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![]() Nom latin : Elaeagnus multiflora Thunb* ex Murray, synonymes de Elaeagnus edulis Carr. et Elaeagnus longipes A. Gray famille : Elaeagnaceae. catégorie : arbuste, petit arbre à l'écorce rugueuse d'un brun foncé rougeâtre fissurée longitudinalement, se desquamant en fines lanières, système racinaire fibreux de surface. port : évasé, ramifié à cime irrégulière une peu comme x ebbingei aux rameaux souples retombants. feuillage : caduc ou semi-persistant selon climat, vert acide (jeune feuillage) à vert moyen ponctué de petits points plus clair, au revers plus clair écailleux et argenté. Sur des tiges écailleuses d'un brun rougeâtre, feuilles (3 à 10cm x 2,5 à 5cm) alternes ondulées, ovales à elliptiques à marge plus claire. floraison : au printemps (avril-mai) parfumée, nectarifère visitée et pollinisée par les abeilles; en denses bouquets axillaires de petites fleurs hermaphrodites, pendantes en forme de clochette étoilée à 4 tépales, calice tubulaire à lobes aigus. couleur : blanc, blanc crème à beurre, revers crème argenté , boutons floraux écailleux argentés. fruits comestibles : en été courant juin-juillet), au bout d'un long pédoncule petite drupe ± sucrée, ovoïde (1 à 2 cm) charnu légèrement translucide et recouvert de petites pustules, virant progressivement à l'orange, rouge orangé puis rouge cerise à 'noyau' fibreux à facettes (akène). Des fruits convoités par les oiseaux dont le gibier. croissance : assez rapide. hauteur : 2 à 4 m pour un étalement indique, dans son milieu naturel peut atteindre 6m. plantation : automne multiplication : semis de noyau à l'automne, levée entre 2 et 4 mois, par bouturage, marcottage prélèvement de drageons, pour avoir la première fructification compter 4 à 5 ans, adulte vers 8 ans, pleine production jusqu'à 12 et 15 ans. sol : tous même calcaire de préférence léger à tendance sablonneuse, bien drainé et pas trop riche. exposition : soleil ou mi-ombre (ombre légère ou partielle). zone : 6 - 9, parfaitement adapté à la pollution atmosphérique, aux vents, aux embruns et à la sécheresse, tolère aisément -25°C redémarre de souche à -30°C en dessous le système racinaire se meurt. origine : dans les taillis et forêts claires de l'Asie du sud-est, Japon (au nord sur l'île d' Hokkaido, au sud sur l'île d'Honshu, et sur la mer intérieure l'île de Shikoku), Corée du Nord, Chine dans les provinces du Anhui, Fujian, au sud de la province de Guangdong, Guizhou, Hebei, Hénan, Hubei, Jiangsu, Jiangxi (sud-est), Shandong, Shanxi, Séchouan, et dans la zone côtière du Zhejiang jusqu'à 1800 m d'altitude, naturalisé dans l'oblast de Sakhaline, voir carte. Introduite et cultivée au début du 20eme siècle dans les steppes forestières d'Ukraine, en France naturalisé depuis 1861 en Lorraine, dans la Meurthe, région de Baccarat et dans les Vosges. entretien : juste supprimer le bois mort, peu sujet à armillaire couleur de miel armillaria mellea, il supporte bien les tailles sévères. NB : son nom Elaeagnus vient du grec 'elaeagnos' qui désigne un arbuste indéterminé, un mot issu de 'elaea' qui désigne l'olivier et de 'gnos' qui signifie sacré, son nom spécifique multiflora = multiflore, edulis signifie bon, comestible. Cest au cours de l'année 1850 que le goumi fut introduit pour la première fois en Hollande et de la diffusé dans le reste de l'Europe, on le retrouve ainsi une dizaine d'année après en Lorraine dans la région de Baccarat (Meurthe) cultivé par Joseph Clarté un employé aux cristalleries connu déjà pour avoir joué un rôle lors de l'introduction des Crosnes du Japon qui était membre de la Société d'acclimatation. Dans le sud-ouest, vous pouvez le découvrir au verger du château