooseberry'.
    Nom latin : Actinidia chinensis Planch.*, donné par certains auteurs à tort comme synonyme de Actinidia deliciosa (A. Chev.) C.F. Liang & A.R. Ferguson.
    famille : Actinidiaceae*, section Stellatae.
    catégorie : arbuste fruitier grimpant, liane dioïque, arbustive et sarmenteuse, à l'écorce d'un rouge brun et aux tiges contenant une moelle collante, aux nouvelles pousses et jeunes rameaux couverts d'un dense duvet roux.
    port : grimpant ou rampant.
    feuillage : caduc, vert. Grandes et larges feuilles alternes, ovales à cordiformes de 12 à 20 cm, à marge dentelée et nervures fortement marquées.
    floraison : en été, courant juin à l'aisselle des feuilles, fleurs quinaires blanches, parfumées peu nectarifère, au pollen très attractif pour les insectes pollinisateurs dont les abeilles.
    Des fleurs mâles, aux pétales blanc crème et aux étamines dorées, sont plus petites et regroupées en courtes cymes axillaires, des fleurs femelles axillaires et solitaires de 3 à 4 cm, d'un blanc jaunâtre, aux courtes étamines chargées de pollen stérile. Un plant mâle peut polliniser jusqu'à huit plants femelles plantés à proximité.
    couleur : blanc crème, passant avec le temps au jaune beurre puis au jaune chamoisé.
    fruits : sur les sujets femelles, grosses baies charnues ovales-elliptiques de la taille d'un oeuf de 5 à 9 cm, à fine peau (épicarpe), couverte de courts poils roussâtres et pulpe juteuse acidulée d'un vert amande marbré, avec, au centre, entre 1 000 et 1 200 petites graines oléagineuses, chez le véritable Actinidia chinensis la pulpe est jaune.
    Les fruits du kiwi sont produits près de la base des nouvelles pousses de l'année, ils parviennent à maturité entre octobre et décembre.
    croissance : lente.
    hauteur : 3 à 6 m voir plus pouvant atteindre 15 m de long.
    plantation : au début de l'automne ou au printemps (mars), en prenant soin d'espacer les plants d'au moins 4 m. Produit ses premiers fruits entre la 2/3 années.
    multiplication : par voie végétative, bouturage en été, marcottage au printemps. Le semis est plus rare, levée en 2-3 mois, le résultat est aléatoire, car le pouvoir germinatif des graines, est de courte durée, de plus, il en résulte une fructification souvent décevante.
    sol : léger, fertile riche en humus, drainé, calcaire, sans excès, plutôt acide entre pH 5 et 6,5 ou neutre.
    emplacement : soleil en situation chaude, abritée des gelées printanières et des vents violents.
    zone : 9 - 10, U-K hardiness H=4, USDA zones 7b-9b, tolère aisément en période de dormance des températures avoisinant -12 °C.
    origine : Chine centrale et occidentale, présent au nord-est de l'Asie et au Japon, fréquemment des hybridations naturelles entre actinidia chinensis et actinidia deliciosa.
    entretien : à palisser, car il ne s'accroche pas au support. Durant la période de croissance, effectuer des arrosages réguliers et chaque année penser à effectuer un amendement organique pour favoriser la fructification.
    La taille s'effectue bien après la fructification, durant la période de dormance, courant février-mars, en prenant soin de rabattre les tiges à 2 ou 3 yeux du dernier fruit.
    Il est conseillé de prévoir une protection hivernale, certains jardiniers couchent les plants sur le sol et disposent par-dessus un paillis de protection.
    Entretien, en vue de la fructification :
    Pour avoir une bonne production, l'INRA conseille, d'avoir 1 pied mâle pour 7 à 10 pieds femelles, elle a lieu à partir de la 2? ou 3? année, mais, commence à produire vraiment qu'à partir de la 5? année, pour atteindre le plein rendement vers 10-12 ans, compter 30 à 60kg par pied.
    Choisir la pousse la plus forte pour la conduire en tronc principal, couper la pointe pour induire de nouvelles branches. Durant l'été, chaque nouvelle pousse doit être diminuée à quatre ou cinq bourgeons.
    Il faut noter que les feuilles sont larges et ovales sur les pousses stériles et elles sont plus arrondies sur les pousses fertiles.
    maladies et ravageurs : il peut subir les assauts des escargots (snails) et des limaces (slugs) , sur les parties ligneuses peut se développer l'Armillaria (Honey fungus) qui provoque la pourriture des racines et il est sensible au Phytophthora (phytophthora root rot) qui provoque aussi, le pourrissement racinaire.
    NB : son nom Actinidia lui a été donné en 1836 par le botaniste britannique Stephen Troyte Dunn (1868-1938), nom venant du grec 'aktis', 'actinos' signifiant rayons, faisant allusion à la disposition en rayons des styles à partir de l'ovaire, à la manière d'une roue et son nom spécifique chinensis pour nous préciser son origine chinoise.
    Les premières espèces ont été découvertes vers 1821, au Népal, et c'est Robert Fortune* qui ramène en 1843 de Chine, un spécimen, à la Royale Société d'Horticulture (RHS).
