BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
![]() Nom latin : Ilex aquifolium L.*, synonymes Aquifolium croceum Raf.*, Aquifolium ferox Mill. ex Raf., Aquifolium heterophyllum Raf., Aquifolium ilex Scop.*, Aquifolium lanceolatum Raf. famille : Aquifoliaceae. catégorie : arbre ou arbuste doïque, à l'écorce lisse, vert d'eau qui vire au gris clair irisé en vieillissant et celle des jeunes branches est verte et brillante. Il peut devenir centenaire. port : élancé, conique ou pyramidal et dense, selon la variété. feuillage : persistant, raide, coriace, ondulé, vert clair à vert foncé, brillant, au revers plus clair et mat, à nervure centrale marquée. Les nouvelles feuilles sont plus souples et moins épineuses. Feuilles alternes de 6 à 10 cm x 3 à 4 cm, ovales, dentées, munies d'épines acérées pour les feuilles du bas ou les tiges stériles, celles qui sont sur les rameaux supérieurs sont planes à bord lisse sur un court pétiole. floraison : au printemps, courant mai-juin, parfumée, nectarifère, fort visitée, entre autres par les abeilles. Un sujet mâle et un sujet femelle sont nécessaires pour la pollinisation, à moins d'avoir une variété autofertile. A l'aisselle des feuilles en partie terminale, faisceaux de petites fleurs unisexuées, parfois bisexuées à 4 pétales, des étamines saillantes et un style proéminent, sur un court pédoncule. couleur : blanc à blanc légèrement rosé, fruits rouge écarlate à rouge corail contenant, la plupart du temps, 4 à 5 noyaux qui sont dispersés par les oiseaux, c'est ainsi qu'on le rencontre esseulé, dans les forêts de feuillus et même de conifères. fruits : sur les pieds femelles, petites drupes toxiques,au goût amer, pisiformes et charnues d'un rouge brillant. Demeurant sur l'arbre jusqu'au printemps. Elles sont consommées par les oiseaux, notamment les merles et les grives. Il semblerait que les drupes jaunes, les attirent beaucoup moins. croissance : assez lente, lorsqu'il est jeune, son développement s'accélère dès la 4ème ou 5ème année. hauteur : 5 à 15 m, plus rarement 25 m, taille adulte vers les 20 ans, pour un étalement avoisinant 6 à 8 m. plantation : au printemps ou automne, bien choisir son emplacement, car sa transplantation est assez délicate. Pour avoir des baies, il faut songer à planter des pieds mâles et des femelles, compter 1 mâle pour 4 à 10 femelles. multiplication : par bouturage de tiges semi-ligneuses à la fin de l'été, semis uniquement de graines fraîches, après les avoir nettoyées puis trempées dans de l'eau durant quelques heures, puis les scarifier, compter pour la levée entre 30 et 60 jours. Un semis spontané ne germera que l'année suivante ; également par marcottage et par greffage. sol : humide, argileux, riche, humifère, mais bien drainé, il n'aime pas le calcaire. culture en pot : arroser régulièrement durant la période de croissance, chaque année effectuer un surfaçage avec un compost ou un terreau enrichi, rempoter tous les 2 ou 3 ans, selon le tapis racinaire dans un mélange de bonne terre, de terreau enrichi et de sable. emplacement : soleil, mi-ombre lumineuse, à l'abri des vents froids. zone : 5/6 - 9, UK hardiness H6. USDA zones : 5a-9b, tolère bien la pollution atmosphérique et résiste au vent marin, mais, il tolère moins bien les lieux extrêmement froids ou ceux qui sont trop chauds. origine : dans les sous-bois en moyenne montagne de l'Europe occidentale, depuis la Scandinavie, Norvège, Grande-Bretagne, l'Allemagne et jusqu'au Caucase, en Europe méridionale, Asie Mineure, jusqu'en Perse, Afrique du Nord et en Asie septentrionale, à l'abri des vents, jusqu'à une altitude de 1 000 à 1 500 m, présent à l'ouest et au centre de la France en compagnie des hêtres. entretien : on peut le rabattre au printemps, même sévèrement, car il rejette de souche, mais, la taille de mise en forme, s'effectue de préférence à la fin de l'été. maladies et ravageurs : lui aussi peut être sujet aux pucerons (aphids), aux cochenilles floconneuses (scale insects) qui favorisent l'apparition de la fumagine. Les tâches d'un marron noirâtre, présentes sur les feuilles sont dues aux larves de la mouche du houx Phytomyza ilicis (holly leaf miner) et peut être sujet à la pourriture phytophthoréenne des racines (Phytophthora root rot).