de Momas*. Comme l'Eleagnus argentea et l'olivier de Bohême E. angustifolia , son système racinaire est pourvu de nodules fixateurs d'azote (N2), son voisinage est favorable aux autres espèces. Parmi les cultivars et hybrides, citons : L'espèce type est donné pour synonyme de sous-espèces comme crispa, orbiculata, ovoidea, sulcata, elliptica, hortensis ou forma tel que pacifica. - Elaeagnus multiflora 'Bikkuri Gumi' - Elaeagnus multiflora 'Gigantica' synonyme Elaeagnus multiflora var. gigantica - Elaeagnus multiflora 'Jahidka' un arbuste buissonnant d'environ 1,50m - Elaeagnus multiflora 'Sweet Scarlet'®, obtention américaine, recherchée pour ses fruits plus gros, plus arrondi d'un beau rouge cramoisi, les deux sont recherchés pour être cultivé en bonsaï. - Elaeagnus multiflora 'Red Gem', obtention russe, recherchée pour ses gros fruits rouges beaucoup plus sucrés. Ce genre comprend 90 espèces d'arbustes caducs ou persistants, originaires des zones tempérées de l'Asie (67 espèces en Chine dont 55 y sont endémiques), de l'Amérique du Nord ( États-Unis 6 espèces et une sous-espèce, 2 au Canada) et du sud de l'Europe. Le Goumi, cultivé au Japon pour ses fruits est un bel arbuste d'ornement méconnu des jardiniers, il est idéal pour être introduit dans les jardins en sujet isolé, dans les massifs arbustifs près des zones de passage et des ouvertures pour en profiter pleinement et/ou dans la composition de haies libres, haies taillées ou brise-vent saisonnier, sans oublier de lui trouver enfin une place au verger. Propriétés et utilisations : Localement son bois est utilisé comme bois de chauffage et/ou combustible, le feuillage est réputé pour soigner la toux, les racines ont des propriétés astringentes et antiseptiques, prescrite en usage externe sous forme de décoction pour soigner plaies, prurits et dermatites. Dans la pharmacopée chinoise, les fruits sont réputés diminuer le taux de cholestérol et traiter les diarrhées. Des études sont en cours, pour une utilisation dans le traitement de certains cancers. Les fruits un peu astringents comme pour d'autres espèces du genre, sont riches en vitamines A, C et E, flavonoïdes et vitamines A, C et E, mais dépourvus de pectine, sont consommés frais crus ou cuits ou encore blets; ils s'utilisent pour confectionner jus, sirops, confitures, gelées pas trop translucides voire laiteuses et des vins; au Japon, ils fabriquent un vin nommé Gumishu et d'autres boissons alcoolisées. Autres espèces présentes dans l'Encyclopédie : - Elaeagnus angustifolia L., Olivier de Bohême, consulter sa fiche. - Elaeagnus x ebbingei Boom ex Doorenbos, Chalef de Ebbing, consulter sa fiche. - Elaeagnus macrophylla Thunb., Chalef à grandes feuilles, consulter sa fiche. - Elaeagnus macrophylla var "bicolor" Chalef bicolor, consulter sa fiche. - Elaeagnus umbellata Thunb, halef à ombelles, consulter sa fiche. - Elaeagnus pungens Thunb., Chalef Piquant, consulter sa fiche. Annotations : * Daio gumi et natsu , Daio désigne la rhubarbe en japonais, certainement pour faire référence à leur côté astringent et gumi désigne le genre eleagnus, natsu signifie été. * Thunb. : abréviation botanique pour Peter Thunberg ( 1743- 1822), botaniste suédois a qui fut dédié le genre Thunbergia (la liste s'affiche dans la colonne à droite) *Château de Momas : 64430 Pyrénées atlantiques prés de Pau où depuis 1984 Mme J-M Teillard réunie une collection des plantes introduites par l'espelettard abbé Armand David (1826-1900) éminent botaniste et zoologiste qui oeuvra en chine entre 1862 et 1866 pour le compte du Museum d'Histoire Naturelle. -nmauric©17.02.2011 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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