    C'est en 1905, que les deux premiers plants de kiwis ont été introduits au jardin alpin du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, leurs fruits étaient alors appelés 'souris végétale' ce qui n'incitait pas les gens à y goûter. Chaque année, la récolte de dizaines de kilos de kiwis a lieu vers Noël et ils y sont partagés.
    Ce genre fait partie des 'plantes reliques' présentes à l'ère tertiaire qui ne fut décrit qu'en 1905 par Finet* et Gagnepain*, il était initialement composé de 24 espèces, aujourd'hui, il comprend 57 espèces de lianes sarmenteuses endémiques à l'Asie orientale tempérée (Corée, Japon, nord-est de la Chine (44 endémiques), est de la Russie et Sibérie jusqu'au Pacifique). Pour la pluspart d'entre elles, a été mise en place, une interdiction de sortie du territoire, afin d'en protéger les ressources génétiques et probablement permettre de développer eux-mêmes de nouvelles variétés.
    Un accord a été établi entre la Nouvelle-Zélande et la Chine, et conjointement, dans la province du Séchouan, a été établi un centre de recherche pour créer, à partir de nouvelles espèces sauvages, d'autres cultivars ; leur culture n'étant pas concurrente puisque, l'une étant dans l'hémisphère sud et l'autre au nord, les périodes de fructification sont décalées d'environ six mois.
    Le nom de 'Kiwi' (en chinois 'mi hou tao') a été donné en 1959, par la société néo-zélandaise Turner & Growers (Auckland) qui supervisait la commercialisation, en hommage à l'oiseau du même nom, qui est l'emblème national Apteryx australis, depuis 1974, c'est aussi un nom de marque déposé.
    Dans le courant du 20e siècle, ce sont les Néo-zélandais qu'ont été les premiers à tenter sa culture, à des fins commerciales, à partir de graines rapportées en 1904 par une enseignante néo-zélandaise Miss Isabel Fraser* qui rendit visite en Chine à sa soeur Katie Fraser, une missionnaire enseignant à la mission de l'église d'écosse d'Ichang ( port fluvial), dans la province de l'Hubei, ce sont leurs cultivars, qui sont aujourd'hui plantés comme par exemple au nord de Taïwan.
    Dès le 19e siècle, à partir des deux espèces arguta et kolomikta, sont tentés des croisements, pour obtenir des cultivars dioïques, plus résistants, au port plus compact et trapu, à ramification basse..
    Propriétés et utilisations :
    L'acidité du kiwi est due au fait qu'il contient de l'acide citrique, acide quinique et acide malique. Il est riche en fibres (cellulose et pectines), en vitamine C, B9 (folate) B 12, K et il a un taux élevé de vitamine E aux propriétés antioxydantes, riche en potassium (300 mg pour 100 g), en cuivre, fer, en magnésium et des acides phénoliques, polyphénols et des flavonoïdes.
    Il renferme une enzyme digestive, l'actinidine qui dans l'estomac améliore la digestion des protéines et il contient également une hormone, la sérotonine, qui a pour effet d'apaiser, détendre et de favoriser l'endormissement, propriétés confirmées par étude menée à l'université de médecine de Taipei (Taïwan) où, il a été constaté, qu'il favorise l’endormissement de 35 % et qu'il prolonge le sommeil de 15 % ; pour cet effet, on préconise, de consommer un kiwi le soir pour mieux trouver le sommeil, sans sensation de ballonnement et pour ceux qui ont des problèmes de transit, de le consommer le matin.
    L’allergie au kiwi serait de plus en plus fréquente, dans les différentes protéines qu'il contient, certaines d'entre elles, sont potentiellement allergènes, notamment l’actinidine. Pour cette raison, il est déconseillé de l’introduire dans l’alimentation du jeune enfant avant un an ; les symptômes de l’allergie, peuvent aller de l’urticaire à la réaction anaphylactique.
    Le feuillage de certaines espèces d'Actinidia contiennent des substances aux propriétés psychoactives sur les chats et d'autres félins (comme la nepeta népétalactone, et le teucrium) pouvant avoir des effets sur les réflexes moteurs et leur comportement.
    Parmi les cultivars auto fertiles, citons :
    - Actinidia chinensis  'Blake' auto fertile à petits fruits, assez précoce.
    - Actinidia chinensis  'Belle de Chine'®, fructification précoce mi-octobre en fruits à peau lisse, chair jaune parfumée et sucrée.
    - Actinidia chinensis  'Chinabelle' ®, obtention française (1998) du lycée agricole de Capou (Montauban), floraison courant mai, fructification précoce dés octobre, fruits glabres à chair jaune assez sucrée.
    - Actinidia chinensis  'Hayward', un des premiers cultivars des pépinière Auckland (1924-956), nom en souvenir de son sélectionneur Hayward Wright qui est à la base de nombreux cultivars ,c'est le kiwi que nous trouvons généralement dans le commerce, à gros fruits aux extrémités plates, sujet femelle à floraison tardive, récolte courant novembre.
    - Actinidia chinensis  'Heywood', une obtention anglaise de 1993, sujet femelle à floraison tardive, récolte courant novembre.
    - Actinidia chinensis 'Janine', un cultivar hermaphrodite.
    - Actinidia chinensis 'Jenny', auto fertile à petits fruits, floraison couleur beurre en juin/juillet, fructificationen octobre à chair verte et sucrée.