Au jardin, il s'utilise en sujet isolé, il entre dans la composition de massifs arbustifs ainsi que dans celle des haies défensives ou libres, et en zones côtières comme brise-vent ou pour les jeunes sujets, tout simplement, dans des potées pour être mis à l'honneur près des ouvertures au moment des fêtes et il fournit un abri et de la nourriture à diverses espèces d'oiseaux. Ce genre comprend environ 400 espèces d'arbres et d'arbustes persistants ou caducs, originaires des zones tempérées et tropicales. Il existe de nombreux cultivars et hybrides qui ont été créés à partir de croisements entre Ilex aquifolium et Ilex perado, un des plus connus d'entre eux Ilex x altaclerensis Dallimore, qui fut créé en 1800. L'arboretum des Près-des-Culands (Meung-sur-Loire), dans le département du Loiret, a été initié, à partir de 1987, par Nadine et Pierre Paris, la réalisation d’un jardin sur un marécage, dans les méandres de la rivière des Mauves, qui est devenu aujourd'hui un parc remarquable de 2 hectares, dans un environnement ombragé et humide, où l'on trouve rassemblé plus de 500 espèces, hybrides ou cultivars de houx venus du monde entier, il est devenu le conservatoire national de l'Ilex, l’une des plus belles collections de houx d’Europe. Au printemps 2015, l’Arboretum a reçu le label "Collection Nationale" pour sa collection de Hosta qui comprenait alors 30 espèces et 120 variétés, se trouve aussi une collection d'Astilbes agrée ainsi que plus de 120 clématites qui grimpent sur de nombreux érables, bambous et hortensias, une sélection de floraisons qui s’échelonnent d’avril à septembre ; découvrir la vidéo Mémoires du futur, l'Arboretum des Près-des-Culands sur YouTube, novembre 2015, durée : 13 min 34s. Dans l'Empire romain, au III e siècle, il était associé à un dieu solaire, nommé Sol Invictus, Soleil invaincu, rôle symbolique qui est repris dans d'autres religions païennes et les religions celtiques. Dans le calendrier celtique des arbres, la période du 8 juillet au 4 août est celle du houx protecteur ; dans le folklore païen, ce houx, offrait un abri contre le froid aux fées des forêts. En Occident, il est mentionné dans les chansons folkloriques traditionnelles et les chants de Noël, car ses branches épineuses symbolisent la couronne d'épines du Christ et les baies rouges symbolisent le sang du Christ, il est considéré comme étant un symbole d’espoir et de vie qui perdure même dans les jours les plus sombres et les plus froids et restent en place tout l'hiver. Dans le folklore des pays anglo-saxons, le houx était associé à la protection contre les mauvais esprits et les sorcières, en Écosse, il était planté près de la porte d'entrée pour protéger, toujours des mauvais esprits et de la foudre en été et, il était placé à l'intérieur pour porter chance l'hiver, mais il était de mise, après la douzième nuit, de le jeter hors de la maison, car passé ce délai, il portait malheur. Autrefois, pour protéger des cauchemars et s'assurer d'une bonne nuit de sommeil, il fallait glisser des feuilles de houx à l'intérieur des matelas en laine. Un chant traditionnel anglican lui est dédié "The Holly and the Ivy", représentation symbolique du Christ et de la Vierge Marie, principalement dans le deuxième couplet : " The holly bears a blossom, white as the lily flower, and Mary bore sweet Jesus Christ, to be our sweet Saviour' ( Le houx porte une fleur blanche comme la fleur de lys, et Marie a enfanté le doux Jésus-Christ, pour être notre doux Sauveur.), interprété par le King's College de Cambridge. Propriétés et utilisations : Le feuillage, la fine écorce et les drupes contiennent un alcaloïde, la théobromine, une substance proche de la caféine présente aussi dans le chocolat qui selon le dosage, peut être toxique pour les chevaux et les animaux domestiques, ayant des effets sur le système nerveux. Le cambium, seconde écorce gluante, servait à confectionner de la glu pour attraper les oiseaux. Dans les médecines naturelles et en phytothérapie, ce sont les feuilles et l'écorce qui sont employés avec parcimonie en usage externe et interne, en gemmothérapie ce sont les bourgeons et les nouvelles pousses qui entrent dans la