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Nom latin : Ceanothus arboreus Greene*, synonyme Ceanothus velutinus* var. arboreus Sarg. famille : Rhamnaceae. catégorie : arbuste ou petit arbre de courte durée de vie, environ 15 ans. port : érigé feuillage : persistant, vert moyen, coriace à l'aspect gaufré. Feuilles larges, ovales 4,5 à plus ou moins 7 cm, marge régulièrement dentelée. floraison : au printemps, abondante et parfumée, nectarifère et mellifère, visitée par les colibris, abeilles, certaines espèces de papillons et d'autres insectes. Nombreux thyrses ovoïdes de petites fleurs aux étamines saillantes. couleur : bleu clair. fruits : petites capsules à trois valves déhiscentes contenant des graines coriaces qui sont expulsées au loin. croissance : moyenne. hauteur : 4 à 7 m. plantation : au printemps de préférence bien lui laisser de la place et bien choisir son emplacement, il n'aime pas être déplacé. Son système racinaire comporte des nodosités où se développent des bactéries qui se multiplient et fixent l'azote, et les plantes avoisinantes récupèrent les composés azotés qui sont produits dans ces nodules ; il a été constaté que des espèces vivent ainsi en symbiose avec eux. multiplication : par semis après stratification à froid et scarification et par boutures à talon à chaud de tiges aoûtées, mises dans un substrat pour bouturage et imprégnées d'hormone de bouturage, compter entre 4 et 6 semaines pour l'enracinement et par marcottage. sol : bien drainé, peu calcaire. emplacement : soleil ou mi-ombre juste quelques heures. Les céanothes ne tolèrent pas l'ombre, dans leur milieu naturel, ils commencent à s'éteindre progressivement avec la croissance de la canopée arbustive et celle des conifères avoisinants, dans ces zones-là les graines ne germeraient pas. zone : 8-9, U-K hardiness H4, USDA zones 8a-10b, sensible aux gelées printanières, mais tolère les embruns. Une fois installé, tolère la sécheresse, le vent et le marin en 2ème ligne. origine : Californie, sur l'île de Santa Cruz. entretien : arroser régulièrement les deux premières années, mais sans excès. Taille si vraiment nécessaire à la fin de l'hiver, à savoir, il ne fleurit que sur le bois de l'année, les tailles sévères sont néfastes, ne redémarre pas de souche. Si vous êtes patient, enlever les panicules de fleurs fanées, pour limiter la fructification et favoriser la floraison jusqu'à l'automne. maladies et ravageurs : comme pour tous les autres, un excès en eau favorise le développement du pourridié, il n'aime pas le calcaire qui provoque le jaunissement du feuillage (chlorose ferrique), il peut être sujet aux cochenilles à coques ou cochenilles virgules Lepidosaphes ulmi* (Mussel scale). NB : le nom de Ceanothus vient du grec keanôthos, mot qui désigne une espèce de chardon, choix faisant certainement allusion à la forme de leur inflorescence en thyrse et son nom spécifique arboreus signifie arborescent. Ce genre sur 200 noms référencés, après révision en 2012, ne comprend plus que 62 espèces et 98 synonymes. Des espèces d'arbustes ou d'arbrisseaux, majoritairement persistants, dont 44 d'entre eux sont originaires des chaparrals californiens, de l'ouest du Nevada et du sud-ouest de l'Oregon, 2 originaires de Floride et 51 autres espèces de l'ouest de l'Amérique du Nord et 4 autres de l'est américain et les espèces caduques comme Ceanothus americanus, herbaceus, integerrimus, ovatus, parvifolius, sangineus sont originaires du sud du Québec, de la Nouvelle-Angleterre et de l'Ontario, consulter la carte. Comme les autres espèces du genre, ce céanothe arborescent figure parmi les plantes résistantes au feu* et plantes ignifuges qui peuvent être plantées pour former des barrières coupe-feu*, qui en lieu et place des résineux limiteront ou retarderont considérablement la propagation des flammes aux structures des bâtiments et espaces boisés lors des incendies ravageurs de Californie. lire : 'The role of the genus Ceanothus in western forest ecosystems' par Annabelle E. Jaramillo, Kermit Cromack et Sharon Rose, édité en 1985 de U.S. Department of Agriculture, Forest Service - publication of General Technical Report (GTR), consultable en ligne. Parmi les cultivars citons : : - Ceanothus arboreus 'Concha' commercialisé aussi sous Ceanothus x 'Concha', (C. impressus x C. papillosus var. roweanus), un persistant vert foncé vernissé, d'étroites feuilles ovales- oblongues, à marge finement dentelée et retroussée donnant un aspect bombé et gaufré, avoisine les 2.50 à 3 m x 1.80 à 3.50 m, port compact, arrondi lorsqu'il est jeune plus évasé adulte aux rameaux retombants sous le poids de la floraison au bout d'un long pédoncule, courant mai-juin en abondance des thyrses denses très bombés d'un bleu pacifique à bleu électrique légèrement violacé, des boutons floraux bleu enchâssés dans des calices aux sépales violine, tolère aisément entre - 10 ° et - 15°C et le littoral en 2ème ligne, il n'aime pas l'excès d'humidité en hiver. - Ceanothus arboreus 'Trewithen Blue', une découverte d'un spécimen qui fleurissait bien plus tôt que l'espèce type, faites par Neil Garland Treseder à la fin des années 50, dans les jardins de George Horace Johnstone de Trewithen*, près de Probu, alors qu'il était venu pour admirer, la collection de magnolias et une sélection de jonquilles. En l'admirant, il fit savoir que s'il le laissait propager ce beau cultivar, et s'il y parvenait, il lui donnerait le nom approprié de 'Trewithen Blue', primé en son temps par la RHS* avec The Award of Garden Merit, avoisine 3 m en tous sens, se distingue par son feuillage dressé et une abondante floraison en grandes panicules d'un bleu lavande.