    - Actinidia chinensis 'Jintao' Actinidia chinensis 'Moncap'®, une obtention française du lycée agricole de Capou (Montauban), fructification précoce en octobre à chair verte et sucrée.
    - Actinidia chinensis 'Solo', obtention hollandaise d'André van Nijnatten, auto fertile, floraison sans parfum d'un crème rosé, des fleurs à 6 pétales, suivies de petits fruits, récolte tardive courant décembre/janvier.
    - Actinidia chinensis  'Summerkiwi', sujet femelle à fructification précoce et verte.
    - Actinidia chinensis  'Tomuri', sujet mâle recommandé pour la pollinisation de 'Hayward' et 'Heywood'.
    - Actinidia chinensis  'Zespri Gold' cultivar néo-zélandais HortResearch 2000, fruit lisse à chair jaune sucré ayant des saveurs rappelant la mangue.
    - Actinidia arguta  'Issai' auto fertile, feuillage vert franc, acuminée obovale, cordiforme à marge en dents de scie au pétiole framboisé, à la fin du printemps courant juin, floraison blanche parfumée, en octobre de verts petits kiwais sucrés à peau lisse, bonne résistance au froid, tolère de basses température avoisinant -25 °C.
    - Actinidia arguta  Maki ® , sujet femelle, fructification septembre/octobre en petits kiwais rouges à peau lisse.
    - Actinidia arguta  Weiki ®, sujet femelle, fructification septembre/octobre en petits kiwais de 3 cm à chair pourpre.
    Propriétés et utilisation :
    Des textes anciens signalent que soit 200 ans avant JC, durant la dynastie impériale des Hans (206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C), la cueillette du mihoutao (kiwi) était régulièrement effectuée dans les forêts.
    Les racines séchées sont réputées pour leurs propriétés dépuratives, diurétiques, calmantes, fébrifuges et sédatives ; dans la médecine chinoise traditionnelle, connues sous le nom de 'Mi Hou Tao gen' ou'Teng Li gen', prescrites le plus souvent en préparation avec d'autres plantes pour soigner l'estomac, le foie et la vessie ; traditionnellement prescrite aussi, dans le traitement des calculs et des infections urinaires, des cancers du foie, de l'estomac, de l'oesophage et des intestins, utilisées aussi, pour traiter les algies rhumatoïdes.
    Depuis des siècles, des fleurs, est extraite une huile alimentaire parfumée, utilisée pour relever la saveur des mets et des graines oléagineuses, est extraite une autre huile alimentaire et avec les fruits est préparé un 'vin'.
    Les fibres, l'écorce des tiges et la fine peau velue des fruits entrent dans la fabrication de pâte à papier et la sève collante est utilisée comme adhésif.
    Le Kiwi à d'excellentes valeurs nutritives, riche en flavines, vitamines A, B 1 et B2 et surtout en vitamine C (environ 16 000 mg /100 g), et en des sels minéraux, calcium, fer, magnésium, phosphore et potassium. Un fruit lorsqu'il est conservé à des basses températures (cave, cellier, bac à légumes) reste frais et consommable entre quatre et six mois.
    Attention, l'humidité lui est néfaste, elle favorise le pourrissement et la proximité des pommes lui est néfaste, car, elles dégagent de l'éthylène, une hormone qui favorise le processus de maturation ; pour ceux que vous venez d'acheter, il suffit de les enfermer dans un sac en papier avec 2 ou 3 pommes durant 2 ou 3 jours pour les consommer à point.
    Le Kiwi frais, tel que, ou coupé en deux, se consomme à la cuillère ou simplement pelé, avant d'être croqué. Coupé en rondelles ou en dès, pour être utilisé dans la composition de salades de fruits, salades composées sucrés/ salées, verrines sucrées/salées, confitures, coulis, crèmes, mousses, yaourts, smoothies, sorbets, gâteaux, muffins, tartes aux fruits, soufflés, charlotte ou bavarois, ou encore en accompagnement de certains poissons comme le saumon cru, le foie gras et les viandes blanches.
    Sa pulpe est utilisée pour confectionner des jus de fruits, des cocktails de jus de fruits, des vins, vinaigres et apéritifs à base kiwi.
    Quelques autres espèces :
    - Actinidia arguta Planch., nommé Kiwi de Sibérie, originaire de Mandchourie, sud de la Sibérie, province de Primorsky (Vladivostok) sur les berges de cours d'eau, dans les forêts mixtes, forêts de feuillus et forêts de conifères, dans le bassin du fleuve Amour, au sud des îles Kouriles et au sud-ouest des Sakhaline, en Corée et au Japon, vigoureuse et fine liane dioïque de 6 à 15 m aux tiges pourvues de lenticelles blanches, sur les vieux sujets, l'écorce d'un gris brunâtre se desquame, feuillage ovale-lancéolé, brillant à marge dentelée et soyeuse, qui de la fin du printemps à l'été (juin-juillet) présentes de petites fleurs de 15 mm, pentamères et parfumées, aux anthères noires, regroupées par trois, donnant de petits fruits ellipsoïdes et lisses, vert à vert rougeâtre, lorsqu'ils parviennent à maturité, courant septembre, octobre, commercialisés sous le nom de 'Kiwaïs' ou 'Baby kiwis'. Le plus rustique du genre, adapté aux bases températures, zones 4-9, consulter la carte.