préparation d'un macérat réputé soulager les douleurs articulaires et mammaires, le syndrome prémenstruel et les rhumatismes, et le houx figure parmi les 38 fleurs de Bach, pour traiter l'hypersensibilité émotionnelle, les rancoeurs et les colères. L'écorce fine et gluante servait sous forme de cataplasme pour traiter abcès et furoncles. Les feuilles, riches en tanins, contiennent également de l’acide caféique qui possède des propriétés anti bactériennes et anti fongiques, de l’ilixhanthine et un alcaloïde amer, l’ilicine qui est proche de la quinine. Ce houx figure dans les Fleurs de Bach, il est destiné aux personnes qui ont une attitude hostile envers le monde extérieur, celles qui sont souvent de nature méfiante et peu sûre d’elles, ainsi qu'aux personnes qui souhaitent lutter contre l’envie, la jalousie, la haine et la suspicion. Fraîches ou séchées, elles sont réputées fraîches ou séchées dans les pharmacopées traditionnelles, pour leur propriété diurétiques, fébrifuge et laxative, prescrit de longue date préparées sous forme de teinture pour calmer les troubles respiratoires, bronchite chronique,, la toux, les crises de goutte, l'arthrite, la pleurésie, la fièvre intermittente, la variole, les rhumatismes et la jaunisse pour la couleur de la peau. Les drupes qui contiennent de la ménisdaurine, sont émétiques et purgatives, elles étaient autrefois utilisées dans les pharmacopées populaires pour ces effets-là, mais une vingtaine de drupes peuvent être mortelles pour un adulte. Plus de 5 baies peuvent provoquer des troubles du système digestif avec des nausées, des vomissements, de la diarrhée et engendrent de la somnolence. Mais, ces baies réduitent en poudre sont réputées avoir un effet astringent et utilisés en usage externe pour arrêter les saignements. Jadis, le feuillage, regroupé en fagots, servait à ramoner, les conduits de cheminée. La poudre de baies mélangée à du saindoux était utilisée en usage externe pour traiter les rhumatismes. Le jus de feuilles fraîches est utilisé pour traiter la jaunisse. Traditionnellement, on distille encore en Alsace, par macération et distillation de baies de houx, une eau-de-vie âpre et douce, aux senteurs forestières, qui, en cuisine, est recommandée pour aromatiser ou accompagner les poissons fumés. L'aubier de couleur vert d'eau avant de devenir noirâtre, car il s'oxydait à l'air libre, il est gluant et son bois dense et lourd, mais flexible, au grain fin d'un blond nacré, parfois crème rosé, pouvant parfois être brun en coeur et au niveau des noeuds ou marbré ou veiné de noir lorsqu'il a été échauffé* ; un bois qui était recherché, par les marqueteurs et les tourneurs, pour confectionner des pièces de jeux d'échec, des manches de cravaches et de fouets, des houssines, verges et aiguillons pour les boeufs, du matériel et des outils de dessin, notamment le bois des crayons à papier et de nos jours des stylos en bois, des manches de couverts, d'outils et de cannes, dont la plus célèbre est la canne de Goëthe, peut-être une canne gothique à épée ferrée du bout comme celle des pèlerins et voyageurs de son époque, qui est conservée à Weimar dans la Maison de Goethe, parmi 50 000 d'autres objets, les 6 000 livres de sa bibliothèque, ses collections d'art et ses 2000 dessins où tout est demeuré comme de son vivant. En 1885, son petit-fils, Walter, y fait ouvrir le 'Goethe National Museum'. Et ce serait son bois récolté en hiver et rapidement séché au four pour éviter les traces d'oxydation, qui aurait servi pour réaliser la baguette au manche sculpté du célèbre sorcier Harry Potter, puisqu'il est protecteur et celle de Merlin l'enchanteur, et de tous les autres sorciers et des druides. Chez les peuples scandinaves et celtiques* Au sud de la Grande-Bretagne, dans le comte d'Hampshire, la médecine populaire prescrivait de boire du lait dans un bol en en bois de houx pour traiter la coqueluche et les toux spasmodiques. Ce bois dur, est utilisé en menuiserie, pour réaliser également des sculptures et recherché pour la marqueterie*, où il est souvent teinté en noir, en lieu est place de l'ébène et les branches, plus souples, étaient utilisées, pour confectionner des manches d'outils, de fouets, d'aiguillons, pièces de charrues, verges de fléaux et des manches d'ustensiles de cuisine. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de houx présents dans l'Encyclopédie> Parmi les cultivars femelles ou autofertiles, citons :