- Ceanothus intergerrimus Hook. & Arn, consulter sa fiche. - Ceanothus gloriosus J. T. Howell., consulter sa fiche. - Ceanothus griseus (Trel. ex B.L.Rob.) McMinn, consulter sa fiche. - Ceanothus impressus Trel., consulter sa fiche. - Ceanothus thyrsiflorus Eschsch, consulter sa fiche. - Ceanothus thyrsiflorus var.repens McMinn, consulter sa fiche. - Ceanothus tomentosus C. Parry, consulter sa fiche. - Ceanothus x delilianus E. Spach., Gloire de Versailles, consulter sa fiche. Annotations : *barrière coupe-feu, traditionnellement dans les pays méditerranéens, les gens avaient l'habitude de réaliser des murs de pierres et de planter certaines espèces pour former des barrières coupe-feu ou des murs végétaux coupe-feu, aux abords des habitations et des cultures, comme les agaves, cactus, figuier de Barbarie, amandiers, chênes liège, l'épine du Christ et Jujubier Ziziphus), margousiers (Melia et oliviers, qui limitent le développement des graminées sous leur couvert, limitant ainsi l'avancée et propagation au ras du sol par les feux de paille et ailleurs des plantes qui sont régénérées par le feu comme les cistes ou des plantes ignifugées comme certaines Atriplex. *Greene, abréviation botanique pour le botaniste-taxonomiste américain Edward Lee Greene (1843-1915, qui enseigna à l'Université de Berkeley (Californie), on lui doit de nombreux ouvrages de botanique dont entre autre 'Manual of the botany of the region of San Francisco Bay' éd. Cubery & Company, 1894- San Francisco, consultable en ligne à la BHL. *Ceanothus velutinus Douglas ex Hook., originaire de Colombie Britannique, dans la région de Saskatchewan et Alberta, présent dans tous l'ouest des États-Unis jusqu'au Dakota du sud et Californie, connu sous le nom de 'Snowbrush, Cinnamon ou Tobacco Bush' un arbuste buissonnant de 1 à 3 m de haut, au feuillage ovale à elliptique aux inflorescences blanches, il existe 2 sous-espèces naturelles var. hookeri et var. velutinus. *Lepidosaphes ulmi, c'est la cochenille virgule (Mussel scale) que l'on rencontre bien souvent sur les pommiers, consulter sa fiche sur Ephytia de l'INRAE. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. *Trewithen, signifie 'maison des arbres', dans la langue celtique, cornique, des jardins boisés initiés en 1730 par le politicien Philip Hawkins (1701-1738), jardins remodelés au 19e siècle, puis transformé au début du XXe siècle, lorsque George H. Johnstone(1882-1960) a hérité du domaine en 1904. Des jardins de renommée internationale pour ses remarquables collections de magnolias, dont le yunnanais Magnolia campbellii ssp mollicomata, camélias (Garden of Excellence par l’International Camellia Society), rhododendrons, azalées, fougères arborescentes et de nombreux arbres et arbustes rares à fleurs qui ont été cultivés à partir de graines envoyées depuis la Chine, l'Assam et la Birmanie, que l'on trouve rarement en Grande-Bretagne, de vieux spécimens qui ont prospéré au cours des siècles, dans ce climat doux et humide des Cornouailles. Bien qu'ils aient été ravagés durant la guerre de 1914 où 300 arbres furent abattus pour servir d'étais pour les tranchées, et par la suite après avoir subi la grande tempête de 1979, ces jardins sont à découvrir, ou lire l'article d'une journaliste belge, passionnée des jardins, Agnès Pirlot. natacha mauric © 20.11.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie nmauric© 20.11.2000-- Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.  |
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