    - Actinidia deliciosa (A. Chev.) C.F. Liang & A.R.Ferguson l'Actinidia délicieux, Actinidier à chair verte, autrefois donné à tort comme synonyme de chinensis, car, les chercheurs néo-zélandais, ont trouvé des différences importantes entre les deux, il se rencontre en Chine, dans les provinces de l'Hunan, Hebei, Shanxi, Sichuan, Hubei, Jiangxi et Guangxi à l'état sauvage, se caractérise par de grandes feuilles obovales à poils rougeâtres, des fleurs blanches présentes dès la fin du printemps, suivies d'une fructification estivale, zones 8 - 10.

    - Actinidia eriantha Benth., nommé Kiwi de Sibérie, Actinidia laineux, originaire de la Chine, assez proche de deliciosa, au feuillage couvert d'un duvet blanc, se distingue par une floraison estivale en cyme à fleurs à six pétales rose rouge, à réserver pour les zones 8 - 9.

    - Actinidia Giraldii*  Diels, synonyme de Actinidia arguta  (Siebold & Zucc.) Planch. ex Miq. var. Giraldii (Diels) Worosch., Actinidier de Girald, originaire de l'est de la Russie, au sud du district de Primorié, et en Corée, une liane vigoureuse plus de 15 m à floraison de la fin du printemps au début de l'été, en corymbe de 3 à 7 fleurs, fructification dès octobre en petits fruits en forme de petites pommes striées.