- Ilex aquifolium 'Amber', à feuilles dépourvues d'épines, très fructifère, drupes d'un jaune ambré. - Ilex aquifolium 'Argentea Marginata', ou, 'Argenteomarginata', Houx panaché de ' à 6 m x 3 m de large, port cônique, des feuilles rondes, épineuses et brillantes, d'un vert foncé marginé de blanc crème à jaune crème, floraison de en mai-juin suivie de drupes rouges, photo bas de page. - Ilex aquifolium 'Argentea Pendula' à port pleureur, marge des feuilles crème. - Ilex aquifolium 'Bacciflava' à feuilles vertes épineuses, drupes jaunes. - Ilex aquifolium 'Fructuluteo' se distingue par des drupes jaunes. - Ilex aquifolium 'J. C. van Tol', port pyramidal, variété autofertile, feuilles à marge lisse, vert foncé à nombreuses drupes rouge et rouge orangé. - Ilex aquifolium 'Golden. van Tol', variété femelle , aux feuilles épineuses, vert foncé marginé de jaune doré, drupes d'un rouge écarlate. - Ilex aquifolium 'Madame Briot' à feuilles épineuses à marge doré, drupes rouge écarlate. - Ilex aquifolium 'Orange Beauty', se distingue par des drupes oranges. - Ilex aquifolium 'Pyramidalis Fructuluteo' au port pyramidal, très fructifère, drupes jaunes. Quelques exemples de cultivars mâles : - Ilex 'Ferox' à feuilles très épineuses. - Ilex aquifolium 'Myrtifolia', Houx à feuilles de myrte d'un vert foncé brillant, très étroites lancéolées moins épineuses, les jeunes feuilles sont d'un bronze cuivré, spécimen mâle dépourvu de fructification, environ 4 m de haut pour 2.5 m de large adulte, photo 3, photo ci-dessous. - Ilex aquifolium 'Myrtifolia Aureomaculata', au feuillage plus large et plus ovale maculé de jaune crème. Parmi les cultivars panachés, citons : pour une exposition au soleil uniquement. - Ilex 'Argentea Marginata', Houx à marge argenté de 1,8 à 2 m, port conique à feuilles épineuses lavées de rose lorsqu'elles sont nouvelles, une forme femelle très fructifère aux drupes écarlates, photo en bas de page. - Ilex 'Aurea Marginata', forme femelle à feuilles marginées de jaune, drupes rouges. - Ilex 'Ferox Argentea', forme mâle aux feuilles très épineuses, marginées de jaune crème. - Ilex 'Flavescens', forme femelle à tiges rouge, extrêmement fructifère. - Ilex 'Golden Queen' forme mâle, feuilles épineuses à marge jaune. - Ilex 'JC van Tol', une ancienne obtention néerlandaise de 1904 de l'obtenteur Jan C. Van Tol de Boskoop - Pays-Bas, une forme femelle, au port largement conique de 1,8 m à 3 et plus x 2 m, des feuilles v à elliptiques quasiment sans épine et lavées de rose pourpré lorsqu'elles sont jeunes, très fructifère, drupes rouge vif en abondance, a été primé par la RHS* avec l'Award of Garden Merit (AGM). - Ilex 'Marginata', très fructifère. - Ilex 'Pyramidalis Aurea', un cultivar de forme femelle au port conique, des feuilles à marge jaune, très fructifère, à drupes rouges. - Ilex 'Risplay Gold', feuillage peu épineux au limbe jaune, irrégulièrement marginé de vert, très fructifère, drupes rouges. - Ilex 'Silver Queen', cultivar forme mâle, feuilles épineuses teintées de rose, lorsqu'elles sont jeunes, virant au vert foncé panaché de vert-gris, marge crème. - Ilex 'Silver Milkmaid', forme femelle à feuilles jaunes marginées de vert, drupes rouge écarlate. - Ilex x altaclarensis 'Golden King' à feuilles épineuses marginées de jaune crème, drupes rouge écarlate. Poésie québécoise : Bergère : Vous que j'aimai sous les grands houx, Aux soirs de bohème champêtre, Bergère, à la mode champêtre, De ces soirs vous souvenez-vous ? Vous étiez l'astre à ma fenêtre Et l'étoile d'or dans les houx. Aux soirs de bohème champêtre Vous que j'aimai sous les grands houx, Bergère, à la mode champêtre, Où donc maintenant êtes-vous ? - Vous êtes l'ombre à ma fenêtre Et la tristesse dans les houx. Émile Nelligan (1879 - 1941)