    - Actinidia kolomikta (Maxim. & Rupr.) Maxim*, synonymes de Actinidia gagnepainii Nakai, Actinidia kolomikta var. gagnepainii  (Nakai) H. L. Li; Actinidia leptophylla  C. Y. Wu, Actinidia maloides  H. L. Li, Actinidia maloides f. cordata  C. F. Liang, Actinidia tetramera  Maxim. var. maloides  (H. L. Li) C. Y. Wu, Trochostigma kolomikta  (Maxim. & Rupr.) Rupr., autrefois nommé Kalomikta mandshurica Regel, originaire de l'est de la Corée, du Japon, de l'est de la Chine et de l'est de la Sibérie jusqu'au Pacifique, dans les forêts de feuillus, il est connu en Chine sous le nom de 'Gou zao mi hou tao' au Japon ' Miyama matatabi' Kiwi de l'Arctique, Kiwi de Mandchourie, Actinidia de l'Amour (Aktinidiia amurskaia), Actinidier panaché, une espèce dioïque, une fine liane de longue date introduite en Europe, dans les jardins botaniques, pour son feuillage attractif panaché de blanc crème et de rose intense, les jeunes pousses sont bronze, vert rougeâtre, au printemps et en été (avril-juillet), floraison parfumée sous forme de petites fleurs solitaires à 5 ou 7 pétales blancs parfois rosé, en septembre, octobre, fructification en petits fruits de 2,5 cm, orangés légèrement côtelés et poilus, une espèce adaptée aux bases températures, zones 4-9, à cultiver en situation semi-ombragée, pour avoir de plus belle couleur, résistance à de basses températures avoisinant les - 40 °C, mais, sensible aux gelées printanières.
    De nombreux cultivars autofertiles, sont commercialisés, en Pologne et Russie, notamment le cultivar 'Krupnopladnaya' à très gros fruits. Réputé comme l'Actinidia polygama qui est fort attractive pour les chats
    Dès le 19e siècle, des croisements sont tentés, à partir des deux espèces arguta et kolomikta, pour obtenir des cultivars à ramification basse et surtout plus résistants que le chinensis.

    - Actinidia pilosula (Finet. & Gagnep.) Stapf. ex Hand, synonyme Actinidia callosa pilosula Finet. & Gagnep., Actinidier poilu ou chevelu, endémique au sud-ouest de la Chine dont Yunnan et au nord de la Birmanie, environ 7 m de haut à croissance rapide, recherché pour son jeune feuillage long et étroit, panaché de blanc en pointe et rose, puis par la suite vert, la marge conservant un liseré rose, nervure centrale et pétiole d'un rose soutenu, courant mai-juin, une floraison d'un rose bonbon soutenu, en corymbes axillaires, pendantes, suivie de minuscules kiwais poilus.