- Ilex crenata Thunb., originaire du Japon, 6 à 7 m de haut, à feuillage persistant, de petite taille à bord crénelé, drupes noires, zones 6-10, photo ci-contre du cultivar 'Dwarf Pagodo', recherché pour l'art topiaire. - Ilex cornuta Lindl & Paxt., originaire de l'Asie, présent en Corée, à l'est et au centre de la Chine, serait auto-fertile, port buissonnant, 2 à 3 m de haut, feuillage cornu, persistant et brillant, des drupes d'un rouge écarlate. Son feuillage est utilisé, dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, ainsi que, celui de l'Ilex chinensis nommé 'Si Ji Qing', pour un usage externe, pour traiter : les abcès et les furoncles, les ulcérations, les brûlures, la lèpre et en décoction pour les fièvres et éliminer les toxines, zones 6-10, dernière photo. - Ilex decidua Walt., originaire du sud-est des États-Unis (Virginie, Texas), de 7 à 8 m de haut, port pyramidal, feuillage caduc, denté, drupes rouges, zones 6 - 10. - Ilex macrocarpa Oliver, originaire du sud de la Chine, feuillage caduc, 10 - 15 m de haut, drupes noires, zone 7-9. - Ilex mitis Radlk., synonyme Sideroxylon mite L., originaire d'Afrique australe en zone humide, feuillage persistant, plus ou moins 9 m de haut, des drupes rouges, zones 8-10. - Ilex perado Link, synonyme Ilex canariensis Poir., Houx des Açores, originaire de la Péninsule ibérique, des îles Canaries, des Açores et Madère, à feuilles ovales à elliptiques à bord lisse, zones 9 - 11. - Ilex pernyi Franch., originaire des forêts clairsemées du Tibet et du centre ouest de la Chine dans les provinces de l'Anhui, au sud du Gansu, Guizhou, Hénan, ouest de l'Hubei, Hunan, Jiangxi, au sud du Shaanxi, Séchouan, Zhejiang, où il est nommé 'Mäo er ci' (Épine de chat), 3 à plus de 8 m de haut, à l'écorce d'un gris argenté, au feuillage vert foncé ovale-lancéolé à base tronquée et marge épineuse, floraison jaunâtre courant avril-mai, des drupes ovoïdes d'un rouge cramoisi pourvues d'un pédoncule, photo 3, il existe un cv 'Compacta'. - Ilex opaca Soland. ex Ait., synonyme Ilex quercifolia Meerb., Houx américain, originaire du sud-est des États-Unis , port conique, feuillage persistant, épineux à peine brillant, drupes rouge écarlate. A une préférence pour les sols acides. Localement, il existe de très nombreux cultivars à fruits plus ou moins gros, zones 5-9. - Ilex serrata Thunb., Houx denté, originaire du Japon, environ 5 m de haut, à feuillage caduc virant au jaune à l'automne, drupes rouges, zones 6-9. - Ilex verticillata A. Gray, Houx verticillé, originaire du sud-est des États-Unis et du sud-est du Canada, nommé 'Winterberry, American Winterberry', voir sa fiche. - Ilex vomitoria AIt., synonyme Ilex cassine Walt., Thé des Appalaches, Cassena, originaire du sud-est des États-Unis et d'Amérique centrale (Mexique), persistant, entre 6 et 7 m de haut à feuilles dentées. La pharmacopée traditionnelle des Indiens utilisait le feuillage, pour ses propriétés purgatives et émétiques, et le feuillage mélangé avec de l'écorce pour traiter les états fébriles, zones 6 -10. Annotations : celtiques : les nations celtes, la Bretagne (Breizh.), l'Écosse (Alba), les Cornouailles Britanniques (Kernow), l'Irlande (Eire), entre l’île d’Irlande et le Pays de Galles, l'Île de Man ( Mannin), le Pays de Galles (Cymru), plus au sud, bien qu'on n'y parle pas le celte, au nord-ouest de l'Espagne, la Principauté des Asturies et la Galice. *échauffé, le bois de houx reste longtemps humide et lorsqu'on le laisse à l'extérieur, il y a des champignons qui s'y développent et cette action fongique a tendance à modifier la teinte des veines du bois. *L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linneaus, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivie d'une parution 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *Marqueterie placage et incrustations étaient connues des Romains, d'ailleurs Pline* l'Ancien écrit : « Les meilleurs bois pour faire des pièces de rapport ou feuilles propres à revêtir les autres bois sont : le citronnier, le térébinthe, les différentes sortes d'érable, le buis, le palmier, le houx, l'ilex, la racine de sureau, le peuplier. L'aulne à certaines bosses ou durillons, dont on fait, du marquetage ; le citronnier et l'érable en ont pareillement. Il n'y a que ces trois arbres, dont les durillons soient estimés.