    - Actinidia polygama (Siebold.&Zucc.) Maxim., synonyme Actinidia volubilis  (Siebold.&Zucc.) Planch., nommé par les anglophones 'Silver vine', originaire des forêts d'altitude de Corée, Chine à l'est dans les provinces d'Anhui, Hebei, Henan, Hunan, nord-ouest Gansu, au nord-est dans les provinces du Jilin, Heilongjiang, Liaoning, Shaanxi, au centre Hubei, centre-ouest dans la province du Séchouan, sud-ouest de la Chine province du Yunnan, au sud province du Guizhou, et la péninsule du Shandong) Japon et de Chine entre 500 et 1 900 m d'altitude, et Russie, une espèce dioïque à floraison blanche, donnant des petits kiwais. Réputé dans les pharmacopées traditionnelles, pour ses propriétés tonicardiaques, sédatives et psychotropes ayant des effets sur les chats, son feuillage fumé était utilisé en infusion simple ou mélangé à du thé.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces grimpantes présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Planch. abréviation botanique du botaniste, médecin et professeur de science gangeois Jules Émile Planchon (1823-1888), durant sa carrière, il oeuvre à Kew Garden, par la suite en 1881, il est nommé directeur du jardin des plantes de Montpellier, rendu célèbre par sa découverte sur la propagation du phylloxera venu d'Amérique qui s'attaquait aux vignobles français, la ville de Montpellier décide en 1910 que le petit jardin public, situé face à la gare, lui serait dédié, portant le nom de square Planchon, un petit jardin exotisme créé en 1858 par les architectes, paysagistes de renom, Denis et Eugène Bülhler ; jardin avec une fontaine, un majestueux cèdre du Liban, un immense arbre aux quarante écus Ginkgo biloba qui aujourd'hui, est bien mal en point et il me semble bien, un Févier d'Amérique (Gleditsia triacanthos).

    *Actinidiaceae, une famille divisée en 4 sections Leiocarpae, Maculatae, Stellatae et Strigosae.

    Maxim. abréviation botanique pour le botaniste russe Carl Johann Maximowicz (1827-1891), qui travaille sur la flore japonaise et la flore tibétaine, nommé en 1869, Directeur des jardins botaniques de Saint Pétersbourg, rattaché à l'Institut de botanique Komarov.

    *Gagnepain, botaniste français François Gagnepain ((1866-1952), qui travaille principalement au Muséum d'histoire naturelle de Paris, sur l'identification des essences d'origine chinoise, une espèce lui a été dédié Berberis gagnepainii, l'épine-vinette de Gagnepain.

    *Finet, botaniste français Eugène-Achille Finet (1863 -1913), il participe aux expéditions du professeur Paul Henri Lecomte, en Asie : Chine, Japon et Java, et devient ainsi, le spécialiste des Orchidées, dont un petit genre lui a été dédié Neofitenia.
    On leur doit 'Contributions à la flore de l'Asie orientale' - 1904, des extraits ont été publié à l'époque dans le Bulletin de la Société botanique de France, dont un exemplaire se trouve à l'Université de Harvard.

    *Fortune, botaniste anglais Robert Fortune (1812-1880), qui effectue plusieurs longs séjours en Chine, pour le compte de la compagnie des Indes orientales à la recherche des thés et pour tenter, d'en découvrir les techniques de fabrication.
    Il est à l'origine de l'introduction en Europe, de nombreuses espèces extrême-orientales, découvertes que l'on trouve citées dans ses récits de voyages dont 'La route du thé et des fleurs', édité en 1852.
    Jusqu'en 1848, il assure la fonction de conservateur du jardin de la compagnie des apothicaires à Chelsea.

    *Mary Isabel Fraser (1863 - 1942), directrice du Collège de filles de Wanganui, avec sa soeur cadette, elle effectue un voyage, dans la région de Ichang où dans les jardins des missions évangélistes, elle découvre des cultures d'Actinidia deliciosa rapporté par Ernest Wilson, dont on lui remet des graines.
    A son retour en Nouvelle-Zélande, en 1906 sur l'île du Nord, elle remet au pépiniériste néozélandais Alexander Allison, qui en découvre la première fructification 4 ans après, et ce n'est que dans les années 20 qu'il commençe à en vendre à d'autres pépiniéristes locaux.

    *Ernest Henry Wilson surnommé le Chinois (1876-1930), un jardinier anglais de Kew Garden qui entre 1899 et 1919, effectue plusieurs séjours en Chine, comme collecteur pour le compte de James Veitch and Sons, horticulteur à Chelsea et par la suite pour celui de l'Arnold Arboretum.

    *Giraldii, Giuseppe Giraldi (1848-1901), missionnaire-botaniste italien qui séjourne en Chine entre 1890 et 1895, dans la province du Shaanxi (Shensi) et environ 69 espèces principalement originaires de l'Asie, lui ont été dédiées.
    natacha mauric © 15/01/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
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