« Voilà ce qui a fait naître l'idée du luxe par lequel on s'est avisé de couvrir un bois d'un autre bois, et de donner du prix à un bois peu estimable en le revêtant d'une marqueterie plus précieuse. C'est afin de pouvoir vendre plusieurs fois le même bois que l'on s'est avisé de le diviser en feuilles. » Les Merveilles de la civilisation, revue de l'exposition universelle, par Édouard Gorges, 1855-1856, consultable à la BnF page 284-286. *Pline, naturaliste et écrivain Pline l'Ancien (23-79 après J.C), en latin Gaius Plinius Secundus, auteur de l'Histoire naturelle, les livres XII à XIX sont dédiés à la botanique, et les livres XX à XXXII dédiés à la médecine, ce sont de précieux recueils sur les sciences en général et de l'art de guérir à partir des ouvrages de différents écrivains et médecins qu'il a lus et compilés. L'ouvrage de référence qui durant des siècles a été considéré comme le symbole du savoir humain. Il est également connu sous le nom de Pline le Naturaliste. *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui, dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, Nutall lui dédie un genre de chicorée Rafinesquia (Asteraceae). *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide chaque année, les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin. La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la Médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de James Veitch*, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. *Scop., abréviation botanique pour l'Italien Giovanni Antonio Scopoli (1723 - 1788), médecin, naturaliste et entomologiste qui durant ses études dans la ville d'Innsbruck étudie la flore du Tyrol puis celle de l'ouest de la Slovénie (Carniole) où il exerce sans enthousiasme la médecine tout en se passionnant pour les insectes et plantes. On lui doit de nombreux ouvrages d'entomologie et la parution en 1760 de 'Flora carniolica, exhibens plantas Carnioliae indigenas et distributas in classes, genera, species, varieties, ordine linnaeano', en 2 volumes, parus sous son nom latin Ioannis Antonii Scopoli, l'édition de 1771 est consultable en ligne. *Kurita, botaniste-biologiste, généticien japonais Sirö Kurita (1936-2019), qui, en 1958, est professeur au département de biologie de l'Université de Chiba, nommé professeur émérite, en 2001. Docteur en sciences, Université métropolitaine de Tokyo de 1949 à 2011. Il y mène des recherches sur les fougères, puis, sur les amaryllidacées japonaises, qui se reproduisent sans produire de graines, en divisant les bulbes, il a publié l'histoire et les résultats sous la forme d'un livre scientifique destiné au grand public 'Higanbana Museum Magazine" Kenseisha (1998), hélas, son blog sur les Higanbana a été fermé. Membre de la Botanical Society of Japan, de l'American Botanical Society, de l'International Fern Society et d'autres. *Tournefort, Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) médecin, botaniste aixois, qui constitue un célèbre herbier comprenant les flores dauphinoise, savoyarde, parisienne et montpelliéraine, il fixe définitivement le genre Aphyllanthes monspeliensis, l'initiateur du premier système de classification des fleurs sur leurs caractères constants, repris par Linné. Conseiller du Roy, en 1683 il est nommé professeur de botanique au jardin du Roy (aujourd'hui, Jardin des plantes). En 1691, académicien, pensionnaire de l'Académie Royale des Sciences, puis en 1696, docteur de la faculté de médecine de Paris. En 1700, à la demande de Louis XIV, il entreprend, un voyage de deux ans aux pays du Levant, qu'il relate en deux volumes publiés en 1717, sous le titre 'Relation d'un Voyage du Levant fait par ordre du Roy' (contenant, l'histoire ancienne et moderne de plusieurs isles de l'archipel, de Constantinople, des côtes de la Mer Noire, de l'Arménie, de la Géorgie, des frontières de Perse et de l'Asie Mineure) au cours de ce séjour, il s'intéresse aux drogues, préparations médicinales et plantes, d'où on les tire (Histoire abrégée des drogues simples). On lui doit l'acclimatation des térébinthacées, afin de ne plus dépendre de l'Orient. Les tomes 1 et 2 du Voyage du Levant sont consultables en ligne, à la BnF, édition de 1717. natacha mauric © 29/02/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie par la Société des Gens de Lettres ® - Natacha Mauric © 29/02/2000 - ® Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
|||||||||||||||||||||||